Mémoire de vie Race: Métier/Rang: Déesse Statut amoureux: Célibataire
Lun 10 Avr - 13:45
IT CONTINUES!
Event Majeur #1
Partie deux : La France
Après plusieurs semaines d’inactivité, il a été décidé que l’armée anglaise foulerait le sol français, le Roi de France en tant qu’otage de premier ordre. Le couple royal d’Angleterre n’ayant pu faire le déplacement, des généraux haut placé s’occuperont de ce qu’ils ont appelés des ‘détails’. Déjà, le cortège britannique s’avance au cœur de Paris, une dizaine de jour après avoir touché terre. Charles de France est là, vêtu d’un simple ensemble de lin, les mains attachées dans le dos.
Les combattants britanniques ont voulu frappé fort au moral des troupes françaises ; quel meilleur moyen que d’humilier publiquement leur Roi ?
Un silence macabre voile Paris la Magnifique, comme si nul ne savait vraiment comment réagir. Que va-t-il se passer ensuite ? Charles de France est conduit devant Notre Dame de Paris, où une estrade a été installée à la va-vite. La plupart des nobles ont été ‘invités’ à regarder le jugement depuis des bâtiments adjacents, gardés religieusement par plusieurs troupes anglaises.
Charles de France est désormais pris au piège, les bras tendu par des cordes solides à deux morceaux de bois. Debout, sur ses jambes encore vigoureuse, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Visiblement, on ne le laisserait pas en finir aussi aisément. Les anglais veulent donner à ce jugement un air de spectacle, apparemment. Cela sera-t-il du goût de tous ?
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Mer 12 Avr - 1:27
Quand vous êtes diplomate, il n'est jamais bon d'être du côté du perdant. Mais quand votre Tsarine est déterminée à se faire un allié Français quitte à mettre les mains dans le cambouis, entendre par là les viscères de vos ennemis, il y a rarement d'autres alternatives. Pour l'heure, le vampire était dans un des appartements que ces chers gens leur avaient offert pour le défilé. Si on pouvait appeler ça un défilé... cette humiliation tait plus une plaisanterie qu'une véritable démonstration de force. Et si le vampire avait appris une chose près de Mille ans, c'était de ne se mêler que des histoires de ses mortels... encore plus ses crétins de catholique qui lui donnait pas mal de fil à retordre. Heureusement que sa Tsarine lui épargnait les orthodoxes...
Le défilé étant ce qu'il était malgré qu'il soit sans soleil et couvert de nuage sombre, il décida de descendre le bâtiment pour rejoindre le cortège principale. Son fleuret rangé soigneusement, sa rapière dissimulé sous la cape. Un pas parmi gens qui n'osait réagir à voir leur roi ainsi humilié. Avait il au moins un descendant ?... avait il au moins l'envie de vivre ?... Ce fut quand il arriva au niveau des soldats anglais qu'on se posa la question de la présence d'un homme à cette endroit
Un soldat s'approcha de lui, le regard dur, le regard froid. "Dégage de là manant" fit il à l'approche du noble qui lui ne bougea pas, seul son regard noir pénétra le soldat. Dans un russe parfait, il parla, "Silence, déchet" Et il frappa de la paume de sa main projetant le soldat sur une dizaine de mètre en arrière. Il ne fallu que peu de temps, pour qu'il soit entouré d'homme. Des humains... de simple humain... N 'y avait il donc pas un officier intelligent pour sauver ces gens. Sans bouger, le diplomate mit au clair son fleuret.
"Je n'aime pas comment vous traiter cet homme, et j'ai malheureusement des ordres... Je vais devoir le libérer, je souhaiterai éviter les effusions de sang." Son regard posé sur tout les hommes autour de lui, il devrait très probablement passer de force. Il lui faudrait pas longtemps pour le libérer, mais à ce moment précis, il risquait plus de perdre l'homme que le sauver.
Mezariel D. de SaintLouis
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Mémoire de vie Race: Infant Métier/Rang: Marquis Statut amoureux: En couple
Mer 26 Avr - 16:07
C’était assez catastrophique, comme situation. Mezariel, encore blessé d’avoir laissé une lame rencontrer son dos, avait été ramené en France sous une escorte conséquente, afin d’être sûr que, comme les autres nobles parti guerroyer pour le Roi, il n’était « pas une menace » pour la victoire en train d’être signée. Par les Anglais. Il se sentait… inutile et réellement impuissant dans un tel contexte. Au moins, il était satisfait d’avoir pu aider le jeune homme à s’enfuir, à défaut d’avoir pu le suivre également. Resté grièvement blessé, il avait eu, dans son malheur, la chance d’être soignée un peu mieux que le reste des troupes injuriées, une connaissance qu’il avait trouvée à Londres c’était occupé de lui avant que l’on vienne ne chercher pour le ramener en France en qualité de prisonnier.
Désormais porteur d’un épais bandage dans le dos – et sur son œil difforme, pour éviter que quiconque s’y intéresse -, il regardait, depuis un balcon d’appartements lui servant de prison temporaire, le triste spectacle auquel s’abandonnaient les britanniques. Qu’espéraient-ils faire en humiliant le Roi de France de la sorte ? Certes, il n’avait pas eu les décisions les plus justes qui soit, mais méritaient-ils pareil traitement ? La réponse était évidente aux yeux de Mezariel : absolument pas. D’ailleurs, nul n’aurait mérité un destin tel.
L’infant ne remarqua pas immédiatement l’agitation qui régnait alors presque au pied du bâtiment où il était gardé ; geôle de pierre.
Humiliation de la défaite. C’était là tout ce qui attisait un tant soit peu la carcasse de Charles de France. Après son court séjour en Angleterre où il avait été retenu prisonnier – et où il avait dû supporter la visite d’un indésirable durant sa captivité -, il avait été reconduit sur les terres qui l’avaient vu naître, sur le sol de sa patrie natale. Et là, l’amertume de son combat déchu avait été encore plus rude à admettre. Il était ramené chez lui la corde presque au cou, pareil à un animal blessé, une bête de foire que l’on exhibe après une chasse bien menée. En l’occurrence, il était présentement le gibier.
La remontée jusqu’à Paris lui parut durer une éternité et ce fut encore plus le cas lorsqu’on le fit descendre avec escorte de son tout relatif confort pour mieux l’amener vers une estrade de bois et l’entraver à l’aide de chaînes. Ses yeux, malgré tout, n’acceptaient pas la reddition ; il y avait encore la hargne de Charles y régnant, comme le feu de forêt de calmant un peu avant le grand débordement. « Alors ? Et maintenant ? Je croyais les Anglais amateurs de bon théâtre. Il faut croire que les rumeurs vous concernant ne sont pas toujours fondées. »
S’il ne pouvait plus répliquer par les armes, il tentait de faire de son mieux avec les mots. Après tout, il n’avait plus rien à perdre.
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Mer 26 Avr - 19:29
Militiaman's Creed : For Honor
Français et Anglais
Depuis qu'elle a été informé de la victoire des Anglais et de la capture du roi en plus de certaines personnes, Kathy est peu présente dans la demeure familiale. Les miliciens remuent ciel et terre pour trouver un moyen de sauver le roi et de combattre les abominations qui profitent de cela pour attaquer. De la part d'un ancien parmi les milicens, Katherine avait pu mission de trouver un moyen de sauver quelques prisonniers afin de gagner du temps. Selon une source ou plutôt un espion, Mezariel de SaintLouis a été prisonnier en même temps que le Roi et il devait revenir en France pour assister à l'humiliation du Roi Charles. La mort de Charles pouvait permettre à la blonde de revivre normalement et sans être une milicienne, avoir une épée de Damoclès sur la tête, ce n'était pas facile tous les jours. Mais hors de question de laisser les Anglais humilié le Roi et la France.
Aujourd'hui, les Anglais avaient décidé d'afficher le Roi à la cathédrale de Notre-Dame et c'était vraiment humiliant. Cependant, elle ne devait pas se détourner de son objectif et sauver Mezariel par n'importe quel moyen. Bien sûr, elle allait faire de son mieux pour ne pas se faire griller, car une femme en tant que milicienne et portant une épée, ce n'était pas accepté dans ce monde d'hommes. Une tenue bleu foncé discrète avec une capuche en plus d'un bandage blanc masquant sa bouche jusqu'à son nez, difficile de la reconnaître. Habillé comme un homme, c'était parfait. Son équipement était déjà préparé : fumigène, épée, dague, couteau de lancer, Pistolet à mèche, poudre à canon et compagnies. Bien sûr, elle n'avait pas pris d'armes lourdes pour se déplacer plus rapidement. À présent, elle devait se déplacer furtivement dans Paris jusqu'à l'appartement où était enfermé Mezariel. Heureusement, elle l'avait repéré en faisant un simple tour en civil et en séduisant les soldats anglais pour obtenir cette information.
Ce qui était bien en temps de guerre, c'est que les Français s'entraidaient et apportaient leur soutien aux soldats. La jeune blonde n'avait pas eu trop de mal à se déplacer de toit en toit ou de maison en maison. Cependant, ce n'était pas facile de se déplacer dans Paris avec les soldats Anglais. Juste à côté de l'appartement où était enfermé Mezariel, Katherine guettait une occasion pour s'y infiltrer avec un plan pour exécuter les ennemis à l'intérieur. La chance lui sourit, un individu semblait tenir tête au soldat et cela ameuté ceux à l'intérieur à l'extérieur pour prêter main-forte. Profitant de cette occasion, Kathy se glisse alors discrètement dans l'appartement. Il y avait deux soldats et ils ne prenaient pas au sérieux la surveillance. Après tout, ce n'était qu'un bourgeois blessé et impuissant selon eux. Lançant deux couteaux de lancé dans la nuque des individus, le mouvement était rapide, précis et fluide comme elle avait appris. Les humains étaient plus simples à combattre que des vampires et lycans. Montant à l'étage après avoir caché les corps du mieux qu'elle pouvait. Katherine ouvre la porte et pénètre dans la chambre en refermant derrière elle. Mezariel était là et peut-être étonné de voir quelqu'un débarquait dans sa chambre ainsi.
« Mezariel de SaintLouis, vous n'avez rien à craindre de moi. Je suis Abbadon, un milicien au service du roi. Inutile de parler plus longtemps, sortons d'ici. Je vous amène à un endroit sûr et vite. » Dit-elle d'un air pressé et ayant changer de voix en la rendant un peu plus masculin pour ne pas trahir son identité devant Meza.
Il fallait faire vite, il n'y avait plus personne pour le surveiller et en espérant que quelqu'un allait s'occuper de sauver le Roi. Disons qu'elle ne pouvait rien faire toute seule, ça serait du suicide d'aller le sauver. Ouvrant discrètement la porte, elle surveille les alentours, c'était toujours un peu le boucan à l'extérieur de la demeure, c'était bon signe.
Il se tenait là, fier et altier. Le commandant qui avait réussit à capturer le Roi de France tout en repoussant l'offensive française avait obtenu la permission de s'occuper de l'escorte du prisonnier jusque dans ses propres terres et d'organiser le procès. Oh, bien sur, il n'avait pas jugé bon d'avertir le Roi et la Reine d'Angleterre, restés à Londres pour s'occuper du plus urgent, de ses plans. Autant leur faire la surprise du fait qu'il sache tout parfaitement gérer.
Lorsque le Roi de France essaya de lui adresser la parole, il le fit taire d'un revers de main sur la figure. "Patience, cloporte déchu, vous saurez bientôt ce qu'il en coûte de s'en prendre à ma mère patrie."
Pour autant, il perçu une certaine agitation venir d'un peu plus loin. Lorsque son regard capta l'un de ses soldats envoyés plusieurs mètres en arrière, le commandait su qu'il n'avait pas affaire ici à un gêneur ordinaire. Il était au fait des créatures de la nuit pour en avoir déjà malheureusement combattu. Pour l'heure, afin de se prémunir de tout problème, il fut inonder l'estrade d'eau bénite et demanda à ce que le prêtre orthodoxe qui l'accompagnait partout bénisse les lieux pour en faire un endroit saint. Pas de risque que la créature approche, ainsi. Elle ne prendrait pas le risque d'être dissoute, n'est-ce pas?
"Monsieur, qui que vous soyez, sachez que je n'ai malheureusement guère de temps à vous accorder pour le moment. Vos ordres patienterons puisqu'ils ne viennent pas du couple Royal d'Angleterre, n'est-ce pas?" S'il pouvait, dans la foulée, savoir qui aurait intérêt à venir en aide aux français, cela ferait d'une pierre, deux coups. D'un signe de main, il demanda à ce qu'on lui apporte ses outils.
Mezariel D. de SaintLouis
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Mémoire de vie Race: Infant Métier/Rang: Marquis Statut amoureux: En couple
Sam 29 Avr - 14:06
Lorsque la grande porte de l’appartement où il était retenu s’ouvrit non sans fracas, Mezariel fut d’abord prit d’un sursaut tout ce qu’il y avait de plus naturel. Il se mit alors sur la défensive en voyant un individu masquer lui adresser la parole. Il eut d’abord l’instinct de se demander comment ce mystérieux personnage pouvait bien connaître son nom, mais au final cela lui importait peu. Il semblait de son côté, c’était tout ce qui importait. Et puis en y songeant bien, il avait très bien pu entendre son patronyme de la bouche de l’un des gardes, cela n’aurait rien eut de surprenant.
« Je vous suis. » Puis il réalisa qu’il n’avait plus son épée, son arme de prédilection. « Attendez ! Je… Ils m’ont pris mon épée lorsque je me suis fait arrêter en Angleterre. Sauriez-vous où ils stockent les armes de leurs prisonniers ? » N’importe quelle épée aurait pu faire l’affaire sur le moment, c’était bien vrai, mais celle-ci avait tout de même une valeur sentimentale.
Un parfum attira alors son attention. Une fragrance qu’il connaissait bien. Son esprit lui jouait-il des tours ? Probablement ; après tout il était blessé et n’avait plus dormi correctement depuis des jours. Ce qu’il prit pour une illusion le poussa malgré tout à délier sa langue. « Par le plus grand des hasards, sauriez-vous si les Marquises de Flandres et celle d’Orléans sont retenues prisonnières quelque part ? J’aimerai m’assurer que mes amies vont bien, si possible… » Il s’en voulait un peu d’agoniser l’inconnu avec tant de demandes mais Mezariel se sentait dans l’envie d’aider aussi, à sa manière… Et avec un bras quasiment inutilisable.
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Lun 1 Mai - 14:18
On le héla. "Je suis navré, sir, en tant que diplomate, je n'ai pas mon mot à dire sur vos actions, bien que répugnant selon moi, humilier sa victime au lieu de la tuer, c'est une grave erreur." Toujours entouré, il sentit tout de même l'eau bénite aussi nauséabonde qu'efficace et cette sainteté qui venait de bénir les lieux. "Mais vous semblez ne pas avoir envie d'un long discours on dirait." Il gardait à l'oeil les hommes qui l'entouraient, toujours sur ses gardes, il s'adressa à ceux ci. "J'ai reçu l'ordre de récupérer cet homme, vous comprendrez que je n'ai pas le choix" l'estoc partit, venant transpercer l'épaule du premier gardes, engendra tout de suite une attaque collective, il recula en défense, frappa, contra et un véritable duel seul contre tous s'enchaina, il n'usait pas d'une vitesse trop importante, pour semer le doute ? Une attaque arriva de manière imprévu, la rapière fut dégainer et le premier coup mortel également, un garde tomba la gorge ouverte. Les autres reculaient, la colère montait parmi eux, ils risquaient d'attaquer avec rage. La cape du Vampire se leva soulevé par une rafale de vent, révélant ses atours nobles russes, une cotte de maille luisante au dessus des trous qu'avait fait les quelques attaques qui avaient passé sa garde.
"Je vais devoir tuer tout ses hommes avant vous ?" fit il à l'homme sur l'estrade. "ça n'est pas amusant... ni dans votre intérêt" Il approcha d'une carriole et resta à coté de celle ci prêt à se défendre."
Quand bien même Charles était prisonnier et à la merci des britanniques, il n’en était pas moins capable de comprendre ce qui se passait autour de lui. Les plans du natif de l’Albion s’était vu contrecarré un instant par un individu qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. En d’autres circonstances, le monarque se serait très certainement montré méfiant, voir suspicieux ; mais en l’état actuel des choses, cela aurait été aussi stupide qu’inconsidéré. Le roi ne pouvait négliger aucune aide ; tous les genres étaient les bienvenues. Il avait peut-être peu de chances de s’en sortir indemne, mais il voulait tout de même y croire.
Le coup qu’il se reçut fit bouillir son sang, sa rage. Il était peut-être un prisonnier de premier ordre, mais cela ne muselait pas son sens de la revanche pour autant. Il le jurait, si on lui en laissait la possibilité, il ferait tout pour recouvrer son honneur ; celui-là même qui était bafoué par les Anglais présentement. Oui, il reconnaissait avoir agi imprudemment et de manière stupide, emporté par une colère sourde ; mais cela ne justifiait en rien les exactions de ses ennemis. Dans ses yeux régnait encore sa hargne de Souverain. Il ne baisserait pas la tête. Pas encore.
La Sacrifiée
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Lun 1 Mai - 20:21
LET'S PURSUE THE PUNISHMENT
Event Majeur #1
Partie deux : France - l'humiliation publique
Oh… Alors comme cela on voulait lui résister ? Bien, fort bien. Le Roi de France était maîtrisé, de quoi pouvait-il bien avoir peur, après tout ? Le commandant se sentait comme fort, puissant. Il avait un coup d’avance, selon ses plans. Il savait ce qu’était cette créature en face de lui. Un enfant de la nuit. Lycan ou Vampire il était encore dans l’hésitation mais au fond, cela importait peu. Pire, cela le motivait encore plus à exalter un certain côté sadique.
Voir le sang de certains de ses hommes couler lui fit avoir un déclic. Lui aussi voulait se battre, il n’en avait que trop peu eu l’occasion en terres anglaises. C’est ainsi qu’il descendit de l’estrade, allant à la rencontre, presque, de l’individu vêtu d’une si belle côte de maille. « Bien, j’entends là vos propos. Mais vous avez des ordres, j’en ai aussi. En l’occurrence, j’ai été assigné à ramener le Roi de France chez lui, sous domination anglaise. Pour le reste…. Ma foi… »
Il claque des doigts. L’instant suivant, sur l’estrade, apparut un homme à la carrure imposante. « Je n’ai jamais reçu l’ordre qu’il devait être indemne une fois à domicile. » Il dégaina son épée, prêt à utiliser tout ce qu’il avait en matière de ruse pour tenir tête à cette créature.
« Commencez-donc par lui ôter sa chemise et lui asséner quinze coups de fouets. N’ayez pas peur de séparer la chaire des os à chaque coup, mon brave. » Un ricanement lugubre s’échappa de la gorge du commandant. Ses yeux revinrent alors se poser sur l’étranger. « Ce que vous appelez humiliation, j’appelle cela éducation. Attaqués pour un motif dérisoire, nous devrions courber l’échine devant lui ? Navré, mon brave, mais ce ne sera guère possible. »
Ses hommes s’écartèrent, venant se placer derrière lui, faisant barrage entre le commandant et l’estrade. « Mes soldats resteront ici en attendant que j’en ai fini avec vous. Après tout, vous semblez manquer de compagnie et moi d’exercice. En garde, donc ? » Il avait plus d’un tour dans son sac.
InvitéInvité
Mar 2 Mai - 1:46
Alexander soupira, un humain le défiait, tel un rempart protecteur pendant que le roi se faisait torturé.
"Je me moque du pourquoi il est là, je ne suis qu'un exécutant. On m'a demandé de le libérer, je n'ai pas mon mot à dire si il mérite ou pas d'être sur cette place." L'homme était imposant, il avait l'air solide, et il en fit pas le moindre doute, pour qu'il vienne lui même, cette homme devait être prêt, bénit de son dieu.
Le Vampire attrapa la chariotte d'une main légère, et serra la poigne dessus. "Vous savez, Commandant, je ne vous laisserai pas la vie sauve." Il resta immobile l'observant. Le prochain coup était simple, il allait simplement écraser l'homme avec le véhicule, vu l'individu, ça devrait être rapide, son regard se porta sur le Roi, peu lui importait qu'il souffre, l'important serait qu'il vivrait.
"Ne m'obligez pas à devoir me battre et libérez le."
Il n’avait guère espéré que son geôlier britannique fasse preuve de compassion, mais de se voir retirer la chemise de lin acheva de le faire céder à une certaine peur ; chose que Charles haïssait au plus haut point. Il ne supportait pas d’apparaitre ainsi. Il fut bien sûr maîtrisé par des hommes à la poigne de fer, lesquels le mirent à genoux avec une facilité déconcertante. Sa rage grondait toujours mais Charles n’était point stupide ; hargne ou pas, ceci ne lui permettrait guère de se soustraire à cette sanction. Il serra les dents, accueillants les premiers coups non sans flancher.
La douleur était une chose qu’il côtoyait depuis la naissance. Il avait l’habitude de la conjuguer et n’était plus à quelques écorchures près, mais c’était présentement quelque chose d’une toute autre mesure qu’il avait à endurer. S’il put tenir ses lèvres closes durant les premiers instants, ce ne fut pas le cas avec le quatrième coup. Trop incisif dans ses chaires, trop violent… Les britanniques avaient avec eux des professionnels de la torture, il espéra un instant qu’aucun de ses hommes n’étaient restés prisonniers en Angleterre suite à son attaque avortée.
En tous les cas, Charles de France ressemblait davantage à un animal blessé qu’à un véritable souverain, présentement.
La Sacrifiée
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Lun 15 Mai - 17:16
LET'S PURSUE THE PUNISHMENT
Event Majeur #1
Partie deux : France - l'humiliation publique
L’homme était intelligent, il se savait désavantagé. Aucun de ses soldats, postés tout proches, pourtant, ne pourrait le tirer de là si la créature poursuivait son idée première. En tous les cas, s’il avait vu juste – mais il espérait se tromper -, la charrette risquait de vite décoller du sol. Hors, c’était inconcevable. Peu de gens étaient dans son cas, à connaître l’existence des créatures de la nuit. Et il fallait que cela reste ainsi pour la bonne santé des royaumes – celui d’Angleterre en première ligne bien entendu.
« J’entends bien vos demandes, monsieur, mais je ne saurais y répondre. Surtout lorsque l’on me fait l’affront d’exiger une chose pareille sans même se présenter soi-même ou le pays que l’on représente. Sont-ils donc tous si mal-élevé de là d’où vous venez ? » Peut-être jouait-il trop avec le feu alors que la torture du Roi prenait une dimension nouvelle, mais le commandant ne se lassait point de ce jeu morbide.
Et puis… Il possédait lui aussi quelques atouts qui lui permettaient de s’amuser de la sorte. « Peu m’importe ce que vous êtes messire, mais… avez-vous déjà ouï ce qu’est une luciole rouge ? Si oui, je vous suggère d’être très prudent pour vos prochaines actions. J’en possède une sur moi mais plusieurs de mes hommes s’en sont vus distribuée une également. Impossible pour vous de savoir lesquels dans cette foule. Battez-vous donc comme un homme, monsieur et cessez donc de vouloir que le monde entier cède à vos caprices ! Peut-être que si vous me désarmé à la loyal, je consentirai à accéder à votre requête. Peut-être. » En attendant, il n’avait qu’une idée en tête, se divertir avec les hurlements du roi en fond sonore.
La luciole rouge… Une arme redoutable contre les bêtes de Satan. Si c’était un vampire qu’il avait en face de lui, elle pourrait lui brûler atrocement la peau s’il la lançait. Et si c’était un lycan… Eh bien il serait tout de même aveuglé. L’homme sourit d’une manière démente. Si cette créature pensait pouvoir dicter les choses comme elle le souhaitait, alors elle s’était fourvoyée. Ne jamais sous-estimer l’humanité.
InvitéInvité
Dim 21 Mai - 20:04
Alors qu'il parlait, un long soupir de la part du Vampire. Des menaces... qui se tenaient. Tss... sa force d'homme. ça allait être difficile, sa force à lui, c'était presque devenu naturel de s'en servir.
Soit.
Il lâcha la chariote s'approcha de lui. "Alexander, Jeremiah, Ghelal. Grand Conseiller de ma Tsarine Natazia Ouzdal, Impératrice de Toutes les Russies, celle ci a trouvé un intérêt à la position délicate de la France et m'a suggéré de m'en faire un allié, je lui aurais plutôt suggérer de s'allier aux gagnants, mais elle a été têtue sur ce sujet." Il en parlait avec presque un sourire amusé, il avait bien envie de la revoir d'ailleurs. Il était partie loin d'elle depuis tellement longtemps... Une certaine mélancolie et ce besoin de la retrouver rapidement l'envahi. Tss...
Le fleuret fut dégainé, cachant toujours sa rapière sous sa cape.
"Vous désarmer à la loyal, c'est d'une tristesse..." Il approcha de lui se mit en garde face au garde, la lame fendit l'air pour la nettoyer de ses impureté.
"Quel nom devra t on mettre ?" fit il avec un soupir las "sur votre tombe ?" Le Vampire arriva ainsi à une distance raisonnable pour un combat loyal. "Je ne retiens pas le nom des mortels, mais je tâcherai de retenir le votre, on verra pour quel raison après"
En garde, prêt, sa rapière en piège pour un adversaire un peu trop ambitieux ou combat tournant mal, aucun sourire sur les lèvres, toutes traces de rouges avait disparu de son regard pour ne laisser qu'un visage froid et des yeux noirs implacables
InvitéInvité
Mer 24 Mai - 20:28
« Allister Kirasten…Vous êtes insensée. » Ce n’était pas la première fois que son frère lui faisait tel réflexion dans la conversation. Il ne protesta pas davantage pour autant et elle le quitta pour aller se changer en conséquence. Il fit de même, d’ailleurs. Son plan était insensé oui. Ses plans l’étaient toujours et pourtant bien souvent ils étaient plus ingénieux qu’il n’y paraissait. Et la troupe de bohémiens était, étrangement, d’accord. Ils ne portaient point le roi dans leur cœur mais avaient su entretenir une certaine affection pour leur pays.
Vêtus à présents de vêtements bien plus simples que leurs tenues de guerre, Allister un foulard sur le visage pour cacher son identité au mieux, ils étaient près. Armes simples dissimulés sous leurs vêtements, leur troupe en avait fait de même. Ne serais-ce que pour armer les résistants lorsque le temps serait venu. Mais pas pour l’heure. Pour l’heure il fallait faire diversion. Leur faire croire qu’ils avaient gagné. Du moins, tel était le plan.
Annibal s’était armé de son violon, d’autres avaient également pris leurs instruments. Et ils remontèrent la grande avenue menant à Notre-Dame en musique, en chant et en danse. Festifs, ils clamaient célébrer la victoire de leurs dignes nouveaux représentants. Attentifs, les deux miliciens comptaient les effectifs et cherchaient des failles, surtout. Annibal ne put s’empêcher de poser son regard sur le Roi. Et, lorsque leurs regards se croisèrent, il jugea bon d’espérer que son souverain avait su y lire toute sa détermination à le sauver.
Allister, quant à elle, aperçu du coin de l’œil un combat imminent entre celui qui semblait mener les opérations pour les anglais, et un homme qu’elle ne connaissait pas. Incapable de juger la situation et de savoir si la France saurait se soulever si l’affrontement éclatait dans l’immédiat, elle se décida d’interrompre les deux hommes, innocemment, comme si elle était trop bête pour comprendre ce qui se passait. En tant que femme et en tant que bohémienne, ce n’était hélas pas trop difficile de laisser croire cela.
« Messire, me permettez-vous de danser pour vous, en votre gloire ? » Et, tandis qu’elle attendait de sa part un refus ou un accord, elle continua quelques mouvements de danse autour de lui, déposant délicatement son foulard autour de son cou pour la charmer au mieux. Elle se retenait de toutes ses forces pour ne pas lui vomir au visage.
Charles devait admettre que son corps entier le faisait atrocement souffrir. De ses poignets prisonniers de cordes trop serrées à son torse et son dos désormais viciés par des morsures serpentines laissées là généreusement par un fouet anglais, il lui semblait qu’il n’était pas loin de brûler de l’intérieur.
Mais sans doute, s’il avait pu prévoir ce qui allait se produire par la suite, aurait-il tenu la langue de son imagination ; ainsi que ses métaphores mal venues. Car, alors qu’il essayait de ne pas perdre conscience, ce fut cette fois une réelle brûlure tortueuse qui vint rencontrer son flanc gauche, sur les côtes en dessous du cœur. Il n’avait même pas eu le temps de réagir face à l’impertinence de ce tortionnaire anglais qui lui avait attrapé les cheveux pour mieux soumettre son crâne à un mouvement vers l’arrière qu’il ne put faire qu’hurler de douleur.
Désormais, une marque des armoiries anglaises resteraient à jamais figée dans ses chaires. Le commandant l’avait fait tatouer au fer rouge, en une nouvelle envie d’humiliation. Ce fut réussi, en une certaine mesure. Bien que résistant, le Roi maltraité de la belle France perdait de plus en plus pied. Il priait pour que ce châtiment ne soit pas renouvelé.
Puis, entre les gouttes de sueurs qui lui brûlaient les yeux, pareils à de petits démons espiègles, des images parvinrent au Roi. Des danseurs, des bohémiens…. Chantant à la gloire des anglais – c’est tout du moins, ce qu’il en comprenait. Il vit également son bouffon et confident croiser son regard. Annibal ne faisait jamais rien inutilement ; alors il eut l’espoir, peut-être fou, que peut-être, tout n’était pas perdu pour lui. En attendant, les coups, eux, continuaient de pleuvoir.
InvitéInvité
Jeu 25 Mai - 22:02
Ils avaient souhaité la guerre et bien c’était chose faite dorénavant bien que malheureusement, les choses ne se passaient pas comme nous l’avions espérée. Les anglais paradaient presque déjà dans nos rues souillant nos galets de leur personne et du sang de la résistance. Aucun d’entre nous ne voulait laisser tomber, aucun de nous ne pouvait laisser cette ville et notre Roi tomber si facilement aux mains de l’ennemi sans rien tenter. Il fallait réagir.
Sans un mot, j’avais traîné Alaïs ma servante dans les bas fonds du château, en ces lieux où ils étaient faciles de se perdre, ces couloirs qui seraient d’avantage plus sûrs que la fuite pur et simple de la baptise. Je ne pouvais prendre le risque de perdre ce qui m’était précieux de vue, je devais savoir où revenir ainsi, je continuais ma route dans ce dédale sombre et effrayant. J’avais désignée ma suivante pour son petit air hautain à mon arrivée afin qu’elle ne se sente plus aussi suffisante, il en avait été ainsi. En quelques heures mon statut avait largement dépassé le sien et faignant l’indifférence, je ne lui avais gère fait remarquer. Néanmoins, je restais satisfaite et à présent que j’arrivais à l’endroit escompté, je la priais aimablement de rester là et de ne pas en bouger jusqu’à ce que mon regard lui fasse comprendre l’impératif de mes paroles avant de sourire de nouveau.
Ce n’était pas à elle de s’occuper de lui cependant, Annibal n’était plus là et il me fallait bien une alternative fiable. Je ne voulais pas abandonner Alphonse ici mais aujourd’hui, le choix ne m’appartenait pas ainsi sous de brefs adieu je me mis en route dans cette cape qui encapuchonnait ma chevelure. Rapidement j’étais remontée en ville esquivant volontairement certaines rues trop calme que pour passer inaperçue. Et enfin, je tombais sur cette place où le gratin s’était réuni. Trop de soldats, trop d’agitations et trop de bizarrerie.
Les jumeaux étaient là, nul n’avaient pu les louper de par leur entrée musicale qui n’annonçait rien de banal. S’ils avaient pris la peine de se vêtir de la sorte, ce n’était pas pour rien cependant, les approcher devenait trop risqué. Quitte à être présente, autant se faire remarquer aussi ! C’est l’idée qui m’était venue en voyant ce groupe de jeune gens comploter au détour de la ruelle que je venais de dépasser. Allons le mettre à contribution ! la seule chose que j’avais à leur offrir était des bombes cachées dans l’intérieur de ma cape, on allait passer à l’action et provoquer une diversion qu’ils n’étaient pas près d’oublier de si tôt. De tous les côtés, au même moment tandis qu’il ne restait plus que le bourreau avec le roi et les jumeaux à portée. Pour l’instant, cela devrait être suffisant, j’aviserai ensuite. Pour l’heure, il était temps que je prenne de la hauteur et que je pénètre dans l’une de ces demeures bordant la place.
La Sacrifiée
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Dim 28 Mai - 13:50
LET'S PURSUE THE PUNISHMENT
Event Majeur #1
Partie deux : France - l'humiliation publique
Le commandant britannique se sentait des plus motivé à mener à bien son plan. Il se voyait déjà décoré des saints ordres par le couple royal d’Angleterre pour avoir ainsi tout orchestré, prônant ainsi la supériorité de l’Angleterre sur les autres nations du monde. Quelle pensée délectable ! Un sourire carnassier, fou, dépeignait alors ses lèvres. « Voyez, mes chers hommes, comme cet individu se ridiculise à se croise au-dessus de tous ! » Après tout, ses soldats ne connaissaient majoritairement pas l’existence des vampires et des lycans… Autant tourner la chose autrement. Le secret devait rester gardé.
Il se mit donc en garde, lui aussi, ravi d’avoir plié la créature à ses désirs personnels – tout du moins, le pensait-il. La situation lui montait à la tête, tout comme les hurlements du souverain de France lui rafraîchissait les oreilles. Il ne voyait rien mais pouvait s’imaginer les supplices subits par le monarque déchu avec une telle aisance que ça en devenait risible. Prenant bien note de ce qui lui avait été dit, il entreprit de jouer encore un peu plus avec le feu. « Oh, la Tsarine de Russie. Je vois… Il semblerait, et je pense que nous serons d’accord sur ce point, Messire, qu’une femme n’est décidément guère faite pour prendre des décisions stratégiques. Ou des décisions tout court, plutôt. »
Son sourire s’élargit. Il s’apprêtait à donner le premier coup d’épée lorsqu’une silhouette gracile et agile vint rencontrer sa stature musculeuse. Une jeune femme. Il lui plus surprit qu’en colère. Certes, il avait entendu une vague mélodie en fond sonore, mais il demeurait bien trop prit par son égocentrisme pour en avoir eu grand cas à faire auparavant. Il sentit ses joues se faire de feu. Après tout, avant d’être un honorable commandant des armées britanniques, il était un homme. Depuis combien de temps n’avait-il plus sentit la chaleur de l’une de ces créatures contre lui ? Il déglutit.
Son bras passa autour de la taille de la demoiselle. Il la ramena d’un seul geste dans son dos, pour la protéger. « Vous aurez tout loisir de vous agiter pour moi de la sorte un peu plus tard, mademoiselle. Veuillez rester dans mon dos, que je vous protège de cet individu-ci, je n’en aurais guère pour longtemps. Votre patience serait l’une des plus belle récompense pour moi. » Ainsi, l’anglais se remit en joug, prêt à en découdre.
La seconde suivante, des sons tressautant se firent entendre et le commandant perçu un mouvement de foule parmi ses troupiers. Quelqu’un essayait de faire une diversion. Pour le britannique, cela ne faisait aucun doute, la créature avait donc des alliés. De colère, il exulta « Je pensais avoir été clair lorsque j’ai énoncé un combat à la loyale, Messire. Agir de la sorte ne fera que souiller l’image que vous donnez de la Russie ! »
Ses yeux paraissaient presque incandescents. Il savait les regards de la foule braqués sur lui et son adversaire.
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Dim 28 Mai - 18:16
"Ces gens ne sont pas avec moi, je ne les connais pas" fit il à voix calme, sans plus de force dans la voix. "Quand à l'image de la Russie, je vois surtout l'image que vous donnez de l'Angleterre" Il marqua un silence "Et vous me traitez de prétentieux." La lame se releva et le premier coup porté, trop lent, il avait du mal à faiblir en vitesse, donc il préférait en faire trop. Il esquiva et se défendit sans aucune difficulté. Ses réflexes le rappelait à sa propre survie. Le Vampire préféra ne pas attaquer, reculant, esquivant, parant, le capitaine semblait fou de colère, le combat était inégale et Alexander l'avait suffisamment humilié à jouer avec et suffisamment creusé l'écart entre lui et ses hommes, il était irréfléchi.
Le coup frappa avec une vitesse hors du commun la gorge, transperçant cette artère palpitante qu'il entendait depuis trop longtemps... La pointe encore dedans il lui laissa le temps de comprendre que le duel était fini et retira la lame sèchement pour le laisser se vider, le sang coulait dans sa gorge rapidement. Au moins, il ne parlerait plus... fichu déchet...
"Dommage, je n'aurais pas de nom, je laisserai donc ce corps pourrir... mais étant donné le respect que vous avez donné à ma Tsarine, vous n'aurez rien d'autre qu'une morte lente" Il s'écarta de lui et revint en direction de l'estrade, le fleuret fut rengainé mais les deux lames se préparaient à gouter le sang d'adversaire inconscient.
"Merci de libérer cet homme sur le champ, tâchons d'achever ceci sans morts inutiles."
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Dim 28 Mai - 19:00
Le sang gicle. Tout le plan est précipité. Le regard d’Allister ne cache en rien cette aversion qu’elle a pour l’homme face à elle. « C’est ainsi que les abêtis se dévoilent, sans prendre garde aux conséquences de leurs actions. » Elle récupère une dague dans sa botte et prend tout de même la peine de mettre fin aux souffrances de l’homme gisant dans son sang avant de poursuivre le plan, aussi dérangé soit-il. Personne ne mérite de mourir de la sorte, en son sens. Elle jette un œil à ses camarades bohémiens, presque désemparé par la vitesse à laquelle les évènements se déroulent mais armant tout de même au mieux chaque citoyen désireux de se défendre.
Elle s’arme de sa deuxième dague, dans son autre botte, et va rejoindre son frère qui, du coup, s’est précipité vers l’estrade, ignorant le russe. Il ne prend pas le temps de bavasser avec les gardes et les mets à terre après quelques échanges, se contentant de les assommer. Elle hausse un sourcil. Depuis quand fait-il dans la délicatesse ?
Le milicien s’attèle à libérer le Roi et demande d’un regard à sa sœur de le couvrir. Nul besoin d’échanger de mot, elle acquiesce de la tête et contemple les alentours, se prépare à arrêter quiconque viendrait s’en prendre à son frère –le Roi en soit, elle n’en a cure en réalité, enfin elle a plus d’intérêt pour son frère que son souverain.
« Pourrez-vous marcher jusqu’en lieu sur ? » demande-t-il à son Roi et ami.
HRP : J'aime cette impression qu'Allister n'était pas présente quand le mec se fait presque butter 8'D
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Dim 28 Mai - 20:00
La diversion était lancée et je devais bien avouer que l’effet n’était pas loin de celui escompté en voyant ces envahisseurs anglais se mouvoir telles des fourmis à l’impact des explosions. J’espérais tout de même que ces jeunes gens avaient pu fuir d’une quelconque façon suite à cela pourtant, j’étais bien consciente que tous ne reviendraient pas indemnes, ce qui sembla se confirme l’instant suivant. C’était la guerre ! Même de l’endroit où je me trouvais, le sang qui s’était mis à gicler sur la place ne m’avait pas laissé de glace, qui aurait cru que je n’y étais toujours pas entièrement habituée ?
L’homme à terre, il ne restait plus qu’à libérer notre souverain cependant, il était inutile de penser que l’armée en face allait continuer à nous regarder sans bouger le petit doigt. Leur plus proche commandant était peut-être mort très bien, mais la relève ne tarderait pas, il fallait fuir et vite ce que les jumeaux devaient avoir compris. De ma position il ne me restait qu’une chose à faire, barrer le passage et empêcher toute poursuite.
Un composé de potassium était le bienvenu à présent. Retirant les bâtonnets de ma composition de mes bottes, je les déposais face à moi afin de les enflammer après une manipulation pénible que ne connaîtra plus notre descendance dans les siècles à venir. Ainsi fait et jetés par delà cette fenêtre donnant sur la place, de la fumée épaisse commença à s’échapper dans les airs rendant la visibilité difficile ce à quoi j’ajoutais quelques bombes avant de prendre congé des lieux et de rejoindre le Roi et les jumeaux. Inutile d’imaginer qu’ils n’aient pas analysés les lieux en venant en devant du danger. Certaines ruelles restaient sûres et profitables à un tel événement.
« Çà pique n’est-ce pas ? »
Un regard en arrière vers les couleurs couvrant la place et j'avais fini de m'exclamer à qui voulait l'entendre, la capuche couvrant de nouveau mon visage. Si j'avais oublié que le gaz fumigène était quelque peu irritant, ma sortie me le rappela rapidement et pour la peine, j'en rigolais. Le tout n’était pas de récupérer le souverain, mais de le garder en vie ! Evitons dès lors un maximum les anglais pour notre propre bien.
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Dim 28 Mai - 23:08
Sécurisée et privilégiée, elle contemplait le spectacle depuis l’un des balcons. En apprenant la nouvelle, elle était rentrée en France avec cet anglais avec qui elle avait passé quelques temps dans la patrie qui avait vu naitre sa mère. Elle avait regardé tout ce qui s’était écoulé du coin de l’œil, jusqu’à ce que les hurlements du souverain s’étaient mis à résonner dans toute la grande rue. Elle avait alors regardé, un peu plus concernée, la scène. Il méritait son sort, sans l’ombre d’un doute. Mais une réalité toute autre s’imposa dans son esprit : s’il méritait telle souffrance, c’était à elle et nul autre de le lui faire subir. Parce qu’il avait pris son père, elle devait le lui faire regretter.
Elle avait alors prétexté vouloir voir la scène de plus près pour laisser là son ami et s’était mêlée à la foule…Lorsque toute l’agitation commença, elle se trouva donc en plein milieu. Elle soupira et se glissa comme elle le pouvait entre les gens qui commençaient à paniqué et réussi, par on se sait quel miracle, à rejoindre l’arrière de l’estrade sans avoir besoin de faire les yeux doux à quelconque garde. C’est là qu’elle se retrouva face à Charles, son bouffon, sa danseuse et….D’autres gens qu’elle ne connaissait pas et dont elle n’avait en réalité rien à faire. « Je connais un endroit où vous cacher, si toutefois vous ne savez pas où aller… » Avec le Roi dans un état si pitoyable, il n’irait sans doute pas très loin. Et elle connaissait la planque parfaite.
Le sang lui manquant quelque peu, Charles peinait grandement à suivre ce qu’il se passait autour de lui, autour de sa silhouette de Roi. Il lui sembla que tout s’était passé vite, bien trop vite ; car à l’instant il se faisait occire l’épaule à grand renfort d’une barre de métal solide et la seconde suivante, son bouffon et allié se trouvait près de lui, l’aidant, le soutenant. Tout son corps lui renvoyait des affres de douleurs intenables. Il avait l’impression d’être dévoré vif par des serpents aux aiguillons acérés, tranchants. Ses côtes, déjà bien malmenées, lui occasionnaient souffrance à chaque respiration qu’il prenait. Il n’était réellement plus vraiment le cruel Roi de France qui était jusque-là connu.
« Oui… Je crois être capable de pareille folie… » Tenta-t-il de répondre à son ami danois avant d’être prit d’une toux puissante. Malgré cela, son regard glissa vers la grande place où s’était jusque-là tenue sa sentence. Il y avait beaucoup de parisiens, ici-bas. Charles songea alors qu’il ne pouvait pas les laisser ainsi, sans leur adresser une parole. Alors, se redressant, en dépit de la douleur que cela lui apportait, le Monarque prit une profonde inspiration, délaissant le support d’Annibal un petit instant. Ce qu’il s’apprêtait à faire, il devait le faire seul. Charles devait montrer qu’il était encore debout.
« PEUPLE DE PARIS. JE SAIS VOTRE RESSENTIMENT ENVERS MOI ET JE SAIS ÊTRE COUPABLE DE NOMBREUSES FAUTES. MAIS LES ANGLAIS ONT PROUVES AUJOURD’HUI QU’ILS ETAIENT CAPABLES DU PIRE. SOUHAITEZ-VOUS VRAIMENT LES LAISSER ABUSER DE VOTRE PATRIE DE LA SORTE ? JE VOUS ENCOURAGE A VOUS BATTRE, NON PAS POUR MOI, MAIS POUR VOTRE PAYS, ET POUR PARIS LA MAGNIFIQUE ! » Il se tut presque instantanément après, la toux le reprenant. Presque sagement, il reprit appui sur Annibal avec son épaule valide. Il ne pouvait espérer, désormais, que son appel résonnerait au plus profond des cœurs de ses sujets ici présents.
Mezariel D. de SaintLouis
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Mémoire de vie Race: Infant Métier/Rang: Marquis Statut amoureux: En couple
Lun 29 Mai - 12:13
Puisqu’il n’avait guère obtenu satisfaction auprès de son sauveur, Mezariel avait décidé que leurs chemins devraient se séparer. Il fit en sorte d’assommer un garde anglais qui l’aurait empêché d’avancer plus avant et poursuivit son chemin vers l’extérieur où, apparemment, bien des choses s’étaient passé depuis son observation au balcon.
La foule s’agitait et l’Infant du faire abstraction – non sans difficulté – de la blessure encore fraîche qui peignait son dos. Il suivit ensuite le mouvement général jusqu’à se faire porter jusqu’à l’estrade où il aperçut un Roi plus que diminué. Jamais auparavant il n’aurait pu imaginer voir ce souverain dans une pareille posture. Il en eut un frisson. La royauté française avait réellement été mise à mal. Peut-être qu’au final, les britanniques n’étaient pas si innocents qu’on aurait pu le supposer.
C’est tout à fait par hasard que Mezariel aperçu une silhouette bien connu de lui-même. Mu alors par la crainte qu’il lui arrive quelque chose, il se débrouilla pour se rapprocher de cette dernière et empoigna son bras, peut-être un peu trop fermement. « Lizbeth ! Que fais-tu ici ?! Je te croyais encore en Angleterre ! » Il aurait mieux valu pour l’autre Infant que ce soit le cas, d’ailleurs… « C’est trop dangereux ici, viens ! » Il voulait la mettre un peu en sécurité, idéalement au cœur de Notre-Dame où nul n’aurait le droit de pénétrer avec des armes. Ainsi, le demi-loup commença à traîner la vampire dans son sillage. En tant qu’Infants, ils avaient cet avantage non négligeable de pouvoir ne pas être foudroyés par les cieux à l’approche d’un lieu saint.
Il jeta un rapide coup d'oeil aux autres individus présents près du Roi et reconnu le jeune homme qu'il avait aidé à s'échapper en Angleterre. "Je vais revenir vous aider très vite." La priorité était de mettre Lizbeth à l'abri, le Roi était suffisamment entourée pour le moment et trop de présence n'aurait été que plus gênante.
L'Oracle
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Mémoire de vie Race: Métier/Rang: Déesse Statut amoureux: Célibataire
Lun 29 Mai - 12:43
IT CONTINUES!
Event Majeur #1
Partie deux : La France
Le commandant désormais hors d’état de nuire, la débandade commence lentement mais surement à se mettre en place dans les rangs anglais. Certains essaient vaille que vaille de garder le contrôle de leurs troupes, sans beaucoup de succès. Les hommes du présent cadavre, désireux de le venger, viennent à la rencontre de l’individu lui ayant percé la gorge. Il était sans doute un monstre pour avoir ainsi battu leur commandant bien aimé ! Ils se mettent donc en garde – pour ceux qui ne fuient pas, en tous les cas – et s’empare des lucioles rouges que leur avait donné feu leur chef. Problème ? Ils ne savent pas comment les utiliser. Les voici qui se retrouvent donc à quatre, à tenter de cerner l’homme responsable de la mort de leur leader, une épée dans une main et une luciole rouge dans l’autre, sans savoir que faire. C’en était presque comique, risible… La grande Albion perdait peu à peu ses moyens, semblait-il.
Mais d’autres, plus loin, n’étaient pas décidé à laisser les choses se dérouler ainsi. Armant un canon, un officier audacieux tira en direction de l’estrade. Le premier boulet vint blesser la belle cathédrale de Notre-Dame tandis que le second, propulsé comme un cheval sauvage, percuta l’estrade de plein fouet, la faisant s’effondrer sur elle-même, explosant son centre en une multitude de petits éclats de bois. Le jeune officier espérait, ainsi, terminer le travail alors commencé ; abattre le Roi de France.