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renverser le règne ••• charlesVictoria England Nightray♕ • Proie designée • ♕ Messages : 47 Âge du personnage : 23 ans
Mémoire de vieRace: HumainMétier/Rang: Reine d'AngleterreStatut amoureux: Marié(e) | Jeu 27 Oct - 13:55 Depuis bien longtemps déjà, les relations politiques qui liaient la France et l'Angleterre étaient des plus chaotiques. Les deux souverains opposés idéologiquement ne savaient trouver un terrain d'entente. Pourtant, malgré la tourmente incessante, Victoria continuait de venir régulièrement en France. Invitée de marque à la cour, elle rendait visite à ses amis et connaissances, à son frère même. Bien que lui l'ignorait. Il n'y aurait que peu de familiarités entre eux, elle ne comptait en aucun cas lui dévoiler ces faits qui pourraient bien tout changer. Ils ne seraient probablement jamais unis ou complices, ce lien fraternel lui avait révélé bien des aspects sombres de la noblesse. Cela faisait parti d'un tout, d'une partie que l'on aurait préféré oublié. Oblitérer.
Alors, elle était venue comme à son habitude. Conviée comme le veut la bienséance. Le protocole. Accueillie pour un de ces nombreux événements de la haute sphère de l'aristocratie. Comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, comme si la vie n'était qu'une douce utopie. Elle était apparue digne et élégante, imposant autour d'elle une atmosphère pleine d'harmonie et de raffinement, cependant presque fade. Douce illusion. Cupide mascarade.
La nuit était passée. Au cours des heures, Victoria avait eu beaucoup de temps pour réfléchir. Elle avait repensé aux agitations, aux rumeurs. Il était parfois bien difficiles de faire la part des choses. De trier le vrai du faux. Toutefois, la reine était inquiète. Il lui fallait voir Charles. Une discussion devait avoir lieu pour mettre en lumière plusieurs faits. Dans cette optique, elle avait donné rendez-vous à Charles à l'abri des yeux indiscrets, pas le biais de quelques murmures qui avaient couru les murs. Elle ne craignait qu'une chose, qu'il soit déjà trop tard et que la situation bascule d'un moment à un autre.
| | Charles De France♕ • Proie designée • ♕ Messages : 214 Âge du personnage : 28 ans
| Ven 28 Oct - 19:36 En d’autres circonstances, Charles aurait très probablement refusé de se déplacer pour un ‘caprice de reine anglaise’. Comment osait-elle le faire mander dans son château comme s’il avait des comptes à lui rendre ? Impensable ! Mais malgré tout, étonnamment serein du fait des récents évènements, il avait choisi de laisser le bénéfice du doute à cette souveraine venue de par-delà la mer. Peut-être aurait-elle en effet quelque chose digne d’intérêt à lui dire ; lui qui ne vivait que pour la distraction de son esprit sous toutes les formes.
S’il ne tolérait sa présence que parce qu’elle était amie avec Diane, Charles ne se serait tout de même pas laissé abusé si aisément. Ainsi, alors qu’il rejoignait le lieu de rendez-vous bien peu orthodoxe où il avait été convié, il aperçut rapidement la silhouette longiligne et superbement décorée d’une toilette luxueuse de la Reine Victoria. Charles s’arrêta à trois mètres d’elle, maintenant ainsi une certaine distance soulignée et ne prit guère la peine d’agir en gentleman auprès de la belle sylphide. Après tout, il restait le maître à bord. « Que me vaut donc l’insigne honneur d’être convoqué de la sorte par la compagne de mon égal insulaire ? »
Mettre les formes demeurait important tout de même.
HRP : je mettrai une présentation plus jolie promis! | | Victoria England Nightray♕ • Proie designée • ♕ Messages : 47 Âge du personnage : 23 ans
Mémoire de vieRace: HumainMétier/Rang: Reine d'AngleterreStatut amoureux: Marié(e) | Jeu 22 Juin - 22:52 Comme à son habitude, il était arrivé imposant. Impérieux. Son visage était marqué, durci par la colère, figé par un destin parsemé de malheur. Une vie qui avait mené son âme dans une sombre torpeur. Le temps était alors à la réflexion. Des pensées multiples s’attaquaient à l'esprit de la souveraine. Peut-être est-ce une erreur, s'était-elle dit alors. Peut-être que le lourd silence des secrets et parfois préférable à l’assommante vérité. Pourtant aujourd'hui, cette horrible réalité faisait partie d'elle, tout comme elle faisait partie de lui. Elle n'avait probablement pas le droit de taire une partie commune de leur vie. Alors, Victoria était là, impassible. Elle l'observait, lui qui la toisait. Lui qui avait pris le temps de venir jusqu'à elle et qui était néanmoins, probablement, outré par l’audace qu'elle avait eu en lui intimant de se rendre en ces lieux. Nulle politesse déguisée n'aurait pu cacher son mécontentement, mais malgré tout, elle n'était pas inquiète. Tout un chacun savait que l'on ne pouvait rien imposer au roi. Charles de France n'était pas de ceux qui obéissent et qui se plient aux désirs des autres. Elle n'était pas à sa place, cependant sa stature lui conférait des droits. Il aurait pu crier, elle ne lui en aurait pas touché rigueur, ce n'était pas là quelque chose qui lui ressemblait. Face à sa colère, elle serait restée la même. Elle l'avait écouté, avec la prestance d'un reine, le cœur bon et l'âme pure. Sans jugement, sans pression , il n'y avait là qu'une légère appréhension. Si tôt s'était-il tû, elle avait souris. Ce sourire n'avait rien de moqueur, bien qu'un brin amusé, il laissait néanmoins transparaître une certaine nostalgie. Une vie emprunte de regrets. Peut-être que tout aurait pu être différent. Mais non. Elle était là aujourd'hui. « Je me suis prise à penser...que bien des années étaient passées depuis notre première rencontre. Autrefois nous étions des enfants, sans la candeur. Sans les illusions qui sont tendres à chaque bambins, certes. Pourtant, avons-nous réellement dialogué ? » Elle s'était légèrement détournée de lui. Vagabondant de quelques pas, cherchant ses mots et pensées. Soudain éprise d'un terrible doute. Elle savait qu'il n'avait pas le caractère de Philippe, que tout pouvait basculer. « Avons-nous déjà laisser nos rangs en retrait ? Pour se parler sans le protocle, sans les obligations. Après tout, je suis l'amie de Diane mais nous ne connaissons que trop peu. » Non, elle lui dirait coûte que coûte. | | Charles De France♕ • Proie designée • ♕ Messages : 214 Âge du personnage : 28 ans
| Sam 24 Juin - 11:21 Il s’était attendu à bien des choses venant de cette femme. Bien des possibilités et de conséquences se jouaient ici, alors que les festivités régnaient au dehors, à l’écart de leur petite entrevue improvisée. La venue prochaine de l’héritier de la couronne de France avait mis grand nombre de personnes dans une euphorie toute particulière et, même s’il ne le montrait guère convenablement, c’était aussi le cas pour Charles. Alors, bien entendu, ses pensées étaient occupées par des intérêts bien plus alléchants que quelques mots échangés avec la femme de son rival de toujours, Philippe d’Angleterre. Il leva les yeux au ciel en entendant les inepties de cette Reine qui semblait être à mille lieux de ses réelles obligations.
Charles souffla de manière audible, les mains toujours conservées dans son dos, maintenues l’une à l’autre. Pourquoi venait-elle l’ennuyer avec de telles constatations stériles ? « Non. Il est vrai que le temps d’entamer conversation ne nous avait guère été laissé en quantité suffisante, si c’est bien à cela que vous souhaitez parvenir avec vos étranges élucubrations. » Il fit un pas vers elle, puis un second. Ses yeux verts rayonnaient de l’ennui profond qu’éprouvait le Souverain de France à se trouver ici, avec elle. Non, la Reine Victoria ne lui inspirait rien de plus qu’un sentiment de lassitude. Il reprit « En revanche, sachez que si vous m’avez fait venir pour ce genre de palabres sans queue ni tête, je vais de ce pas repartir vers mes obligations de Roi puisque, vraisemblablement, de nous deux je suis le seul à savoir ce que ces termes invoquent. Je n’ai donc guère de temps à gaspiller en petite conversation avec vous s’il s’agit là de vos seules capacités de dialogue. Mon épouse m’attend… Ainsi que mon futur héritier et enfant. »
Ce n’était ni un constat léger ni même un fait lancé ainsi, à la va-vite. Bien au contraire. Alors que la France avait enfin un potentiel héritier après quatre années de mariage stérile, l’épiphanie venait enfin leur sourire – bien qu’il soit également véridique que ledit mariage n’ai été consommé entièrement que très récemment… Mais cela Victoria n’avait nul besoin de la savoir. De l’autre côté de la mer, le couple royal d’Angleterre formait, il est vrai, un couple très heureux et soudés, d’apparence. Mais alors, où était leur enfant royal ? Il n’existait pas encore. En cela, la France prenait un coup d’avance et rien n’aurait pu ravir davantage Charles.
| | Victoria England Nightray♕ • Proie designée • ♕ Messages : 47 Âge du personnage : 23 ans
Mémoire de vieRace: HumainMétier/Rang: Reine d'AngleterreStatut amoureux: Marié(e) | Mar 25 Juil - 23:06 Le roi de France s’exaspérait. Elle le voyait à son regard, à sa façon de se détourner d'elle et de soupirer. Elle savait que ce serait une tâcha ardue que de l'intéresser à ses propos, cependant elle ne pouvait pas attaquer subitement dans le vif du sujet, elle voulait tout d'abord y mettre les formes. Elle avait espéré que cela se passe bien, il en était tout autrement. « Je vois que même la bienséance vous est étrangère lorsqu'il s'agit de mon époux et de moi-même. Vous restez polis mais vos paroles témoignent de tout autre chose. » Il s’avança vers elle, chose qu'elle n'aurait pu imaginer. Ils gardaient tous deux leurs distance en règles générale, comme si le moindre rapprochement était susceptible de tout faire exploser. Et puis, il lâcha la nouvelle avec un grand naturel, tout cela en sachant pertinemment que le caillou qui tombe dans l'eau propage ses ondes. Cela n'avait rien d'innocent. Ses yeux s'écarquillèrent, elle avait reçu la nouvelle comme un choc. Elle ne put s'empêcher de caresser son ventre d'une main, le regard perdu dans le vide. Il lui fallu quelques secondes pour réaliser et puis, sa bonne posture et ses bonnes manières reprirent le dessus sur la tristesse que lui procura la nouvelle du futur fils de son frère. « Toutes mes félicitations...Pour le futur héritier. » Futur héritier. Enfant. Voilà des choses auxquelles elle n'osait penser. Charles ignorait sa chance. Elle aurait tout donner pour pouvoir embrasser un tel futur. Son désir d'engendrer était fort, mais si elle aimait son roi, son affection pour lui ne résidait pas sur une quelconque attirance, pas plus que sur un amour tel qu'on pourrait le penser. Elle chérissait cet homme comme un ami. Comme un frère. Ses sentiments la portait vers un autre homme, quelqu'un qu'elle n'avait pas le droit d'aimer et qu'elle ne pourrait probablement jamais prendre dans ses bras. Elle était tristes, mais résignée. Le destin ne semblait pas presser de lui donner un enfant à aimer. Pour son plus grand désespoir. Elle décida d'ignorer les piques que venait de lancer Charles. Bien évidemment, au fond d'elle, elle fut irriter de l'entendre prononcer de tels mots, mais elle savait que c'était dans la nature de son interlocuteur. Il demeurait toujours cette étrange compétition, cette rivalité entre leur pays et il se faisait un malin plaisir de lui rappeler à chaque entrevue. Rien de neuf, que de vieux. Ou presque cette fois-ci. Pour elle, comme pour lui. « Je pense toutefois détenir une information assez capitale pour vous retenir ici encore un instant. » Elle marqua pause et prit une grande inspiration. Elle pouvait sentir son cœur qui s'emballait dans sa poitrine, nul n'aurait su d'écrire l'angoisse qui se saisissait alors d'elle. Elle allait bientôt lâcher une bombe qui pourrait tout changer, de la bonne ou de la mauvaise façon. Nul ne pouvait l’anticiper. « Lorsque je n'étais encore qu'une simple fille de Duc et que je portais encore son nom. Alors que nous venions vous rendre visite une fois encore, j'ai appris une information qui a changé bien des choses...J'ai autrefois découvert un secret. Votre père, le défunt Roi de France n'avait pas qu'un seul enfant...» Ils suffisaient de les regarder pour comprendre. Les cheveux blonds et ses yeux verts. Si toutefois quelqu'un avait pris le temps de les observer cote à cote, il aurait pu comprendre. Il aurait pu savoir. | | Charles De France♕ • Proie designée • ♕ Messages : 214 Âge du personnage : 28 ans
| Mer 26 Juil - 22:36 Tout aurait pu se terminer ainsi. Tout, oui. Charles avait d’ailleurs en tête de laisser la Reine d’Angleterre terminer sa tirade pour mieux, ensuite, aller rejoindre Diane et profiter lui aussi des festivités tout juste engagées. Mais Victoria semblait d’humeur loquace. Non pas que cela eut une quelconque importance pour le Roi de la France, lui-même était tout simplement dans l’attente de voir si cette femme-là pouvait tenir des propos intéressants – bien qu’il en doutait fortement – ou non.
D’ailleurs, ses élucubrations ne la menait nulle part, et qu’elle se rapproche de sa majesté française ne réglait en rien la question. Charles ne donnait qu’une oreille à demi-attentive aux mots de l’anglaise. Il n’avait pas vraiment envie d’être là, après tout. Et il estimait avoir fait montre de suffisamment de politesse pour ce jour. Elle aurait dû se sentir honorée par ailleurs. Lorsqu’elle eut apparemment fini ses diatribes sans queues ni têtes – aux yeux du souverain des français -, Charles se permit de reprendre la parole.
« Vous ne m’apprenez rien au sujet de ma jeune sœur, Victoria. Henri de France a toujours eut ce goût pour les surprises, en effet. » Il aurait voulu continuer, mais un serviteur vint alors déranger les deux émissaires royaux dans leur échange. L’homme, essoufflé, paraissait avoir accouru en grande hâte jusqu’ici. « Majesté ! »
Charles lui offrit une œillade de l’ordre de celle qui annonce le trépas pour avoir osé le déranger. Mais le serviteur ne se laisse guère impressionner. Pas cette fois. Charles perçoit alors des cris étouffés venir des jardins. Il fronce les sourcils. Quelque chose ne va pas. « Parles, qu’y a-t-il de si urgent ? » s’agace finalement le grand homme.
« V-Votre altesse… Sa majesté la Reine a été poussée dans les escaliers… » Les yeux verts de Charles frissonnent presque. « Pardon ? » « La coupable a été arrêtée… Il s’agissait d’une noble anglaise, Mon Roi. » Et soudain, le sang ne fait plus qu’un tour dans les veines de Charles. Il croit tout comprendre à l’instant ; pourquoi cette convocation vide de sens, pourquoi tout cela. Il ne lui faut guère plus d’une poignée de secondes pour faire le lien qui lui semble le plus logique, laissant la rage le consumer. « Alors c’était pour cela… Vous m’avez bien piégé, vermine britannique ! » Il se retourne et assène une gifle monstrueusement violente à la Reine adverse, suffisamment pour la coucher sur le sol. « Jalouse de la réussit de votre voisin vous n’avez su résister à l’envie de saboter l’événement tant attendu ?! Rentrez chez vous IMMEDIATEMENT ! Que je ne vous revois plus sur mes terres où je vous fais trancher la tête ! » Si Charles n’avait d’autres priorités, elle aurait probablement endossé le statut de prisonnière de guerre. Mais pour l’heure, il y a sa femme ; pour l’heure il y a Diane.
Il ne voulait pas croire, à tort, qu’il était déjà trop tard.
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