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Ocean is a source of knowledge. • YgnviMezariel D. de SaintLouis♕ • Hybride Lycan • ♕ Messages : 608
Mémoire de vieRace: InfantMétier/Rang: MarquisStatut amoureux: En couple | Lun 21 Nov - 22:31 En ce jour baigné d’un clair et chaud soleil, Mezariel se trouvait en mission sur la pointe de la Bretagne, territoire récemment acquis par la couronne de France. En tant que Marquis, il représentait une partie de l’autorité royale dès lors qu’il était envoyé faire son travail hors de la Cour Royale. Rien de très palpitant en soit, le jeune homme devait se charger de vérifier que l’arrivage de marchandises venues de l’un des pays alliés de sa patrie natale se soit bien déroulé puis d’escorter lesdites marchandises jusqu’à la capitale sous bonne garde.
Mezariel ne posa pas de questions, il était là pour honorer son rang et son statut social ; aussi il ne faillirait pas. C’était une promesse. Ainsi le jeune demi-loup sorti de la calèche l’ayant amené jusqu’à bon port – après deux jours de voyages pour le moins tumultueux – et décida de marcher un peu le longs des quais. Il n’y avait pas autant de monde qu’il l’avait imaginé au départ, aussi, circulé près des navires en train d’amarrer ou de débarquer ne fut pas aussi pénible que pensé. Cependant, Mezariel ne connaissait que très peu l’organisation des arrivées des vaisseaux. Il devait donc trouver quelqu’un à même de le renseigner sur sa recherche.
Son dévolu se jeta sur un grand homme à l’allure affirmée. Prenant soin de l’aborder avec la plus grande déférence, Mezariel opta pour entamer sa prise de parole par une révérence polie au possible. « Excusez-moi mon brave, je cherche un bateau sans doute déjà arrivé depuis quelques heures maintenant. Si je n’en connais guère le nom, je crois savoir que son capitaine se fait appelée Torgnymon… Si je ne fais pas erreur. »
Il avait eu, il est vrai, quelques petites difficultés à bien prononcer le nom de celui avec qui il était supposé s’entretenir. Les choses sérieuses commençaient à peine à papillonner des yeux.
| | InvitéInvité | Mer 23 Nov - 12:48 Le HMS Ostädd venait de débarquer tôt ce matin-là à Penn-ar-Bed, nom vernaculaire donné à cette partie du Royaume de France qui désignait en faite la terre la plus à l'Ouest, la dernière avant le bout du monde. Yngvi se mit à rire tout seul en pensant à cela. Dire que 100 ans plus tôt le « Grand Royaume de France » pensait qu'il n'y avait rien au-delà de l'Atlantique. Alors même qu'à cette époque lointaine et bénie des dieux ces ancêtres vikings remontaient le Saint-Laurent à la recherche des richesses du grand-nord. Enfin ce n'était pas le moment de se moquer des français, il était un étranger ici. Le suédois avait lancé une lettre à la mer pour avertir le botaniste de la famille royale que durant ses excursions à travers le monde il avait ramené de nombreuses plantes exotiques, notamment d'Amérique du Sud et d'Afrique. Cela faisait déjà plusieurs saisons et l'acclimatation en Suède s'étant bien passées et en guise de bonne foi entre les deux royaumes il s'était proposé de débarquer la précieuse commande.
La réponse n'avait pas tardé à arriver et l'enthousiasme qui ressortait des mots du botaniste en disait long sur l'importance du cadeau. Yngvi était donc arrivé sur ce petit bout de terre français, dans ce minuscule port qu'était celui de Brest, foulant de ses bottes le pavé du quai arrosé par le soleil. La fumée sortant de sa cigarette, brûlant la feuille de palmier qui contenait le tabac. Le géant avait le regard vers l'océan, tous les ports se ressemblaient et il s'y sentait bien. Les mouettes, ces oiseaux de bon augure pour les marins riaient tout autour des bateaux de pêcheur, cherchant à chapardé un poisson qui aurait le malheur de passer par dessus une caisse. Le Duc n'avait pas eu plus d'information que ça sur la suite une fois arrivée en France, il ne s'était pas fait prier pour reprendre la mer, lui qui était revenu pour voir le roi et qui n'avait pu le rencontrer. Il s'était donné une semaine à rester dans une auberge du port avant de repartir si personne ne venait. Si cela arrivait il irait à Nantes, où se trouvait un des plus grands jardins des plantes de France et où il avait déjà déposés certaines de ses trouvailles.
Le jeune Capitaine n'eut cependant pas à attendre une semaine, alors qu'il allait se retourner pour lancer une boutade à l'un de ses marins qui semblait en difficulté avec une caisse il fit interpellé par un homme. Un petit homme, en tout cas pour lui. Une beauté inhabituelle émanait de celui-ci et une certaine élégance qu'il n'avait vu que dans les cours royales. Cela le mit sur ces gardes, les créatures qu'il avait croisé étaient elles aussi d'un charisme écrasant. Avant qu'il ne réagisse son cerveau fit la traduction. La langue française lui était connu mais, pas évidente ni à parler ni à comprendre. Cet homme recherchait un Torgnymon… Yngvi savait que les français n'étaient pas les plus doués pour prononcer des mots étrangers de même que les noms, cependant il ne fit pas directement le rapprochement avec lui. De son accent très prononcé il tenta de l'aider.
« Je suis capitaine Torgnysson, peut être moi pouvoir aider vous à trouver compatriote capitaine Torgnymon ! »
Si un autre sujet de sa majesté se trouvait en France il se devait de l'aider. Regardant le petit homme avec un grand sourire amical il continua tant bien que mal à s'exprimer.
« Qu'est-ce que le capitaine Torgnymon vend en France ? »
La question avait pour but de déterminer le type de bateau qu'il devait chercher. Le jeune homme vêtu de son manteau bardé de médaille fixait d'un œil plein de bonnes intentions le petit homme. Celui-ci avait un bandeau sur l'œil droit ce qui faisait intérieurement rire Yngvi qui avait vu cela une fois sur un corsaire anglais maladroit qui avait réussi l'exploit de perdre un œil en pourchassant un perroquet. | | Mezariel D. de SaintLouis♕ • Hybride Lycan • ♕ Messages : 608
Mémoire de vieRace: InfantMétier/Rang: MarquisStatut amoureux: En couple | Lun 28 Nov - 20:48 Le moins que l’on eut pu dire au sujet de cette rencontre pour le moins atypique, c’était que Mezariel s’était attendu à bien des choses mais point à ce type de réponse. A voir l’homme en face de lui, il avait songé avoir affaire à un noble plus ou moins élevée dans la hiérarchie de son pays – qui n’était manifestement pas la France. Hors, il était de connaissance courante que les nobles, peu importe leur pays de ralliement, parlaient tous au moins trois ou quatre langues étrangères à la leur. Pour exemple, le jeune Infant maitrisait l’anglais, l’italien, l’allemand et enfin le suédois en quelques sonorités maladroites il est vrai.
Ainsi, ne sachant comment réagir au tout départ de cette interpellation, il toussa afin de s’éclaircir la voix et tenta de gagner un peu de temps. Comment se faire comprendre auprès de ce vigoureux gaillard qui ne paraissait pas parler couramment la langue française ? Mezariel se devait avant toute chose d’être efficace et de mener sa mission à bien le plus rapidement possible. Sauf qu’il avait l’impression de se retrouver face à une impasse dès les premières minutes de ses recherches. Les choses ne paraissaient pas s’annoncer sous de bonnes augures.
Pour autant, le Marquis était bien conscient des responsabilités qui pesaient sur ses épaules. Il ne pouvait pas se permettre de prendre les choses à la légère puis repartir d’où il venait, comme un bellâtre impoli. Ce n’était pas son genre, en plus. « Erm… Pardonnez-moi mais, au risque de paraître ignorant, je ne connais rien de cet homme-ci, si ce n’est qu’il vient de Suède, d’après ce que j’en ai lu dans l’ordre de mission. Merci de bien vouloir m’aider ceci étant dit et navré de vous faire perdre votre temps de la sorte, monsieur… Torgnysson ? Excusez-moi si je prononce mal votre nom, je verrais amende honorable en temps voulu, vous avez ma parole. »
Puis, Mezariel se rendit compte du détail subtil qu’il ne s’était même pas présenté lui-même. Offensé tout seul par ses propres oublis, il tira sur le haut de son uniforme et tâcha de rattraper le coche. « Mes excuses, d’ailleurs. J’ai omis les règles de politesses les plus essentielles. Permettez-moi de me présenter à mon tour, je suis le Marquis de Cassagne-Miramont ; Mezariel Elison de SaintLouis. » Il espérait que, peut-être, cette présentation en bon et due forme saurait lui faire avoir l’air un peu moins perdu dans ce grand port.
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