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Just One Night.

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Profil Académie Waverly
Just One Night. EmptyMer 7 Juin - 23:10





Just One Night


Featuring Erik Anderson




La guerre avait prit fin depuis quelques temps et la jeune courtisane n'avait toujours pas été réellement acceptée à la cours. Quoi de plus normal, la douce que voilà n'était qu'une bourgeoise et qui plus est elle vendait son corps. Elle était mal vue et malvenue de rester parfois à la cours. Mais Rena faisait fit de tous ces badinages à son sujet. Elle assumait complètement ce qu'elle était, ce qu'elle faisait, c'était elle qui gérait sa vie pas une tierce personne.

Mais la demoiselle en ces tristes temps de guerre qui étaient passé avait appris la douleur, la douleur de la perte d'un être cher. La douleur qui brise un coeur. Elle ne portait plus depuis désormais quelques semaines ses tenues aux couleurs élégantes, qui mettaient son teint de pêche en valeur. La catin portait le noir jusqu'à ce qu'elle ne parte du pays. Le deuil d'une mère, le deuil de la personne qui nous a mis au monde, qui s'est soumise au Seigneur en acceptant la destinée de son enfant. Sa mère qui l'avait élevé au mieux, sa mère qui lui avait tant appris, qui avait fait tant de chose pour l'élever dans cette société monarchique. Rena souffrait, elle aurait voulu lui conter bien des choses, les missives qu'elle avait envoyé n'avait pas été suffisantes et elle était arrivée trop tardivement ce jour là. Elle devait répondre à un entretien avec un noble aisé, et en rentrant, elle avait vu les mines déconfites et ravagées par les larmes de ceux qu'elle connaissait depuis toujours. Ils l'avaient accueillit tristement et la douce ingénue prit peur. Il était forcément arrivé quelque chose, et c'était bien une catastrophe. Un monde, un soutien qui s’effondre, la culpabilité de ne pas avoir était présente, la sensation de ne pas avoir sut aimé sa tendre mère encore plus et encore mieux.
La violence de cette vision, voir cette femme allongée sur ce lit, aussi pâle que les draps, ça l'avait chamboulée.

La Reine des Cœurs, la Reine des Vies Nocturnes n'avait plus de famille hormis celle de ses "petits" laissés en Suède, dans son établissement. Elle avait envie de fuir l'Angleterre, Londres qui lui rappelait bien trop de souvenirs douloureux et joyeux. Elle broyait du noir, elle si souriante, si charmante et charmeuse, la voilà  portant la couleur du deuil. A la cours elle se faisait moins présente, excusant son absence dans une missive, mais elle n'attendait aucunes réponses. Elle avait fait ce qu'elle avait à faire pour la tête couronnée, et désormais elle désirait un temps soit peu d'anonymat. Elle retrouverait son désir d'un peu d'égard à sa personne lorsqu'elle serait sur d'autres terres.

En ce jour gris et à l'air lourd, Demoiselle Sheffield avait assisté à l'enterrement de sa mère. On n'enterrait pas les catins, mais Rena avait sut dissuader le croque mitaine et le prêtre afin que sa génitrice ait une fin décente en ce monde si sombre. Elle le méritait et la fille désormais orpheline avait tout payé de sa poche, elle avait les moyens, elle le savait. Ca pouvait surprendre, elle fille de putain, d'un père inconnu, mais pas d'un père si ordinaire. Un père des valses nocturnes, un père qui lui avait laissé un lourd héritage. Une malédiction qu'elle vivait au mieux, tout en craignant le jour où cela se saurait. Elle savait que sa beauté était quelque chose d'étrange, qu'elle paraissait si pur, elle fascinait. Elle, son physique, sa façon d'être, son élégance, sa discrétion, et pourtant elle savait être mordante. Avoir du répondant, mais cela restait caché. Chez Rena on ne faisait qu'attention à son physique, à sa gestuelle, à sa voix douce comme une plume, fine comme le cristal. Alors on cédait à ses demandes bien rapidement, elle charmait pour obtenir.
Ce fut donc ce jour là, qu'elle revenait de la mise en terre de sa donneuse de Vie. Elle avait ce besoin d'être un peu seule, tout en espérant avoir dans le regard des passant un peu d'égard. La jolie ingénue était dévastée. Elle avait bien trop pleuré pour verser encore une larme. Les yeux secs, mais le visage triste, elle ne faisait pas attention à l'heure qui défilait. Elle marchait à l'ombre des bâtisses, des maisons, des commerces, son sourire si pur n'était plus.

La nuit venait de verser son rideau sombre sur la ville, et Rena état toujours dehors ne sachant réellement où ses pas la dirigeaient, mais elle s'enfonçait dans les rues sombres de la belle Londres, de la Londres triste, de la Londres étrange. Si bien, si loin qu'elle se retrouva sans le vouloir aux abords du château. Quelle infortune, la voilà de nouveau à son point de départ avant la découverte de sa défunte mère. Quelle ironie. La jeune femme soupira et se retourna pour tenter de fuir les lumières aussi joyeuse qu'était son esprit triste. Mais la nuit est pleine de surprise et l'on ne sait pas sur qui l'on tombe.


Code par xLittleRainbow
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Profil Académie Waverly
Just One Night. EmptyVen 9 Juin - 19:47
Une haute silhouette toute de noire vêtue quitte le château de Londres d’un pas pressé alors que la nuit tombe sur la capitale meurtrie par l’assaut des français. Erik Andersson avait passé une journée exécrable et il était bien content que celle-ci soit enfin terminée. Tout ce qu’il voulait maintenant, c’était mettre autant de distance que possible entre lui et le château.

La bataille de Londres, bien qu’elle se soit soldée par la victoire des Nightray, lui avait laissé un goût amer. La réponse qui consistait à vouloir mettre Charles à mort sur la place Notre-Dame le laissait également dubitatif. Dans tous les cas, il était sur que cette guerre était loin d’être finie.

Il avait soudoyé certains responsables pour ne pas être appelé avec l’armée en France. En effet il souhaitait conserver sa neutralité, et celle de sa famille, le plus longtemps possible. Car avant d’être un anglais, il était un vampire. Et sa priorité était la protection de la famille. Il n’était pas un chef toujours très impliqué, mais il était toujours présent en cas de crise. C’est pourquoi il ne voulait pas s’impliquer dans le conflit tant que ce n’était pas absolument nécessaire. Si le conflit s’envenimait, et cela finirait forcément par arriver, il n’était pas exclu qu’il doive travailler avec d’autres vampires, qui ne seraient pas forcément anglais.

Pour cette raison, il avait fait le nécessaire pour ne pas être envoyé en France. Mais apparemment beaucoup de monde au château pensait que la place du fauconnier de la cour était avec l’armée du roi. Et beaucoup de monde lui avait fait comprendre qu’il voyait son comportement d’un mauvais œil.

Il était resté stoïque face aux divers critiques de ses collègues mais intérieurement, il bouillait. Il avait horreur qu’on lui dicte son comportement plus tout. D’où son détachement habituel par rapport à son rôle de chef de famille. Ainsi il était bien content que la journée soit terminée.

Mais alors qu’il s’éloignait du château, il croisa un visage connu. Enfin connu. Il croyait reconnaitre la fameuse Rena Sheffield. Depuis son arrivée à la cour, elle était le sujet de nombreux ragots chez les domestiques. Il faut dire que malgré son très jeune âge, elle était la patronne de La Maison Close, un établissement à très réputé. Erik n’était pas friand des potins. Cependant il les suivait avec assiduité car ils pouvaient être une précieuse source d’information sur ce qu’il se passait à Londres.

Ainsi la plupart du temps, la cour ne parlait que de son métier scandaleux, toutefois il avait tout de même put apprendre qu’elle était venue en Angleterre, malgré les évènements récents pour enterrer sa mère.

Présentement elle avait l’air un peu perdue. Pris d’un élan de compatissance pour cette jeune femme qui vivait dans le pays qui l’avait vu grandir, il s’arrêta devant elle et la salua.

-Bonsoir Madame Sheffield, je suis Erik Andersson, le fauconnier de la cour. Pardonnez moi de vous avoir interrompue mais… j’ai pensé qu’il aurait été impoli de ma part de vous croiser sans prendre la peine de vous saluer.      

Il avait hésité, car maintenant il se demandait bien ce qui lui avait pris de l’aborder comme ça. Il faut croire qu’après cette journée éprouvante, il était prêt à tout pour retarder le moment où il rentrerait au manoir et devrait faire face à ses responsabilités.
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Profil Académie Waverly
Just One Night. EmptyJeu 15 Juin - 22:53





Just One Night


Featuring Erik Anderson




Encore prise dans le trouble profond de ses pensées, de sa ine triste, sans sourire sauf celui de la tristesse, elle ne vit pas immédiatement l'homme qui s'était approché d'elle. Elle repensait encore à l'enterrement, le fait que d'ici quelques jours elle devra de nouveau affronter la cours et les rumeurs à son sujet. Elle en "tait fatiguée d'avance, mais la jeune louve ne montrerait rien, elle garderait la tête haute.
La voix de l'homme la tira de ses pensées lointaines et elle releva son regard bleu vers celui de l'homme qu'elle croisa. Rena avait l'impression de l'avoir cdéjà vu quelque part, mais où ? A l'entente des mots qu'il lui dit, elle pu rapidement resituer les lieux où elle avait croisé le chemin de l'individu. Le fauconier, elle l'avait vu lors d'une soirée, puis elle l'avait croisé dans les jardins avant de l'avoir repéré quelques fois à la cours et dans les couloirs. Elle n'avait jamais prété réelle attention sur l'homme. Il faisait comme parti des meubles pour la courtisane, et pourtant, là, en cet instant elle posa son regard dans le sien et écouta ses mots.

Quelque peu surprise la demoiselle, finit par lui adresser une légère révérence polie, avant d prendre la parole de sa voix au timbre de cristal et mystérieux, qui faisait céder tant de gens à ses charmes. Elle savit qu'elle était un canon de beauté, que son côté mystérieux intriguait, que sa voix douce plaisait, alors elle ardait cette attitude mutine et légère.

"Bonsoir Sir  Anderson. C'est fort aimable à vous de me saluer. Que faites vous ici si tard ? Les faucons ne dorment-ils pas depuis longtemps ?"

Elle le questionna avec légèreté, évitant de penser à sa triste journée. Elle n'avait guère envie de verser à nouveau quelques larmes, surtout devant un inconnu, elle n'était pas une femme à plaindre; Rena était forte malgré son apparence pure et fragile. Bien souvent on la prenait pour une pauvre petite chose, ben souvent on était surprit par son répondant, sa capacité à être une femme qui réfléchit. Bien souvent on ne voyait à travers la brune que la catin dont on entend parlé, cette putain qui choisit ses clients. Cette enfant de coureuse de remparts partie en Suède pour vider les bourses de ces sauvages du nord. Elle ne avait entendu des vertes et des pas mûres à son sujet et à chaque fois elle restait droite, regardant l'avenir de ses yeux océan.

L'air était frais, elle resserra sa cape autour d'elle, cachant le fait qu'avec sa seconde nature elle avait tout de même chaud, elle resta à regarder l'homme patientant sa réponse avant de reprendre parole.

"Vous désirez aller boire un thé ?"

Elle se montrait ouverte à a discussion, et l'excuse du thé était tout bonnement une sorte d'excuse pour cacher le fait qu'elle avait bien envie de se découvrir même en pleine rue, son sang de loup qui coulait dans ses veines chauffait fortement ce soir, l'approche de la pleine lune...


Code par xLittleRainbow
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Just One Night. EmptyMar 27 Juin - 20:01
La jeune femme en face de lui eut un air triste l’espace de quelques instants. Son visage pâle encadré par ses cheveux sombres lui faisait penser à ces portraits qui ornaient les couloirs du château. Ces modèles dont la mélancolie était figée par la peinture pour l’éternité. Toutefois lorqu’elle prit la parole elle lui demanda non sans une pointe d’humour, si les faucons n’auraient pas du être couchés depuis longtemps.

Si seulement elle savait songea Erik. Les oiseaux de proies n’étaient jamais un problème. Il serait le plus heureux des vampires s’il pouvait n’interagir qu’avec ses oiseaux lors de ses journées au château.

Non, le problème, c’était les hommes. Les hommes et leurs préoccupations qui lui semblaient de plus en plus futiles avec les années. Autant dire qu’au bout de 800 ans d’existence, ça fait vraiment très, très futile parfois.

Cependant, vu les rumeurs que certains à la cours se plaisaient à faire courir sur la mère maquerelle du nord, nul doute qu’elle devait également être fatiguée de ses semblables.

Dame Sheffield, élégante silhouette délicatement éclairée par l’éclat de l’astre lunaire, qui serait bientôt plein, lui proposa ensuite, avec ce même ton léger, d’aller prendre un thé.

- Malheureusement, vous avez raison, mes oiseaux sont endormis depuis bien longtemps. Je vous avouerai qu’ils me causent rarement de tracas. Non si je doigt à quelqu’un ma sortie tardive c’est mes… estimés, collègues. Toutefois cela a du bon puisque je vous ai croisé.

Et il s’empressa ensuite d’accepter l’invitation impromptue. Après tout, il n’était pas pressé de rentrer chez lui. Les soucis de la cours seraient remplacés par les soucis de la famille. En d’autre termes, les conséquences de la guerre, encore et toujours.

-C’est avec grand plaisir que je me joindrais à vous. Connaissez-vous un peu la ville ? J’ai entendu dire que vous étiez née ici mais j’ignore si connaissez bien Londres. Sinon je serais ravi de vous guider.
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