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Anne-Lise le montre à tout le monde ft. Isabel de St-Gil

Anne-Lise d'Orléans
Anne-Lise d'Orléans
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Anne-Lise le montre à tout le monde ft. Isabel de St-Gil EmptyMar 27 Aoû - 20:04
Arrivée à Londres

Cela fait bien des mois que je me languis d'aller en Angleterre. Malgré des tensions toujours aussi tendues entre nos deux pays, j'ai bien appris une chose dernièrement, c'est de ne jamais mettre tout le monde dans le même panier. Après tout, il y a des mufles dans toutes les cultures et nations. C'est ainsi que je décide un beau matin d'aller voir nos cousins et ce, sans William. Celui-ci d'ailleurs n'a pas apprécié que je l'exclus et que je parte seule. Cependant, il sait que je suis une incorrigible têtue et que rien ne pourra me faire changer d'avis.
Me voici donc partie. Une bonne semaine de voyage sans encombre, des chevaux frais, un carrosse relativement confortable, un bon temps et une mer tempérée. La tamise et Londres s'offrent à moi sous une bruine fine et rafraîchissante.

Malgré quelques cours d'anglois et de latin, j'ai du mal à comprendre toutes les subtilités verbales de cet étrange dialecte mais j'apprécie grandement cette ville qui n'a décidément rien à voir avec Paris...sauf peut-être les manières rustres de certains Londoniens dans quelques ruelles douteuses de la ville. C'est qu'on me touche la croupe sans me demander mon avis !!

Comme il s'agit d'une visite imprévue mais étant une dame d'atour de Diane de France, j'ai pu trouver un lieu confortable et chic non loin du palais royal. La tenancière est un brin acariâtre ; le manque de chaleur et de convivialité émanant d'elle frise le négatif, et contraste tellement avec la décoration si fine et juste du lieu. Madame Scott est une dame classique, ni grosse, ni fine, ni moche, ni belle. Elle se fond dans la masse et personne ne la remarque dans la rue. Par contre, une fois derrière son comptoir, elle prend sa vengeance sur les beautés de ce monde et on peut la surprendre à voler quelques bijoux ou à insulter une personne de haute condition, car elle l'aurait ignoré. Si elle se fait prendre la main dans le sac, elle se rendra si mielleuse et confondue en excuses que n'importe quel cœur de pierre fondrait. Attention cependant à ces pièges, une fois dans la nasse, il est difficile de se séparer d'elle au point d'en cauchemarder la nuit. Un peu sorcière sur les bords, la dame Scott...

Un soir, après une belle journée de balade et de « shopping » comme ils disent, je me décide à passer la soirée au théâtre ou dans un cabaret. Je demande évidemment conseil auprès de Madame Scott qui me conseille très poliment d'aller voir le spectacle au Moonlight qui est, parait-il, réputé et acclamé. Son français étant approximatif comme mon anglais, je finis tout de même par la comprendre et me dirige là où elle m'a indiqué tantôt : la Grande Place.

Mon sens de l'orientation n'étant pas le meilleur du monde, je décide donc de partir un peu plus tôt et de porter une robe légère et souple de voyage. Une fois arrivée, je remarque une troupe de belles demoiselles, souriantes et aimables, s'esclaffant joyeusement dans la rue. D'un naturel curieux, je m'approche d'elle et lit la devanture de l'échoppe ou salle : Moonlight. Heureuse d'avoir pu trouver facilement, je ne remarque pas de suite la soudaine agitation qui sévit autour de moi.

« Go, Ladies ! Go ! It's Time !! »

Je sens alors une main qui tire mon bras et m'arrache à mes pensées.

« Come Cherry, come ! »

N'ayant même pas l'occasion de riposter ou de comprendre ce qu'il se passe, je me retrouve dans les coulisses, passant de main en main, de plus en plus effeuillée et ne pouvant jamais en placer une.

« Par...par...pardon mais...mais...euh..euh... »

Je sens monter la colère en moi quand me voici presque nue devant une modiste ou costumière.

« HO ! HE ! So...rry..mais euh...not euh...euh...catin ! No sex comedy quoi...why ? Why je suis nue ?? »

Faites qu'elle prenne cinq minutes pour me comprendre, bon Dieu ! Juste cinq minutes ! Je ne veux pas me retrouver sur scène. Je ne connais même pas le contenu de ce spectacle... 

ft. Isabel
Isabel de St-Gil
Isabel de St-Gil
♕ • Proie designée • ♕
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Anne-Lise le montre à tout le monde ft. Isabel de St-Gil EmptyMer 28 Aoû - 0:09
C’était de ces journées où elle devait redoubler d’ingéniosité et de rapidité, elle devait préparer de jolis brins de femmes en des temps records pour une présentation quotidienne. C’était en général le spectacle ouvert, celui qui ouvrait la soirée, le plus important, celle où par dizaines les filles apparaissaient, charmaient, se dévêtaient, certaines partaient avec des clients, d’autres restaient à servir et charmer.

Isabel était attablée, remettait des robes en places, retirait des vêtements pour en donner d’autres, serraient des corsets, mettait la touche finale sur les plus précieuses transformant la plus banale en muse de beauté. Elle avait du talent pour marier formes, couleurs et passions, elle prépara une rousse aux cheveux de feu d’une subtile robe de satin noir qui en faisait une vraie torche à la poitrine légèrement maquillée pour la faire briller sur la scène attirant tous les regards dessus. Une autre, une brune à la peau très blanche se retrouva grimé en une elfe des bois prêt à chasser les beaux et riches clients pour les délester de quelques écus.

Au Moon’, les filles étaient protégées par deux imposants videurs anglais qui éloignaient les inopportuns. C’est également eux qui protégeaient l’entrée de service des filles. A la fois marchandises et objets de collections. La chapelière de métier avait bien compris la pensée de la patronne et elle devait faire son possible pour les sublimer encore plus.
Un visage inconnu se présenta finalement devant elle, à moitié nue, qu’est ce qu’elle pourrait lui faire porter ?... Peut être un corset sévère, elle avait l’air française. C’est d’ailleurs à cette occasion que dans le brouhaha, les paroles de la femme devinrent plus lucides. Elle avait pris pour habitude d’ignorer tout le monde qui parlait un anglais horrible à l’accent frustre.

« Si tu es ici, je suppose que c’était pour le spectacle ? » demanda t elle en donnant des gants de cuir à la femme face à elle machinalement et songeant en même temps à la tenue. En faire une « robin des bois » femme, ça plairait pas mal. Les hommes raffoleraient de l’idée. Elle lui tendit une petite robe verte très ouverte à la poitrine au point qu’il valait mieux en avoir un peu dedans sous peine de tout voir ainsi qu’une ceinture épaisse de cuir pour la taille. « Comment tu as fait pour arriver ici ? » continua-t-elle en installant un carquois et de fausses flèches dans son dos.

« Par contre, je n’ai pas compris ton anglais ? sex comedy ? le sexe c’est seulement si un client a envie de payer pour toi hein, avec ta tenue, t’as de bonnes chances de plaire, probablement un qui va se prendre pour le sheriff de Nottingham ça lui fera plaisir. »

Elle fit un signe pour la personne suivante et la fit avancer à la suite pour s’occuper de la personne suivante qui attendait son tour patiemment puis aux autres.
C’était amusant ça, cette femme qui parle français avait plutôt l’air propre sur elle pour une prostituée de France, le Moon’ avait dû la recruter depuis une autre maison close de standing. Dommage qu’elle n’ait pas rejoins les favorites.

Un flash l’illumina après un moment remettant les mots échanger avec la femme plus tôt. Ce n’était pas une fille… c’était une cliente. Elle se redressa pour la chercher mais les premières danseuses commençaient leur entrée.

« Ah… » Elle fit un signe de la main à son assistante pour qu’elle prenne le relai et couru rejoindre la salle pour voir la scène. Assistant au spectacle les filles dansaient de manière lascive. C’était le début, une égyptienne entama de défaire petit à petit sa tenue. Ça avait été si long à monter cette robe en mille-feuille, pourvu qu’elle ne l’a déchire pas. Ouf ! ça passe ! et la voici dans des sous-vêtements du meilleur gout.

La noble fixa alors la Robin des bois. Elle allait devoir payer avant qu’un client ne veuille se l’offrir !