Le bon la brute et les truands - S. Glenn Fawkes & Erik Andersson

Le soir tombait sur la capitale française et c'est le moment qu'Erik choisis pour enfin sortir de sa chambre à la limite de la salubrité. Il était venu ici incognito aussi il avait choisit une auberge un peu excentrée et surtout, très mal famée. Les désavantages évidents d'un tel logement étaient compensés par la discrétion qu'il offrait. En effet, peu d'officiels, que des pauvres gens qui flirtaient surement plus qu'ils ne voulaient bien l'admettre avec l’immoralité et l'illégalité. Personne ici n'iraient se mêler de ses affaires, ni faire attention à son très léger accent lorsqu'il parlait français.

Il déambulait tranquillement dans les ruelles étroites, peinant à reconnaître les lieux. La ville lui semblait bien plus grande et lus bondée que dans ses souvenirs. Il faut dire qu'ils ne dataient pas d'hier.
Son manteau en toile grise cachait sa tenue de cuire dans laquelle il avait comme d'habitude dissimulé une bonne demie-douzaine de couteaux. Ses derniers ne le quittaient jamais. Il faut dire que vu son lieu de résidence temporaire il n'était pas exactement en confiance.

Il marchait depuis presque qu'une heure et les rues étaient maintenant souvent déserte, alors que la nuit  arrivait, sonnant l'heure des vampires... et des truands.

En effet alors qu'Erik se promenait désormais dans le parc, des bruits de lutte lui firent lever la tête et s'approcher discrètement. Il pu ainsi observer une scène bien curieuse. Trois hommes, d'age mur, étaient entrain d'agresser un jeune homme, à la silhouette plutôt frêle, dont les vêtements laissaient supposer qu'il était au minimum un riche bourgeois, au mieux, un noble.

Mais Erik réalisa vite sa méprise. C'était plutôt le jeune homme qui agressait les trois hommes. En effet il les maîtrisa sans peine et assez rapidement, tant et si bien que ses derniers finirent par s'enfuir sans demander leur reste, passant ainsi devant Erik qui s'avança alors vers le jeune homme.

La facilité avec laquelle il avait maîtrisé les trois hommes qui étaient pourtant bien plus imposant que lui, laissait à penser qu'il s'agissait d'un vampire ou d'un lycan.

Bonsoir, dit Erik dans un français quasi sans accent, vous allez bien ? Vu l'aisance avec laquelle vous vous êtes débarrassé d'eux j'imagine que oui. De fait, vous m'excuserez si je n'ai pas jugé utile de vous aidez ?