Les sabots de son cheval battaient le sol avec une force incroyable, presque irréelle. Fonçant à travers le sous-bois, le monarque de France, armé de la dernière arme ayant rejoint sa collection personnelle, traquait sa proie. Une biche. Frêle, apeurée et assurément destinée à devenir pour lui un trophée de choix, il suivait sa trace depuis bientôt une bonne demi-heure maintenant, accompagné de ses chiens de chasse parfaitement bien entrainés. Son cheval lancé dans ses retranchements également, l’entièreté de cette chasse était couru d’avance.
Ce fut à un détour buissonneux que l’existence de la bête prit fin. A quelques mètres de là, Charles l’avait pris en joug avec une arme à feu, l’un des derniers modèles italiens qu’il s’était vu offrir par un noble lors de sa visite en terre sacrée au Vatican. Parfait. Le procédé était bien plus rapide et précis que les archaïques flèches que certains s’obstinaient à conserver. Charles, lui, en tant que Souverain, disposait d’un arsenal rare, que seules les plus puissantes cours d’Europe pouvait se targuer de posséder également. Canons lourds et fusils étaient pour son armée devenus presque des jouets. L’usage et la possession d’armes pareilles dans le domaine privé n’était encore guère répandu – par ailleurs, les lames avaient toujours bien meilleures réputations – mais ce n’était en rie quelque chose dont le Roi avait à s’inquiéter.
Cependant, bien que sa proie ait été abattue vite et bien, l’homme n’était en rien satisfait. Sa suite royale, qu’il avait semé sans le moindre remord, le rattrapa à bout de souffle, apparemment bourrée d’inquiétudes à son sujet. Mais le souverain n’en avait que faire. Sautant de son destrier, il ordonna qu’on lui en apporte un autre afin de rentrer au palais royal au plus vite. Il était venu en ces lieux afin de faire taire les bourdonnements, les tambours de guerre qui déjà s‘annonçaient à ses tympans, mais son adrénaline n’avait en rien été trompée par cette prodigieuse épopée quotidienne. Il était sur les nerfs.
Le bain chaud qu’il prit en revenant au château ne parvint pas plus à calmer ses tempêtes que le reste, si bien qu’il envoya paître son chef des armées lorsque ce dernier souhaita lui faire un rapport sur les mouvements anglais. Au diable la vile Albion! s 'était écrié Charles qui n’avait en rien envie de s’occuper d’une chose pareille pour le moment. Les tensions avec l’Angleterre étaient de plus en plus palpables et Charles se tuait à la tâche d’essayer de savoir comment vaincre en matière de stratégie. Il souhaitait simplement du repos. Au moins un peu. Alors, en désespoir de cause, le Roi partit errer vers les cuisines de sa demeure, d’où il tira deux bouteilles d’un excellent vin issu de sa réserve. Tout en haut de sa tour, isolé, il prit le temps d’ingurgiter le liquide – davantage qu’il ne le savourait réellement, pour tout dire – tout en noyant ses idées noires. Aujourd’hui aurait dû être l’anniversaire de sa mère.
Cette réalité ne le toucha que bien après qu’il l’eut formulé la première fois, tard dans la matinée. Soudainement, une fois les récipients en verre totalement vides, il fut pris de la lubie de voir observer le collier qui avait autrefois appartenu à Eléonore de France. L’homme mit un moment avant de se souvenir d’où est-ce qu’il l’avait vu la dernière fois. Il ne l’avait plus ressorti depuis le fameux soir où il avait partagé sa couche avec Diane. Malédiction, encore un problème auquel il devait donc faire face. Soit. Il apparaissait que ‘était la seule solution, bien qu’il pria un moment pour qu’il n’y ait personne dans la chambre royale ; celle où il n’avait plus redormi depuis.
Mais le sort paraissait être contre lui et, s’il n’était pas rendu au stade du soulard devant impérativement se tenir à un mur ou un meuble pour se tenir sur ses jambes, les rougeurs de ses joues n’auraient sur tromper personne. De plus, il distingua sans effort la silhouette de son épouse dans l’encadrement de la porte. Ne souhaitant nullement tergiverser, il tenta, de sa langue endolorie, de prononcer quelques paroles. « Je ne souhaitais guère vous importuner, Diane. Rassurez-vous, je suis juste venu chercher un artefact puis je repartirai pour vous laisser en paix. »
Il se sentait tout de même pathétique.
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Mer 19 Oct - 19:32
charles de france Le mari de Diane. Du changement au gré du cliquetas de cette horloge. La haut dans cette tour de diamant, les gens changent pour la vérité. Mais qui est réellement cet homme si grand s'étant révéler à la reine ?
Je vous le promet mon roi... je garderais ce secret enfouie dans ma poitrine. Tels étaient tes paroles lorsque le roi te demande de garder ceci pour toi. ceci ? Ces choses ancré dans la peau du monarque, prêt à rester toute la vie sur l’épiderme si délicat de Charles. ces traces du passé remontant à loin, mais pourtant si proche à la fois. Bien qu'il ne se soit rien passé cette nuit, fort heureusement, tu avais éprouvé un immense plaisir à partager le lit avec l'esprit reposé. Mais le lendemain... c'était autre chose. Le roi t'avais, semble t-il, évité. Il faut certainement du temps, mais tu en étais fort chagrinée de voir qu'il s'était débiné. pourtant maintenant, il accepte de te lancer des regards auquel tu répond par un sourire, ou par cette même intensité de regard. c'était étrange, comme un jeu, mais tu aimais ça. Comme si vous étiez presque complice, bien que le mot était grand. Voilà quelques semaines, il daigne te saluer les matins ou quand il te croise. C'est un peu dur... mais c'est déjà ca. Tu te surprend à l'observer parfois, quand vous dinez, quand ils semble professionnellement occupé. Charles est une personne très attirante, et tu es la première surprise à le découvrir. Il t'intimide mais tu adores le voir, l'écouter. bien que ce soit bref.
Pourtant, il y a cet autre coté. La partie anglaise, tu entretiens de très bonne relation personnelle avec le roi et la reine d'Angleterre. Surtout Philippe. Quand tu te sentais abandonner par ton Roi de France, lui, était là. Tu lui a toujours trouvé un charme, il t'as toujours attiré. mais n'est-ce pas censé être différent maintenant ? par ta condition, devais-tu abandonner ta pauvre aventure inexistante avec le pays voisin ? Tu devais te concentrer sur Charles. tu as encore tant à découvrir, tout ce voile de mystère...
-" Je ne souhaitais guère vous importuner, Diane. Rassurez-vous, je suis juste venu chercher un artefact puis je repartirai pour vous laisser en paix. "
-"Charles, ne vous en faites pas. Vous ne me dérangez en aucun cas, au contraire..."
Oups, ça t'a échappé... la petite phrase, deux mots. Tu refermes un tiroir de ton armoire personnelle, en te mordant les lèvres, tu bloques ta respiration. Bientôt tu allais être couverte de honte. Tu sens une chose inhabituelle, une odeur que tu reconnais pourtant. Tu regardes ton voisin... Charles avait bu... a cette heure là ? Il ne semblait pas tituber, il devait encore être conscient, mais tu demeures surprise.
Il n’était en rien une gêne, pour Diane. Ces mots, bien que succincts, eurent tout de même un impact sur l’esprit biaisé du souverain présentement alcoolisé. Il déglutit en les entendant. L’impression de marcher dans une bulle de satin, d’être entré dans un univers loin de tout conflits où il n’avait plus à agir en tant que Roi pour le moment était délectable au possible. Et pourtant. Le Roi n’avait jamais eu l’alcool heureux. Bien que cette facette de sa personnalité n’ait guère l’opportunité régulière d’être débarrassée de sa muselière, lorsque c’était le cas, elle plongeait souvent le souverain dans une semi-transe durant laquelle il revivait les pires souvenirs de son enfance. Il eut un hoquet, se souvenant brusquement – et sans bien comprendre pourquoi – des sévices infligés par son père, cette bête plus proche pour lui du Cerbère que du réel frère de Dieu.
Lorsque son paternel ne l’enfermait pas à triple tours dans sa chambre sans un minimum de vivres, il passait ses nerfs sur son propre enfant, avec davantage de ferveur à chaque fois.Monstre. Parfois – comme c’était le cas ici -, Charles parvenait à se remémorer les cris qu’il poussait, des supplications qui sortaient de sa gorge entre deux salves de larmes amères, de la sensation de fission entre deux parcelles de sa chair, des deux gardes le maintenant fermement durant les sévices subis en détournant de lui leurs visages et leurs yeux honteux, de l’odeur de son sang lui donnant des nausées, du son distinctif de la ceinture s’abattant sur sa peau. « Père… Pitié… Arrêtez s’il vous plaît… J’ai mal… » Mais c’était sans un mot que l’ancien Monarque continuait ses monstruosités et redonnait un coup à son propre fils, faisant claquer la ceinture, arme souple, dans l’air. « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! »
De pareils hurlements, il y en eut légions.
Brusquement, Charles secoua sa tête. Il n’aimait pas se rappeler. Il avait besoin d’une distraction, de changer ses esprits. L’effet escompté de l’alcool n’était déjà plus présent. Charles serra les dents. Il n’avait ni verre à portée de main afin de relancer dans ses veines ce venin, ni rien d’autres. Sloan, son amie excentrique, n’était pas au château ce soir. Et il avait trop honte pour se présenter devant Cinder de la sorte. Il n’y avait bien que Diane pour avoir le bonheur – ou la malédiction, tout dépendait de la manière dont les choses étaient perçues – de l’apercevoir de la sorte.
Il s’approcha tout de même, soudainement intéressé, se tenant un peu au mu du fait de son souvenir précédent. Il eut l’impression que ses jambes frissonnaient tout particulièrement. « Que faisiez-vous avant mon arrivée ? Si telle question ne vous paraît point indiscrète ? »
Tout aurait été bon pour tromper sa frayeur.
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Mer 19 Oct - 21:15
charles de france Le mari de Diane. Du changement au gré du cliquetas de cette horloge. La haut dans cette tour de diamant, les gens changent pour la vérité. Mais qui est réellement cet homme si grand s'étant révéler à la reine ?
Tu avais beau planté tes yeux clair dans ceux du roi, jamais tu ne pourras deviner ce qu'il a en tête. Pas plus en étant pas sobre. Tu n'es jamais contre un petit verre de vin rouge comme tu aimes, de rosé ou de chardonnay, mais seulement en tant de fête. tu fais partis de ce cliché de dame fortunée bien trop pudique qui ne se lâche pas. Une bonne lady selon le pays, pour toi boire en solo rime avec mal être. Le roi serait-en en train de ruminer ? Et tu n'a rien vu, quelle piètre épouse. Tu ne te doutais pas une seule seconde de ce qui allait se passer.
-" Que faisiez-vous avant mon arrivée ? Si telle question ne vous paraît point indiscrète ?"
-"Je... lisais des correspondances. La reine d'Angleterre aime avoir de mes nouvelles, et j'aime en recevoir. Ainsi que celle du roi. vous savez que j'entretiens de bonnes relations avec la majeur partie des autres royaumes."
Oh, tu es douceur Diane, tout le monde le sait. Tu es la reine sur cet échiquier et le roi peut t'employer, t'utiliser pour apaiser et mieux détruire. seulement tu as une vision bien plus romantique de la chose, la paix, l'ordre;
-"Et vous mon roi ? Quel est donc cet artefact ?"
Tu veux te rapprocher de lui, mais c'est un peu dur... un peu timide et maladroite, tu dois te ressaisir. Alors comme si tout ce qui t'entourais n'existait pas, tu pousses un profond soupir. Trouve un sujet de conversation.
Il se tient au mur, t t'approche de lui comme pour t’inquiéter. Oh... depuis quand est-il si intimidant. Alors naturellement, vos yeux se croisent et ne peuvent se détacher l'un de l'autre. Enfin.. en tout cas tu ne peux plus rien faire. Comme subjugué par un beau tableau, ce visage parfaitement gracié par mère nature, ton roi.
Perdu entre deux eaux, le Monarque naviguait plus ou moins à l’aveugle. S’il n’était guère ivre, au moins ses sens commençaient-ils à lui échapper. Il ne savait même plus de quoi il avait lui-même envie. Pourquoi était-il venu ici, déjà ? La réponse lui revint aussi brusquement que celle de Diane. L’Angleterre. Non, ce n’était pas cette motivation qui l’avait poussé à se rendre jusqu’à cette pièce. Et pourtant. Il eut mal, quelque part au sein même de sa propre unité, sans réellement parvenir à définir le pourquoi du comment d’une telle gêne douloureuse. L’Angleterre. Son ennemie de toujours et de plus en plus désormais, plus que jamais alors que les tensions entre sa nation et celle de par-delà les eaux se faisaient grondantes. L’Angleterre. Il avait tout fait pour fuir cette chose-ci une bonne partie de la journée mais elle revenait tout de même, pernicieuse, se frayer un chemin dans son esprit au cœur de sa propre chambre royale. Il eut mal. « Ah… Je vois. »
Oui, Diane avait toujours entretenue de bonnes relations avec tous les monarques alentours. Sans doute était-ce souvent grâce à sa gracile présence que Charles était protégé de bien d’attaques en représailles de son arrogant comportement. Il le savait. Mais l’admettre écorchait la seule chose qu’il pouvait conserver pour lui ; son égo. Il restait un homme avant d’être un Roi, après tout. Baissant la tête, détournant son regard de Diane, l’animal couronné et blessé dans les profondeurs de ses fibres montra son dos à sa compagne. Le contact entre leurs yeux s’était fait... étrange, pour Charles. Un vertige le prit de nouveau.
Puis, l’illumination vint subitement reprendre sa place légitime dans les limbes de son esprit. Non, sa présence ici n’était en rien due à la perfide Albion, bien au contraire. Il était là pour quelque chose de purement français. Alors, presque d’un bond, il se dirigea vers la petite commode à côté de sa tête de lit, se maudissant d’avoir laissé pareil trésor dans un endroit si facilement accessible. Le tiroir en fut vite ouvert et sa large main droite vint se saisir avec une délicatesse méconnue du Roi du fameux artefact. Le bijou de sa tendre madone, décédée bien trop vite. Émeraude sertie d’armatures d’argent pur, il parvenait presque à transmettre tout l’amour contenu dans le souvenir de sa mère. Il resta ainsi, un instant, songeur. Et puis… « Ceci… Ceci appartenait à ma mère. C’est l’un des seuls souvenirs que je possède d’elle. »
Parce que Diane pouvait bien savoir. Et puis l’alcool, s’il ne le rendait guère joyeux, déliait au moins miraculeusement bien sa langue.
Le fameux collier 8D ♥:
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Ven 21 Oct - 20:45
charles de france Le mari de Diane. Du changement au gré du cliquetas de cette horloge. La haut dans cette tour de diamant, les gens changent pour la vérité. Mais qui est réellement cet homme si grand s'étant révéler à la reine ?
Il détourne le regard en premier, tant mieux... tu allais te sentir comme une courge sinon. Tu ramènes tes cheveux sur le côté droit, détachés. D'ailleurs ta tignasse a le mérite d'être magnifique, bien entretenu. brossé tout les jours par tes servantes ou parfois par ton amie Anne-Lise quand ça lui prend. Mais ce que tu aimes par dessus tout, c'est quand on te caresse les cheveux, un bon massage. Tu te souviens alors de ta génitrice qui le faisait à longueur de journées sous tes caprices d'enfant. Mais ça marchait très bien pour te faire dormir et accomplir ainsi ta sieste.
Tu sourit de nouveau à ton souverain mais... cette joyeuse mine sur ton visage s'effondre en voyant celle de ton ami. Etait-il mécontent ? Parler de l'Angleterre n'est pas une bonne idée. Oh Charles, chaque jour, une petite partie de toi meurt. Fragile, instable. Tu aurais voulu... si tu avais pu... tendre ton bras vers lui et cramponner sa main, la serrer avec douceur... Il dégage un côté touchant mais.. si austère à la fois. Et si tu étais dans sa tête, serais-tu encore enchantée d'être à ses côtés ? Depuis votre conversation forte utile de la dernière fois, tu sembles t'inquiéter encore plus que d'habitude. Tu ne veux surtout pas perdre ce lien.
-"Ceci… Ceci appartenait à ma mère. C’est l’un des seuls souvenirs que je possède d’elle."
Tu reviens vers lui, près du lit pour contempler un bijou formidable. Celui-ci brillait et était jonché de pierres couleurs émeraude. Sa chaine était faite d'argent véritable. Tu t’assois sur le matelas et admire le trésor qui se tenait au creux des mains de Charles. C'était une valeur sentimentale accroché à son cœur. il le regarde avec tant d'amour...
-"Il est très beau... vraiment. Je n'en avais jamais eu connaissance auparavant."
Une nouvelle fois, tes yeux se dirigent vers cet homme à tes côtés. Tu lui souris comme pour apaiser un peu son âme. Tu étais bien trop timide pour tenter une approche... avant il te traitait comme une moins que rien, avait voulu te frapper.. tu ne pouvais pas encore bien faire ce que tu voulais. car tu avais peur de tout briser par maladresse.
Elle était la naïveté, la légèreté et tout ce qui pouvait se rapprocher de cet état de fait. Charles en aurait presque sourit si l’objet de sa présente observation n’avait pas été si… porteur d’un sens lourd. Sa mère, Eléonore de France, était la première femme pour qui il se serait volontiers damné sans regret aucun. Elle lui manquait chaque jour un peu plus. Ironie pour lui qui ne l’avait guère réellement connu. Plus aucun tableau n’existait de la précédente Reine, ils avaient tous été dissimulés par le père de Charles, sans doute pour ne pas trop souffrir d’une absence qui aurait été rappelée avec insistance par des peintures nonchalantes. Diane connaissait-elle seulement le visage de sa prédécesseure ? Charles l’ignorait. Lui-même n’avait pu le voir que furtivement, un jour où sa curiosité infantile l’avait poussé à fouiner dans les immenses greniers où l’on entasse bien des choses. Cette audace lui avait valu une volée de coups phénoménale par la suite, d’ailleurs. Malgré tout, le regard troublé de harles ne lâchait point l’observation de ce bijou particulier. « Je ne l’avais jamais montré à personne, pour dire vrai. »
C’était un secret qu’il gardait précieusement, jalousement. Mais en cette soirée, sans doute le vin avait érodé sa méfiance envers le monde extérieur, envers sa propre épouse, pour lui délivrer cette confession inédite. Elle pouvait s’estimer immensément chanceuse. Un frisson gagna le Roi. Ses agapes vertes dévièrent sur l’unité de Diane, assise sur le lit, toute proche de lui. Il songea un instant qu’il ne souhaitait plus accrocher au bijou qu’il tenait entre ses doigts puissants une connotation négative. Qu’aurait fait sa mère ? A sa place, comment aurait agi l’ancienne reine ? Il le savait parfaitement, au fond. Pour avoir entendu et lu bien des choses au sujet de cette femme qui l’avait porté et mis au monde, il pouvait dire connaître d’elle cette part angélique que beaucoup lui enviait. Elle aurait transmis son collier à la nouvelle Reine.
Alors, bien que sa tête lui tournait, Charles entreprit de défaire l’attache du dit collier et avança ses grandes paumes vers le cou gracile de sa compagne officielle. « Vous permettez ? ». Puis, terminant le lien de fer entre les deux jointures travaillées, il se recula. « Il vous va bien. » Il est vrai que le contraste de couleur tranchait merveilleusement sur Diane, aux yeux de Charles. Et puis, ainsi… « Vous lui ressemblez beaucoup. » Encore. L’ange était reconnu, cette fois.
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Lun 31 Oct - 10:06
Alors de ton visage calme, tu caresses du regard ton mari. Puis ce fut au tour du beau joyau que tenais le roi. Il appartenait à sa mère... tu te répète cette phrase en boucle. Il est sur et certain qu'il est précieux, tant pour sa valeur, tant pour les sentiments à l’intérieur. Avant, tu n'aurais jamais soupçonné cette attention, cette fragilité au sein du roi. Il avait garder ceci pour lui, sans jamais le montrer ou en parler à quiconque. Tu plisses les yeux. Oui Diane, tu étais la première personne à qui il pouvait maintenant se confier. Tu était un peu décontenancer et tu te remémore sans cesse le détachement qu'il avait pour toi autre fois. Pas un regard, pas une caresse, juste du mépris que tu pouvais discerner en ses yeux.
Il joins ses mains vers toi pour accrocher à ton cou ce fameux collier. D'abord, tu eux un mouvement de recule, comme surprise. Comme si tu ne pouvais en être digne ou avoir peur de faire une certaine offense. Charles serait-il en train de confier sa confiance en toi ? Tu tournes ta bague e mariage autour de ton doigt, petite habitude quand tu es un peu stressée ou gênée.
-"Il vous va bien."
Tu lui souris un peu timidement, le remerciant de ta petite voix. Et si Charles pouvait faire battre ton cœur ? Il continue et te livre que ton minois, ton corps, tout, ressemble à celui de la précédente reine, la mère de ton époux. Tu restes muette, comme s'il y avait suite à ses dires. Puis, comme si tu n'étais qu'une automate dépourvu de morale, tu poses une question qui t'as toujours brulé les lèvres. Il était un paradoxe, et toi tu étais la vilaine chose trop curieuse. Mais tu voulais savoir, comprendre.
-"Charles... vous me détestiez ?"
Tu touches du bout des doigts le collier, regrettant presque immédiatement cette stupide question qui pouvait tout faire basculer. Oui, tu aurais aimé qu'il se tienne droit à votre mariage, qu'il y mette des sentiments, mais il n'en fut rien. Au début, tu pensais le détester, mais tu ne pouvais tout simplement pas. Tu en a rêver pourtant, quand vous étiez jeune couple. Qu'il te brosse les cheveux lui même pour la complicité, vous prendre dans la main dans le jardins. Tu aurais pu imiter le rire des grandes dames heureuses. Danser avec lui au bal et vous noyer dans le regard de l'autre.
Jamais depuis les drames de son début d’adolescence Charles n’avait osé resongé sérieusement à ouvrir son cœur à quelqu’un d’autre d’une manière sentimentale et partagée. Cinder connaissait le moindre recoin de ses méandres torturés mais ceci était davantage une relation fraternelle qu’autre chose. Le chevalier était l’ainé que la vie n’avait guère daigné donner à Charles auparavant, voilà tout. En matière de réciprocité, l’homme avait demeuré esseulé et brisé, rassemblant lui-même les parcelles de son cœur émietté en un amas de verre cassé sur lesquels il veillait avec férocité. Peut-être avait-il peur que l’on se sert de ces fragments contre lui ; ou tout simplement, peut-être avait-il peur de trouver quelqu’un qui saurait reconstruire cette mosaïque torturée pour en faire émerger de nouveau battements. Peut-être.
Qu’il était effrayant d’aimer.
Pour autant, même s’il s’interrogeait seul à propos de ce genre de choses, il savait que Diane n’était pas celle qu’il recherchait. Pas totalement, du moins. Peut-être aurait-elle pu aider à consolider ces débris de verre entre eux bien avant les récents évènements survenus entre Charles et elle, mais… et pour après ? Nul n’aurait su le dire, au final. Seules les ténèbres connaissent peut-être le résultat qu’aurait déclenché une autre voie empruntée. Pour le moment, il n’était pas important pour le monarque de savoir quelque chose comme cela.
Diane était pure, Diane était un ange. Diane était tout son opposé. Il était le soleil noir quand elle était la lune pâle et bienveillante. Il était le destructeur lorsqu’elle était le baume réparateur. Comment ne pas en être éprit ? Lorsqu’elle lui demanda s’il l’avait un jour haït, Charles ne voulut plus mentir.
« Vous détester n’était peut-être pas le terme idéal. Mais il est vrai que j’ai longtemps souffert de votre rejet de cette soirée de rencontre, peu avant notre mariage à l’église. » Il ne voulait plus maquiller la vérité, pas ainsi, pas encore. Et puis, la tête lui tournant, d’autres idées émergèrent miraculeusement de ce tourbillon.
« Cependant, je ne voudrais pas que vous vous laissiez aller à penser que ce sentiment perdure encore en maître en mon âme. » L’instant suivant, il se pencha, royal, sur la petite silhouette de Diane dont il vint embrasser les lèvres. Le Souverain laissa ses paupières se clore, profitant de l’instant. Cet échange n’avait rien à voir avec le simple effleurement de son union avec la duchesse. Tout était plus sincère, plus vrai. Tout était davantage fait pour plaire.
Spoiler:
Pas de souci ♥
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Mar 1 Nov - 9:02
Jamais tu ne pu savoir ce que pensait les gens autour de toi. Vérité, mensonge. Et si l'on te tolérai par ton statut ? Petite Diane, vous êtes si délicate, si belle et si tendre. Évidemment, tu as reçu une éducation pour accomplir et devenir celle que tout le monde veut que tu sois. Et l'on a longtemps bichonner ton joli minois pour qu'il reste parfait et blanc. La danse, les bonnes manières, l'estoc royal. C'est piège délicieusement doux auquel tu t'es soumis depuis l'enfance. Vous en êtes tous victime. Mais le seul qui résiste est le roi. Chacune de tes pensées te ramène à lui.
Mensonge vérité. Tu pensais enfin presque tout connaitre, mais tu en loin du compte. tu ne sais toi même pas qui sont les gens étrange, où ce qu'ils sont. Tu es noyé dans le venin qu'est cette fable. Une infâme fourberie. Puis soudain, comme une parole divine, tu réalises un souvenir flétri.
-"Vous détester n’était peut-être pas le terme idéal. Mais il est vrai que j’ai longtemps souffert de votre rejet de cette soirée de rencontre, peu avant notre mariage à l’église."
C'était donc ça ? Seulement ça ? Cela aurait du être flou, mais c'était bien clair. Un songe que tu ne pouvais absoudre. Tu avais eu peur ce jour là, ainsi tu ne sentais pas capable d'assumer ta propre éducation. Ce pour quoi tu étais venu au monde. Il aurait pu te dévorer sur place. Tu t'étais fourvoyé, le roi en a t-il souffert ? Le rejet est si fort, c'est un sentiment cruel que tu n'avais pourtant pas voulu affirmer jusque là.
-"Cependant, je ne voudrais pas que vous vous laissiez aller à penser que ce sentiment perdure encore en maître en mon âme."
Il se penche, le roi s'approche. Un frisson t'attrape vigoureusement, vos lèvres se touchent. C'était le premier baiser sincère. C'était doux, attentionné et délicat. Peu à peu tu fermes les yeux, ne pouvant retenir un rougissement. Était-ce la réalité ? Ou un mirage. Tu n'aurais jamais pu penser ceci possible. Comme un vrai couple, le roi et la reine. La reine et le roi. Alors vous échanger un semblant de sentiment encore mystérieux. Tu restes immobile, comme gelée sur place, trop timide. Vous restez ainsi pendant quelques secondes... minutes. Seul le clapotis de cette horloge en bois véritable au coin de la pièce fait office de mélodie, tempo. Vos lèvres se quittent mais vous restez proches l'un de l’autre. La respiration des deux oiseaux se mélangent. Tu trembles un peu. On ne t'as pas enseigné l'art de l'amour. L'art d'aimer. Ma chérie, l'amour est étourdissant, il croît encore et encore. Diane, si tu avais peur de te briser, tu ne ressentais pourtant pas l'envie de résister. pas à ton roi, qu'aurais-tu à perdre ? Vous étiez dans le même camp. Mais là encore, une question subsiste. Es-tu amoureuse ? Tu craques, tu te mêle les pinceaux. Encore trop tôt pour le dire. Car tout ce qui grandit, doit avant naitre. Petit à petit, le bourgeon deviendra une magnifique fleur.
-"Mon roi... si vous saviez... si... à quel point je suis attristée, et accablée de vous avoir offensé..."
Tu remettais ça sur le fait de la maturité. Tu n'étais encore qu'une enfant. Tu avais grandit, la solitude t'avais forgé. Enfin, l'absence du roi à tes côté t'avais rendu plus forte. Car tu as toujours été entourée Diane. Mais pas par la personne qui t'importait le plus. Ton ami le roi.
Charles reconnaissait ne plus avoir fait un seul effort au sujet de Diane dès lors que cette dernière l’avait rejeté. Il s’était senti… bafoué, humilié par celle dont il aurait pourtant adoré déguster les traits, il y a quelques années désormais. L’amour était-il mort pour toujours entre eux ? Peut-être. Sans doute ? Nul ne le sait. Mais à l’instar du roseau, peut-être qu’une amitié sincère pourrait prendre la relève, sinon le dessus sur cette situation et débordée telle une rivière hors de son lit quelques fois ? Tout était étrangement flou et clair en même temps dans l’esprit du Roi. Beaucoup de choses étaient arrivées dernièrement et d’être aussi proche de sa Reine provoquait chez le souverain des sensations qu’il n’aurait jamais pu soupçonner auparavant. Il avait envie, de nouveau, de la faire sienne. De la même manière que lors de leur première rencontre, il souhaitait plus que jamais la propulsé à ses côtés, en qualité d’égal.
Le Roi n’était ni sot ni sourd. Il entendait les rumeurs qui parfois venaient hanter la cour royale. Il savait que certains nobles profitaient de leurs statuts pour parler au sujet de Diane ou d’Olympe – bien que cette dernière ne soit guère dans l’esprit de Charles, pour l’heure - ; comme quoi la Reine n’avait toujours pas donné d’héritier à la couronne après cinq ans de mariage. Beaucoup proféraient de mauvais augures sur la France à cause de ce simple fait. Les comparaisons avec les autres Rois n’étaient pas bien loin des discussions et Charles savait qu’il était bien souvent mit en comparatif avec son grand ami, le Roi de Suède. Lui qui après seulement quelques mois de mariage avait réussi à pérenniser sa descendance, que se passait-il au sein du pays aux multiples lys ? Toujours la même chose ; l’incompréhension générale.
Charles ne faisait guère cas de ces rumeurs, de ces mots flottants ; il s’occupait de choses bien plus importantes. Mais il savait que de telles accusations pouvaient peut-être avoir blessé Diane, la douce et tendre Diane. Alors, il sent son cœur qui se serre, qui le gêne, lorsqu’elle se dit affligée par sa réaction d’autrefois. Ah, qu’il est étrange d’entendre pareille chose après tout ce temps. Le souffle de Charles se mêle toujours à celui de sa reine ; il vient de l’embrasser. Mais il souhaite retirer des épaules de cette frêle poupée ces doutes qui l’assaillent encore. « Choses faites ne peuvent assurément plus être défaites. Même en vous demandant pardon, je ne pourrais moi aussi jamais m’excuser assez pour le traitement que je vous ai infligé tout ce temps. »
Il était sincère. Il ne voulait plus qu’elle soit si affectée par des actes passés que rien ne pourrait jamais effacer. Plus que n’importe quelle autre chose, Charles souhaitait avancer, aller de l’avant. Et ce n’était possible qu’en concevant ce pourquoi il avait été marié. En l’honorant. « Me permettriez-vous, néanmoins, de rattraper mes manquements, Diane ? » Car Charles ne veut rien forcer, il souhaite régner sous un hospice clair ; différemment de son père.
Spoiler:
TU M'INSPIRES OMG ♥
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Dim 6 Nov - 12:05
Regarde dans le miroir et sourit, tu auras peut-être la réponse à ta question. Es-tu heureuse, oui ou non ? Tu aurais pu te noyer dans l'arc en ciel qu'offrait les yeux du roi. La sensation de ses lèvres sur les tiennes était toujours là. Oui, si le château brulait, vous seriez toujours une bulle. Tu serais dans une bulle, coupée du monde. Tu convoites encore plus ses lèvres à présent, tu cherchait cette douceur que tu pensais inexistante jusqu'à cette heure, au cœur de cet homme.
Mais en cet instant, tu te sens comme une petite fille, où tout est nouveau. Oui après tout, Charles à dix ans de plus que toi, tu parais être associer à une entité toute jeune devant le césar qui t'offre cette tendresse nouvelle. Vous aviez la chance pouvoir vous liez de nouveau, et ce, en bonne forme.
-"Choses faites ne peuvent assurément plus être défaites. Même en vous demandant pardon, je ne pourrais moi aussi jamais m’excuser assez pour le traitement que je vous ai infligé tout ce temps."
Tu souris comme une petite fille, toute heureuse d'entendre ses locutions. Alors, comme avec une prise de confiance, tu caresse avec douceur la joue de sa majesté, échangeant de nouveau un regard qu vous seul comprenez. C'est étrange, tu ne savais pas à quel point un regard pouvait être physique. Vous étiez toujours aussi proche, tu adorais ça. Ne plus être considérée comme une ennemie et sentir une douce lucarne à ton égard.
-"Me permettriez-vous, néanmoins, de rattraper mes manquements, Diane ?"
Tu demeures un moment silencieuse, un peu tremblante. De quoi voulait-il parler ? Non Diane, n'ai pas peur. Tu es avec le roi, il ne t'arrivera rien de mauvais. Doucement tu souris et fais un léger oui de la tête, encore empli d'émoi. Ta main sur sa joue, tu vins à effleurer ses lèvres avec ton pouce. Ne pouvant t’empêcher de le regarder. Tu demeures encore trop timide pour tenter quelque chose, c'est lui qui avait le contrôle.
L’ange reste muré dans son silence, mais les intentions sont clairement exprimées. Au final, les mots ne sont guère nécessaires. Charles comprend ce que veut lui dise son épouse, il voit au-delà des masques et de la chaire, il prend le partie de se laisser glisser vers les ténèbres de l’allégresse, vers l’obscurité. Le contact d’une phalange de Diane sur ses lèvres lui fait perdre la majeure partie de ses moyens. Voici tant d’années qu’il n’a plus été si proche d’une femme dans le but de la garder en vie ; voir même, d’une certaine manière, de l’aimer pour la nuit.
Le roi sait quelle responsabilité lui incombe. Il n’a certes plus connu les bras d’une femme depuis des années, mais cela ne l’empêche pas de savoir se laisser guider par son instinct nocturne. Il doit engager la marche à suivre, comme lors des batailles auxquelles il sait prendre part. De par son statut de porteur de la couronne, il se doit de répandre son savoir et non pas de laisser autrui faire seul des recherches illusoires. Alors, souriant bien qu’épuisé, Charles vient capturer les lèvres de sa femme une fois encore. Il garde cependant quelques réserves, n’approfondissant pas encore l’échange. Il ne veut rien forcer. « Je vous remercie infiniment, Diane. »
L’alcool aidant, il poussa délicatement la jeune reine sur le matelas, aidé de sa propre masse, afin qu’elle s’allonge dans le plus grand confort. Désormais clairement dominant, le souverain prend appui de ses deux mains, chacune cerclant les contours de la seconde majesté, afin de se maintenir ainsi. Il est temps. Doucement, il se rapproche pour l’embrasser encore, cette fois invitant la jeune femme à desserrer les dents afin de le laisser s’y insinuer. Il ferme les yeux pour davantage de ressentis. « Hum… »
Ses mains se perdent dans la chevelure de son épouse, qu’il découvre étonnamment douce, ce soir. Est-ce un effet de l’alcool ? Est-ce autre chose encore ? Difficile à dire. Pourtant, Charles ne s’en laissera pas dire. Pas ce soir. Il n’y a plus que le plaisir pour encrer les actions de cette nuit royale.
Spoiler:
JETEM *^* ♥♥♥ N'hésites pas à me dire si jamais mon starter R18 ne va pas! :3
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Dim 20 Nov - 17:56
Voilà, c'est ainsi, tu n'as plus peur. Comme guidée par un guide bien trop silencieux. Tu quittes tes pensées de bonne fille choix et royale pour dévoiler la femme que tu es, qui se cache sous ce visage angélique et ces mimiques encore enfantine. Tu sens un corps coucher le tiens, un poids que tu ressens vivement mais qui ne t'étouffe pas le roi semble se montrer doux, alors tu t'en remet à lui. Et pourtant... il te remercie sans que tu saches vraiment pourquoi. Oui, cette nuit doit être magique, accompagne de doux mots à susurrer dans l'oreille de l'autre. Et il y a cette autre côté qui pourrait enivrer n'importe quel partie du corps. Un baiser scellé, chaud et humide. Vos langues se touchent, tu tressailles.
Tu te surprend toi même à joindre tes mains à sa nuque, à l’attirer encore plus vers toi. Oh douce petite reine, que t’arrive t-il donc ? petite pucelle privée d’expérience. Mais c'est exactement ce à quoi tu rêvais. Quelque chose qu change, doux et torride en même temps. Mélangeant plaisir et souffrance pour une première fois, sans doute.
Tu le sers plus fort, n'hésitant par à parcourir son dos avec tes mains délicates, dessinant des dessins imaginaires. Vos lèvres se quittent pour mieux se retrouver ensuite.
-"Oh Charles..."
Tu pouvais en devenir folle, crouler sous ses baisers chaque instant.
Il frissonne de sentir les mains délicates de Diane parcourir son dos, y appliquant de tendres caresses aléatoires. C’est agréable. Il ne s’était plus sentit ainsi depuis fort longtemps ; sans doute trop. Il le réalise désormais, à demi-noyé dans ses instincts. Ses lèvres se perdent sur le derme pâle de la gorge appartenant à sa reine, celle-là même qu’il n’a que trop longtemps dénigré, ignoré. Mais voilà, depuis l’épisode du balcon, les choses avaient bien changés, à l’instar d’une serrure jusque-là bloquée par la présence de grains de sables entre ses aspérités. Désormais débarrassée des gêneurs, les choses pouvaient de nouveau couler comme il était naturel pour elles de le faire. Il n’y avait plus à se torturer l’esprit pour rien.
Mais Charles ne voulait pas que Diane puisse penser un seul instant qu’il était le seul à avoir le droit d’agir dans la couche nuptiale. Au contraire. Aussi, alors qu’il reprenait appui sur ses genoux, il entreprit de prendre l’une des mains de Diane pour venir poser cette dernière au niveau de son torse. « Ne vous brimer pas en ma présence Diane, surtout pas ainsi. »
Puis, en de très doux enchainements mouvants, il décida de commencer à dévêtir son épouse. Le Roi se sentait tout de même fébrile, de découvrir ainsi un corps qu’il ‘possédait’ aux yeux de la loi depuis si longtemps. C’était… Vivifiant.
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Sam 10 Déc - 9:27
Il y a quelque chose, quelque chose que vous partagez. Je me demande si tu es seul. Tellement seul que tu voudrais en mourir... Tu ne peux oublier le passé, mais tu le laisse à ses droits, on tourne la page, on recommence à zéro. Ce petit chiffre de néant qui est pourtant bien important. On dit que pleurer rend plis fort, tu ne peux t’empêcher de te demander combien de larmes ton roi a t-il verser pour se dresser aussi droit de jour en jour, avec ce qu'il a vécu.
Ta poitrine se serre au fur et à mesure au rythme des baisers sur ton décolleté. Le roi est si doux, si confiant on dirait. Tu n'as aucune expérience, petit Diane. Une main vint à attraper la tienne, Charles. Il la pose sur son torse et te regarde. C'était nouveau, tu aurais pu te noyer dans toutes ces nouvelles émotions qui te consumaient.
-"Ne vous brimer pas en ma présence Diane, surtout pas ainsi."
Charles était... il est... tant de mots et pourtant tu n'arrive pas à le dire, seulement le penser. Si seulement tes pensées pouvait le parvenir. Un nouvel homme, si bon. Tu ne soupçonnais pas une telle personnalité en son sein avant. Tu ne le reconnais pas, c'est vrai, mais cela était excitant, découvrir son vrai lui. Et même avec un passé que vous désirez cacher, je serai là. D'antan, c'était irrespirable, tu avais renoncé à chercher en lui, comme si tout était déjà tracé. Alors après quelques secondes de silence, tu lui souris et fait un timide non de la tête qui voulait dire que tout allait bien.
-"J'ai confiance en vous.. je... je vous veux mon roi..."
Tu rougis, avouant l'inavouable. Oh Diane, tu es si mignonne, si fragile et pourtant si ténébreuse. Doucement mais surement, le roi vint à dévêtir la petite poupée du royaume. Dévoilant ainsi une peau parfaitement blanche. Ton petit cœur bat vite et fort, mais ce n'était pas du stress, cette chose montait en toi, traversant tes membres inférieur, ton ventre, ton cœur puis ta petite tête. Un sentiment inconnu, un ressentiment nouveau. Tu l'aides un peu, te relevant sans criser gare, face à lui, il était toujours sur toi. Tout deux en position différemment assise. Une lueur passe dans tes yeux. Aie confiance, dévoile toi, laisses-toi guider. Tu poses tes lèvres sur les siennes, le laissant ôter ces tissu à ta peau. Tes mains descendent plus bas sur lui. Cette nuit allait être magique, elle allait se graver sur vous, en vous. dans le corps et l'esprit.
C'est comme une évidence. Je t'ai toujours, encore maintenant et toujours, aimé.
hrp:
Navrée pour le temps de reponse tout ça, ya une semaine j'ai voulu répondre et ca m'a tout effacé ;_;
Depuis leur première rencontre officielle, Charles avait su, avait senti que la plus pure des évidences n’arriverait jamais à la cheville de la beauté de Diane. Cette demoiselle était un être irréel, rattachée bien malgré lui au roc qu’il demeurait être. Charles le savait bien et pourtant, son sens de la dévotion envers sa première fiancée, la Mort, le rendait aveugle plus que raison lorsque venait la question des honneurs dus à la jeune Duchesse.
Enfin, enfin ce soir allait être l’union de leurs corps, mais plus encore, de leurs âmes. Le Monarque pouvait sentir ses muscles vibrer sous la pression qu’il songeait avoir tout de même attendu, quelque part au fond de lui. C’était naturel, après tout, il restait un homme. Au plus proche de Dieu, bien sûr qu’il l’était – d’autant plus en étant le favori du pape -, mais cela n’excluait en rien des instincts primitifs d’hiberner au creux de sa cage thoracique. Il expirait du désir et inspirait le parfum de Diane pour mieux s’imaginer ce qui allait advenir par la suite. Il avait hâte.
Lorsque ses yeux, à la simple lumière lunaire disponible en cette nuit fraîche, aperçoivent les contours et les galbes jeunes de son épouse, le Roi ne peut s’empêcher de déglutir. Sa gorge se serre. Depuis combien de temps n’avait-il pas été ainsi, dans cet état d’esprit presque festif ? Bien longtemps, évidemment. Il n’aurait su définir avec exactitude une date, d’ailleurs. Mais en cet intime même de partage, les chiffres et autre chose du même genre n’avait que bien peu d’importance, pour lui.
Il n’avait alors qu’une seule grande obsession, prouver à Diane que, présentement, il n’y avait plus qu’elle dans sa vie. La présence de la nymphe avait par ailleurs – et il le remarquait maintenant – apaisé les tensions de ses épaules, qu’il entretenait il n’y a pas si longtemps encore en pensant à la perfide Albion et tous les autres ennuis qui menaçait son Royaume. Sans doute n’avait-elle pas idée de l’énergie positive qu’elle dégageait. Peu importait, Charles était bien décidé à le lui prouver lui-même.
En sentant les fines lèvres de sa compagne sur les siennes, Charles se perd dans la douceur de ces dernières. L’une de ses grandes mains vient se caler à l’arrière du crâne de Diane afin de ne pas la laisser fuir alors qu’il approfondi l’échange, encore. Il frissonne en sentant les paumes de la jeune femme sur lui. Alors, une fois le baiser rompu, Charles se débarrasser d’abord de son épais manteau, puis entreprend de se dévêtir.
Se retrouvant bientôt torse nu devant son épouse, désormais uniquement paré de son pantalon de chef militaire, il tient tout de même à la rassurer. Il sait que sa stature peut effrayer ; d’ordinaire, il s’arrange toujours pour en jouer. « N’ayez crainte, Diane, je n’ai pas l’intention de vous faire le moindre mal, c’est promis. » Et tout aussi tendrement, ses phalanges viennent caresser le cou de l’ange.
Spoiler:
Omg t'en fais pas c’était parfait ça valait le coup d'attendre ** <333
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Sam 31 Déc - 11:08
On peut refaire tout un monde avec des "et si..." Et si toi et le roi aviez toujours été en bon terme ? Et si tu avais été plus âgée ? Et si tu n'avais pas été Diane de France ? Et si tu avais été anglaise, à prendre au bras du roi anglais ?
C'était si fade, si terne à ton gout. Être la fanfaronne du roi, son ombre. L'image de la France. Mais la tu pourrais te déverser sur lui, tu étais prête à devenir cette vraie reine. Tu ne te cacheras plus derrière les rosiers du jardin. Tu ne guetteras plus la fenêtre de votre couche. Tu avais été brisé mentalement, et pour la première fois on allait te briser physiquement. Mais le roi t'offrira une étreinte empli d'un sentiment chaleureux. Tandis qu'il noit son visage à ton coup, ta respiration se fait entendre. Tu bats des cils, serrant ton bon roi contre toi. Vos corps ondulait l'un contre l'autre. Ton roi... ton roi.
-"N’ayez crainte, Diane, je n’ai pas l’intention de vous faire le moindre mal, c’est promis."
Tu souris, une douce demi-ellipse. Tu reponds, un peu plus sure de toi.
-"Je sais Charles, faites de moi une femme, votre femme."
D'un geste doux et passionné tu caresses la joue de ton tendre époux. Tu pourrais passer ton temps à le regarder dans les yeux. Vous étiez beaux, si beaux. Il avait ton entière approbation. Les doigts masculin caresse ton cou de jeune fille. Et, comme guidée, tes mains descendent un peu plus bas sur son corps. Tu voulais être à la hauteur, tu voulais être la seule personne. Tu étais persuadée que cette union allait vous changer, vous faire murir et vous faire aimer l'un l'autre. Une de tes mains remonte pour prendre celle de ton époux et la poser sur ton sein gauche. Il pouvait sentir ton petit cœur s’accélérer. Que tu es vaillante, Diane.
La brume de son esprit le guidait vers un point inconnu mais dont il ne craignait nullement les galbes. Au contraire. Ses muscles, bandés comme ceux d’un prédateur, n’étaient pourtant en rien menaçant, ne cherchant guère proie à se mettre sous la dent. Ou, tout du moins, point en mauvais terme. Les caresses du Roi débordaient d’amour soudain et de tendresse. S’il était amoureux ? Peut-être. Si c’était de la Reine Diane que ses rétines vertes étaient incapables de se décoller ? Sans doute. Mais le Monarque refusait de se laisser importuner par des pensées parasites, tout occupé qu’il était à préparer son épouse, à honorer ce qu’il aurait dû faire il y a des années déjà.
Au final, la jeunesse n’est pas toujours synonyme de sagesse.
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Dim 1 Jan - 21:11
Un soupir traitant le bonheur naissant de cet instant. Vous étiez l'infini, ton roi et toi. Cette soudaine gêne, étant intégrante de ta personnalité, semblait disparaitre. Tel un film, tout se déroulait sans que tu n’eus à reflechir, à te prendre la tête. Comme si c'était dessiné, écrit. Enfant, c'était un interdit. Désormais, ce fruit défendu, représente l'obligation de la royauté. Car, Diane, en ton sein grandira le futur souverain. Mais pour l'heure, ce n'était pas ça qui te travaillait. Ton corps appartenait au roi, et ce depuis votre mariage. Tu t'y étais préparer depuis toute jeune, tel un rite sacré. Mais, nous ne sommes jamais prêt, ça fait toujours bizarre. Enfin, après ceci tu pourras te blottir dans les bras et le torse fier de ton époux. Car oui petit Diane, tu es si tendre et tu es demandeuse d'attention. Tu donnes et reçois de l'amour avec tout le monde. Mais serait-ce un amour torride, déchirant et fougueux qui guette le couple ?
Le roi, jadis prince, se délectait de ton corps. Embrassant ta poitrine, tu fermes les yeux une nouvelle fois pour profiter l'instant. Que cela dur des heures. Au début c'était maladroit mais maintenant... Puis vint le contact de sa douce main à ta rose féminine. Une nouvelle sensation, comme si de l’électricité parcourait tout ton petit corps... tout pétillait. Et tu en tirais une satisfaction nouvelle, inédite. Tu voulais que ça continue. Alors tu murmures le nom de ton promis pour l'inciter à continuer.
-"Vous rayonnerez, la Reine."
Il était le premier homme à te toucher, et il sera ton premier et dernier amour Diane. Tu te répétais souvent cette phrase pour garder espoir. Comme quoi, ça paie. Il ne fait jamais abandonner même quand tout semble perdue. Et bientôt tu allais être plus gourmande et demander la grâce à ton roi. N'est-ce pas malsain ? Non, c'est ca devenir adulte.
Caressant les omoplates de ton roi, redessinant du regard chacun de ses traits. Tu te découvrais cette nouvelle face de toi, et celle du roi. cette alchimie qui se dégageait de vos corps. cette envie de ne plus quitter l'autre, de continuer à balayer du regard chaque particule... que c'était bon. Cette sensation charnelle et discrète, ce met agréable et doux.
Ton cœur s'emballe une nouvelle fois quand ton mari prononce, sus sure, murmure ton prénom. Tu te mords les lèvres, tout ton corps est en alerte. Il est électrique, brulant tandis que les doigts de cher et tendre entame un manège infernal en toi. Oh... c'était si nouveau, inédit. Tu n'avais plus peur à présent, et tu serrais chaque fois un peu plus fort. Ta poitrine à son torse, tes cheveux étalé sur les draps de soie.
-"Puis-je... ?"
Quel question, tu acquiesces en souriant. Prête à recevoir la bénédiction divine d'un homme. Jamais tu ne t'étais douté d'un tel dénouement, mais jamais tu ne le regretteras. Ta première fois Diane, tu allais devenir une vraie femme. Tu avais tellement hâte de partager ta vie avec lui, il était le prince charmant à présent. Tu le chérira à vie. Ce mariage avait tout l'air arrangé mais... tout était différent. Et pourtant il est rare que l'amour pointe le bout de son nez. Vous n'alliez pas vous unir pour procréer, mais pour vous aimer, en cette heure. Cet instant.
Tu aurais pu le supplier tant c'était intenable. Oui Diane, tu réclamais mais tu n'osais pas le dire. Tu voulais rester... toi ? Aurais-tu peur de changer ? C'est insensé ma petite reine. Tu te sentais si oubliée, si étouffée auparavant... voilà maintenant que tu refleuris.
-"Mon doux roi..."
Tu étais prête, et c'est avec cette lueur que tu le regarde.
hrp:
je suis vraiment désolée pour le tps de reponse...