"La plus inattendue des surprises peut s'avérer être un cadeau du ciel"
La belle Paris… Cela faisait un moment qu’Isabelle n’était pas retournée à la capitale. Elle avait décidé de quitter sa douce Lorraine pour visiter Paris et apprendre à mieux la connaître. Bien que cela fasse un an qu’elle était duchesse, il y avait encore de nombreuses choses qu’elle ignorait sur cette ville et ses alentours. En cette journée ensoleillée, Gabriel, son fidèle conseiller et garde-du-corps, lui proposa de visiter la Cathédrale de Notre-Dame. Un bijou architectural qui intriguait au plus haut point la Duchesse. Durant ses quelques visites, elle avait pu la contempler de loin seulement, à son grand regret. Sauf qu’aujourd’hui était le jour idéal. Le ciel bleu était parsemé de quelques nuages et la température, douce en cette saison, était agréable.
Isabelle descendit de la calèche avec l’aide de Gabriel. Ils étaient enfin arrivés et bien que le voyage fut épuisant, elle n’avait pas envie de se reposer. Levant la tête, elle put contempler la cathédrale dans toute sa splendeur. Elle était décidément magnifique… La Duchesse n’arrivait pas à croire qu’un tel endroit existait. Elle comprenait mieux pourquoi elle faisait la fierté de la France. Belle, grande, majestueuse. Rien de pouvait rivaliser avec sa beauté. « Cocher, vous pouvez vous reposer. N’oubliez pas de nourrir les chevaux, ils doivent être fatigués, les pauvres. » déclara-t-elle de son doux sourire habituel. L’homme répondit à son sourire tout en s’inclinant respectueusement devant elle. « Bien, ma Dame. » Et la calèche s’éloigna, laissant uniquement la jeune noble en compagnie de son garde-du-corps.
À peine furent-ils seuls qu’un groupe d’enfants entourèrent la Duchesse. Il fallait dire qu’elle ne passait pas inaperçue avec ses vêtements et sa chevelure violette. Elle était belle, bien qu’elle ne rivalise pas avec la cathédrale. Les enfants se mirent alors à tirer doucement sur sa robe pour attirer son attention. Gabriel, méfiant comme il était, ne put s’empêcher de vouloir éloigner ces enfants de sa maîtresse, mais elle l’en empêcha d’un geste de la main. « Calme-toi Gabriel… Ce ne sont que des enfants, ils ne me feront pas de mal… » Regardant tour à tour les enfants et son garde-du-corps, elle leur souriait à tous. Cela se voyait d’un seul coup d’œil, ces enfants étaient des orphelins. La plupart était maigre et n’avait probablement pas trouvé de famille. C’était injuste pour eux d’être sans famille. Elle-même n’avait plus de parents, mais au moins, elle avait Gabriel et tous les domestiques à son service. Eux, ils n’avaient presque plus rien. « Dites mademoiselle, vous venez d’où? » « Vous êtes une noble, n’est-ce pas? » « Vous êtes si belle! » Isabelle ne put s’empêcher de rire en les voyant parler tous en même temps. Elle s’accroupit alors pour être à leur hauteur, caressant par la même occasion la tête brune d’une fillette. « Ne parlez pas tous en même temps. Sinon, je n’arriverai pas à répondre à vos questions! »
Comme le lui demanda sa maîtresse, Gabriel se calma et se fit plus discret. Il se tient à l’ombre de la cathédrale afin de la laisser seule et de profiter de ces moments de répits, loin des affaires de la Lorraine qu’elle devait gérer. Isabelle semblait bien heureuse à cet instant. Elle adorait tellement les enfants et les trouvaient tous adorables. Prenant le plus jeune du groupe dans ses bras – le garçon devait avoir à peine trois ans, elle se redressa par la suite en le chatouillant légèrement. Il riait de bon cœur, ce qui fit sourire davantage la Duchesse. Et ce fut à ce moment-là que son regard croisa celui d’un autre noble. Il était facile de le deviner, de parts ses habits bien trop luxueux pour être ceux d’un simple citoyen. Isabelle savait très bien qu’elle ne pouvait pas se permettre d’agir de la sorte en présence de d’autres nobles, car elle devait tenir son rang. Sauf qu’elle se moquait bien de ce que l’on pouvait penser d’elle. Elle n’était pas hautaine, loin de là, et elle appréciait les gens du peuple. Gardant toujours l’enfant dans ses bras, elle fixa cet inconnu, son éternel sourire illuminant son visage. Peu importe ce qu’il fera ou dira, elle ne se laissera pas faire. Après tout, ses enfants avaient bien le droit d’avoir de l’attention, au même titre que les enfants de la noblesse.
Mémoire de vie Race: Infant Métier/Rang: Marquis Statut amoureux: En couple
Sam 15 Oct - 11:25
Isabelle & Mezariel
"La plus inattendue des surprises peut s'avérer être un cadeau du ciel"
Notre Dame de Paris ; sans doute la plus belle des demoiselles résidant au sein de la capitale de la France. Mezariel ne s’expliquait guère comment il se retrouvait toujours pris dans ce sentiment d’admiration dès lors qu’il posait son œil libre sur les contours de l’édifice. Bien qu’il soit de retour vers cette amie pour le moins hors du commun ; il avait cette nette impression de ne plus l’avoir revu durant des années ; ce qui n’était, bien évident, en aucun cas la vérité. Il était déjà venu ici à plusieurs occasions depuis son retour en ces terres afin d’officier de son rang noble comme il se devait de le faire.
Sur le chemin, il se demandait s’il allait pouvoir croiser de nouveau le chemin de Lyssandra, cette mystérieuse fleur qui, il s’en doutait bien, ne lui avait guère livré tous ses secrets encore. Mais l’infant n’était guère ce genre de joueur ; il laissait autrui se confier à lui si cela était voulu mais il ne forçait jamais la main à ce genre d’œuvre-ci. Lui-même était très mystérieux, il savait qu’il n’aurait guère apprécié que quelqu’un essaie par tous les moyens de lui soutirer des indices sur sa vie passée.
Remettant sa coiffe militaire correctement sur le haut de sa blonde chevelure, l’hybride pressa donc le pas jusqu’à pouvoir apercevoir pleinement les pierres taillées de la cathédrale. Quelle beauté, quelle magnifique spectacle intangible qui se dévoilait sous son regard « borgne ». Il inspira un grand coup tout en faisant perdurer son avancée.
Ce n’est qu’à mi-chemin de son objectif initial qu’il se stoppa, surprit et incapable de le cacher à qui d’autre aurait été dans les parages. Là, à quelques mètres de lui, une femme jouait avec quelques enfants pauvres du quartier. Et il ne fallut qu’un coup d’œil à Mezariel pour savoir qu’il ne s’agissait nullement d’une ‘simple’ dame, courtisane, mais bel et bien d’une enfant de la noblesse. Que faisait-elle ici ? Jamais le marquis n’avait encore eut l’occasion de croiser quelqu’un de sa ‘caste’ ici ; et encore moins d’observer les manières douces d’une notable envers des enfants sans toit au-dessus de la tête, comme eux.
Tout d’abord, il suspecta un caprice sadique et se tint sur ses gardes, son visage se faisant un peu plus sérieux. Mais il fut bien forcé d’admettre que si farce il y avait, alors les enfants ne seraient point restés avec cette apparition angélique une seconde de plus. D’ailleurs, alors qu’il approchait un peu plus, remarquant un homme armé non loin de la jeune femme, il entendit les voix de certains des petits l’interpeller. « Oh, c’est m’sieur Louis ! Bonjour bonjour ! » Exulta un petit garçon en venant le voir tandis que Mezariel posait un genou à terre afin de se mettre à la hauteur du garçonnet. Ce dernier s’était rapproché avec sa sœur – tout du moins c’était ce que l’infant avait compris lors de sa dernière visite par ici -, muette de naissance. « Bonjour les enfants, comment allez-vous ? »
Il assorti ses paroles de tendres caresses sur la tête des deux bambins, bientôt rejoints par d’autres. Un sourire gagna les lèvres du marquis dont l’une des mains alla se perdre sous les quelques couches tissées de sa veste afin d’en ressortir un sachet qu’il tendit à qui de droit, à ses yeux. « Tenez, quelqu’un en a fait distribué à la cour mais je n’en suis point friand, j’ai préféré vous les apportez. » Le garçon ouvrit avec curiosité la lanière avant de glisser un œil dans le sac et de s’exclamer « Han, des biscuits même pas rassis ! Merci m’sieur Louis ! ».
Mezariel laissa un rire lui échapper en constatant que son nom n’avait encore pas été retenu correctement. Il ne s’en offusqua nullement, cependant. Jamais il n’avait été spécialement attaché aux coutumes de la noblesse. Tout du moins, pas lorsqu’il avait en face de lui des innocents tels.
Se redressant, il s’approcha d’un pas désormais détendu vers la belle dame, assise non loin de lui. « Il est rare de voir, si vous pouvez me permettre l’expression, des gens ‘comme nous’ venir s’enquérir de la vie de ces bambins. Je dois admettre qu’il est plaisant de constater que je ne suis point le seul à m’adonner à ce genre de sorties. » Il souriait toujours.
"La plus inattendue des surprises peut s'avérer être un cadeau du ciel"
Isabelle fixait ce noble d'un doux sourire bien qu'elle se méfiait quelque peu de lui. Qu'allait-il dire sur son comportement? Allait-il la rabaisser? La juger? La réprimander? Sauf qu'à sa grande surprise, les enfants semblèrent le connaître. Elle déposa le petit homme de trois ans qui s'élança vers ce Monsieur Louis. Ils semblaient tous si heureux de le voir. Elle était plutôt soulagée de voir qu'une personne semblait veiller sur eux malgré leur rang qui pouvait diverger. Après tout, ces orphelins étaient des enfants de Dieu, tout comme eux, les nobles.
La Duchesse se contenta donc de rester silencieux, observant cette scène plutôt touchante. C'était incroyable de voir à quel point un petit rien, comme des biscuits non rassis, pouvait les rendre heureux. Elle, qui mangeait tous les jours à sa faim, se sentait désolée pour ces enfants. Une idée lui traversa l'esprit au moment même où l'inconnu s'adressa à elle. Souriant toujours, elle ne put s'empêcher d'observer les enfants qui étaient tout aussi souriants qu'elle. « Pour être honnête, je ne m'attendais pas à croiser un noble qui se préoccupe du bien-être de ces enfants... À vrai dire, je désirais visiter la cathédrale, d'où ma venue en ces lieux. » Son regard se posa par la suite sur Notre-Dame et sa beauté surnaturelle. Si son architecture était splendide, elle n'osait pas imaginer les oeuvres qui pouvaient se trouver à l'intérieur. Son attention se reporta à nouveau sur le noble. « Et je suis bien heureuse d'être venue et de les avoir rencontrés. » Isabelle parlait bien entendu des bambins qui ne tardèrent pas à les entourer à nouveau. Si elle comptait bien, il y avait sept enfants en tout.
Elle fit alors un signe de la main et, bien rapidement, Gabriel la rejoignit, s'inclinant devant elle. Caressant la tête d'un enfant près d'elle, elle s'adressa à son garde-du-corps. « Je désirerais que tu les emmènes avec toi et que tu les fasses manger à leur faim. C'est moi qui paieras pour les frais. » « Vos désirs sont des ordres. » répliqua aussitôt le jeune homme. Isabelle donna alors les pièces nécessaires afin de les nourrir convenablement. Elle espérait simplement que les enfants pourront manger autant qu'ils le souhaitaient. Elle s'adressa donc à eux, son éternel sourire sur les lèvres. « Les enfants, écoutez-moi bien. Vous allez suivre Gabriel. Vous pourrez manger ce que vous voudrez, d'accord? » Les orphelins s'écrièrent, exprimant ainsi leur joie. Ils avaient faim et allaient pouvoir se rassasier pour une fois depuis bien longtemps. Le simple fait de les voir si heureux la rendait elle-même heureuse. C'était si agréable de pouvoir aider quelqu'un... Gabriel s'éloigna donc avec les bambins sous le regard chaleureux de la Duchesse.
Ce ne fut qu'une fois qu'ils disparurent de son champ de vision qu'Isabelle décida d'accorder toute son attention au noble qui se tenait toujours à ses côtés. « Laissez-moi me présenter... » commença-t-elle avant de faire une gracieuse révérence en guise de respect. « Je suis la Duchesse de la Lorraine, Isabelle de Lorraine. Et à qui ai-je l'honneur...? » Elle se redressa doucement tout en plongeant son regard dans le sien. Bien qu'il se faisait nommer Monsieur Louis par les bambins, elle se doutait bien qu'il ne devait pas réellement s'appeler ainsi. Et puis, cela lui permettra de savoir à qui elle avait à faire et connaître son rang. Elle ne connaissait que très peu de nobles, mais elle se souvenait très bien de toutes les demandes de mariage qu'elle avait reçu. Elle espérait seulement qu'il ne faisait pas parti de ces nombreux prétendants.
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Lun 17 Oct - 11:23
Isabelle & Mezariel
"La plus inattendue des surprises peut s'avérer être un cadeau du ciel"
La première chose qui frappa le marquis fut la douceur de la voix de cette bien singulière jeune femme. Il pouvait presque y palper toute la douceur contenue au sein de cette brillante unité. Elle apparaissait comme un petit soleil, trop près duquel on aurait craint de se brûler. Pour autant, Mezariel n’était guère connu pour rester en retrait des relations pouvant lui chauffer les doigts à l’encre d’une humanité trop amère envers ce qui ne lui était guère familier. Il tenta donc une approche après avoir constaté non sans un sourire qui se voulait tout sauf moqueur, que la relation paraissant lier la demoiselle et son domestique lui rappelait étrangement la sienne et celle de Nao. Sa plus grande amie, sans doute.
A l’entente du nom cité, Mezariel fut tout de même ramené sur la terre ferme et se plia donc au rituel auquel il était rompu depuis ses toutes jeunes années désormais. Posant un genou à terre et laissant sa main droite rejoindre le tombeau de chaires où reposait son cœur, il inclina respectueusement la tête devant celle qui lui était bien supérieure de rang. Brave infant qu’il était, il entreprit de répondre aux présentations dans les formes dues, ne pouvant laisser une Duchesse officier de la sorte à sa place ; ce n’aurait guère été correct avec le protocole. « Pardonnez mon manque de respect, madame la Duchesse. Si vous le permettez, laissez-moi me présenter. Je ne nomme Mezariel Denovan de SaintLouis et je demeure être l’actuel Marquis de Cassagne-Miramon. Je remplace à cette office mon père, récemment parti à la retraite, loin de la cour. »
Après un petit instant, il finit par se relever de lui-même. Il n’y avait que devant le Roi de France qu’il se devait de tenir la position assise aussi longtemps que le monarque l’aurait décidé. Ainsi, reprenant ses précédentes marques, le Marquis n’en fut guère moins poli auprès de la ravissante Duchesse. En lui offrant un sourire, il tenta quelque invitation de son cru. « Par ailleurs, très chère dame, si vous souhaitez visiter la Cathédrale de Notre-Dame, je peux peut-être vous y aider. J’en suis moi-même un grand admirateur, je le confesse sans honte. »
Pour assortir ses propos, il lui tendit son bras, à la manière d’un gentilhomme. Puis, il réalisa qu’il n’aurait peut-être point du agir de la sorte. Après tout, il ne connaissait nullement cette noble-là et s’il pouvait parfois se permettre quelques débordements familiers avec ses proches connaissances, ici il se devait avant tout de ne point faire blême figure. Or, il avait agi de façon très – voir sans doute beaucoup trop – cavalière. Il se ravisa alors un instant, éclaircissant sa gorge avant de reprendre la parole afin de faire amende honorable. « Veuillez m’excuser, je ne désirais en rien paraissait insultant envers votre personne ou me comporter de manière si familière avec vous. » Là, Mezariel songea à l’éventualité de prendre davantage sur lui, à l’avenir. Les dix années passées dans le Sud chez sa tante n’avaient sans doute guère eut que des retombées positives puisqu’elles avaient tendance à laisser encore leur marque bien présente sur ses agissements.
"La plus inattendue des surprises peut s'avérer être un cadeau du ciel"
Cet homme était donc un Marquis… C’était plutôt étonnant en fait de voir une personne de la noblesse agir comme lui. De ce qu’elle avait vu durant la première année de ses fonctions, les nobles ne s’intéressaient guère au peuple et encore moins aux orphelins comme ceux qu’elle avait croisé. Isabelle, qui avait grandi exclu de ce monde, était plutôt déçue du comportement de ses semblables. Certains la considéreraient naïve d’espérer que ceux qui possèdent la puissance, la richesse et du sang noble puissent s'occuper du peuple. La Duchesse comptait bien agir comme elle l'entendait tout en sachant tenir son rang. Les autres pouvaient bien la juger, elle s'en moquait bien.
C'est alors que le Marquis lui fit une invitation plus qu'intéressante. Mezariel, qui était un grand admirateur de la Cathédrale de Notre-Dame, lui proposait de lui faire visiter cette merveille. Après tout, elle était là pour cela, pourquoi refuserait-elle? Il lui tendit alors son bras pour accompagner ses propos, ce qui la surpris quelque peu. Il agissait d'une manière plutôt... Comment dire? Familière? Oui, c'était probablement le terme exact pour décrire son comportement. Plus Isabelle le côtoyait, plus elle se disait qu'il était différent sur bien des aspects des nobles qu'elle connaissait. C'était agréable et rafraîchissant, bien qu'un peu déstabilisant. Un doux son cristallin s'échappa de ses lèvres alors qu'une de ses mains cachait ses dernières. « Pardonnez-moi, je ne voulais point me moquer de vous. Votre comportement familier ne m'insulte guère et je dois bien avouer que cela fait changement de ce à quoi je suis bien habituée. »
Glissant alors son bras autour de celui du blond, comme pour appuyer ses propos. Lentement, mais sûrement, la Duchesse se mit à marcher en direction de la cathédrale afin de pouvoir découvrir toutes les merveilles qu'elle recèle. « Pour être franche avec vous, la plupart des nobles ne pense qu'à me courtiser dans l'espoir qu'un jour j'accepte leur demande de mariage. Je suis jeune, toujours seule et de surcroît Duchesse... » Isabelle fit une pause, laissant échapper un faible soupire. Toutes les demandes qu'elle avait reçu durant une année complète, elle les avait refusées. Et puis, elle n'était pas prête à s'engager pour le moment. « Le fait de pouvoir partager un instant avec un homme aussi charmant que vous, sans que vous n'ayez une quelconque intention envers ma personne, est plutôt agréable. » déclara-t-elle tout en tournant la tête vers lui, un sourire illuminant son visage. Elle pouvait le voir, de part la manière qu'il agissait, qu'il ne semblait pas avoir de projet en son encontre. Et puis, si cela serait le cas, cela ne ferait qu'une demande de plus à rejeter.
Mémoire de vie Race: Infant Métier/Rang: Marquis Statut amoureux: En couple
Sam 22 Oct - 19:34
Isabelle & Mezariel
"La plus inattendue des surprises peut s'avérer être un cadeau du ciel"
Mezariel sentit très nettement la pression redescendre dans ses veines, rassuré d’entendre les mots prononcés par cette ravissante duchesse. Il n’osait imaginer les ennuis qu’il aurait récoltés si elle s’était offusquée de son comportement. Ceci étant dit, il n’avait pas encore une assurance totale en la véracité des propos précédemment édictés dans l’air. Peut-être qu’au fond, cette femme était un peu plus machiavélique qu’elle ne le laissait sous-entendre. L’infant n’observait aucun jugement, bien au contraire, mais il était parfois bien plus méfiant que la moyenne. Après tout, toutes les femmes de sa familles étaient louées pour leur beauté et leur incroyable douceur envers autrui et pourtant… la grande majorité se révélait être des bêtes assoiffées de sang et de chasses lorsque l’occasion leur était offerte.
C’était là un trait typique de ce que Mezariel voyait comme avoir l’existence d’un infant sur cette planète. Il avait et avait eu l’occasion, à plusieurs reprises, de constater que les apparences étaient plus que trompeuses sitôt que l’on savait manier un discours ou un assemblage de gestes bien coordonnés entre eux. Lui non plus ne faisait pas vraiment exception à cette règle. S’il n’était pas enveloppé d’une aura malfaisante, au moins se servait-il de ce qu’il avait appris pour séduire autrui et, tout particulièrement les jolies femmes qui le transformait en un séducteur d’exception. Ceci étant dit, il n’avait pas envisagé sérieusement d’agir de la sorte avec la belle Isabelle. Il savait tout de même se tenir, n’étant guère une créature de luxure à ce point. Mezariel savait faire la part des choses – et puis à voir l’homme qui accompagnait la noble un peu avant son arrivée, il doutait fortement qu’il aurait eu une marge de manœuvre suffisante sans se creuser les méninges auparavant pour l’attirer délicatement dans ses filets. En ce jour, Mezariel n’avait guère envie de se compliquer l’esprit, aussi préféra-t-il officier en tant que ‘guide’ improvisé pour la charmante jeune femme à son bras. Elle lui donnait tout de même une certaine impression de douceur. Difficile de croire qu’elle était à la tête d’un Duché.
« Oh, vous savez, je ne suis guère téméraire au point de venir vous importuner à ce propos… Et puis, en tous les cas, je suis déjà promis à une demoiselle, aussi vous faire parvenir une demande de ma part ne serait ni productif ni correct, n’est-ce point ? » Oui, il y avait toujours ce maudit mariage avec sa cousine, élaboré soigneusement par ses aïeuls afin de ‘sauver’ le gêne lycan présent en lui ; supposément. Rien n’indiquait que cette mascarade pouvait fonctionner. Mais il n’avait guère l’envie de se remémorer cette pénible close de vie dont il était à la fois la victime et l’artisan. Il se devait d’avancer et de profiter comme il appréciait de le faire.
« Mais je reconnais que vous avoir à mon bras est plus que flatteur, si vous me permettez le compliment, bien sûr. » Car même s’il ne tentait rien vis-à-vis de la demoiselle, il ‘en restait pas moins lui-même. Et Mezariel adorait plus que tout déclamer la beauté des femmes à toutes les femmes, justement. Peu importe leurs origines, il les trouvait toutes magnifiques. C’était un amoureux du genre d’Aphrodite.