Mémoire de vie Race: Métier/Rang: Déesse Statut amoureux: Célibataire
Jeu 29 Déc - 16:52
IT BEGINS!
Event Majeur #1
Partie un : Angleterre
Ca y est, la voici, la grande armée de France vient de poser un pied sur les terres au Sud de l'Angleterre. Jusqu'ici les combats ont rapidement été enrayés par cette masse grouillante et déterminée, ce qui mena le Roi de France en personne jusque sur les terres de sa Némésis parfaite.
Pour le moment, il n'y a pas l'ombre d'une riposte, mais cela ne saurait tarder! Jusqu'ici, seuls quelques villages ont été conquis et donc, bien entendu, confisqués dans la foulée. Le Roide France n'avait que rarement déclaré la guerre si sauvagement.
Enfin ! Il allait pouvoir s’offrir la tête de cet arrogant d’anglais et faire de ces terres une extension de son royaume sacré. Charles était extrêmement confiant en son armée, l’avancée prodigieuse de ces dernières semaines avait prouvé que rien ne pouvait lui résister ! Dieu était forcément à ses côtés, il n’en doutait en aucun cas. Un sourire carnassier aux lèvres, il arpentait les alentours du campement dressé rapidement depuis que ses soldats avaient réussis à traverser la mer si froide qui séparait la France de l’Angleterre.
Même les éléments ne pouvaient rien contre son Auguste personne ! Encore une preuve qu’il avait mérité sa couronne, autrement que par le sang de ses veines. Il se jurait de faire plier son adversaire, de l’affaiblir et de le mettre à sa botte. Ce ne serait que juste retour des choses, après tout.
HRP : Vous pouvez venir tailler la bavette avec Charles si vous voulez/meurs
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Jeu 29 Déc - 18:36
Cela faisait quelques jours que Raphaël se trouvait sur les terres anglaises. Invité par ses parents et son petit frère pour passer quelques anniversaires avec eux, l'aîné n'avait de cesse de travailler. Évidemment, revoir Arthur et voir comme il grandissait lui faisait énormément plaisir mais pour assurer un bon avenir à cet adolescent, il se devait de fournir une richesse conséquente. Son frère n'était pas son fils, ce n'était pas à lui de faire tout cela mais étant célibataire et sans enfant, il estimait être obligé de veiller sur son demi-frère, petite chose qu'il voulait préserver de tout malheur de la vie. Ce que n'avait pu prévoir le jeune patron, ce fut l'attaque des français contre la majestueuse Angleterre.
Aurait-il fallut se rendre du côté français pour pouvoir soutenir Charles ? Le sang français dans les veine du Suédois réclamait cette allégeance mais... Cela impliquerait de renier les racines anglaises de sa famille et c'est tout ce qui comptait à présente. D'autant que le Roi Anglais avait permis la présence du tailleur à sa cour, lui faisant même quelques commandes... N'étant qu'un bourgeois, Löfgren ne pouvait se targuer de pouvoir participer à la stratégie militaire visant à protéger le pays, néanmoins, il s'engageait à défendre les terres de son frère et sa mère. Sagement, il attendait qu'on lui indique ses lieux de batailles.
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Jeu 29 Déc - 19:40
Event 1 : La Guerre
Featuring Ex Cathedra
Rena Sheffield avait quitté la Suède le plus rapidement possible quand elle eut ouïe dire que la guerre grondait de plus en plus et qu'ainsi la France te l'Angleterre allaient mener bataille. Elle avait donc rassemblé des effets et avait pris le premier bateau allant à Londres. Londres ville brumeuse et pourtant si charmante. Elle y avait grandit et passé un long moment de sa vie là bas. Londres l'avait vu naître. Et c'est donc pour s'assurer que sa ville natale ne soit trop touchée par la guerre que la tenante de maison close y retourna.
Les lieux avaient changé depuis quelques années, mais l'ambiance y était presque toujours la même. Seules l'angoisse, la fierté et la colère étaient en plus. La guerre retentissait, les missives le disaient, la France avait fait escale au sud du pays de sa Majesté. La brune avait déjà eut le loisir de le croiser lui et la Reine, mais elle était restée relativement en retrait. On parlait da,s son dos elle le savait, elle, une catin ayant les pieds à la cours. Sauf qu'elle avait rendu service à sa Majesté peu de temps avant que la guerre n'éclate. Ainsi donc la demoiselle foulait la cours du bout des pieds, attendant et espérant qu'elle puisse pouvoir aider à son niveau. Elle avait bien des idées, mais une femme avec des idées pour la guerre n'a pas souvent son mot à dire, et pourtant la gérante n'était pas stupide. Elle avait un talent, un don même qui pourrait servir la bonne cause et défendre l'Angleterre, mais pour l'instant, rien n'était dit et elle patientait de recevoir nouvelle du front. Même si en elle, son sang bouillonnait d'envie d'aller en chasse.
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Mezariel D. de SaintLouis
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Dim 1 Jan - 21:11
La guerre. Ce mot avait toujours eut une signification plutôt vague, pour Mezariel. Il n’avait jamais trempé dans aucune d’elle et se référait surtout à ce que lui en avait dit son père, jusque-là. Lui, le grand Denovan, avait déjà eu l’occasion de combattre sous l’égide des précédents Rois de France. Pas Mezariel.
Sans dire que l’hybride était terrorisé, au moins ne se sentait-il guère à l’aise dans un tel climat de tension. Il avait vu son Monarque passer à dos de cheval, tout à l’heure, sans pour autant oser aller l’aborder. Ce n’était clairement pas le moment.
Campé sur le cheval qui lui avait été désigné alors qu’il avait été sommé de rejoindre l’armée, Mezariel observait l’horizon, ne sachant que faire. Il ne s’était jamais imaginé que son prochain séjour ne Angleterre se ferait par la voix des armes. C’était assez… déconcertant. Le jeune homme épris de paix était tout sauf à sa place, ici-bas. Heureusement, il n’avait pas encore eut à prendre réellement part au combat et les villages ne protestaient que très peu face aux cavaliers et autres soldats français.
Cependant, l’idée de devoir utiliser sons épée pour une cause autre que défendre ou se protéger lui-même n’était pas ce qu’il avait espéré devoir aire prochainement. Un instant, son cœur s’évada vers la cour qu’il avait quitté, se remémorant les belles rencontres qu’il y avait fait alors.
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Jeu 5 Jan - 22:18
La guerre. C’est un véritable bain de sang, c’est laid. Et dans le contexte, c’est surtout inutile. Dame digne de ce nom, elle n’aurait même pas dû se trouver là. Elle s’était faite discrète au possible, en réalité. Elle faisait tout pour éviter le Roi, également. Née d’une mère anglaise elle se devait pourtant d’être là. Un retour aux sources. La vérité c’est qu’elle se sentait un peu tiraillée, elle se sentait aussi française qu’anglaise.
Elle prenait un peu l’air, dans le campement. Mais cela ne la fit pas se sentir mieux. Du moins, pas autant que de voir Mezariel au loin. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’une bouffée d’air remplis véritablement ses poumons et qu’elle commençait à se sentir mieux. Elle s’approcha, aussi silencieuse et discrète qu’elle le pouvait. Puis, dès que l’occasion se présenta, elle attrapa le bras de son meilleur ami. Elle n’avait ABSOLUMENT PAS l’intention de le faire tomber, à la base. Pourtant, c’est ce qui arriva. « Je ne me sens pas très bien. »lui confia-t-elle. Pas besoin de s’attarder avec des formules de politesses, avec lui. Et surtout, elle pouvait tout lui dire. Rien que de le voir lui apportait un réconfort considérable.
Mezariel D. de SaintLouis
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Ven 6 Jan - 11:19
A scruter ainsi les badauds en train de s’agiter de part en part, Mezariel ne sait plus trop où donner de la tête. Il n’avait jamais mis les pieds sur un champ de bataille aussi franchement, auparavant. Tout ce qu’il avait imaginé en lisant des ouvrages de stratégies se révélait être bien fade, tout à coup. Et il aurait préféré, largement, que ceci reste à l’état de chimères incapables de s’exprimer réellement. La guerre est laide. Mezariel le voyait bien rien qu’en étant immobile au milieu d’une foule plus ou moins dense.
Personne ne lui accordait la moindre attention et cela lui allait très bien – ainsi cela le changeait même de l’ambiance du palais Royal de Paris, pour dire vrai, et un peu d’anonymat était parfois le bienvenu. Cependant, son esprit ne pouvait s’empêcher de s’égarer vers des songes éveillés plus… appréciables. L’espace d’un court instant, il se surprit même à renouer avec les pas de danse de cette demoiselle à la claire chevelure, qu’il avait vu parfois à la cour de son Roi. Un sourire naquît, fugace, sur les lèvres de l’infant alors qu’il passait de lui-même un baume certain sur son cœur. Ceci aurait dû pouvoir perdurer encore un peu, ne serait-ce que quelques instants, mais en fin de compte, non. Car bientôt, Mezariel se sentit pencher dangereusement et, avant qu’il ait pu le remarquer, tomba de son cheval, lequel émit alors un hennissement de contrariété avant de s’éloigner quelque peu de son cavalier.
« Ah… » geignit l’infortuné hybride tout en se redressant du mieux qu’il le pouvait. Il n’avait pas eu mal en soit, bien au contraire, mais désormais il était couvert de boue. Magnifique. Cependant, ce n’est pas tant cela qui alpagua son attention que la raison de sa chute. Il manqua de changer de couleur « Li-Lizbeth ?! »
D’un saut, il était sur ses jambes et entraîna la susnommée à l’abri d’une tente non occupée pour le moment. « Mais qu’est-ce que tu fais ici bon sang ?! Une femme sur un champ de bataille, on aura tout vu ! Que se passe-t-il, dis-moi ? Je te croyais encore à Paris avec ta servante ! » Car oui, Mezariel avait une inquiétude bien à lui, laquelle n’aurait su être distraite, cette fois-ci.
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Ven 6 Jan - 20:25
Physiquement si identiques, leurs esprits partaient dans des directions purement différentes. Il y a lui, que la guerre ne dérange pas davantage que de partir en chasse, lui qui ne tue pas mais qui protège –voyez-vous la nuance ? Et il y a elle, qui considère ces deux choses comme sensiblement opposée, elle qui ne se sent pas à sa place sur ce champs de batailles. Identiques, dans des états d’esprits différents. Identiques parce qu’une nouvelle fois elle lui ressemble, s’est habillée et coiffée comme lui. Comme toujours, personne ne verra le subterfuge. Elle n’aurait pas pu agir, en tant que femme. Alors c’est en tant qu’homme qu’elle le fait.
Il voit le Roi, au loin. Seul. Voilà un moment qu’il n’a pas adressé la parole à son bouffon, son milicien, son confident. Tant de tâches pour un seul homme, tant de responsabilités sur ses épaules. Il s’approche. De part ce simple fait le Roi reconnaitra son bouffon. Il ne les différencie pas physiquement, mais Annibal porte une affection pour le Roi que sa jumelle ne comprendra sans doute jamais. Près de son souverain, il s’arrête. Avec lui il scrute l’horizon.
Elle voit cet homme qui ne la laisse pas indifférente, avec un pincement au cœur de constater cette proximité avec cette autre femme. Et elle pense à cet homme, celui avec qui elle a dansé. A-t-elle seulement un espoir de le revoir un jour et de découvrir de qui il s’agissait ? Aucun des deux, sans doute, ne voudrait d’une bohémienne, de toute façon. Elle les voit s’isoler, grimace. Mais que pourrait-elle y faire ?
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Ven 6 Jan - 20:46
Après avoir réalisé qui venait de le faire tomber, il ne fallut pas bien longtemps à l’infant pour la diriger vers une tente non occupée, sans doute pour avoir une conversation dans un peu plus d’intimité. Elle hausse un sourcil face à son flux de parole. Ne sait-il donc pas, depuis le temps, qu’elle est capable de tout et surtout du pire ? « Flora ? » demande-t-elle alors qu’elle sait très bien que oui. « Elle va bien. » Mais ce n’était pas sa question.
« C’est le Roi. » commence-t-elle. « Il est si… » Elle soupire. « L’Angleterre, c’est aussi ma maison, Mezariel. Je ne t’ai jamais parlé de mes parents, mais ma mère était anglaise. » Inutile d’en dire plus pour qu’il comprenne combien la situation était délicate pour elle. Ses envies de tuer Charles pourraient attendre, pour une fois.
Le palomino supportant le Roi de France, aussi fier que son légitime propriétaire, n’en est pas moins impressionnant de par sa stature imposante. Le souverain affiche un air concentré. Il est vrai qu’il songe à de multiples stratégies pour couper court à toute opposition sur le chemin de Londres. Comment faire pour mettre à mal la grande armée anglaise ? Car oui, bien que cela lui déplaise fortement, le français devait admettre qu’il avait en face de lui un adversaire redoutable. Plus dangereux encore, il en était persuadé, que les monstres à crocs ou à fourrure que ses miliciens chassaient pour lui.
L’Albion était d’un tout autre niveau et cela ne pouvait donc qu’exciter son côté guerrier, celui qui fut trop longtemps réprimé – à son sens – et pas assez libéré. Il tenait là l’opportunité parfaite de sa revanche pure et parfaite. Aujourd’hui, il écraserait Philippe Nightray et lui dérobait sa couronne ; aujourd’hui il faisait de l’Angleterre une vassale de sas terre ; aujourd’hui il vaincrait !
Fort de ce sentiment de supériorité, donc, Charles dû reprendre quelque peu pied avec la réalité malgré tout. Il reconnut la silhouette familière de son bouffon et confident, lequel il n’avait eu l’occasion d’avoir à ses côtés dernièrement. Annibal était sans aucun doute l’un des rares à tout connaître ou presque des émotions du Monarque et jusque-là, Charles n’avait nullement regretté de l’avoir mené si haut. « Annibal, très cher, vous voici enfin ! » S’exclame-t-il bruyamment.
Se raclant la gorge, le Roi de France reprend tout de même le fil de ses pensées. « J’espère pouvoir vous savoir derrière moi durant la bataille qui approche ! ». Un signe de tête échangée et voici le Souverain qui repart, allant surplomber une colline toute proche. Il est l’heure. L’heure de vaincre, l’heure de verser le sang anglais, l’heure de se mettre en marche vers la destination finale de cette entreprise guerrière.
« SOLDATS, NOUS NOUS APPRÊTONS A CROISER LE FER AVEC NOS PLUS FÉROCES ADVERSAIRES ALORS NE RELÂCHEZ PAS VOTRE GARDE, EN AUCUN CAS ! SOYEZ FIERS ET BRAVES, N’OUBLIEZ PAS QUE SUR VOS ÉPAULES REPOSE LA FRANCE TOUTE ENTIÈRE ! A L’ATTAQUE ! »
Le cri, sinon rugissement, résonne à travers tout le camp. La voix de Charles, profonde et assurée, ne trahit aucune peur. Bien vite, les soldats lui répondent en masse, exaltés. Parfait, c’était là tout ce qu’il attendait de ses valeureux guerriers.
Victoria England Nightray
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Dim 8 Jan - 21:00
Elle se tenait forte. Déterminée. Aux côtés de son époux, il émanait d'elle une assurance dé-mesurable. Au cœur de son esprit une terrible tempête faisait rage. Elle était partagée entre la déception et la colère. Si elle avait toujours su que son frère n'était pas l'homme le plus censé de part son enclin à laisser libre court à son terrible courroux, il demeurait toujours en elle une forme d'espoir. De bêtise peut-être. Elle s'était souvent dit que les deux pays finiraient pas trouver un terrain, la réalité fut bien différente.
Que leur était-il reprochait ? Elle ne le savait pas. Philippe ne le savait. Cette situation répugnait totalement la reine. Elle exécrait les invitations à la violence, pour elle la violence n'était pas un solution quelque soit la raison qui avait pu déclencher les maux de chacun. De ce fait, elle ne pouvait concevoir qu'un pays entre en guerre contre un autre sans qu'il ne soit coupable. Qu'il s'agisse de la sottise humaine, d'une méprise ou d'un complot...Il était trop tard à présent.
Alors, comme les autres, elle avait prit les armes. A sa façon. Elle comptait sur sa présence pour montrer son soutient au pays, pour motiver son Roi et ses valeureux. Ils le savaient tous. Le sang coulerait, pourtant sans compter les pertes humaines, il s'agirait par la suite de faire renaître un pays de ses cendres. Meurtris, ils allaient tous devoir affronter les difficultés qui s'en allaient s'en suivre. Cependant, seule comptait à présent la décision de Philippe, alors que déjà, la France chargeait.
HRP:
Pardon pour l'image 8D J'vous aime ♥
L'Oracle
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Lun 9 Jan - 23:20
IT CONTINUES!
Event Majeur #1
Partie un : Angleterre
La voici, la grande armée de France! Elle arrive, elle est aux portes de Londres! Si rien n'est fait, ce n'est qu'une question de temps avant que la cité ne soit prise par le Souverain adverse.
Que quelqu'un agisse! A part les derniers remparts, l'avancée française ne paraît ne rien craindre en ce jour sordide! Le sort peut-il encore être favorable à l'Angleterre?...
Enfin, il y était ! Londres, le cœur même de l’Albion. Charles voyait à présent s’étaler devant lui un joyau d’une rare valeur. Ses doigts se crispèrent sur les rennes de son destrier, avec cette appréhension dont il accueillait pourtant les phares avec une joie sans nom. Prenant une immense respiration, le Monarque tout puissant s’autorisa une pensée brèves pour Diane… Mais également pour Lizbeth. Que pouvait bien faire la Marquise, à présent ? Sans doute était-elle en sécurité à Paris, comme toutes les personnes de son rangs ; c’était le plus important.
Les yeux verts du Souverain cherchèrent en vain la silhouette de son bouffon dans la foule compacte qui le succédait ; rien. Tant pis, ils auraient l’occasion de discuter après cette bataille-ci. Naturellement, le Roi avait interdit toutes exactions à ses soldats. Il ne voulait entendre parler d’aucun viol ni d’aucun pillage et aucun meurtre lorsque ce n’était pas justifié par l’avancée de l’armée. La population ne devait pas accueillir les français avec la peur mais voir la mansuétude de leurs comportements. Car Charles savait qu’une guerre ne se gagnait pas toujours qu’avec le fer et que si l’on négligeait un seul front, de terribles répercussions pouvaient alors survenir.
Relevant la tête, fier et altier, Charles eut un sourire victorieux. Il caracola quelque peu sur le dos de son cheval, devant les corps d’armée de son dos alors que les canons étaient en train d’être installés convenablement, à portée de mur. Il n’y avait plus qu’un rempart avant la victoire.
« SOLDATS ! VOYEZ ET CONTEMPLEZ ! CECI EST VOTRE ŒUVRE ! CECI EST VOTRE COMBAT ! CECI SERA VOTRE RECOMPENSE ! ALLONS-Y MAINTENANT ! POUR LA FRANCE ! »
A peine avait-il terminé sa phrase que, déjà, il faisait galoper à toute allure son destrier en tête du front. Car si l’on pouvait accorder bien des défauts à Charles, la lâcheté de se dissimuler derrière les rangs de ses armées n’en faisait nullement partie. Il était Roi, il devait être là, avec eux. C’était aussi simple que cela.
Mezariel D. de SaintLouis
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Mer 11 Jan - 13:06
Sainte Marie Mère de Dieu… L’infant ne savait décidément plus où se mettre. Il avait suivi le Monarque dans son avancée après avoir intimé à sa grande amie d’aller se cacher quelque part, dans un endroit où elle ne risquerait pas de se faire remarquer. Puis, il avait été chercher son destrier, lequel avait profité de la chute de son cavalier pour aller faire un tour un peu plus loin. Les choses rentrées dans l’ordre, Mezariel n’avait plus vraiment d’autre choix que celui d’obéir aux ordres. Mais il ne se sentait, malgré tout, absolument pas à sa place. Il aurait souhaité que cette lettre de réquisition soit directement envoyée à son père, pas à lui ! L’immense Denovan aurait très probablement su comment gérer les choses, lui. Pas Mezariel. La réalité était bien plus amère que la fiction et il regrettait d’être remonté à Paris ; un peu.
Enfin, lorsque la charge de cavalerie sonna le premier assaut, il suivit le mouvement de foule, faisant ruer son cheval avant de s’élancer vers une course foule, son épée fidèle bien en main. Jamais il n’aurait pu la quitter ; elle, le cadeau de son père.
L’infant ne voulait tuer personne avec ce fer-ci ; alors il se promit de s’en servir uniquement pour se défendre et rien de plus. Oh, comme il aurait largement préféré être auprès de Nao ou à un bal mondain, à regarder les femmes parées de milles couleurs de toilettes… Et peut-être même apercevoir cette mystérieuse danseuse pour qui son cœur virevoltait encore.
Flora de Gévaudan
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Ven 13 Jan - 17:51
Elle cherchait sa maîtresse. Même si Lady Valentyne lui avait sous-entendu qu’elle devait rester à Paris le temps que la noble soit absente de ses appartements, il avait été trop demandé à la rouquine de rester de marbre face à ces mots-là. Elle n’avait pas reçu d’ordre direct de la part de la Marquise, aussi l’hybride préféra jouer la carte de la stupidité profonde – chose qui ne lui ressemblait guère d’ordinaire – et se grimer en garçon, attachant ses longs cheveux en un chignon sur le sommet de son crâne qu’elle dissimula sous une casquette dérobée à l’arrachée tandis qu’elle arpentait les rues de paris la Magnifique, en quête des mouvements de l’armée française.
Pendant plusieurs jours, ses brèves heures de ‘traques’ avaient été toutes semblables et avaient toutes accouchées du même résultat : l’échec. Il y avait beaucoup – voir trop – de monde ici-bas ; trop de soldats et autre fantassins avec leurs odeurs bien à eux. La fragrance de sa maîtresse était probablement noyée parmi toutes les autres, ce qui n’arrangeait en rien ses affaires. Elle ragea.
Puis, vint le grand jour où le Roi de France sonna la charge vers les derniers remparts de l’Angleterre. Flora songea alors que, peut-être, sa maîtresse s’était directement à Londres, elle qui avait du sang britannique, tout comme sa servante. Songeant à cela, la demoiselle fit de son mieux pour se fondre dans le décor et fonça en direction des remparts. L’avantage, c’est qu’elle était probablement si minuscule et sans intérêt que nul ne poserait son regard sur elle. Parfait, c’était là tout ce qu’elle souhaitait, tout ce qu’elle désirait ; être discrète afin de protéger la seule personne pour qui elle accepterait désormais de se damner. Sa maîtresse.
Où pouvait-elle bien être ?
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Mar 17 Jan - 20:32
La guerre était de nouveau là. En huit siècles il avait vu des guerres de toutes sortes et de toutes envergures. Celle-ci pouvait être courte comme elle pouvait être longue. En tout cas elle s’annonçait d’ors et déjà sanglante. Les français s’étaient montrés particulièrement violents lors de leur arrivée sur les plages d’Angleterre.
Les Andersson ne se mêlaient pas aux conflits humains, du moins pas en tant que vampires. En effet ils demeuraient assez éloignés des cercles du pouvoir politique et préféraient, selon la volonté de leur chef, agir dans l’ombre. Il était assassin, pas général ou tacticien, et il trouvait plus sage de se tenir à l’écart des conflits armés qui opposaient les Rois européens. En revanche cette fois, Erik risquait de ne pas avoir le choix.
Le roi de France paraissait bien déterminé à écraser l’Angleterre et à marcher sur Londres. En cela se présentait plutôt bien pour lui. Il était désormais aux portes de la ville. L’effervescence et la panique régnaient dans la capitale assiégée. Toutefois, au manoir Andersson on était calme, très calme. La majorité des membres de la famille se trouvaient dans le manoir avec pour consigne de ne pas se mêler au combat pour l’instant. Si Londres devait tomber aux mains des français, soit. Cela ne les concernait pas selon Erik. Bien sûr, tous n’étaient pas complètement d’accord avec lui mais ils l’écoutaient quand même.
Il avait envoyé plusieurs vampire vadrouiller dans les rues afin d’obtenir le plus d’information sur ce qui allait se dérouler dans la capitale. Erik quant à lui se trouvait désormais sur les remparts, sa tête couverte par son chapeau noir pour se protéger du soleil, observant silencieusement l’armée française qui avançait inexorablement vers les murs de la ville.
Une grande cape noire couvrait son armure légère en cuir, noire également. Il était bardé de couteaux, son fouet pendait à son côté gauche, alors qu’à son côté droit une rapière reposait dans son fourreau. Il avait prévu d’éviter les combats autant que possible mais c’était la guerre et mieux valait être préparé.
Il releva la tête lorsque que les chevaliers français, menés par leur roi, se mirent à charger, la marée humaine se mettant en branle pour venir renverser le royaume d’Angleterre.
Flora de Gévaudan
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Dim 22 Jan - 19:24
Flora avançait inexorablement, enchaînant les sauts en longueur. Personne ne lui prêtait attention et c’était très bien ainsi – tout le monde était plus intéressé par les troupes ennemies, au contraire d’elle. Son objectif était simple ; grimper sur les premiers remparts protégeant Londres et s’en servir comme d’un poste d’observation afin d’espérer trouver sa maîtresse parmi la foule grouillante de soldats et autres nobles venus à l’assaut de la capitale britannique. Miss Valentyne était-elle encore seulement présente ici ? Flora l’ignorait mais n’allait pas essayer de se laisser détourner de son idée première. Elle était prête à encourir toutes les sanctions imaginables pour retrouver le chemin de sa nouvelle vie.
Parvenue avant tout le monde près des constructions de pierres, l’infant prit des risques inconsidérés en grimpant sans aucune difficulté sur ces derniers. La discrétion ? Elle n’en avait que faire et était tout à fait dans le tort. Mais il n’y avait rien de plus important que sa maîtresse, à ses yeux, pour le moment.
Une silhouette sombre, perchée là, se trouvait sur son chemin. Hors, Flora se fichait éperdument si elle devait bousculer – voir davantage – quelqu’un pour se frayer un chemin. Ainsi, elle se jeta vers l’ombre, qu’elle identifia comme un homme, afin de lui asséner un coup de poing qui le ferait –elle l’espérait – bouger de son itinéraire. Mais elle était définitivement bien trop imprudente.
HRP : Erik, je suis partie du principe que Flora était assez bête pour t'attaquer masi tu es bien sûr libre de la rembarrer xDDD
L'Oracle
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Mar 24 Jan - 22:45
IT CONTINUES!
Event Majeur #1
Partie un : Angleterre
L'armée de France fonce vers son objectif et rien ne semble pouvoir l'arrêter! Rien? Que nenni! Une partie de la cavalerie sombre dans des mâchoires terrestres, jusqu'ici bien dissimulées à la vue de tous. Un stratagème de défense vieux comme le monde mais toujours aussi efficace!
Au moins un tiers de l'armée de France est paralysée, il y a mieux pour commencer une invasion, n'est-ce pas?
Il aurait dû s’en douter, être plus méfiant qu’il ne l’avait été. Le Souverain de France avait eu le réflexe de faire sauter sa monture une seconde avant que l’inévitable ne puisse être contré. In extremis, il parvint à éviter le piège pathétiquement fourbe tendu par ces maudits anglais ! Des crevasses dissimulées par de fines passages de verdure, desquels émergeaient des dents de bois afin de multiplier les dégâts. Système ingénieux mais malgré tout barbare au possible. Ceci ne fit qu’embraser la détermination du Roi pour conquérir ce morceau d’île.
Bientôt, les fleurs de Lys flotteraient sur les drapeaux britanniques, il en faisait le serment ! Avec le reste de son armée encore debout –il ne lui semblait pas avoir perdu trop de soldats -, il lança dont l’offensive, violente, contre les murs de la cité londonienne. Ils les feraient céder, pierre après pierre s’il le fallait ! Charles de France n’était pas quelqu’un à qui l’on pouvait dire non, après tout. C’était bien connu.
InvitéInvité
Lun 6 Fév - 0:09
Alors que la charge des cavaliers français se poursuivait, une silhouette jaillit par-dessus le parapet. A peine avait-elle touché le sol de pierre qu’elle lui fonçait dessus, le poing en avant. Le tout avec une vitesse surnaturelle. Heureusement, Erik n’était pas né de la dernière pluie et lui-même n’avait rien d’un simple humain. Il n’eut aucun mal à lui attraper le poignet, la déviant de sa trajectoire sans ménagement. Il se saisit immédiatement d’une des dagues qui pendait à sa ceinture et s’avança vers elle menaçant.
Mais soudain, hurlements de douleur et cris d’horreur se firent entendre. Une partie de l’armée française venait d’être engloutie par les fosses mises en place par les anglais en prévision de l’assaut des hommes de Charles. Sans se détourner de son adversaire qui s’avérait être une jeune femme, l’ancien assassin demanda d’une voie froide :
« Ne devrait tu pas en bas avec tes camarades ? Ou le roi de France a-t-il décidé de t’envoyer derrière nos murs pour t’introduire dans nos rangs ? »
La bataille s’annonçait mal pour les londoniens, même avec le piège tendus aux cavaliers. Toutefois si Le roi de France utilisait des êtres surnaturels en plus, la situation était autrement plus inquiétante. Car il ne faisait aucun pour Erik que la jeune femme n’était pas humaine. Seul un lycan ou un vampire pouvait escalader une muraille en plein bataille à une telle vitesse.
Flora de Gévaudan
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Mar 7 Fév - 12:17
Elle devait bien reconnaître qu’elle s’était fait avoir. Jamais elle n’aurait pu imaginer tomber sur un gêneur de ce calibre-là. Flora n’avait pas songé un instant à ce qu’une créature de la nuit puisse se trouver sur son chemin. C’était une erreur qu’elle reconnaissait comme sienne, elle aurait dû faire bien plus attention et ne pas foncer de la sorte tête baissé – ou alors il lui aurait fallu dévier sa trajectoire afin de l’éviter le plus rapidement possible.
Son coup de poing mils à mal, la demoiselle jeta un regard d’apparence inexpressif à son interlocuteur. Elle ne l’aimait pas. Tout chez lui respirait l’outrecuidance, la supériorité. Ce n’était peut-être qu’une impression infondée, mais Flora n’aimait pas être regardée de haut de la sorte. « Je n’ai que faire du Roi, je cherche ma maîtresse. Vous l’avez vu ? »
Elle n’avait qu’une hâte, repartir. Il fallait qu’elle remette son attirail en place si elle ne voulait pas avoir de gros ennuis et en apporter aussi, du même coup, à la marquise Valentyne… « Vous ne m’êtes d’aucune utilité. »
Ainsi s’apprêtait-elle à partir dans le sens opposé à son homologue. Cette guerre n’était jamais qu’un prétexte pour se fondre plus aisément dans la masse, pour l’infant. Rien de plus, rien de moins.
Mezariel D. de SaintLouis
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Mémoire de vie Race: Infant Métier/Rang: Marquis Statut amoureux: En couple
Dim 12 Fév - 13:43
Lorsque son cheval avait stoppé son avancée pour se cambrer violemment, Mezariel avait manqué de peu de tomber à la renverse à même le sol. Ayant usé de toute sa force disponible en dépit de la fatigue pesante pour rester stable sur le dos de son destrier – deux chutes consécutives auraient été de trop, lui qui s’était déjà suffisamment ridiculisé, il fit de son mieux pour observer ce qu’il se passait autour de lui.
Tout n’était qu’horreur et désolation tout sauf solennelle. Des piques de bois peints du rouge du sang des soldats français ayant eu le malheur de tomber dans ce piège grossier émergeait des fossés que le semi-loup devinait avoir été creusé à la vas-vite. Sa gorge se serra et il retint un vomissement mal venu en plaquant une main vive sur ses lèvres. Il haïssait définitivement cette ambiance de guerre. Tout ce qu’il désirait, à présent, étant de rentrer chez lui et que ces rivalités stériles cessent une fois pour toutes.
Son cheval refusant d’avancer plus avant, le Marquis voyait mal comment forcer la bête à sauter par-dessus cette mortelle palissade. Lui-même n’avait pas spécialement envie de tenter le diable – il n’était pas invincible non plus et ces lames de bois ne lui disaient rien qui vaille. Alors, le cœur serré et la volonté tirée de toute part, il regardait le reste de l’armée s’avancer vers les murailles britanniques. Il laissa échapper une prière pour tous ces gens prêt à tout pour suivre les ordres du Roi de France.
Que Dieu les protège tous.
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Jeu 16 Fév - 19:12
« Ah oui ? Vous recherchez votre maîtresse ? Et peut-on savoir pourquoi elle se trouve à Londres ? »
Erik, n’avait aucune intention de laisser cette non-humaine se balader comme bon lui semblait dans Londres, alors que la ville était assiégée. Elle pourrait très bien être en train de lui mentir et bien avoir été envoyée ici pour attaquer le l’intérieur. Néanmoins si son explication était un mensonge, il n’était pas vraiment convaincant. Soit elle comptait sur le désordre ambiant pour qu’il avale ça… soit ce n’était pas un mensonge. Dans tous les cas hors de question de la laisser s’en aller comme ça.
« Je suis Erik Andersson, chef de la famille Andersson, et il est hors de question que je te laisse aller et venir librement dans Londres alors qu’il y a un risque que tu sois là pour massacrer ses habitants qui seront impuissants face à toi. Je sais pertinemment que tu n’es pas humaine, inutile de nier. D’ailleurs ton manque de discrétion à ce sujet renforce ma méfiance à ton égard »
Néanmoins malgré sa tirade pleine d’assurance, une petite voix lui soufflait que s’il s’impliquait tellement auprès de cette jeune femme, c’est parce que son choix de ne pas participer au conflit humain lui pesait sur la conscience. Le vampire aussi vieux et pur soit-il, avait beau prétendre que tout cela ne le concernait pas, il se sentait coupable de ne rien faire pour protéger l’endroit où vivait depuis des siècles.
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Jeu 16 Fév - 21:12
Se cacher ? Elle aurait pu en rire. Son ami la connaissait pourtant bien mieux que ça. Avec un regard incrédule elle l’avait regardé s’éloigner, sans jamais avoir eu l’intention de l’écouter. Pauvre de lui. Elle se demandait parfois comment il faisait pour lui survivre chaque jour. Elle s’était mêlée à la cohue, insignifiante pour les soldats, on ne la regardait même pas. Elle ne veut pas prendre part à tout ça. Ce sont ses deux patries, elle ne prendra pas partie. Surtout pas pour Charles.
Elle perd un peu la notion de lieu. Elle marche, et c’est tout. Elle se perd presque, dans cette ville qui l’a pourtant vue naitre, puis, sur les remparts. Et c’est là qu’elle voit Flora, qui, visiblement, a des problèmes. Elle ne s’attendait pas à la trouver ici. Surtout pas face à un anglais. Elle s’approche, s’interpose naturellement entre les deux. Malgré elle, elle a entendu des brides de cette conversation. « Elle ne touchera personne tant que l’on ne s’en prendra pas à elle, soyez rassuré. » Son regard se fait méfiant. Elle ne le connait pas après tout. Elle ne le quitte pas du regard pour s’adresser, avec plus de douceur, à Flora. « Est-ce que tout va bien ? Je te pensais restée à Paris. »
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Jeu 16 Fév - 21:26
Il hoche la tête d’un air entendu avant que le Roi ne lance l’offensive. Il reste près de lui, malgré les attaques et les pièges, fier guerrier entrainé pour faire face à des ennemis bien plus impressionnants encore. La guerre fait rage, elle est dangereuse. Pourtant, homme encore plein de vertus et, sans doute, d’illusion, il met les hommes ennemis à terre, ne les achève pas. Prétextant que faire des prisonniers ne serait pas plus mal. En réalité c’est une promesse faite à sa moitié. Ne tuer que par nécessité.
Elle a pris part lors de l’assaut également. Habillée tel un guerrier, elle est traitée en tant que tel. Et, à sa façon de se battre, personne n’y ferait la différence. Elle reste loin du Roi, pour ne pas faire défaut à sa couverture. Elle reste près de ce noble, choix purement personnel. Souvent discrètement, elle couvre ses arrières. Lorsque finalement elle s’interpose entre lui et un assaillant, bloque le coup à l’aide de son épée, et le mets à terre sans mal. Face aux êtres de la nuit, ils semblent faibles. Elle lui accorde un regard pour s’assurer que tout va bien, mais n’ouvre pas la bouche pour ne pas se trahir.