Episode 3 : Les leçons de savoir vivre. [Martin]

La nuit avait été calme, la femme était encore emmitouflé dans sa couette, toute au chaud et ne voulait pas vraiment en sortir jusqu'à ce qu'elle sente ce sentiment, étrange voir un peu décontenançant. On l'observait.

Elle ouvrit les yeux face un regard très très près de son visage. Elle fit un bond hors du lit se demandant ce que c'était terrorisant la pauvre enfant qui était rentré dans la chambre. Encore en dessous, elle fit attendre l'enfant hors de la pièce, mais c'était quoi ce délire... la réveiller ainsi... Elle s'habilla tranquillement et alla préparer à manger pour la marmaille.

La tête encore pleine nœuds, elle regardait par la fenêtre en buvant distraitement son thé. Qu'est ce qu'elle avait eu en tête pour prendre la responsabilité d'autant de mômes ?...

"Bon, les enfants, aujourd'hui nous allons faire cours de mathématique pour messieurs, mesdames auront des activités domestiques à apprendre à réaliser chaque matin. tel était l'éducation. Les femmes devaient être rapidement éduqué pour s'occuper d'une maison et les messieurs éduqué à travailler.

Elle présenta un exercice de mathématique, obligeant à compter de simples soustractions que les jeunes pourrais réaliser facilement, une série de 10 exercices rapides mais qui réservaient un piège. Pendant ce temps, les filles étaient conduite aux chambres et apprenait à faire un lit. Tirer les draps, aérer les pièces, plier le linge, nettoyer le petit linge, pas de distinction, elle devait toutes donner de leurs bras pour faire chacune leur tâche.

Quand Isabel revint au salon pour s'occuper des hommes. Elle sortie une nouvelle lignes d'exercice, ressemblant beaucoup au premier mais alors l'exercice fut oral. Très vite elle put remarquer ceux qui avaient des capacités des autres. Ceux qui étaient capable eurent de nouveaux exercices plus élaborer, attaquant multiplication et division. Les autres eurent des activités plus manuels avec les filles : Coutures. Bien se servir d'une aiguille était une qualité indispensable d'un homme.

Il se faisait presque 13h. Elle devrait préparer à manger sous peu. Et elle devrait aller travailler ce soir... Il fallait qu'elle détermine également un leader parmi les enfants, probablement le plus malin. Pour éviter les embrouilles et surtout les conflits avec elle.

Après avoir quitter Isabel, Martin s’était dirigé vers la sortie de la ville. D’abord en marchant l’air de rien. Il remarqua que, fringuer comme un bourge, personne ne faisait attention à lui alors qu’encore tout à l’heure, certaines personnes le regardait avec méfiance comme ci il allait les agresser au coin d’une rue. Arrivé à la porte de la ville, il salua d’un signe de tête le soldat à l’entrée qui le lui rendit. Les soldats ne faisait vraiment jamais attention aux personnes qui quittaient la ville. Ils étaient plus sévère avec ceux qui y entrait.

Il continua à marcher, s’éloignant de plus en plus de Londres. Plus il s’éloignait, plus il pressait le pas et finit par courir sans s’arrêter. Ses pensées se mélangèrent dans sa tête devenant un peu trop assourdissant pour lui. Il aimait sa vie de bohème avec sa meute mais en même temps, il avait énormément apprécié le bain. Et il aurait bien aimé dormir dans un des lits douillets qu’il avait fait pour les enfants. Et la proposition d’Isabel lui trottait dans la tête.

Tirailler entre deux modes de vie bien différent, il perdit totalement pied. Quand il arriva dans la forêt qui entourait la ville, loin des regards, il arracha ses vêtements bien trop confortable qu’il cacha sous un buisson et se transforma en loup. Il prit juste dans sa gueule sa bourse pleine de ses larcins du jour et entama une longue course jusqu’à sa meute.

Comme il l’avait dit à Isabel, il habitait plutôt loin et ça lui prit une grosse partie de la soirée et de la nuit avant d’arriver enfin à la ferme. Il était toujours perdu dans ses pensées et mal à l’aise avec ce qu’il venait de vivre. Deux fois en plus. Et il savait que cette fois-ci il ne pourrait pas le cacher à Elliot. Après tout, il venait de revenir sous sa forme de loup, sans aucun vêtement, et plus tôt que prévu. Et puis, quand il était sous cette forme, ses pensées se mêlaient au reste de la meute qui ressentait sa détresse actuelle. Détresse d’ailleurs qu’il ne comprenait pas trop.

Comme il ne voulait pas vraiment faire face aux autres tout de suite, il se coucha un peu à l’écart, honteux d’avoir envie de quitter la meute pour une vie de bourgeoisie. Quelqu’un finirait bien par venir le chercher à un moment ou un autre.

Ce fut Elliot lui-même qui vint le chercher. Il l’avait sentit venir à des kilomètres. C’était ça être l’alpha. Il vint s’assoir à côté de lui sans rien dire attendant que Martin daigne reprendre sa forme humaine. Il le sentait chambouler mais il ne savait pas pourquoi. Au bout d’un moment, il finit par redevenir humain et, les larmes aux yeux, il expliqua ce qu’il le tracassait et ce qu’il venait de vivre. Sans rien oublier. Elliot l’écouta en silence sans jamais l’interrompre.

Alors que le jeune loup se tracassait, Elliot lui, y vit une chance inestimable. Il lui expliqua qu’il y avait d’autres moyens de voler et de s’opposer à la noblesse que de jouer les pickpockets. Il ne voyait aucun inconvénient que Martin se rende chez Isabel pour apprendre à lire et à écrire. Et surtout, à faire sa place dans la société… pour pouvoir plus facilement y voler. Il lui promit même de lui apprendre les bonnes manières de noble et avec un peu de chance, dans quelques dizaine d’années, il pourrait peut-être même avoir sa place à la Cour d’Angleterre où il pourrait faire les poches au plus riche.

Heureux et excité par cette nouvelle tâche qu’on lui confiait, qui mêlait son envie de rester dans la meute tout en apprenant à être un gentilhomme, Martin alla dormir un peu avant de reprendre la route, dès l’aurore, pour retourner vers Londres.

Il retrouva ses vêtements où il les avait laisser. Les ré-enfila et retourna en ville. Encore une fois, on le laissa entrer sans lui prêter attention (ses vêtements étaient un vrai camouflage. Il comprenait d’autant plus ce qu’Elliot lui disait quand il lui parlait de chance inestimable !) et il retrouva dans les alentours de 13h la maison d’Isabel.

Il hésita un peu devant la porte d’entré puis, après avoir un prit une grosse inspiration, il toqua à la porte.

Elle n'était ni apprêtée ni dans un moment disponible pour une femme de son rang, elle était habillé en souillon mais elle dût ouvrir la porte, presque agacée. Elle ouvrit la porte avec un regard ennuyée. "Quoi ?"

Elle reconnu les vêtements et le jeune homme "Ah c'est toi !" Elle le fit entrée et fermi la porta "Tes vêtements sont sales ? je te les ai confié hier que je vais devoir déjà les nettoyer ?" Elle alla prendre une tenue simple : Chemise et pantalon, une tenue clairement moins distingué, mais ici, il n'y aurait pas de tabou entre eux.

Elle retourna à la cuisine. "Change toi et met ça dans la salle d'eau, puis vient m'aider !" Les enfants étaient occupé à leur taches, les plus intelligents à l'étude, d'autres à la couture, réparant leur trou et ceux des autres, les filles aidant à la cuisine et au ménage.

"j'espère que tu as ce que tu me dois" dit la femme assez froidement, l'argent était un sujet toujours difficile pour les français, elle n'aimait pas en parler, mais c'était un mal nécessaire, surtout pour elle.

Le repas fut préparer tranquillement par tous le monde : un ragout de légume, des haricots et une miche de pain. La maitresse de maison fit laver les mains, y compris celle de Martin et tous le monde vint à table. Pas de prière, mais elle prit un instant pour expliquer l'importance d'un moment de repas ensemble, car jusqu'à ce qu'ils partent d'ici, ils étaient ici frères et soeurs et une famille devait rester fort pour tous et prendre soin les uns des autres.

Elle observa Martin. "Tu es un frère pour eux toi aussi, même si tu es l'ainé, tu es pour moi un petit garçon."
Le repas fut prit et manger dans un silence parfait. Chacun mangeait à son rythme et moins abimés aidaient les plus fragiles à manger.
Les assiettes furent ensuite débarrasser et elle mit toutes les filles à la vaisselle, leur apprenant à en prendre soin. Elle laissa Martin seul au salon en attendant, les autres garçons ayant reprit leurs exercices qu'elle avait corrigé. Elle avait eu la chance d'avoir une éducation, et ses maths étaient remarquablement efficace encore.

"Bien ! A nous !" Elle revint auprès de lui. "Par quoi vais je commencer avec vous ?... Je pense qu'avant vous enseigner les bonnes manières, vous allez apprendre à être un homme. Vous savez recoudre vos lingues et vos boutons, vous apprendrez à laver votre linge et le tenir propre. C'est lui qui est votre indicateur de propreté, si vous ne voulez pas être prit pour un voleur, ne ressemblez plus à un souillon"

Ils allèrent alors à la salle d'eau et lui présenta le linge sale, le seau et un objet très rare de France, un savon de Marseille, cadeau de son ami le Comte qui lui avait confié cette demeure.

"Allez ! on nettoie ça !"

Martin attendit que la porte s’ouvre avec une étrange appréhension. Peut-être qu’elle allait revenir sur sa proposition et qu’elle allait le chasser et du coup, il aurait fait tout ça pour rien et aurait déçu Elliot ? En tout cas il attendit, en essayant de frotter ses vêtements qui étaient couvert de terre, qu’on daigne lui ouvrir la porte.

Quand Isabel lui ouvrit enfin, elle le salua d’un « Ah c’est toi » très charmant. Il ne fit aucun commentaire et entra dans la grande maison. La propriétaire des lieux le toisa des pieds à la tête et remarqua que ses vêtements avaient souffert d’être rester dans un buisson toute la nuit. Il marmonna un vague « désolé » mais ne rajouta rien.

Elle lui donna de nouveaux vêtements même s’il trouvait que ce n’était pas nécessaire de toujours changer de vêtements pour juste un peu de terre et il alla se changer. C’était une simple chemise et un simple pantalon. La base. Le genre de vêtements qu’il avait plus l’habitude de porter et dans lesquels il était bien plus à l’aise que le costume.

Il se changea donc et revint dans la cuisine et fut de nouveau accueilli froidement par un « J’espère que tu as ce que tu me dois ». Avait-il fait le bon choix en revenant ici ? Non sans se laisser démonter, il sortit la moitié de son dernier larcin. L’autre moitié, il l’avait laisser à Elliot.

« Voilà. » Il posa le tout sur la table. « Maintenant j’aimerais bien récupérer ma garantie. »

Après le sujet de l’argent, l’ambiance se détendit un peu. Ils préparent tous ensemble le repas. Martin observa les enfants qui étaient vraiment heureux d’être et se dit qu’il avait fait le bon choix. Du moins, pour ses enfants.

Cuisiner, il l’avait déjà fait avec les autres enfants de la meute quand il n’était pas encore un loup lui-même. C’était comme ça, la meute chassait et rapportait la viande et les enfants la préparait avec les femmes. Du coup, il n’avait aucun mal à manipuler les ustensiles de cuisines pour couper les légumes. Il aida donc les plus jeunes qui avaient un peu plus de mal que lui. Après quoi, ils passèrent à table dans la joie et la bonne humeur.

Après le repas, Isabel demanda aux filles de faire la vaisselle et aux garçons à faire des exercices de mathématique. Il observa les enfants, courbés sur leur feuille de papier à griffonner des chiffres, l’encre pleins les doigts. Ils avaient l’air bien concentré dans ce qu’ils faisaient.

Isabel finit par revenir et l’observa longuement afin de décider de sa première leçon. Il n’avait pas été bien bavard depuis qu’il était revenu et n’osait pas trop contredire son nouveau professeur. Même quand celle-ci la traitait d’enfant alors qu’il avait déjà 20 ans passé. Bon ok, il ne les faisait pas physiquement vu qu’il resterait à jamais bloqué dans ce corps de jeune homme mais bon, il avait quand même eu un vécu. Et surtout il avait survécu plusieurs années dans la rue. Ce n’était pas rien.

Elle décida donc de le faire nettoyer ses vêtements. Il la suivit donc dans la salle d’eau où elle lui donna son linge sale, un seau et du savon. Elle voulait bien la croire quand elle disait que l’apparence était importante. Il l’avait constater lui-même hier soir et ce matin en passant les portes de la ville sans attirer l’attention alors qu’encore hier matin, on l’avait fouiller avec méfiance.

Pas qu’il ne savait pas laver ses vêtements. Il en avait très peu et essayait toujours de les entretenir le plus longtemps possible vu le prix que ça coutait. Et quand ils étaient vraiment vraiment sale, il les lavait à la rivière proche de la ferme. Mais évidemment, ils n’avaient pas de savon de cette trempe là. Il renifla d’ailleurs l’objet. Une habitude de loup. Renifler toutes les nouvelles odeurs qui lui étaient encore inconnue. Une chose était sur, ça sentait super bon.

Sans attendre plus d’explication, il commença donc à nettoyer le vêtement, remontant ses manches jusqu’au coude pour ne pas mouiller sa chemise. Il allait montrer à cette Lady qu’il n’était pas un gamin sans savoir.

Il était appliqué, travaillait le tissu et tâchait de prendre soin du tissu, elle l'observait avec attention dans son travail. Avec attention, elle lui indiqua comment à nettoyer sans détériorer le tissu, n'hésitant pas à se coller à lui pour bien l'aider.

"C'est important de maintenir sa tenue en parfait état Martin, nous sommes dans un monde d'apparence et de pré-juger, tes activités dans la rue parle pour toi je me trompe ?"

Elle attrapa la chemise propre et la sortie du bassin.

"Une fois ta tenue propre, nous allons la laisser sécher et passer à autre chose." Elle mit les vêtements à sécher et se dirigea vers lui. Son regard se fit langoureux, un léger sourire aux lèvres tandis qu'elle passa ses mains autour des épaules de l'homme.

"Que sais tu des femmes ?" dit elle en s'approchant un peu plus. "Un gentilhomme doit savoir ménager la chèvre et le chou... " Elle alla chercher ses mains et le positionna pour valser. "J'ai besoin de savoir ... comptes tu continuer à voler ?" Elle se serra contre lui, comme pour danser , fredonnant tranquillement une valse et le faisant entamer une valse. "Tu dois savoir danser, les gentilhommes savent faire danser et donner le change et un homme sachant danser est un homme ayant reçu une éducation... si tu apprends à le faire, les soupçons sur toi seraient difficile."

Elle lui montrait ainsi les pas de danse dans cette salle d'eau, le guidant, appréciant mine de rien le contact physique de l'homme. "Qu'en penses tu ?"

Martin terminait de laver les linges sales sous les conseils d’Isabel. Il se débrouillait plutôt bien au final. En même temps, il avait très peu de vêtements vu que ça coutait cher et du coup, il les lavait souvent. Par contre, il apprit plusieurs trucs qui lui permettrait, à l’avenir, de ne pas trouer ou user le vêtement qu’il avait en main. Et ça c’était plutôt bien.

Quand la tenue fut propre, ils la mirent à sécher et Isabel se tourna vers lui en faisant quelques choses qui déstabilisa totalement le jeune loup-garou. Elle s’approcha de lui et… le serra dans ses bras, lui demandant ce qu’il savait des femmes.

« Ben… euh… » Il rougit, ne sachant pas trop quoi répondre. Il vivait dans une meute composer d’hommes et de femmes mais, pour dire vrai, il restait assez éloigner de ses soeurs. Préférant traîner avec les garçons. C’était sans doute l’âge qui voulait ça. Il n’avait pas encore trouver d’intérêt à la gente féminine et se moquait souvent des garçons qui jouaient les casanovas.

Heureusement pour lui, elle changea de sujet et lui demanda si il comptait encore voler. Comme Martin n’était pas un menteur, il répondit :

« Vous aviez raison. Voler des artisans et des personnes qui travaillent durement pour gagner son pain, ce n’est pas très juste. » Il prit les mains d’Isabel et rentra dans la danse. Il n’avait jamais valser mais il avait vu les autres faire alors il tenta de les imiter. « Par contre, je compte bien apprendre tout ce qu’il faut pour m’approcher des plus nobles. Ceux qui ne sont riches que grâce à leur sang. Et je me ferais une joie de leur faire les poches. »

Il s’entraîna donc à la danse avec Isabel dans cette salle de bain.

« Je pense donc que tu peux m’aider à devenir un gentilhomme. » Il la fit tournoyer dans la salle de bain et la fit basculer légèrement en arrière. « En échange, je te donnerais une partie de mon butin. Et je t’apporterais mon aide pour ce que tu voudras. Ca te va ? »

Isabel n'aimait pas cette noblesse là non plus, elle fut bourgeoise grâce à son travail et son labeur lui avait ouvert les portes de la petite noblesse. Elle observait Martin sans le lâcher dans leur danse.

"Hmm, je pense que tu pourras me payer autrement... même si je veux que tu subviennes aux besoins de tes frères..." Elle sembla réfléchir un instant, se laissant porter par la danse. "Il y a des endroits qu'une femme seule ne peut atteindre, et tu pourras m'aider"

"Je vais t'apprendre à être un gentilhomme, du moins te faire passer pour un gentilhomme. Mais tu vas devoir suivre une éducation presque aussi dur que les petits alors je ne sais pas où tu vas quand tu ne dors pas ici, mais tu vas devoir rester le plus clair de ton temps ici, car tes nuits seront courtes et ta formation sera difficile vu le retard qu'il y aura à rattraper"

La femme suivait toujours la danse malgré son ton un peu ferme.

"Ta prise est mauvaise pour commencer, dans une valse, c'est l'homme qui porte la danse, tu dois me guider et ne pas te laisser guider, tu ne te tiens pas suffisamment droit également, il faut que tes épaules sois parfaitement aligné et ta démarche parfaitement équilibré."

Elle le tira un peu vers elle "Et ta main doit bien me tenir la taille pour me guider"

Ainsi, elle suivait un peu plus ses initiatives et après une trentaine de minutes, elle le stoppa, un peu étourdi par la danse.

"Ton linge doit être encore un peu humide mais il finira de sécher sur toi" Elle sortie de la pièce et se dirigea vers les enfants. S'assurer que chacun travaillait. Elle lui indiqua un siège à l'écart parmi les enfants qui travaillait par terre sur le tapis et leur table basse.

"Un Gentilhomme connait l'histoire de ses racines. Soit il la connait, soit l'invente, dans ton cas, il faudra mélanger les deux si tu ne veux pas passer pour un menteur et un profiteur. Qui est le roi d'Angleterre ? "