Until the the night is coming [PV Astrid](Terminé)
Jonas
♕ • Mordu • ♕
Messages : 14 Âge du personnage : Environ la vingtaine mais près de 200 ans en réalité.
Mémoire de vie Race: Mordu Métier/Rang: Garde du corps d'Astrid Statut amoureux: Célibataire
Sam 22 Juil - 14:04
; background-position:center center; background-size:100%; height:240px; border-radius:5px; box-shadow:0px 0px 2px black;">Until the night is comingwith AstridLa France.
Paris.
Il n'y avait pas à se leurrer, l'ambiance parisienne était bien plus agréable que celle des pays nordiques où il était originaire. Probablement parce que les ruelles norvégiennes ne lui rappelaient guère de bons souvenirs, pour avoir à cette époque laissé tout sens moral dans le seul but de survivre. Une histoire bien loin derrière maintenant, et ce n'était pas plus mal. Jonas, en fidèle compagnon de fortune d'Astrid depuis déjà fort longtemps, passa une bonne partie de l'après-midi à ses côtés à flâner dans la capitale afin de visiter les plus beaux coins. Ce n'était pas la première fois qu'ils mettaient les pieds ici mais il fallait bien avouer, c'était quand même une belle ville.
Leur retour se fit bien avant les derniers rayons de soleil. Ils avaient plusieurs heures devant eux jusqu’à l'entrevue avec le Roi français qui s'annonçait plus tard au sein de sa demeure. Entrevue, à laquelle le serviteur ne sera qu'en arrière plan pour veiller sur sa maîtresse, comme il l'a toujours fait.
Il n'était qu'un chien de garde, après tout.
La serrure déverrouillée par ses soins, il laissa Astrid pénétrer dans ses appartements, fermant ainsi a porte derrière elle. Un calme olympien régnait et franchement, cela faisait un bien fou de pouvoir reposer ses oreilles loin de tout de brouhaha citadin. D'ailleurs, il ne se gêna pas pour pousser un long soupire de soulagement, coupé rapidement par ce rictus amusé lorsque ses orbes cramoisies se posèrent sur les deux robes abandonnées sur le divan.
Ah oui...C'est vrai. Le dilemme de la tenue.
Et marcher n'avait pas aidé à trouver une solution à ce problème. Au contraire, leur esprit vagabondait dans les joies parisiennes. Il tourna la tête vers la noble, de sorte à s'assurer de ce qu'elle comptait entreprendre ensuite.
— Mon avis est-il encore nécessaire pour vous aider à choisir entre les deux, ou vous voulez passer à autre chose pour le moment ?
Mémoire de vie Race: Sang-pur Métier/Rang: Duchesse / Parfumeuse royale Statut amoureux: Célibataire
Mar 1 Aoû - 0:19
⎡Until the night is coming⎦
avec jonas
Un soupir de bonheur s'échappait de ses lèvres chaque fois que le Soleil chatouillait et réchauffait sa peau. Le voyage vers la France fut longue mais elle en valait la peine. Astrid allait pouvoir travailler et faire plus d'expériences qu'en Suède. Mais elle ne venait bien évidemment pas pour son travail. Elle avait également quelques obligations à rendre pour le Roi de Suède. Et l'une d'entre elles étaient d'apporter un cadeau à son allié français, le Roi Charles de France.
Penser à la perspective de rencontrer le Roi effaça son sourire. Qui disait rencontre royale disait tenue vestimentaire à choisir. Et c'était toujours un casse-tête pour Astrid. En soit, la tenue n'était pas un véritable problème. Elle avait même fait deux petites folies pendant son escapade à Paris en compagnie de Jonas et avait acheté deux robes. Il s'agissait surtout de comment coiffer sa longue chevelure blonde qui se relevait un véritable défi à chaque soirée et chaque matin.
Ce soir là donc, elle allait devoir se préparer pour cette fameuse rencontre et elle jugea donc bon de rentrer avant que la nuit ne tombe pour qu'elle puisse avoir le temps de se préparer. Le calme du manoir lui fit un bien fou après cette journée tumultueuse dans les rues parisiennes et son fidèles semblait du même avis. Elle sortit les deux robes qu'elle avait acheté, une blanche et une bleu pale et les fixa longuement, pensant qu'elles allaient lui donner une réponse sur laquelle choisir. Mais une robe ne parlait pas alors cette expérience fut un échec.
Ce fut la voix de Jonas qui la sortit des songes, lui rappelant bien que ce choix là pouvait bien attendre et qu'elle avait d'autres préparations à faire.
-Je vais prendre un bain… N'oublie pas de mettre quelques gouttes d'huile de rose.
Jonas et Astrid partageaient peut-être une relation bien particulière mais l'autorité d'Astrid n'en restait pas moins présente et elle n'éprouvait aucun mal à ordonner Jonas de la sorte. Après deux siècles passés, on finit bien par s'y habituer. Astrid rejoignit sa chambre, observa la pièce richement décorée avant de se diriger vers sa coiffeuse pour en ressortir sa boîte à bijoux. Elle passe une bonne minute à tergiverser sur quelle broche choisir avant de porter son choix sur la broche en or, les pétales de myosotis faites en aigue-marine. Ce serait donc la robe bleue ce soir.
Elle se dirigeait finalement par la salle de bain et laisse les deux servantes présentes qui aidait Jonas à remplir la baignoire la dévêtir. L'un des avantages d'être un lycan était l'immortalité. Malgré les longues années passées, le corps d'Astrid ne gardait pas un seul témoignage du temps. Elle avait cessé de vieillir lorsqu'elle rencontra Jonas. Lui avait cessé de vieillir lorsqu'elle l'avait transformé. Elle ne lui avait jamais posé la question mais elle se demandait s'il était satisfait de sa nouvelle vie. Sans doute, il n'avait pas essayé de s'enfuir jusqu'à présent.
Une fois entièrement dévêtue, elle attrapa un ruban qui trainait là et ramassa ses longs cheveux blonds en un chignon grossier, quelques boucles tombant néanmoins dans sa nuque. Elle soupira d'aise lorsque l'eau chaude rencontra son épiderme et relaxa peu à peu ses muscles. Elle ferma les yeux quelques secondes, profitant du silence reposant dans la pièce.
-Jonas… Tu veux bien me frotter le dos?
@astrid
Jonas
♕ • Mordu • ♕
Messages : 14 Âge du personnage : Environ la vingtaine mais près de 200 ans en réalité.
Mémoire de vie Race: Mordu Métier/Rang: Garde du corps d'Astrid Statut amoureux: Célibataire
Mer 2 Aoû - 3:22
; background-position:center center; background-size:100%; height:240px; border-radius:5px; box-shadow:0px 0px 2px black;">Until the night is comingwith AstridAvant même d'avoir entendu sa réponse, il se doutait plus ou moins de ce qu'Astrid allait demander. Un bain. C'était logique, évidemment. Qui disait rencontre avec le Roi, disait impeccable sur soi. Ses commissures s'élargirent jusqu'aux oreilles, contrastant avec cette lueur malicieuse dans son regard.
— Ah, parce que j'ai l'habitude d'oublier ? Bien sûr, il la taquinait quoique en étant un poil insolent sur les bords. Mais c'était lui tout craché. Je m'en occupe, je reviens.
Désobéir à sa maîtresse n'était pas dans ses cordes. Sa nature de lycan mordu n'était sûrement pas étranger à ça, ni ce lien si spécial qu'ils partageaient. Sans tarder, il partit chercher le nécessaire et s'occupa du bain tandis que deux servantes se faisaient une joie d'aider la Duchesse à ôter ce qu'elle portait. Oh bon sang...
C'était un effort colossal qu'on infligeait à Jonas. Ses mains trempées dans l'eau chaude, il se mordait la lèvre pour retenir cette tentation de se retourner, même discrètement par simple respect de l'intimité d'Astrid. Mais son instinct brouillait ses pensées, qui firent salement le travail d'imaginer la scène qui se déroulait derrière lui.
Frustration.
Il versa l'huile dans le bain comme demandé et s’éclipsa pour aller chercher la pile de serviettes propres dans la pièce d'à côté, le rouge sur les joues. Oh, il y avait plusieurs raison à cela. L'humidité de la salle de bain et la situation en soi, entre autre. A chaque fois, c'était pareil et ce depuis fort longtemps.
Alors que le domestique revint les bras chargées, il vit passer devant ses yeux les deux jeunes femmes qui prirent congé et à peine eut-il franchis le porche que la noble fit appel à ses services pour du frottage de dos. Ah, si ce n'est que ça. Il déposa donc les serviettes dans un coin, retroussa les manches de sa chemise et commença à lui décrasser le dos.
— Pour la tenue, je pense que la bleue vous irait mieux.
Il est vrai que Jonas venait d'imposer son avis, mais ce dernier savait qu'Astrid allait très certainement le prendre en compte. En presque 200 ans de service, son gardien était aussi son conseiller le plus fidèle, et un point de vue masculin pour ce genre de chose n'était pas de trop. Un sourire niais s'esquissa sur les lippes, qui s'estompa peu à peu. Ses iris posées sur les courbes de sa nuque humide, Jonas n'était plus là. Captivé, il les dévorait du regard. Ses gestes répétés se faisaient moins insistant...Et puis il craqua. Se pencha tout doucement, en ayant la ferme intention d'y enfouir son visage dans le creux de son cou pour y déposer un baiser brûlant. Avait envie seulement. Car par inadvertance, sa main de libre fit tomber dans l'eau la savonnette déposée sur le rebord de la baignoire. Et là, catastrophe.
Une grosse éclaboussure soudaine au visage le ravisa aussitôt. Il se redressa en restant à genoux, tout trempé.
Mémoire de vie Race: Sang-pur Métier/Rang: Duchesse / Parfumeuse royale Statut amoureux: Célibataire
Jeu 3 Aoû - 22:57
⎡Until the night is coming⎦
avec jonas
Astrid se redressa lentement afin de laisser Jonas le champ libre pour qu'il puisse lui frotter le dos. Dans n'importe quelle famille de noble digne de ce nom, savoir qu'un domestique, et non pas une, pouvait se permettre un tel geste était très mal vu. Mais dans la famille Hakansson, tout le monde était au courant de la relation entre Astrid et Jonas. Les messes-basses et les rumeurs furent très présentes une fois Jonas devenu lycan et lorsque Lars surprit le Mordu dans le lit de sa tendre sœur. Mais les rumeurs cessèrent aussitôt lorsqu'Astrid mit les choses à plat et avoua que oui, elle avait une relation ambiguë avec son valet mais cela ne changeait rien au fait qu'elle allait accomplir son devoir de noble. Se marier avec un autre noble, un lycan bien évidemment, et engendrer des enfants. Astrid faisait peut-être ce qui lui plaisait mais elle n'était pas une écervelée pour autant et ne s'était pas jetée sur le jeune homme à la première occasion. Et Dieu seul savait le nombre d'occasions où il y aurait eu bien, bien plus que l'unique baiser échangé des années auparavant.
Et si cela n'avait pas été pour son rang, Astrid aurait sauté depuis bien longtemps. Mais elle ne pouvait pas revenir sur ses mots maintenant. Elle passerait pour une fille légère et sans honneur. Et il n'y avait pas plus fière demoiselle qu'Astrid.
Passé 200 ans en compagnie de la même personne avait instauré certaines habitudes. Astrid connaissait bien des secrets de Jonas et Jonas connaissaient les siens. Et pourtant, il y avait encore certaines choses qui le perturbaient. Comme le dos de sa maîtresse par exemple.
-J'avais bien l'intention de mettre la bleue, déclara Astrid pour confirmer les paroles de Jonas.
La demoiselle frissonna en sentant plus qu'en le voyant le regard désireux de Jonas sur son derme. Allait-il tenter quelque chose? Elle retint son souffle lorsqu'elle perçut son souffle chaud glisser sur sa peau… et sursauta légèrement lorsqu'elle entendit le bruit du savon qui tomba dans l'eau et le grognement de mécontentement de Jonas par la même occasion. Un sourire narquois sur les lèvres, elle regarda par-dessus son épaule et s'amusa un peu plus de son apparence de chien mouillé.
-Mon pauvre Jonas… Tu ne sais donc plus tenir un savon?
Son ton était léger et moqueur mais pas méchant. Elle se retourna et s'installa à l'opposé de la baignoire, remontant ses jambes pour faire de la place.
-Dois-je te montrer comment on fait après toutes ses années? Ca tombe à pic, tu aurais également besoin d'un bon bain non?
Astrid ne savait pas si c'était les effets aphrodisiaques de l'huile de rose ou bien la simple vue de son beau valet, les cheveux trempés, la chemise devenue transparente avec l'eau et lui collant à la peau, faisant ressortir ses muscles, qui la rendaient audacieuse. Beaucoup trop audacieuse.
@astrid
Jonas
♕ • Mordu • ♕
Messages : 14 Âge du personnage : Environ la vingtaine mais près de 200 ans en réalité.
Mémoire de vie Race: Mordu Métier/Rang: Garde du corps d'Astrid Statut amoureux: Célibataire
Ven 4 Aoû - 22:19
; background-position:center center; background-size:100%; height:240px; border-radius:5px; box-shadow:0px 0px 2px black;">Until the night is comingwith AstridQuel spectacle magnifique. C'était drôle à voir ! Quoique, pas pour lui. C'était super embarrassant oui, on aurait dit un toutou mal léché ! Ce qu'il comptait faire était littéralement tombé à l'eau. Saleté de savonnette. Bah, maintenant le voilà à chercher chercher d'une main aveugle de quoi s'essuyer le visage et il devra sûrement passer par la case séchage à côté de la cheminée ou carrément se changer. Après, ce n'était que de l'eau. Parfumée...Certes. On avait même pas besoin de l'autoriser à prendre un bain que le bain venait à lui. L'ironie.
Encore mieux : Astrid, dans toute sa splendeur de Vénus, s'amusait de la situation et invita sans vergogne son vassal à la rejoindre pour faire trempette. Maîtresse et serviteur étaient le reflet l'un de l'autre, seuls, il arrivait qu'ils en oubliaient volontairement leur statut. La simple présence de Lars les ramenaient à la raison en général, sinon ils n'en faisaient qu'à leur tête comme ici, où le mot pudeur signifiait le vent. Elle n'avait pas à le répéter deux fois, que leurs sourires narquois firent écho, les yeux brillant de malice.
C'était un jeu entre eux, auquel ils jouaient depuis 200 ans maintenant à se chercher comme chien et chat, sans qu'il n'y ait eu aucune issue véritable.
— Moi ? Hm...C'est possible. Mais j'avoue être curieux de voir comment vous vous débrouillez !
La prenant au mot, Jonas s'empressa de se débarrasser de ce qu'il avait sur le dos, aussi impatient que le loup intrépide qui dormait en lui. Fort heureusement pour le gaillard bien bâti qu'il était, la baignoire était suffisamment spacieuse pour ne pas se retrouver à l'étroit. Ça serait dommage de tout gâcher une fois encore, pas vrai ? Il se faufila en rampant, jusqu'à arriver à la hauteur de la Duchesse. Se mit à ses côtés, s'assit en tailleur puis se pencha afin de récupérer la brosse abandonnée plus loin qu'il tendit à la demoiselle.
— Savez-vous au moins par où commencer au moins ? Ah non c'est vrai...J'ai cru comprendre que vous sembliez vous y connaitre.
Mémoire de vie Race: Sang-pur Métier/Rang: Duchesse / Parfumeuse royale Statut amoureux: Célibataire
Sam 5 Aoû - 10:34
⎡Until the night is coming⎦
avec jonas
Le sourire d'Astrid se prononça un peu plus, s'élargit légèrement lorsque leurs regards se croisèrent. Ils n'étaient pas du même sang mais une certaine connexion spirituelle se faisait entre eux presque automatiquement. Comme maintenant. Elle rit légèrement en le voyant se presser pour se déshabiller et entrer dans la baignoire avec elle. Et elle ne se gêna même pas pour le dévorer du regard et admirer chaque détail de son corps d'Adonis.
-J'avais l'habitude de le faire à Lars quand nous étions plus jeune.
Elle récupéra la brosse ainsi que le savon et fit couler un peu d'eau sur son dos avant de commencer à le frotter avec le savon, faisant apparaître de la mousse. Ses yeux saphirs glissèrent sur sa nuque puis le courbe de son dos. Sa peau était aussi blanche que la sienne. Ses doigts effleurèrent sa jugulaire, là où elle avait planté ses crocs il y avait deux cents de cela, pour le transformer et l'intégrer dans la meute Hakansson. Et il s'y intégrait plutôt bien, pour un ancien humain. Sa nouvelle vie semblait lui plaire en tout cas.
-Je sais très bien par où commencer… Et on va commencer par derrière les oreilles !
Sur ces mots, elle plaça ses doigts délicats derrière ses oreilles et commença à frotter la peau à cet endroit. Lars le faisait toujours avec elle et il n'avait jamais été tendre avec elle, bien qu'elle soit sa sœur. Et il en était de même lorsqu'ils étaient transformé en Loup. Mais il y a bien longtemps qu'il ne le faisait plus que les chasses entre frère et sœur se faisait de plus en plus rare. Elles étaient voir quasi-inexistante depuis… une cinquantaine d'année. Et elle devait avouer que ça lui manquait un peu.
-Dis-moi Jonas… tu es content de ta vie actuelle? Tu ne regrettes pas ton ancienne vie? Lars m'a raconté que tu étais assez proche des enfants de l'orphelinat…
Ses mains cessèrent de frotter pour glisser sur ses omoplates et elle les laissèrent quelques secondes, avant de les glisser vers l'avant et entoura son torse de ses bras fins, reposant sa tête contre épaule et pressant sa menue poitrine contre son dos. Ce geste était bien plus que ce qu'ils avaient eu jusqu'à présent. Ils ont déjà proches, très proches mais jamais peau contre peau. Jamais sans aucune barrière physique comme leurs vêtements. Si Lars arrivait maintenant, il en était fini d'eux mais Astrid n'en avait cure pour l'instant. Elle avait eu soudainement besoin de faire cet élan de tendresse sans savoir pourquoi.
Enfin si, elle le savait pourquoi. Et l'huile de rose n'était pas une excuse valable pour cette fois. Cela fait presque deux cent ans qu'ils se tournaient autour du pot, se cherchaient et s'éloignaient. Et Astrid ne savaient pas pendant combien de temps encore elles allaient pouvoir tenir. Elle souhaitait rester auprès de Jonas le plus longtemps que possible, garder leur vie trépidante de voyage pour l'éternité mais elle restait néanmoins tirailler par son devoir de noble et devra, tôt ou tard, se marier avec un autre homme. Et la proximité actuelle ne serait plus permise…
@astrid
Jonas
♕ • Mordu • ♕
Messages : 14 Âge du personnage : Environ la vingtaine mais près de 200 ans en réalité.
Mémoire de vie Race: Mordu Métier/Rang: Garde du corps d'Astrid Statut amoureux: Célibataire
Dim 6 Aoû - 3:02
; background-position:center center; background-size:100%; height:240px; border-radius:5px; box-shadow:0px 0px 2px black;">Until the night is comingwith AstridParfois, ils n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre. Un regard, une attitude, un geste suffisait. Astrid et Jonas connaissaient leur attirance mutuelle mais n'avaient d'autre choix que de la taire. A la longue, cela devenait usant et encore, le jour où sa maîtresse trouvera un mari, il n'aurait pas d'autre choix que de l'accepter, de serrer les dents. Parce qu'il n'était qu'un pauvre serviteur, voilà tout. Le monde était injuste et cruel, un fait, dont le norvégien a été témoin tout au long de sa vie.
— Je comprends mieux, tout s'explique.
Sans surprise, la noble tint parole et se saisit de la brosse. Son vassal savait qu'elle n'allait pas se dégonfler. Et autant dire que son toutou de service faisait un malin plaisir à profiter de la situation : ce n'était pas tous les jours qu'on lui donnait l'occasion de se faire chouchouter ainsi. C'était même plutôt l'inverse.
Jonas offrit son dos, dont les muscles finement sculptés ne l'étaient que naturellement, en partie. Il poussa un long soupire de soulagement, et se laissa faire. Les poils de la brosse lui étaient désagréables au contact de sa peau au départ. Il grimaça mais s'y accommoda finalement. Si son gardien était content de sa vie actuelle ? La réponse était évidente pour lui. Elle l'a toujours été, dès lors que leurs chemins se sont croisés.
— Non, je ne regrette absolument rien.
Déclara le concerné sur un ton affirmé et direct. Son existence n'était qu'enfer avant d’atterrir dans cet orphelinat puis chez les Håkansson. Jonas n'était qu'un gamin errant n'ayant d'autre choix que de lutter pour survire dans l'hostilité. Cela relevait du miracle qu'il ne soit pas mort de faim ou frigorifié. Lars avait raison. Il s'était attaché plus que de raison aux enfants là-bas qui tout comme lui n'avaient plus de parents, plus de famille même si son attitude insolente donnait l'impression du contraire, à fuir pour mieux revenir.
Et voilà où il en était aujourd'hui. A être au service de sa ravissante Duchesse, pour qui ce dernier se donnerait corps et âme pour voir éternellement son sourire danser sur ses traits délicats.
Ses mains, petites, douces. Jonas les sentait sur sa peau brûlante et humide. Le toucher se faisait soudainement plus...Sensuel. Son corps frissonna, par pur réflexe; et ferma les yeux pour tenter de contenir cet instinct primaire par des chaines mentales qu'il s’efforçait de garder solides.
—Pour être franc, être à vos côtés me suffit amplement.
Le domestique ignorait si c'était ses mots qui la firent réagir ainsi, ou si cette envie d'être en contact l'un contre l'autre était contagieux, mais Astrid vint l'entourer de ses bras chaleureux. Ils étaient proches, beaucoup trop pour une maîtresse et son serviteur. Son souffle caressant sa nuque, son corps contre le sien... Clairement, son impatience venait d'atteindre un stade critique. Promptement, Jonas se défit de son étreinte puis se retourna. Il posa ses mains sur ses frêles sur ses épaules, un rictus carnassier et un regard presque prédateur sur son faciès prêt à dévorer sa proie.
— Et vous dites-moi, est-ce que vous avez déjà regretté de m'avoir à votre service ? On m'a dit au début, vous ne vouliez pas de moi.
Cet épisode, le mordu s'en souvenait comme si c'était hier. Entendre cela l'avait poussé à avoir cette idée saugrenue de vouloir s'échapper en pensant que son nouveau "maître" allait lui en faire voir de toutes les couleurs. D'un côté, ce n'était pas totalement faux quand on voyait sa relation avec Astrid. Et cela était d'autant plus vrai en cet instant précis; il s'approcha, humant au passage ce doux parfum d'huile de rose qui lui en faisait perdre la tête. C'était même à se demander s'il n'y avait pas un truc caché là-dedans ! Question qu'il ne se posa évidemment pas, le soldat Jonas avait d'ores et déjà abandonné la bataille.
Ses doigts glissèrent lentement sur ses avants-bras, ses côtes sans la quitter des yeux. Peut-être avait-il été frappé par un éclair de lucidité mais s'arrêta pour...La chatouiller, aussi surprenant soit-il. Oui oui. plaisantin jusqu'au bout des griffes ! Pourquoi changer ?
Oh croyait-le ou non, son assaillant savait très bien ce qu'il faisait. Notre protagoniste en connaissait les codes; profitant d'un petit moment inattention avec sa taquinerie, il enroula un de ses bras autour de sa taille et bascula en avant afin d'atteindre ses lèvres, les embrassant avec une fougue encore plus marquée que leur tout premier baiser échangé, peu avant d'être mordu. Son geste groumant presque désespéré, était signe d'une frustration longtemps retenue.
Jonas finit par se reculer, son visage à deux centimètres du sien pour reprendre sa respiration.
Mémoire de vie Race: Sang-pur Métier/Rang: Duchesse / Parfumeuse royale Statut amoureux: Célibataire
Ven 11 Aoû - 21:42
⎡Until the night is coming⎦
avec jonas
Astrid sentit une joie sourde lorsque Jonas lui avoua qu'être à ses côtés lui suffisait amplement. Elle le savait, le sentait depuis le début mais l'entendre de sa propre bouche ne faisait que la remplir de joie. Elle ne prit même pas la peine de cacher son sourire de satisfaction et se permet même de rire brièvement alors que Jonas la prenait dans ses bras. Elle prit son visage entre ses mains et caressa sa joue du bout des doigts.
-Je t'avoue que je ne voulais pas de toi au début. J'avais peur que tu ne sois là uniquement pour m'empêcher ce que bon me semblait, répéter à mon frère mes moindres faits et gestes. C'est pour ça que je t'ai fait passé… une sorte d'entretien. Quand je t'ai demandé de m'emmener dans une taverne. T'en souviens-tu?
C'était une question rhétorique et alors bien évidemment qu'il s'en souvenait. Astrid n'oubliera jamais la nuit où elle était tombée follement amoureuse de cet humain qui riait à gorges déployées, qui battaient le rythme avec les autres badauds. Et elle n'oubliera jamais sa façon de danser et de l'entraîner avec lui. Elle n'oubliera pas non plus le soir où elle l'avait transformé, afin qu'il puisse vivre avec elle jusqu'à son dernier souffle.
Astrid frissonna en sentant les doigts rêches et humides de Jonas descendirent lentement de ses épaules, passant ses avant-bras, avant d'atteindre ses côtes… et de les chatouiller. La demoiselle était très sensible à ce niveau là et quelques secondes suffirent pour que son rire cristallin résonne entre les quatre murs de la salle de bain avant de s'éteindre soudainement. Il avait été étouffé par les lippes de Jonas qui dévoraient les siennes avec avidité et gourmandise, comme s'il s'était retenu pendant des années. Ce qui était le cas pour les deux parties.
La lycan fondit dans ses bras sous cette attention et un gémissement plaintif s'échappa de ses lèvres lorsqu'ils se séparèrent enfin. C'était beaucoup trop court, trop bref. Elle voulait plus. Beaucoup plus. La respiration lourde, elle ferma les yeux, son front posé contre le sien, luttant contre une nouvelle envie de fondre à nouveau sur ses lèvres tant convoitées.
-Parce que nous jouions?
Elle engagea un nouveau baiser. Moins passionné mais plus long avant de le briser à nouveau. Le bout de ses ongles griffaient légèrement sa nuque.
-Je ne veux pas être séparé de toi, Jonas… C'est cruel, injuste et puéril ce que je vais te demander mais… tu resteras à mes côtés même après mon mariage…?
Ses lèvres effleurèrent son front avant de descendre plus bas vers celles de Jonas et l'intima silencieusement à les entrouvrir. Et osa glisser sa langue entre les siennes, provoquant ainsi une vague de chaleur dans tout son corps, de la tête au pied, ses ongles s'enfoncèrent légèrement dans sa peau dans sa nuque, l'obligeant à se rapprocher d'elle, comme si elle cherchait à fondre, à fusionner et à ne faire plus qu'un avec son valet.
Je t'aime.
Ces trois petits mots en suédois avaient été à peine murmurées. Les seuls témoins de cette confession n'étaient que les murs et la baignoire dans laquelle ils étaient.
@astrid
Jonas
♕ • Mordu • ♕
Messages : 14 Âge du personnage : Environ la vingtaine mais près de 200 ans en réalité.
Mémoire de vie Race: Mordu Métier/Rang: Garde du corps d'Astrid Statut amoureux: Célibataire
Jeu 17 Aoû - 1:00
; background-position:center center; background-size:100%; height:240px; border-radius:5px; box-shadow:0px 0px 2px black;">Until the night is comingwith AstridLe souvenir auquel Astrid fit référence était encore frais dans sa mémoire, comme si tout s'était déroulé la veille. C'était une taverne qu'il se plaisait à fréquenter pour son ambiance chaleureuse, à rire à gorges déployées sans aucune distinction de classe, de sexe ou même de nature parfois. Jonas aimait les joies de la vie, balayant une existence malheureuse dans lequel on l'avait abandonné dès sa plus tendre enfance. Ces personnes qu'on appelait "géniteurs", les siens n'étaient que des êtres sans-cœurs pour qui il n'avait eu que mépris jusque-là. Le seul lien de sang qui aurait pu subsister, il l'avait rompu depuis fort longtemps maintenant. Sa seule famille était les Hankansson à présent et la seule personne qui comptait à ses yeux n'était autre qu'Astrid. Ce n'était pas que par lien de servitude que Jonas serait capable de faire le sacrifice de soi pour la savoir saine et sauve, c'était parce qu'elle l'avait sauvée en l'acceptant. Elle et son frère, Lars. C'était pour cela que pendant toutes ces années, il avait refréné ses sentiments enfouient en lui envers sa maîtresse. Tout simplement pour ne pas faire honte à ses "bienfaiteurs" s'il en venait à ne plus tenir sa place de domestique.
Et il était en train de faillir.
— Bien sûr que je n'ai pas oublié, c'est le premier souvenir que j'ai eu de vous et que j'ai réalisé que vous n'étiez pas une vieille mégère aigrie.
Cette réminiscence lui en extirpa un rire bref, où il la revoyait danser joyeusement avec les autres comme si elle avait toujours fait parti de ce monde. Ce soir-là, Jonas savait que leur complicité naissante se transformerait en quelque chose de formidable, d'une manière ou d'une autre; son esprit fût aussitôt embrumé par un désir incontrôlé. Une bête, manipulé par un instinct indomptable dans les circonstances actuelles.
Sa respiration se faisait difficile, saccadée à mesure qu'il prenait une bouffée d'air entre deux baisers passionnés. Jonas n'avait jamais été aussi désireux et s'il devait être honteux de son attitude, il ne l'était aucunement. Sa conscience morale ne parvenait pas à le raisonner. Il ne voyait qu'Astrid, ne sentait qu'Astrid sous ses mains téméraires posées en terrain inconnu qu'il se pressait de découvrir.
— A vous de me le dire.
Un fin rictus sur ses lèvres. Sa réponse fût donnée à l'immédiat, marquée légèrement par les ongles de la demoiselle dans sa peau qui ne manqua pas d'avoir eu son petit effet, extirpant un grognement de sa part; le lupin voulu riposter, engouffrant son visage dans sa jugulaire sauf qu'il se ravisa, ne reculant de peu après avoir entendu sa question crève-cœur.
— J'admets appréhender le jour où je vous verrez mariée à un autre homme mais je n'ai pas pour autant l'intention de vous abandonner. Ni maintenant, ni jamais.
Et il insista bien évidemment le jamais malgré sa réticence d'imaginer un pareil futur. Néanmoins, cela ne signifiait en rien que les sentiments qu'il éprouvait pour sa Maîtresse allaient s’amoindrir. Loin de là. On lui offrait une opportunité de se dévoiler à cœur ouvert, entièrement et peut-être pour la dernière fois.
"Je t'aime".
Une déclaration susurrée dans cette belle langue maîtrisée - non maternelle - qui résonna dans sa tête et le traversa de part en part, témoignage d'une sincère affection envers sa personne. Une drôle sensation l'envahi alors, une sensation de bien être, un contentement, une joie immense. Ses rubis chaleureux cherchaient un contact visuel avec les iris bleutées de sa bien aimée, si près qu'une aura d'intimité les enveloppait, un sourire radieux sur son faciès.
Dieu qu'elle était belle.
Jonas se pencha et à son tour, murmura suavement ces mots qui avaient tant ravivé sa flamme. Dans son élan énamouré, il la couvrit sans attendre de baisers avides, la mordilla aussi gentiment où cela lui était possible. A l'affût de ses moindres réactions sûrement nouvelles pour l'aristocrate, le norvégien caressait chaque recoins de cette peau de porcelaine qui tombaient sous ses mains désireuses. Son corps transitait et brûlait contre le sien, à chaque secondes écoulées dans ses bras. A continuer ainsi les mènerait à l'inéluctable:
La faire sienne, comme Astrid le ferait sien. Un interdit ultime qu'ils franchiraient, un jeu dangereux où en perdre les ailes à la Icare pourrait s'avérer fatal. Quel terrible dilemme;
Et comme un coup du destin, un bruit assourdissant venant de la pièce d'à côté se fit entendre. On aurait dit que quelque chose de contondant venait d'heurter le sol. La peur l'amena à reprendre ses esprits et se redressa promptement, le cœur battant à tout rompre. Personne ne débarqua mais dans le doute, Jonas sortit en quatrième vitesse de la baignoire, manquant dans la panique de glisser à se retrouver honteusement parterre sans rien sur le dos. Il attrapa à la va-vite une serviette qu'il mit autour de la taille et se lança courageusement à entrouvrir la porte afin d'y voir plus clair. Son odorat ne lui signalait aucune autre présence, pourtant le domestique désirait en avoir le cœur net.
Effectivement, ce n'était qu'un vase, sûrement bancal qui avec le vent s'était renversé. Soulagé - à moitié dirons nous - Jonas ferma la porte et se laissa glisser contre, lâchant un long soupire. On venait de violemment l’extirper de son euphorie qu'il arrivait rudement à calmer, harassé par une terrible frustration instinctive.
Mémoire de vie Race: Sang-pur Métier/Rang: Duchesse / Parfumeuse royale Statut amoureux: Célibataire
Jeu 17 Aoû - 15:40
⎡Until the night is coming⎦
avec jonas
Le rire d'Astrid se mêla à celui de Jonas lorsqu'il lui avoua qu'il avait pensé qu'il aurait à faire aves vieille mégère. Si le temps avait effectué son travail, il aurait effectivement du servir une vieille mégère puisqu'elle avait une cinquantaine d'années à l'époque. Mais son corps était resté figé comme si elle en avait trente de moins. L'avantage à être une créature de la lune.
Une vague de chaleur s'emparait d'elle chaque fois que leurs lèvres se rencontraient et son bas-ventre se contracta lorsqu'un grognement s'échappa de sa gorge, signe qu'il était réceptif à ses petites attentions. Elle n'avait jamais ressenti un désir aussi intense depuis bien des années. Et le simple effleurement, un léger souffle sur sa peau la faisait frémir de la tête aux pieds. Sa respiration saccadée ne s'arrangea pas alors qu'il affirmait que jamais il ne la quitterait, peu importe qu'elle soit mariée.
Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, son cœur au bord de l'explosion mais ses perles salées n'eurent pas le temps de briser les barrières qu'un faiblement gémissement franchit ses lèvres alors que son valet la touchait avec frénésie et passion. Sa déclaration d'amour avait réveillé quelque chose en lui, quelque chose d'incontrôlable qui ne demandait qu'à sortir et à s'emparer d'elle toute entière. Et la noble n'allait pas protester contre une telle perspective. Jonas pouvait disposer de son corps comme il le souhaitait, elle n'en avait cure. C'était l'homme qu'elle aimait et elle ne doutait nullement des sentiments réciproques. Jamais il ne la blesserait et Astrid ne s'amusera jamais avec son cœur.
Il suffirait d'un mot, d'un geste de la part d'Astrid pour que tout bascule et que l'irréparable se produise. Une simple phrase pourrait à jamais changer leur relation, la concrétisait définitivement. Mais une voix, une toute petite voix tout au fond de sa tête lui soufflait non. Les rubis de Jonas attisait autant son désir qu'elle le terrifiait. Une fois, le pas franchi, que se passerait-il ? Découvrirons le pot-au-rose rapidement ? Allait-elle finir comme sa tante Mona ? Répudiée et oubliée ? Qu'adviendra-t-il de Jonas ? Lui feront-ils du mal ? Le briseront-ils ? Un tourbillon de contradiction naquit dans son esprit et elle fut incapable de prononcer un seul son, comme si on lui avait arraché ses cordes vocales.
Et peut-être que Dieu éprouva une certaine miséricorde envers ces deux amants puisque le charme se brisa en milliers d'éclat, comme le vase qui les avait alerté et les avait sorti de leurs transes communes. Son valet s'était empressé de quitter la baignoire, non sans quelques difficultés et cacha sa nudité du mieux qu'il le pouvait. Personne n'entra, à leur grand soulagement. Mais cette interruption eut bien de les effrayer, refroidissant totalement l'ambiance. L'eau était encore chaude mais Astrid avait froid. La chaleur bienveillante de Jonas n'était plus là pour l'envelopper dans un doux cocon de réconfort.
Après une longue minute de silence interminable, la sang-pur le brisa d'une voix qui se voulait ferme :
-Tu devrais t'habiller avant que quelqu'un ne vienne. Appelle deux servantes. Elles se chargeront du reste. Tu peux disposer.
Elle lui tournait le dos, ne voulant pas lui montrer les larmes silencieuses sur ses joues. Astrid avait menti. Quand il lui avait demandé pourquoi elle ne voulait pas de lui. Elle avait eu peur, au fond. Peur de tomber amoureuse de ce beau jeune homme dont toutes les servantes parlaient. En ce jour-là, Astrid n'avait jamais autant détesté être une noble de toute sa vie.
@astrid
Jonas
♕ • Mordu • ♕
Messages : 14 Âge du personnage : Environ la vingtaine mais près de 200 ans en réalité.
Mémoire de vie Race: Mordu Métier/Rang: Garde du corps d'Astrid Statut amoureux: Célibataire
Lun 28 Aoû - 15:23
; background-position:center center; background-size:100%; height:240px; border-radius:5px; box-shadow:0px 0px 2px black;">Until the night is comingwith AstridL'euphorie qui régnait dans cette pièce s'écroula brutalement comme un château de cartes. C'était...Disons, de la déception mêlé à de la culpabilité qu'il ressentait s'emparer de son être. Voilà ce que ça faisait de se bercer d'illusions pendant deux cents ans, pour au final réaliser que vous serez à jamais dans une impasse, tant que cette barrière entre eux subsistera. C'est triste, mais c'est ainsi que marche la société d'aujourd'hui.
Jonas passa ses mains devant ce visage brisé qui ne le caractérisait en aucun cas, d'habitude. Il était un homme plein de vivacité dans son insolence que certains subissaient de sa part, plus ou moins violemment selon la personne mais jamais depuis qu'il servait Astrid, il avait ressenti un tel malaise à tel point que son regard écarlate la fuyait. Et pourant, elle a été pendant longtemps ce bijou qu'il ne cessait d'admirer !
Après un long silence beaucoup trop pesant, la lupine le brisa par un ordre jugé aussi froid que la glace que son valet interpréta comme une manière dissimulée de le chasser. Ou en tout cas, ce que son subconscient perturbé voulait lui faire croire. Regrettait-elle ce qu'il venait de se passer ? De son côté, Jonas répondait oui.
Mais son cœur criait non.
—...Je n'avais pas l'intention de déranger plus longtemps de toute manière.
Il se leva, s'habilla en quatrième vitesse même si ses vêtements étaient encore un peu humide et s'éclipsa sans dire un mot, n'ayant vu que comme dernière image de sa chère et tendre maîtresse en fermant la porte ce dos symbolique d'une cassure aussi douloureuse que fatale. C'était un peu comme s'il s'était pris indirectement un râteau monumental et pire encore, du fait de n'avoir jamais expérimenté auparavant ce genre de situation psychologiquement difficile. Pour cause, personne encore n'avait réussi à éveiller de tels sentiments chez cet être autrefois sans foi ni loi.
Le norvégien est accueilli dans un salon vide, où jonchait au sol le fameux vase cassé qu'il se mit à fixer l'espace de quelques instants en se faisant intérieurement violence, de sorte à ne pas déverser imprudemment sa colère en causant davantage d'accidents dans cette pièce, mais cette fois-ci volontaires. Jonas se mordit la lèvre inférieure, et s'en alla quémander à nouveau la présence des servantes pour s'occuper d'Astrid et des morceaux éparpillés sur le tapis. Oh, il aurait pu s'en charger lui-même mais à ses yeux, cela serait comme s'il ramassait de ses propres mains ses espoirs brisés. Difficile. Trop difficile.
Jonas profita alors d'adresser une requête à la demoiselle accroupie, en train de récupérer délicatement néanmoins rapidement les petits bouts de vase.
— Si ma maîtresse me demande, dis-lui que je suis parti faire un tour.
La concernée se retourna maladroitement et hocha la tête face à cette mine grave qu'arborait Jonas, de ses jolis yeux cramoisie marquant quiconque les croisaient.
Mémoire de vie Race: Sang-pur Métier/Rang: Duchesse / Parfumeuse royale Statut amoureux: Célibataire
Lun 28 Aoû - 17:34
⎡Until the night is coming⎦
avec jonas
Astrid attendit d'être enfin seul dans la salle d'eau avant de plonger entièrement son corps dans l'eau, tête y comprise. Pour effacer toutes traces de larmes et de chagrin sur son doux faciès avant que les autres servantes n'arrivent pour prendre le relais. Sa vue était quelque peu brouillée. Elle ne distinguait qu'une faible lueur à la surface. C'est un visage difforme et flou qui l'obligea à remonter à la surface. Ses larmes n'étaient plus mais la tristesse emplissait toujours son cœur, la menaçant à nouveau de libérer les larmes traîtresses.
La noble extirpa son corps de l'eau, laissa les servantes sécher son corps afin qu'elle puisse enfiler sa robe de chambre. Les domestiques passèrent de longues minutes à sécher les longs cheveux platines de leurs maîtresses avant de prendre finalement congé. Elle se dirigea par pur instinct vers le grand salon, croisant ainsi la servante qui ramassait les morceaux de vase. Ce même vase qui avait brisé le moment le plus intime qu'ont pu connaître Astrid et Jonas.
-Jonas m'a demandé de vous avertir qu'il était sorti si vous le demandez, ma dame, lui informa-t-elle. -Très bien. Je te remercie. Je dînerai dans ma chambre. Et que personne ne vienne me déranger.
La servante s'inclina et s'éclipsa dans les cuisines tandis que la lycan se réfugia dans ses quartiers. À en juger par leurs attitudes, personne ne soupçonnait ce qui s'était passé dans la salle de bain, grand bien lui en fasse !
Une fois installée, elle tenta, par diverses moyens, de se changer les idées. Lecture, écriture, broderie… mais là, encore, elle faisait chou blanc. Rien, pas même la confection de ses parfums, n'arrivait à lui retirer Jonas de son esprit. La sensation de ses lèvres sur les siennes, ses mots, ses mains chaleureuses sur son corps étaient encore présentes. Elle était incapable de faire quoi que ce soit. Elle toucha à peine à son repas lorsqu'on le lui apporta. Ce ne fut qu'une fois assurée qu'elle serait seule et non dérangée jusqu'au jour suivant qu'elle s'écroula dans son lit trop grand pour une seule personne pour expier son chagrin, la tête enfoncée dans l'oreiller absorbant ses larmes de désespoir.
Astrid n'en avait cure si sa mine défaite et ses yeux rougis allaient la trahir demain matin et qu'elle ne paraîtrait pas dans sa meilleure forme devant le Roi le lendemain. Au diable les bonnes mœurs, l'étiquette et la bienséance. Une seule personne sur cette terre pouvait effacer cette douleur lancinante dans sa poitrine. Mais cette personne lui était désormais inaccessible. Et répéter son nom de sa voix étouffée n'y changea rien.
@astrid
Jonas
♕ • Mordu • ♕
Messages : 14 Âge du personnage : Environ la vingtaine mais près de 200 ans en réalité.
Mémoire de vie Race: Mordu Métier/Rang: Garde du corps d'Astrid Statut amoureux: Célibataire
Mar 29 Aoû - 19:09
; background-position:center center; background-size:100%; height:240px; border-radius:5px; box-shadow:0px 0px 2px black;">Until the night is comingwith AstridLa vie à l'extérieur n'avait plus la même saveur. Tout lui paraissait soudainement si fade. Vide. Jonas errait désormais dans les ruelles de Paris assombris par la pénombre de la nuit, frôlant des corps dans sa marche tête baissée et mains dans les poches. Il s'efforçait à faire vagabonder son esprit ailleurs, mais tout se rapportait à Astrid. Son doux sourire, sa voix angélique, ce regard turquoise qui le faisait vibrer jusqu'au plus profond de son être mais qui, quelque part, l’enchaînait aussi solidement que cette servitude naturelle à son égard.
Fidèle à son post de chien de garde, contre vent et marées, Jonas rebroussa chemin. La froideur de l'accueil qu'il reçu en rentrant n'avait pas lieu de l'étonner lorsqu'il demanda des nouvelles de sa maitresse, mais plutôt de le blesser davantage qu'il ne l'était.
— Je suis sincèrement désolée, Madame ne veut recevoir personne.
Un blanc. Un visage qui se décomposa.
— Bien, je crois que j'ai compris. Bonne soirée.
Le valet partit, claquant dans son impulsivité la porte avant de disparaître définitivement pour la soirée. Le norvégien trouva refuge dans une taverne du coin, noyant son humeur maussade dans l'alcool qu'il régurgitait à flot, seul dans son coin. Quelques personnes ont tenté de faire du gringue à l'albinos en envahissant son espace vital, sauf qu'ils n'eurent qu'un regard glacial à la place ou à des paroles pour le moins cassantes avant de les chasser avec insolence.