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suivez le guide • pv martinOlympe de SaintLouis♕ • Sang-Pur • ♕ Messages : 27 Âge du personnage : 23 ans
Mémoire de vieRace: Sang-purMétier/Rang: Marquise/NobleStatut amoureux: Fiancé(e) | Lun 8 Oct - 19:35 Olympe aurait souhaité que les rumeurs sur la météo anglaise ne soient restées qu'à l'état de rumeurs. Le temps est gris, maussade, presque déprimant ; il ne pleut pas mais elle pourrait mettre sa main à couper que ça ne tarderait pas à lui tomber sur le museau.
La marquise avance sur les allées pavées de Londres ; elle ignore si c'est judicieux de mettre un pied ici alors que la guerre n'est pas finie depuis très longtemps. Mais elle devait rendre visite à une amie de longue date ; une jeune lycan, noble comme elle, avec qui elle a passé quelques mois lorsqu'elles étaient plus jeunes. Elles avaient noué une amitié appréciable avant de se quitter. Les deux jeunes femmes, dès lors, n'avaient pas eu d'autre moyen que d'entamer une correspondance régulière.
Et aujourd'hui, elle avait enfin pu lui rendre visite. Olympe a eu la sensation que ça faisait une éternité ; mais qu'est-ce que l'éternité lorsque l'on est lycan ? Pas grand-chose.
Et maintenant, la française se décide à errer dans les rues londoniennes, sans réel but. Jusqu'à ce qu'au fil de sa marche, et suivie de près par un garde personnel et son chaperon, quelque chose vienne piquer ses souvenirs. Olympe avait eu vent de cette prestigieuse famille de lycans, des sangs-purs tout comme les de SaintLouis. Son père lui avait conté plus d'une fois l'histoire tragique, et pathétique selon lui, de la famille qui régnait sur des terres voisines il y a plusieurs années. La louve ne se souvient pourtant pas du nom de cette famille. Toujours est-il qu'elle n'avait jamais cru aux contes de son père. Il avait pour l'habitude d'user d'exemples désuets pour mieux faire comprendre à ses enfants qu'il valait mieux être rusé et manipulateur que insouciant et rêveur.
Mais maintenant qu'elle est là, Olympe aimerait bien pouvoir visiter ce domaine. C'est donc sans plus de cérémonie qu'elle aborde la première personne à portée de main pour lui demander quelques informations. Leur regard qu'on lui offre alors ne peut que surprendre la noble ; des yeux fuyants, effarés. Et l'individu finit, clairement, par prendre la fuite.
Olympe retrousse le nez, se disant alors que sa prestance doit y être pour quelque chose ; c'est comme en France, le peuple n'est pas très à l'aise à l'idée de converser avec une personne de haut rang. Aussi finit-elle par laisser le soin de l'interrogation à ses deux suivants, moins richement vêtu et plus à même d'inspirer la confiance. Mais ils reviennent, à chaque fois, les mains vides, excepté un constat unique ; la peur dévisage les traits des habitants à l'évocation du domaine.
Leur petite recherche commence à s'éterniser et, face à tant de secret, de peur, Olympe commence à perdre patience. Plus encore depuis qu'elle a senti une odeur à la fois familière mais inconnue lui chatouiller les narines. Elle se sait suivie, mais elle ignore par qui. Alors elle emprunte une ruelle, puis une autre ; elle se perd, elle le sait bien. Un peu plus ou un peu moins, quelle différence ?
Puis elle finit par s'arrêter, poussant un long soupir avant de pivoter de trois quarts, l'air agacé.
« Que me vaut le plaisir d'un nouveau chaperon ? » Elle ancre son regard au sien. « Je suis bien assez entourée, je te demanderai donc de passer ton chemin. Maintenant. »
Son ton est tranchant, incisif ; elle a horreur d'être suivie à son insu. Elle en expérimente chaque jour la chose avec Mezariel ; des espions rapportant leurs moindres faits et gestes, ça la répugne.
| | InvitéInvité | Lun 8 Oct - 21:42 C’est caché derrière des tonneaux empilés, assis en tailleur et à l’abris des regards dans une ruelle qui donnait à l’arrière d’une brasserie que Martin « comptait » joyeusement son butin du jour.
Il avait réussi à voler pas mal de bijoux à des jeunes femmes un peu rêveuses et distraites et avait fait les poches à pas mal de monde. Il se retrouvait donc avec deux bourses qui devaient très certainement contenir de l’argents et quelques pièces d’or. Il ouvrit les deux petits sachets et déversa leur contenu sur le sol. Comme il l’avait penser, il y avait bien des pièces dedans. Et beaucoup en plus. Il remarqua également une bague qui roula sur les pavés de la ruelle. Il tendit la main pour la récupérée mais relâcha vite le bijou en jurant. Elle était en argent et venait de lui brûler le doigt.
Alors qu’il était en train de défier l’alliance volée du regard tout en suçotant son doigt meurtri par la brûlure dans l’espoir de soulager la douleur, il entendit des voix venant de la brasserie et une porte s’ouvrir.
D’un geste précipité, il remit son argent (le sous pas l’affreux métal) dans un des sacs et le sac dans sa poche, abandonnant la bague là où il l’avait laisser. Il sortit de sa cachette tout en faisant mine de remonter son pantalon comme-ci il s’était caché là pour pisser.
Le gérant de la brasserie le regarda d’un air furibond.
« Hey ! C’est pas un urinoir ici ! Fiche le camp ! »
Martin ne se le fit pas dire deux fois et s’en alla d’un air faussement désolé avant que l’homme ne découvre la bague et le second sac vide.
Alors qu’il remonta la rue en flânant un peu, son ouïe plutôt fine surprit une conversation qui retint son attention. Une femme richement vêtues et deux de ses, sans aucun doute, laquais était en train d’interroger des passants sur les terres d’Elliot. Il ne se trompait pas car tout le monde avait peur de son domaine et les personnes interrogées firent comme-ci ils ne savaient rien.
Une autre chose le décontenança. C’était l’odeur de la femme. Il n’avait jamais rencontrer d’autres lycans que ceux de sa meute et l’odeur était légèrement différentes de ce qu’il connaissait mais nulle doute, elle, elle n’était pas humaine.
Il ne savait pas vraiment quoi faire dans cette situation. Elliot ne l’avait jamais briefer sur quoi faire s’il rencontrait d’autres loup-garous. Sans compter que cette femelle semblait les chercher. Il n’aimait pas ça du tout. Il décida de la suivre de loin en espérant qu’elle perde patience et décide de rentrer chez elle fissa.
Malheureusement pour lui, il ne fut pas assez discret et la femme le repéra et avant qu’il ne s’en rendisse compte, elle le coinça dans une rue déserte.
« Que me vaut le plaisir d'un nouveau chaperon ? » Elle ancre son regard au sien. « Je suis bien assez entourée, je te demanderai donc de passer ton chemin. Maintenant. »
N’importe quel autre personne intelligente aurait prit la poudre d’escampette mais Martin était un garçon plutôt téméraire et il voulait savoir ce que cette louve voulait à son chef.
« Vous savez pas du tout c’que vous risquez à vous promenez dans Londres en posant des questions à tout va sur le domaine des Gray. »
Il se rapprocha les mains dans les poches dans un air nonchalant.
« Vous savez que cet endroit est maudit ? Ce serait pas très prudent pour une jeune femme comme vous de s’y rendre. »
Il était pas con. Il avait bien sentit que cette femme était de sang-pur et qu’elle était, de ce fait, sans doute plus forte que lui mais bon, qui ne tente rien n’a rien. | | Olympe de SaintLouis♕ • Sang-Pur • ♕ Messages : 27 Âge du personnage : 23 ans
Mémoire de vieRace: Sang-purMétier/Rang: Marquise/NobleStatut amoureux: Fiancé(e) | Ven 2 Nov - 16:24 « Vous savez pas du tout c’que vous risquez à vous promenez dans Londres en posant des questions à tout va sur le domaine des Gray. »
Olympe hausse un sourcil ; les lycans anglais sont-ils tous aussi téméraires ? Ou ne s'agit-il que de celui-ci ? La louve ne saurait répondre à cette question avec certitude. Elle croise les bras sous sa poitrine alors que le loup avance vers elle d'un air bien trop nonchalant à son goût.
« Vous savez que cet endroit est maudit ? Ce serait pas très prudent pour une jeune femme comme vous de s’y rendre. » « Y a-t-il pire malédiction que celle qui nous habite ? J'en doute. Ton courage est honorable, jeune loup, mais je n'ai nul besoin de tes mises en garde. »
Olympe fait un pas vers lui ; puisqu'il veut jouer au plus courageux, autant lui donner ce qu'il souhaite. La française se plante devant lui pour mieux ancrer ses pupilles dorées dans les siennes. Ce loup appartient déjà à une meute, cela va de soit ; elle n'aurait donc aucun intérêt à essayer de faire asseoir son autorité sur lui. Bien qu'elle soit une sang-pur et que le dominer serait chose aisée, elle n'est pas une Alpha. Son ascendance sur lui a donc ses limites.
Ils sont tous les deux des Bêtas ; ils sont simplement d'un niveau différent.
La louve sort de son long manteau une petite bourse d'or qu'elle agite devant les yeux du blond. Un sourire étire les lèvres de la noble.
« Cesse de me faire perdre mon temps, louveteau. Cette bourse est à toi si tu me conduis jusqu'au domaine. » Elle jette un regard circulaire sur son apparence puis retourne plonger ses yeux dans les siens. « Ce sera toujours moins risqué que de gagner cet argent simplement plutôt qu'en continuant tes larcins. A moins que tu ne préfères que je continue à questionner les villageois. Peut-être même devrais-je m'entretenir avec le seigneur actuel pour qu'il me cède quelques soldats pour m'y conduire. » Elle hausse les épaules et range sa bourse. « Oui, je vais plutôt faire ça. Après tout, c'est un endroit maudit. Qui sait ce que je vais y trouver. J'ai besoin de protection, je ne suis qu'une jeune femme et ce n'est pas très prudent. »
Elle le contourne ; les de SaintLouis sont plutôt doués en manipulation, paraît-il. Mais il n'y a pas besoin d'y avoir recours pour comprendre que ce loup réside au domaine. Il a cherché à la dissuader d'y aller pour éviter que le reste de la meute y soit découvert. C'est une évidence pour la noble. Ce qu'elle ignore, cependant, c'est si le seigneur lycan y est toujours ou s'il a été anéanti il y a longtemps lors de l'attaque de son château.
- Spoiler:
désolée pour le retard q_q
| | InvitéInvité | Ven 2 Nov - 19:39 Comme il l’avait penser, elle était bien comme lui. Une lycan. De sang-pur et sans doute bien plus âgée que lui. Elle n’était nullement impressionnée par ses mots et ne comptait apparemment pas laisser tomber ses recherches. Cependant, une chose l’étonna. Il n’avait jamais pris sa nature de loup-garou comme une malédiction. Pour lui ce n’était que la preuve qu’Elliot le considérait comme un membre à part entière de la meute. Il avait attendu avec impatience ses 18 ans pour pouvoir participer aux chasses et à la vie de lycan et quand il eut l’âge requis, il avait tendu son bras à celui qu’il considérait déjà comme son Alpha et chef, sans aucune hésitation, pour que ce dernier le morde et le transforme à son tour en loup. Il était fier d’être un loup-garou.
Toujours aussi téméraire, il ne recula pas d’une semelle quand la sang-pur se rapprocha de lui et la fixa du regard sans ciller… jusqu’à ce qu’elle sorte une bourse qu’elle secoua devant ses yeux. Il n’eut aucun mal à savoir ce que contenait ce sac au bruit que faisait les pièces qui s’entrechoquaient les une contre les autres.
Il y avait énormément d’argents dans cette bourse. Plus qu’il en aurait pu s’en procurer en une journée à voler. Même quand ils étaient lycan, les nobles lui donnaient la nausée. A se balader avec autant d’or qu’ils pouvaient donner au premier venu pour obtenir ce qu’ils voulaient alors que certaines personnes mourraient de faim dans le caniveau. Malgré le dégoût certain qu’il ressentait pour cette femme, il ne put s’empêcher de fixer la bourse des yeux pendant qu’elle lui parlait. Il pensait à tout ce qu’il pourrait s’acheter avec cet argent. De meilleures chaussures, de nouveaux vêtements, de la nourriture pour plusieurs jours, … Il était sur le point d’arranger le sac des mains de la jeune femme que cette dernière le rangeait à nouveau dans son manteau. Il grogna intérieurement.
Malgré tout il avait bien entendu les menaces de la Lady et fronça les sourcils quand celle-ci le dépassa en suggérant d’aller demander de l’aide à il ne savait pas quel seigneur
« Je veux bien vous y emmener. Mais vous risquez d’être déçue. Le manoir principal est à l’abandon, les terres quant à elles sont en friches et les maîtres des lieux sont partis il y a des décennies. »
Ce n’était pas un mensonge. Les lieux étaient abandonnés et la végétation avait repris ses droits, détruisant lentement mais sûrement le bâtiment et lui donnant un aspect sauvage et hanté.
Lui et sa meute vivaient dans une ferme pas très loin et Elliot refusait obstinément qu’ils s’approchent du Manoir principal. Et Martin ne lui avait jamais désobéit.
Le jeune loup se dit qu’il ne risquait donc rien à amener cette femme devant le Manoir pour qu’elle constate d’elle-même qu’il n’y avait rien d’intéressant et qu’elle reparte dans son pays rapidement. | | Olympe de SaintLouis♕ • Sang-Pur • ♕ Messages : 27 Âge du personnage : 23 ans
Mémoire de vieRace: Sang-purMétier/Rang: Marquise/NobleStatut amoureux: Fiancé(e) | Mer 21 Aoû - 13:55 Il cède, et elle sourit ; finalement, l’enseignement de son infâme géniteur aura eu quelques avantages. La manipulation n’est pas un domaine dans lequel elle excelle, contrairement à son frère aîné. Mais si son petit jeu a fini par convaincre le jeune loup, alors elle s’en félicite. De toute évidence, à en juger par ses guenilles -sans parler de son odeur- il est fort à parier qu’il a besoin de cet argent ?
Pour lui ou pour sa meute.
Olympe fait alors signe à son garde du corps et son chaperon ; les mots sont bien superflus. Ils comprennent qu’ils doivent se tenir prêts à suivre l’anglais. Tout en restant sur leur garde. Après tout, il s’agit d’un loup qui n’appartient pas à la meute française des de SaintLouis.
Olympe glisse son regard sur le jeune loup.
« Sage décision que voilà, mon jeune louveteau. »
Elle esquisse un sourire sans jamais le quitter du regard ; elle le sonde, guette la moindre petite faille dans ses yeux. N’importe quoi qui puisse lui être utile sur ses intentions, ou tout simplement sur la véracité de ce qu’il avance.
« Quant à ma déception, merci de t’en soucier. Mais je préfère être unique juge de ce que mes yeux et mon odorat me diront. »
Un terrain peut, à première vue, sembler abandonné ; les gens ne vont pas plus loin que ce que leurs yeux voient. Mais Olympe n’est pas une humaine, c’est une lycan de sang-pur ; et une de SaintLouis de surcroît. Elle ne laisserait donc rien au hasard.
Encore moins s’il s’agit des terres d’une ancienne meute de renom. Si tenté que les histoires contées par son père soient vraies.
« Mais je peux d’ores et déjà dire que, pour un lieu abandonné depuis des décennies, il suscite encore de trop vives réactions. Que ce soit de la part des villageois, ou de toi. » Elle esquisse un sourire, se met déjà en marche. « Mon instinct me dit que quelques âmes doivent encore s’y terrer ou, au mieux, y errer. S’il n’y avait réellement rien à y voir ou y trouver, personne ne tenterait de me dissuader d’y aller. »
Olympe est plutôt confiante sur ses déductions ; elle s’accorde néanmoins une marge d’erreur. Après tout, prêcher le faux pour obtenir le vrai est une tactique comme une autre.
- Spoiler:
wow j'suis genre tellement désolée pour le retard q_q FAUT VENIR ME POKE ESH
| | InvitéInvité | Mer 28 Aoû - 17:46 Malgré qu’il ait cédé à l’appel de l’argent, Martin n’était pas né de la dernière pluie et ne bougea pas d’un iota. Il fixa sans ciller, l’endroit où la Lady avait ranger le baluchon pleins de pièces et déclara.
« Et ma garantie ? Qui me dit que vous allez réellement me passer l’argent quand je vous aurez amener là-bas ?! »
Il défia du regard les trois adultes qu’il avait devant lui, à tour de rôle. Certains diraient de lui qu’il était téméraire et peut-être même quelque peu suicidaire mais il n’avait pas vraiment peur. Certes, ils étaient trois. Et certes, elle semblait être une sang-pure mais jamais elle ne se transformerait en loup en plein coeur de la ville. De plus, en parlant de ville, Martin la connaissait par coeur et il courrait plutôt vite. Il était quasiment sûr de pouvoir les distancé à la course au besoin.
Et puis, il était dans son bon droit. Demander une garantie, n’était pas quelques choses de rare, même à cette époque. Et elle devait en avoir des tonnes, de l’argent. Elle pouvait bien faire une petite avance sur son dû.
Il tendit donc sa main, sans aucune gêne, réclamant une première partie de son argent. | | Olympe de SaintLouis♕ • Sang-Pur • ♕ Messages : 27 Âge du personnage : 23 ans
Mémoire de vieRace: Sang-purMétier/Rang: Marquise/NobleStatut amoureux: Fiancé(e) | Dim 1 Sep - 11:56 Olympe s'arrête en entendant la demande du louveteau. Elle fait volte-face ; il doute de son honnêteté, allons bon ! Elle le toise un moment ; n'importe quel loup, qu'importe sa meute, n'aurait jamais mis en doute sa parole. La sang-pur pousse un long soupir avant de sortir la bourse de son manteau. Elle l'ouvre et en sort trois pièces d'or ; une bien maigre avance elle en a conscience.
« Rien ne me garantit, moi, que tu me conduises bien à bon port. Estime toi heureux de cette avance. » Elle range sa bourse et lui lance un regard froid. « Un de SaintLouis tient toujours sa parole. Question d'éducation. Dont tu sembles dépourvu, cela va sans dire. »
Elle tourne les talons ; au fond, elle se moque bien quelles sont ses origines. Eusse-t-il été un noble que cela n'aurait rien changé à la situation. Enfin, peut-être un peu. Un noble ne lui aurait pas fait l'affront de lui demander une garantie.
« Montre-moi le chemin maintenant. »
Elle fait signe à son chaperon de s'approcher et prend une feuille de papier et une plume ; le petit pot d'encre tenu par son garde du corps, Olympe griffe quelques mots que le papier avant de leur laisser le soin de tout ranger à mesure qu'elle glisse la lettre dans une petite enveloppe qu'elle marque de son sceau.
Elle agite la lettre devant le louveteau avant de la confier à son chaperon.
« Une lettre adressée à mon père. S'il n'a pas de mes nouvelles d'ici une semaine, c'est que sa précieuse fille aura été victime d'une embuscade. Auquel cas, et tu peux me croire sur parole, il déploiera notre meute pour anéantir la tienne en représailles. » Elle s'approche, les bras croisés sous sa poitrine. « Te rappelles-tu de ce que je t'ai dit il y a quelques minutes ? Un de SaintLouis tient toujours sa parole. Aussi, sois assuré que s'il m'arrive quelque chose, ma meute exterminera la tienne sans faute. »
Elle ne sourit pas particulièrement ; elle n'a pas de plaisir évident à user de sa propre meute pour ce genre de trivialité. Mais puisqu'il faut visiblement miser des garanties avec ce jeune loup, autant miser gros.
« Voici ma garantie à moi que j'arriverai à bon port. A prendre ou à laisser. Et quand bien même tu refuserais, je me rendrai sur ce domaine. »
Elle ne lui laisse pas le choix.
| | InvitéInvité | Dim 1 Sep - 12:45 Martin fut un peu déçu en voyant les 3 malheureuses pièces d’or qu’elle sortait de sa bourse. Il aurait obtenu bien plus que ça en volant aujourd’hui. Mais bon. On ne crachait pas sur de l’argent. Surtout s’il était offert comme ça. Il prit donc les sous qu’il mit dans sa propre bourse - bien plus petite que celle de la Lady.
Il s’en fichait bien de paraître malpoli à une noble. C’était le dernier de ses soucis et sa réplique sur son éducation ne le touchait absolument pas puisqu’il n’avait jamais été vraiment éduqué. Il était fier de sa liberté.
Par contre, que la Dame se mette à le menacer de sa meute l’agaça au plus haut point. Dans quoi s’était-il encore fourré. Bon en soit, il ne perdait rien à l’amener devant le vieux manoir. En plus la ferme était plutôt loin par rapport à la bâtisse, caché dans un grand vergé au fond d’une carrière et à contre-vent. Même un loup-garou ne saurait retrouver le camp même avec un bon flair. Elliot n’était pas né de la dernière pluie et savait cacher sa meute et la protéger.
Il haussa donc les épaules et se retourna pour sortir de cette ruelle et ensuite, sortir de la ville.
« Ne vous en faites pas. Moi aussi je n’ai qu’une parole. Et puis, j’ai été payé. »
Sur ces mots, il sortit de la ville avec ce groupe bien curieux à ses talons. Il sentait les regards posés sur eux. Quel noble traînerait avec un chien galeux tel que lui ? Mais bon, il s’en foutait pas mal. Ce n’était pas sa réputation à lui qui allait être salie.
A la sortie de Londre, il se demanda si la de SaintLouis allait marcher à pied ou à cheval. C’était que le domaine était quand même assez loin. Même sous forme de loup, ça pouvait prendre une demi-journée si on ne faisait pas de pause. | | Contenu sponsorisé | | |
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