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Balade sur ma Péniche [PV Wolfyiel]InvitéInvité | Mar 4 Oct - 23:01 Ils avaient quitter les arènes depuis environ deux heures. Laissez partir tranquillement les deux hommes s'étaient passé non sans quelques regards. Dans les arènes, tout le monde connait votre nature, mais aucun ne chercha à savoir si l'étranger de Russie était un Vampire ou un Loup. Le navire remontait la Seine, longeant les quais pendant de longues heures, en route pour se rapprocher le plus possible de la sortie de la ville pour reprendre la route jusqu'en Prusse. Sur le fronton du bateau, Alexander observait le fleuve s'étaler devant eux, une tasse de thé chaud, il souriait. "Sir Sweitther, votre mère ravissante m'a confié votre libération, pourquoi moi ? je ne sais pas, peut être parce que je ne suis pas Prussien ? Le principal, c'est que je vous ai libéré que je vous reconduit jusque chez vous. J'aimerai savoir ? comment vous êtes vous retrouver ici ? Elle m'a confié que vous aviez rendez vous chez votre Frère." L'homme attrapa un gâteau d'une petite boite à gâteau posé à coté de la tasse de thé. "Je me demandais tout de même, votre mère est de la même nature que vous ?... cela expliquerai sa beauté... elle ne dois pas faire son âge." le Sir Ghelal eut soudain un mouvement de recul quand la Cathédrale passa juste à côté d'eux. "Les Catholiques..." | | InvitéInvité | Ven 7 Oct - 19:10 Il faisait nuit et frais, l'automne annonçait un hiver des plus froids. Le bateau de plaisance aux belles peintures rouges, long de trente-deux pieds et large de treize pieds, naviguait doucement sur les eaux calmes de la Seine. Son plaisancier, un homme d'une quarantaine d'années aux courts cheveux blonds et à la barbe bien taillée, lui avait fait quitter le port depuis maintenant deux heures et le dirigeait en direction de l'ouest, en dehors de la ville et au milieu des lumières qui bordaient le fleuve. A son bord se trouvaient deux autres hommes, tous deux assis autour d'une petite table sur laquelle se trouvaient une boite de gâteaux ainsi qu'une théière et deux tasses remplies d'un thé aux délicieuses odeurs aromatiques. "Sir Sweitther, votre mère ravissante m'a confié votre libération, pourquoi moi ? Je ne sais pas, peut être parce que je ne suis pas Prussien ? Le principal, c'est que je vous ai libéré que je vous reconduis jusque chez vous. J'aimerai savoir ? Comment vous êtes vous retrouvé ici ? Elle m'a confié que vous aviez rendez-vous chez votre Frère." s'exprima le plus richement vêtu des deux. Assit sur un remontoir en bois -sous lequel une caisse de diverses variétés de cucurbitacées se trouvait- et emmitouflé dans une couverture qui ne parvenait pas à réchauffer son corps trop peu vêtu et blessé, l'homme auquel s'adressait le noble releva ses yeux ambrés dans les prunelles noires de son interlocuteur. Ses cheveux, en bataille et sales du sang qui les collaient entre eux par endroits, masquaient partiellement son regard dans lequel une lueur perdue et emplie de rage semblait luire. Il frissonnait, il réajusta la couverture usée autour de ses épaules. Peut-être était-ce dû à l'hiver qui s'annonçait, à la fatigue qu'il ressentait, à la douleur qui irradiait encore sur ses côtes marquées d'une belle griffure, vestige du combat qu'il avait mené la veille dans l'une des arènes de France. Ou peut-être était-ce simplement dû à ce manque qu'il commençait à ressentir depuis bientôt deux jours, cette addiction qui rongeait son âme et qui faisait bouillir son sang. Il l'ignorait, il s'en moquait. Car l'homme, ou plutôt le vampire qui se trouvait face à lui, venait de le libérer d'une année passée à combattre pour le simple plaisir d'une humanité versée dans la cupidité. Sa main gauche se dirigea vers la tasse de thé chaud qui l'attendait. Il la saisit calmement, souffla doucement dessus pour en atténuer la chaleur, puis il en goûta une fine gorgée. L'arôme était exquis, délicatement parfumé et justement dosé. - Je chevauchais à travers la France pour me rendre jusqu'en Suède, effectivement chez mon frère, lorsque des individus m'ont attaqué. Imprudent, j'ai été blessé et capturé, envoyé dans ces arènes, incapable d'en sortir. » répondit-il. Wolfyiel reprit une gorgée de thé puis il reposa la tasse sur la petite table qui se trouvait entre lui et le vampire pour goûter un petit gâteau qu'il vint prendre dans la boîte. Craquant, sucré, le genre de petits biscuits que le Loup, présentement perturbé par cette libération soudaine, appréciait bien plus que la nourriture qui lui avait été servie aux arènes par ceux qu'il qualifiait de chameaux. "Je me demandais tout de même, votre mère est de la même nature que vous ?... Cela expliquerait sa beauté... elle ne doit pas faire son âge." lui demanda le vampire. - Elle l'est, elle fêtera bientôt sa quatre-cent-cinquantième année.» Le noble prussien n'avait pas fière allure, pourtant, il dégageait quelque chose de noble qui, malgré son aisance à discuter avec son libérateur, imposait le respect et la courtoisie. C'est alors que le bateau de plaisance passa à proximité de la cathédrale. Fièrement dressée, elle semblait toiser les deux hommes incapables d'y mettre le moindre pied. - Je vous suis reconnaissant d'avoir accédé à la requête de ma mère, vous n'étiez en rien forcé de me retrouver ni même de me libérer et encore moins de me raccompagner chez moi … n'est-ce pas ? Pourquoi ? » demanda t-il, curieux de connaître les motivations qui animaient le vampire. Perdu dans nombre de pensées aussi profondes que pouvait l'être le trou de balle occasionné par l'impact d'une cartouche de fusil sur le corps déjà meurtri d'une biche, le duc de Schleswig ferma un court instant les yeux comme pour se reconcentrer, puis il les ouvrit à nouveau. - Nous serions-nous déjà rencontrés ? » ajouta t-il. | | InvitéInvité | Dim 9 Oct - 0:33 « Ah la France » fit le Vampire « En plus d'être pratiquant, ils n'ont jamais été très bon quand il s'agit de discuter autrement que dans leur langue, ou bien traiter les loups et vampires, ni même dans leur façon de pratiquer leur culte, et encore moins dans leur relation avec les étrangers... et je parles même pas en matière d'esclavage... à part leurs Mousquetaires qui savent un minimum servir leur roi, ils n'ont pas vraiment un avenir brillant. »
Alexander eut un léger sourire et indiqua l'intérieur. « Entrons à l'intérieur, il y fera plus chaud » L'homme prit les tasses et les gâteaux et descendit le premier à l'intérieur du bateau. L'intérieur était bien plus lumineux et dégageait une chaleur douce et tamisé. Un léger feu brûlait dans un poêle en fer. La nuit arrivant à grand hâte, il verrouilla derrière le loup les laissant dans une salle à l'érotisme douteux : Deux lits avaient été aménagé pour eux de chaque cotés et une table était soigneusement dressé au milieu de la pièce. De la vaisselle commune pour les hommes, c'était un voyage qui se voulait discret. Il restait peu à l'homme aux yeux noirs. Faire libérer le fils de la Duchesse avait été particulièrement onéreux
« Ce bateau va naviguer toute la nuit jusqu'au port à la plus lointaine confluence, nous seront proche de Reims, là, nous prendrons de nouveau un bateau pour qui nous permettra de rejoindre le Rhin et ainsi atteindre la Prusse et nous terminerons la route en Calèche, j'espère que d'ici là on vous aura trouver des vêtements de noble » Il accéda à une malle et sortie des vêtements. Un chapeau de paysan où traînait encore un vieux pissenlit, un pantalon neuf, un cardigan, une chemise, et même un monocle. Bon au moins il avait de quoi l'habiller.
« Bien. » Le vampire se mit à table. « Votre mère m'a chargé de cela en échange d'un accès votre duché pour ma Tsarine et moi, L'Empire Russe a grand envie de se rapprocher de la Prusse, et vous étiez une excellente raison de bien nous faire voir » dit il dans la plus grande sincérité. « Vous ramenez en bonne santé la soulagera et mois, me permettra de pouvoir diner une fois encore avec elle, cela fait déjà 2 ans. »
Il se resservit du thé ainsi qu'à son compagnon de chambre. « Évidemment, mais vous étiez aussi emballé à me rencontrer que la plupart des nobles locaux, mon impératrice a eu la chance de rencontrer votre prince et moi, vous et votre mère. Si j'avais su qu'elle était si jeune, j'aurais dut lui proposer un repas à Kiev, peut être une autre fois. » Il mangea un morceau de gâteau.
« En revanche, si vous avez des questions à me poser, n'hésitez pas. Je suis tout à votre écoute à mon sujet, j'ai promis à votre mère d'être totalement transparent à mon propos. » | | InvitéInvité | Lun 10 Oct - 22:51 « Entrons à l'intérieur, il y fera plus chaud. » En silence et sous une légère brise qui commençait à se dresser, Wolfyiel se leva doucement du remontoir en bois sur lequel il était assit, puis il se dirigea à la suite du vampire vers les escaliers en bois qui menaient à l'intérieur du bateau. Les marches gémirent à chacun de leurs pas, le bois n'était pas de toute première jeunesse, mais l'intérieur du bateau se voulait bien plus accueillant. Peinte dans un rouge des plus sobres, la pièce -dont les lumières tamisées créaient un environnement plutôt intime- était agréablement chauffée grâce à un poêle en fer qui se tenait face à une petite table, elle même dressée entre les deux lits individuels qui se tenaient de chaque côté de la salle. Un endroit bien plus charmant qu'il n'y semblait, une discrétion que le duc de Schleswig -qui venait de prendre place sur l'une des chaises situées autour de la table- appréciait. « Ce bateau va naviguer toute la nuit jusqu'au port à la plus lointaine confluence, nous serons proches de Reims, là, nous prendrons de nouveau un bateau pour qui nous permettra de rejoindre le Rhin et ainsi atteindre la Prusse et nous terminerons la route en Calèche, j'espère que d'ici là on vous aura trouvé des vêtements de noble. » Le Loup soupira d'aise, la douce chaleur qui régnait dans la pièce détendait peu à peu ses muscles froids et bien trop tendus sous le morceau de tissu sale et abîmé qui lui servait de couverture. Ses yeux, quant à eux d'un doré toujours aussi prononcé, détaillaient attentivement le vampire qui fouillait dans une vieille malle en bois massif pour en sortir quelques vêtements propres et bien cousus. Ces morceaux de tissus conviendraient bien mieux au Loup que la vieille tunique beige déchirée et tâchée qu'il portait, mais il avait avant tout besoin d'un petit brin de toilette pour se débarrasser de la poussière et du sang séché qui collait à sa peau marquée de blessures récentes sous la couverture qu'il tenait encore sur ses épaules. Les deux récipients remplis d'eau qui se tenaient au dessus du poêle ainsi que le linge qui était pendu à côté seraient les bienvenus. « Votre mère m'a chargé de cela en échange d'un accès à votre duché pour ma Tsarine et moi, L'Empire Russe a grand envie de se rapprocher de la Prusse, et vous étiez une excellente raison de bien nous faire voir. Vous ramener en bonne santé la soulagera et moi, me permettra de pouvoir diner une fois encore avec elle, cela fait déjà 2 ans.» - J'en conviens. » commença t-il. « Deux ans, dites-vous ? » Dans ce monde, rien n'était gratuit, tout n'était qu'échanges de bons procédés. Wolfyiel le savait et il appréciait la sincérité dont ce vampire faisait preuve à son égard. Ou peut-être n'étaient-ce que mensonges derrière ce rythme cardiaque maîtrisé ? Peu lui importait car il était maintenant libre des barreaux autour desquels s'était écoulée une année, et sur le chemin pour regagner la Prusse. Du thé fut ensuite à nouveau versé dans les deux tasses, le vampire faisait montre d'une serviabilité sans faille. Wolfyiel le remercia d'un signe discret de la tête, mais il délaissa pour le moment cette tasse encore fumante qui l'attendait sur la table pour déguster l'un des petits gâteaux qui se trouvaient dans la boîte. « Évidemment, mais vous étiez aussi emballé à me rencontrer que la plupart des nobles locaux, mon impératrice a eu la chance de rencontrer votre prince et moi, vous et votre mère. Si j'avais su qu'elle était si jeune, j'aurais du lui proposer un repas à Kiev, peut être une autre fois. » - Le bal organisé par le Duc de Stuttgart, je m'en souviens … Veuillez m'en excuser, je n'affectionne pas particulièrement ces réunions. Mais je suis certain que ma mère serait ravie de visiter votre territoire.» Une question le taraudait cependant. Ainsi, lorsque le noble qui siégeait face à lui l'invita à exprimer la moindre de ses questions, Wolfyiel reprit en main la petite tasse en terre cuite qui fumait encore et bu une fine gorgée du contenu. Le thé n'était pas brûlant, la fraîcheur du soir avait contribué à son refroidissement, ainsi les nobles pouvaient à présent le déguster encore chaud sans toutefois risquer de se brûler. « Pour quelles raisons votre empire souhaite t-il se rapprocher de la Prusse ?» demanda t-il sans l'ombre d'une hésitation. Le Loup reposa ensuite sa tasse de thé sur la table. Il se leva à nouveau et se dirigea vers le récipient d'eau dans lequel il trempa un doigt. L'eau était bien chaude, idéale pour un brin de toilette. Il se délesta donc de sa couverture qu'il jeta dans une petite corbeille en osier située au pied de son lit et en fit de même avec la vieille tunique qu'il portait, nullement dérangé par la présence du vampire. Son corps était marqué de petites cicatrices, de blessures récentes, mais la plus flagrante restait l'énorme marque de griffure qui ornait son flanc droit. A peine refermée et sans trace d'intervention chirurgicale, elle était rouge, boursouflée, et du sang s'échappait encore des entailles qui zébraient sa peau blanche. « Je conçois que les raisons ne me regardent certainement pas, je comprendrai votre silence Sir ... ? » La douleur était toujours présente. Il avait besoin de nettoyer ça, de se reposer un peu. Le prussien vint donc se saisir d'une serviette propre qu'il trempa dans le récipient d'eau chaude, puis il l'essora proprement et il commença un brin de toilette corporel en évitant soigneusement la blessure qui tiraillait sa peau. Elle serait nettoyée avec l'eau du second récipient. | | InvitéInvité | Ven 14 Oct - 14:52 "Territoire" fit le Vampire sur un ton presque mélodieux. "Tout appartiens à Ma Tsarine, je ne suis qu'un conseiller. Mes seuls terres sont dans les Carpates, une terre oubliée de tous que même les Ottomans n'approchent pas. Il faut dire qu'il y a de cela quelques années, j'ai laissé empaler un millier de leurs hommes sur la route de mon champs de batailles. Mon armée n'étant jamais apparu, ils en ont conclus à une armée de démons. Ce qui m'arrangeait pour l'occasion."
Il gardait un sourire assez amusé et son regard en revanche ne quitta pas le Loup se lavant, magnifiquement sculpté, sa langue se pinça entre ses lèvres puis retourna dans sa bouche.
"Vous êtes un bel homme Wolfyiel, ce temps dans l'arène vous a terriblement marqué, mais il me semble que vous étiez bien moins bâtit à notre dernière rencontre."
Le Loup revint alors sur les raisons du rapprochement Russo-Prussien. "Je ne suis qu'un conseiller comme je l'ai dis, mais de ce que mon Impératrice a en tête, je ne puis que vous dire qu'il y aura très probablement un mariage à célébrer entre elle et le Prince."
Alexander but une longue gorgée de thé en observant toujours le loup, ne manquant pas de prendre plaisir à cela. "Vous avez de vilaines blessures, souhaitez vous que je regarde à vous apporter des soins qui n'ont pas été apporter à certaines, avec les années, j'ai appris à soigner les vilaines blessures. Je pourrais prendre soin de celle vilaine plaie. Elle risque de vous faire souffrir encore un long moment..." Le sourire inchangé du Vampire pouvait être légèrement effrayant, mais il ne bougeait pas, attendant une réponse en buvant une nouvelle longue gorgée de son thé.
"Une fois le diner prit, je pense que je dormirais un peu, j'ai été épuisé par tout ce voyage moi"
| | InvitéInvité | Ven 14 Oct - 20:31 Le prussien commença par nettoyer son visage assombri par la poussière, qui révéla sous la toilette une peau lisse et bien plus claire. Sa barbe était quant à elle rasée de près, datant de la veille de son affrontement dans l'arène, et était de la même couleur que l'était sa chevelure sous la saleté qui l'entachait. Minutieux, il trempa le linge utilisé dans le premier récipient d'eau chaude, il le rinça, puis il l'essora légèrement et il entreprit de nettoyer sa nuque, son cou ainsi que ses épaules sur lesquelles des traces de coups étaient encore apparentes. "Tout appartient à Ma Tsarine, je ne suis qu'un conseiller. Mes seules terres sont dans les Carpates, une terre oubliée de tous que même les Ottomans n'approchent pas. Il faut dire qu'il y a de cela quelques années, j'ai laissé empalés un millier de leurs hommes sur la route de mon champs de batailles. Mon armée n'étant jamais apparue, ils en ont conclu à une armée de démons. Ce qui m'arrangeait pour l'occasion." - Oh, c'était donc vous ? » demanda t-il. « Et bien, sachez que la rumeur persiste encore à ce jour. » L'agréable chaleur du linge humide sur sa peau endolorie et sur ses muscles, encore contractés par le froid, le fit soupirer longuement. C'était une sensation qu'il avait presque oubliée dans un recoin de sa mémoire, sous les litres d'eau froide qui lui avaient été accordés dans cette arène et durant une année. Profiter d'une eau propre et chaude était un privilège qu'il n'avait, avant d'être projeté dans ce lieu sordide, jamais relevé comme tel, et il appréciait à présent chaque passage qu'il effectuait sur sa peau avec le linge humide. Si bien qu'il n'en remarquait pas même le regard du vampire, ni même cette langue malicieuse qui venait de s'échapper de ses lèvres souriantes. "Vous êtes un bel homme Wolfyiel, ce temps dans l'arène vous a terriblement marqué, mais il me semble que vous étiez bien moins bâtit à notre dernière rencontre." - Je ne saurais vous répondre, Sir. » Wolfyiel rinça à nouveau le linge dans l'eau devenue légèrement trouble, puis il l'essora à nouveau pour se laver les bras, ainsi que le torse sur lequel des blessures sans gravité se trouvaient par-ci-et-là. Il évita cependant la plus importante, celle qui le faisait le plus souffrir et à laquelle il n'osait pas même toucher. "Je ne suis qu'un conseiller comme je l'ai dis, mais de ce que mon Impératrice a en tête, je ne puis que vous dire qu'il y aura très probablement un mariage à célébrer entre elle et le Prince." - Et savez-vous quel prince votre impératrice épousera t-elle ? » Si le noble était concentré sur sa toilette, il n'en était pas moins attentif à la conversation qu'il entretenait avec le vampire. Et s'il n'en avait pas entièrement l'air, peut-être était-ce à cause de la douleur qui continuait d'irradier ou encore pour un certain désintérêt qu'il entretenait pour le monde politique, quant bien même le sujet l'intéressait. Ainsi, tandis qu'il attendait une réponse à sa question, il reposa le linge sur le côté du récipient dans lequel l'eau sale se trouvait, il prit un nouveau linge propre se trouvant à proximité du second récipient, le trempa dans l'eau propre, l'essora comme il l'avait fait avec le précédent, et il poursuivit sa toilette. Parties intimes, jambes, pieds. Le corps marqué mais sculpté du Loup se révélait bien plus agréable à regarder sans la saleté qui précédemment le recouvrait. "Vous avez de vilaines blessures, souhaitez vous que je regarde à vous apporter des soins qui n'ont pas été apportés à certaines, avec les années, j'ai appris à soigner les vilaines blessures. Je pourrais prendre soin de celle vilaine plaie. Elle risque de vous faire souffrir encore un long moment..." Wolfyiel venait de terminer sa toilette corporelle. Il avait vidé l'eau sale des récipients dans une cuve et il s'apprêtait à remplir l'un des deux d'eau froide pour se laver les cheveux lorsque le conseiller russe lui proposa son aide. Ses yeux dorés se tournèrent vers lui, indécis devant ce sourire que l'homme arborait. Mais la blessure n'était pas belle, terriblement douloureuse, sûrement infectée, et le Loup n'osait pas encore y toucher. S'il n'avait pas catégoriquement refusé les soins qui lui avaient été proposés, peut-être aurait-il été en meilleur forme, car la fatigue se lisait dans son regard et une légère fièvre semblait s'être installée. - Si la médecine fait parti de vos compétences, j'accepte volontiers votre aide. Je crains que la blessure ne se soit infectée ... » Il ignorait cependant si un nécessaire de soins, ou à défaut une bouteille d'alcool, se trouvaient à bord du bateau de plaisance sur lequel ils naviguaient en direction de la Prusse. Soigner une plaie d'une telle ampleur nécessitait, à son humble avis, un minimum de matériel. "Une fois le dîner prit, je pense que je dormirai un peu, j'ai été épuisé par tout ce voyage moi." - Faites, je pense en faire de même. » | | InvitéInvité | Sam 15 Oct - 22:33 Alexander souriait au loup alors qu'il parlait, à la fois captiver par son corps mais également par son sang. Un sang noble... Il se remit rapidement en tête qu'il s'agissait d'un loup. S'occuper de la blessure le faisait sourire, il répondit avec distraction à la question qui lui semblait bête.
"Elle épousera celui qui dirigera toute la Prusse"
Son regard se posa alors sur une bouteille d'un alcool transparent qu'il gardait dans ses affaires. Il en servit deux verres, il attrapa ensuite un tisonnier qu'il mit dans le poêle, puis, la main alla chercher du thé qu'il prit en une grande poignet et fit en petit tas, il fit couler un peu d'eau fraiche dessus et roula la pâte de feuille de thé jusqu'à en faire une petite bouilli qu'il servit dans un petit bol enfin, il prit un fil et une aiguille.
"Bien, bien, bien... occupons nous de cette vilaine plaie"
La main du Conseiller alla chercher la nuque de l'homme alors qu'il arrivait dans son dos. Il l'amena jusqu'à la table et d'un coup le fixa contre la table en maintenant sa tête.
"Vous allez souffrir... grandement souffrir... " Il attrapa sa ceinture qu'il défit pour lui mettre dans la bouche "Mordez ce cuir, je n'aimerai pas que vous inquiétez notre chauffeur." Il eut un sourire presque mauvais dans le dos du Loup, il aurait été si facile de le tuer... voir... plus... Son regard descendit sur le bas du loup, si facile...
"Buvez" Il lui versa le verre de Vodka dans la gorge "Et serrez la table" Les yeux rouges luîrent soudainement, et d'un mouvement sec, les griffes du Vampire ouvrirent sèchement la plaie, il n'avait même pas de sang sur les bras, le loup ne sentit probablement pas ses chairs s'ouvrirent... par contre, le verre de vodka qui fut jeter dans la plaie lui brulât les chairs.
"D'abord, on désinfecte" De sa main qui maintenant la tête, il serra fortement pour éviter que le loup ne se débatte dans la douleur et recula sa tête pour éviter un coup. "Ensuite, on ferme" Il attrapa le thé bouillie qu'il appliqua dans la plaie comme une pommade pour éviter que la plaie ne se réinfecte. "On suture et on ferme !" Il attrapa alors l'aiguille et le fil et rapidement appliqua les allées retours pour fermer la plaie soigneusement.
"C'est presque fini" fit il en évitant encore que le loup ne se déplace trop violemment. "Maintenant, on cautérise..." Il attrapa le tisonnier brulant et l'appliqua sur la plaie, sa poigne sur la gorge se fit plus forte jusqu'à en bloquer la respiration du loup pour ne pas lui laisser la possibilité de se débattre trop forte. Enfin, le loup fut libéré, sa plaie était noirci du charbon, le vampire recula et remit le fer dans le feu.
"Voila... nous allons pouvoir manger convenablement maintenant" | | InvitéInvité | Dim 16 Oct - 17:05 Le noble venait tout juste de remplir l'un des récipients d'eau froide pour se laver les cheveux lorsque son interlocuteur se prononça au sujet de l'impératrice russe. "Elle épousera celui qui dirigera toute la Prusse." - Oh, je vois. » Les princes électeurs de la Prusse dirigeaient une province chacun, l'heure d'une unification n'était pas encore actuelle, mais elle viendrait tôt ou tard. Peut-être était-elle déjà en cours de négociation ? Wolfyiel l'ignorait, cela faisait une bonne année qu'il n'avait pas remit les pieds dans son duché, et bien des choses avaient dû se dérouler. Songeant à cette possible unification entre la Prusse et la Russie, il se pencha au dessus du récipient d'eau, puis il trempa ses cheveux et il les frotta pour les nettoyer de la saleté qui gâchaient leur si belle couleur blanche tandis que le conseiller russe rassemblait le matériel nécessaire aux soins de sa blessure. Ses cheveux devenus bien plus propres, Wolfyiel se redressa et il attrapa une serviette pliée à proximité du poêle qu'il utilisa pour sécher sa chevelure. Depuis combien de temps n'avait-il pas pu se toiletter ainsi ? "Bien, bien, bien... occupons nous de cette vilaine plaie." s'annonça le vampire. Le Loup s'apprêtait à poser la serviette sur le poêle afin qu'elle puisse sécher plus rapidement lorsque la main de l'homme vint se saisir de sa nuque. La serviette tomba sans un bruit sur le sol. La prise provoqua chez lui une décharge, un frisson qui descendit le long de son dos tandis qu'il se retrouvait contre la table encore garnie sur laquelle il posa instinctivement ses deux bras afin d'amortir un éventuel choc. La fréquence de son rythme cardiaque commença à augmenter doucement tandis que le conseiller ôtait sa ceinture pour lui en proposer le cuir. "Mordez ce cuir, je n'aimerais pas que vous inquiétiez notre chauffeur." Installé dans une position bien peu confortable et particulièrement ambigue, la tête plaquée sur la face gauche contre le bois de la table et ses muscles tendus, il ne mordit pas immédiatement dans la ceinture car le contenu d'un verre lui fut versé dans la gorge. Il s'agissait d'un alcool, un alcool fort que le Loup ne connaissait pas et qui le fit tousser dans cette posture inadaptée. Ses mains serrèrent les côtés de la table, comme venait de lui conseiller le vampire, en revanche il n'eut pas le temps de mordre dans la ceinture. Ainsi lorsque le contenu du second verre fut envoyé sur sa blessure, il se retint de hurler comme il le pu et c'est un gémissement rauque qui s'échappa de ses lèvres derrière lesquelles ses dents étaient serrées. Le sang ainsi que l'alcool se mirent à goutter sur sa hanche et le long de sa jambe. "D'abord, on désinfecte." Les muscles du Loup se contractèrent d'autant plus, son souffle se fit irrégulier. Il lâcha la table, il tenta de se redresser, de se débattre sous l'effet de la douleur, mais la main qui le maintenait l'en empêchait afin de pouvoir entièrement procéder aux soins. Les deux tasses en chutèrent et se brisèrent sur le sol, la théière -heureusement vide- se renversa sur la table. La douleur était telle qu'il ne sentit pas même l'application du thé bouillit. Il gronda en revanche de douleur lorsque le vampire referma les quatre plaies béantes à l'aide du l'aiguille et du fil. La tension qui l'habitait était telle que Wolfyiel semblait être sur le point de se transformer. "C'est presque fini." annonça le conseiller. Le noble peinait à garder son calme, mais grâce à l'homme, ce calvaire était bientôt terminé et sa plaie ne serait plus qu'un vilain souvenir. "Maintenant, on cautérise..." La cautérisation était un procédé bien plus que douloureux, mais les blessures ne s'en remettaient que d'autant plus rapidement. Ceci dit, Wolfyiel ne pu s'empêcher de vouloir s'y dérober lorsque le tisonnier se posa sur sa blessure. Et si aucun cri ne raisonna dans l'intérieur du bateau, s'il ne parvint à se soustraire à la chaleur ardente du fer, c'est uniquement parce que la main du vampire le maintenait si fort qu'elle lui en bloqua un moment la respiration. Puis les soins furent terminés, sa nuque et sa gorge furent libérés et le vampire se chargea de remettre le fer dans le poêle brûlant. "Voila... nous allons pouvoir manger convenablement maintenant." La poitrine du noble se soulevait de façon irrégulière, son souffle était devenu rauque et ses yeux, ambrés et humides, luisaient de fatigue. L'intensité de la douleur qu'il avait ressentie avait provoqué chez lui une telle montée d'adrénaline que la descente en fatiguait son corps. Ainsi lorsqu'il se redressa, ses muscles tremblaient encore un peu. - Ah … bon sang ... » siffla t-il entre ses dents. Wolfyiel ramassa doucement la serviette qui était tombée à côté de lui. Il essuya ensuite sa jambe sur laquelle le vodka et le sang avaient coulé, puis il envoya le linge tâché dans la corbeille en osier. Maintenant qu'il était soigné, il lui fallait un minimum se vêtir. Alors il se dirigea vers la malle sur laquelle un pantalon simple et à sa taille se trouvait, et il l'enfila afin de paraître plus présentable devant le vampire qui venait de le soigner. - Je vous remercie Sir ... j'ai une dette envers vous. » C'est en revenant vers la table qu'il remarqua que les deux tasses s'étaient brisées. Alors il se saisit du balai qui se trouvait au coin du poêle, et il balaya la porcelaine qu'il mit en petit tas dans un coin de la pièce avant de s'asseoir à table. Un bon repas ne serait pas de trop, le voyage n'était pas terminé et il avait grand besoin de reprendre quelques forces. Ses yeux dorés scrutaient à présent le conseiller. Ce sang qui coulait dans ses veines … Non, il se devait d'arrêter cette addiction qui le rongeait corps et âme. - Avons-nous seulement de quoi dîner à bord ? » demanda t-il. | | InvitéInvité | Mar 18 Oct - 0:39 Le Loup reprenait ses esprits, pendant ce temps, le Vampire était partie chercher le diner. Jeuv' revint dans la pièce après quelques minutes avec des œufs qu'il cassa sur le poêle et se mit à battre sur le poêle. La cuisson fut rapide, il avait pas envie de réfléchir sur le repas.
"J'ai pensé qu'un diner sobre suffirait" fit Alex.
"Mangez tranquillement sans trop forcé, votre blessure risquerai de se rouvrir"
Il fit glisser les plats dans des assiettes propres. "Allons y.." Il posa sur la table les assiettes.
Le repas se fit en silence, calme. C'était bon et simple, œufs brouillés, nature. de toute façon, le loup devait pas mangé aussi bien... et même si le vampire avait plus l'habitude de repas fastidieux, il ne ferait pas dans le faste pour ce séjour. De toute façon, une fois arrivée en Prusse, il comptait profiter du maximum de l'hospitalité de la duchesse de Prusse.
Il termina le repas et se leva en s'étirant. "Léger mais suffisant pour ce soir."
Alexander défit alors son haut et se déshabilla tranquillement pour dormir, gardant que son pantalon, le loup avait gardé la bienséance d'un pantalon lui aussi. "J'ai pour habitude de dormir nu... mais je n'ai pas l'habitude de dormir sur une péniche on va dire.." fit il avec un sourire. "Je vous souhaites une bonne nuit, Sir Sweitter, ne vous appuyez pas sur la cicatrice.
| | InvitéInvité | Jeu 20 Oct - 22:44 Le Loup observait le conseiller tandis que ce dernier ouvrait la porte d'un placard qui se trouvait à l'extérieur de la pièce. Il s'agissait d'un garde-manger d'appoint, idéal pour les voyages, dans lequel des vivres suffisants y avaient vraisemblablement été stockés pour leur retour vers la Prusse. L'odeur de fruits et de légumes qui s'en dégageaient ne parvinrent cependant pas à éveiller sa faim, son estomac était toujours noué par la douleur qu'il avait précédemment ressentie. Il se passa ainsi une main sur sa nuque, un geste nerveux qui se voulait décontractant, alors qu'il songeait encore à la facilité que son hôte avait eue pour le maintenir lors de ses soins. Une prise qu'il n'avait jamais sentie aussi ferme et pourtant si retenue … S'il l'avait voulu, le vampire n'aurait eu aucun mal à le tuer. Cette pensée le travaillait tandis que l'homme cuisinait des œufs qu'il venait de ramener sur le poêle et dans un ustensile de cuisine prévu à cet effet. "Mangez tranquillement sans trop forcer, votre blessure risquerait de se rouvrir." Wolfyiel opina du chef en guise de réponse, puis il attendit que les assiettes soient remplies et servies sur la table. Les œufs brouillés qui se trouvaient dans la vaisselle dégageaient une odeur simple et agréable, une odeur que le prussien n'avait pas sentie depuis bien longtemps. Aussi, les repas les plus simples étaient à ses yeux devenus un luxe qui ne lui avait été accordé pendant cette longue année. - Merci bien. » le remercia t-il. Le repas des deux hommes se fit dans un silence presque religieux que seul le contact des couverts sur les assiettes parvenait à briser. Un silence qui ne semblait déranger ni l'un ni l'autre, bien trop occupés à prendre un repas léger avant un repos bien mérité. Et lorsqu'ils eurent terminé, ce fut le russe qui se leva le premier pour se déshabiller, sous le regard du Loup qui détaillait avec attention l'homme à présent à moitié dénudé. Le vampire, qui le dépassait d'une bonne demi tête, avait un corps musclé mais néanmoins harmonieux et raffiné. Ses cheveux noirs, qui retombaient sur ses épaules et qui encadraient ses deux prunelles noires, ajoutaient également une pointe de charme et de charisme supplémentaires que même le Loup ne pouvait ignorer. "J'ai pour habitude de dormir nu... mais je n'ai pas l'habitude de dormir sur une péniche on va dire … Je vous souhaites une bonne nuit, Sir Sweihtter, ne vous appuyez pas sur la cicatrice." Wolfyiel se leva à son tour, doucement pour ne pas brusquer sa blessure à peine soignée. Il se faisait probablement déjà tard et le voyage ne faisait que commencer, une bonne nuit de repos serait des plus bénéfiques pour son corps fatigué. Alors il délaissa la vaisselle, tout comme son compagnon de chambre l'avait fait pour ce soir, puis il se rapprocha de son propre lit qui l'attendait. Un coussin blanc en guise d'oreiller, une couverture marron sur un matelas recouvert d'un drap blanc lui aussi. - A votre aise, Sir Ghelal. » En revanche, le Loup n'était pas homme à supporter le moindre vêtement au moment du coucher, et peu lui en importait le lieu dans lequel il se trouvait. Alors il se défit de son pantalon qu'il plia soigneusement et qu'il posa sur un petit meuble de chevet commun, puis il se glissa sous la couverture et il souffla la bougie qui illuminait la pièce. Son corps frissonna un moment, quelques minutes, le temps de parvenir à retrouver une température plus idéale … - Je vous souhaite une bonne nuit également. » Les yeux dorés du noble, allongé sur son côté gauche et face au lit du vampire, se fermèrent un bref instant plus tard. Un sommeil qui se voulu inhabituellement lourd. Le noble qui avait pour habitude de se réveiller au moindre bruit et de se lever aux premières lueurs du jour, dormait d'un sommeil si profond qu'il ne fut pas même perturbé par le sang qui gouttait lentement sur le drap. Du sang qui provenait de l'une des plaies cautérisées de sa blessure sur laquelle il s'était involontairement retourné durant la nuit et qui s'était vraisemblablement à nouveau ouverte. Ainsi, c'est en se réveillant au lendemain matin à une heure que le Loup ignorait, qu'il éprouva une fine douleur tandis qu'il s'étirait à demi endormi sous la couverture sous laquelle une chaleur infernale régnait. Son corps engourdi l'incitait à rester couché, alors il émit un baillemment silencieux puis il referma ses yeux redevenus d'un bleu si unique. Depuis quand n'avait-il pas dormi dans un lit aussi confortable ? | | InvitéInvité | Lun 31 Oct - 11:39 La nuit se passa en silence, Vampire et Loup dormirent jusqu'au alentour de 4h du matin, le vampire s'éveilla car plus rien ne bougeait et surtout, des bruits à l'extérieur se faisaient entendre. A l'oreille, il reconnu des hommes discutant entre eux à coté de leur bateau, il se leva et monta rejoindre le pont. Bien que la bateau eut quitté la cité Parisienne, ils étaient arrêter par la garde royale. L'homme approcha d'eux, vêtue comme un gueux que l'on aurait réveillé au milieu de la nuit.
"Messieurs, je vous en prie, quel est ce raffut ?"
"Nous sommes à la recherche d'un homme, chevelure blanche et court, très bien battit." - "Quel est son crime ?" rétorqua le vampire toujours à l'écoute des gardes qui semblaient nerveux, leurs battements cardiaques étaient rapide. "Il s'est échappé de prison, nous pensons qu'il tente de fuir la ville par le fleuve. C'est là qu'on l'aurait vu pour la dernière fois" - "Peut être s'y cache t il encore ?" -"nous avons ratissez toute la zone. Il est peut être dans un des bateaux." Alexander soupira. "J'espère que vous n'avez pas l'intention de pénétrer ce bateau sans mon accord, messieurs, en tant que Diplomate étranger, mon impératrice verra d'un mauvais œil que vous saccagiez mon navire." Les hommes se regardèrent. "Qui représentez vous ?" - "Je suis le Conseiller Alexander Ghelal, Conseiller personnel de l'impératrice de toute les Russies." Plus surpris, et étant donné l'heure, les gardes durent se résoudre à attendre. "Nous allons devoir prévenir le Roi afin de pouvoir vérifier vos propos Mons..." Il venait de détourner la tête pour donner un ordre à un subalterne que le fleuret venait de percer son coeur. "Messieurs, je suis navré de devoir en arrivé là, mais je ne peux laisser personne me faire perdre plus de temps..." D'un revers le commandant fut projeter à l'eau, heureusement qu'ils avaient quitté Paris... personne ne les entendrait ici... sans prendre plaisir, ni à boire, ni à jouer... l'escouade fut tuer sans pitié par le Vampire.
Le regard de l'homme se posa sur le navigateur. "Reprenez notre trajet, nous avons encore quelques jours de fleuve avant de quitter ce pays bien trop sale à mon gout. Il observa son épaule et retira l'arme qui y était planté. Finalement, l'un d'eux l'avait touché. Il retira le fer et le jeta au fleuve. Ce serait fermé d'ici quelques minutes. Il mangerai bien un petit déjeuner correcte pour changer... | | InvitéInvité | Lun 31 Oct - 22:15 Les yeux du Loup venaient tout juste de se refermer lorsqu'ils s'ouvrirent à nouveau sur le lit vide de toute présence du vampire. Il faisait sombre mais il parvenait à apercevoir la couette qui était défaite, l'oreiller qui épousait encore les formes de sa tête, le matelas déserté par l'homme qui y était allongé un moment plus tôt. Le conseiller n'était plus dans la pièce, le bateau de plaisance ne naviguait plus et pas un bruit ne venait briser le silence de la nuit … A moitié endormi et engourdi par l'agréable chaleur qu'il faisait dans la pièce, Wolfyiel s'étira une nouvelle fois puis il se redressa sur son lit et il se dirigea vers le pantalon qu'il avait soigneusement plié sur la table de chevet commune. C'est en s'habillant qu'il remarqua que l'une de ses plaies s'était légèrement rouverte, mais le sang semblait avoir coagulé, il ne gouttait plus et seule restait une légère douleur qu'il pouvait très largement supporter. Elle ne serait bientôt plus qu'un souvenir, et ce n'était -grâce au vampire- plus qu'une question de temps. A présent debout près de la table de chevet, il raviva la flamme de la lampe à huile qu'il avait précédemment diminuée jusqu'à ce qu'elle ne fut plus qu'une petite lueur, puis il attrapa sa propre couverture de lit et il la passa sur ses épaules pour se protéger du froid qu'il allait rencontrer en haut des escaliers. Wolfyiel était intrigué par l'arrêt du bateau, par l'absence d'Alexander … Deux battements de cœur, l'un beaucoup plus irrégulier que l'autre d'un calme implacable. Deux odeurs familières. Il ouvrit la porte de la pièce, et tout en grimpant les marches qui menaient sur le ponton, il commença à se demander si un incident n'était pas survenu durant son sommeil, s'il n'était pas arrivé quelque chose au vampire. Mais lorsqu'il fut en haut des marches, c'est sur Alexander que son regard se posa. Il était là, droit et silencieux dans la nuit sombre qui les entouraient. Le plaisancier commençait tout juste à reprendre la route, mais son regard en disait long sur ce qu'il avait dû se dérouler un instant plus tôt. L'odeur du sang. Des corps qui jonchaient la rive droite de la Seine sur laquelle ils voyageaient. Ces hommes portaient une armure, sans doute des gardes. Que s'était-il donc passé ici ? Wolfyiel reporta son attention sur Alexander, et la petite blessure qui ornait l'emplacement de son cœur n'échappa pas au regard affûté du prédateur, dont le corps commençait à réclamer ce liquide carmin qui coulait doucement sur la peau du vampire. Un sang si addictif qu'il lui était difficile de résister à son goût, à ses effets si enivrants … Une véritable attirance pour ce sang qui agissait sur lui telle une drogue. - Que s'est-il passé ? » demanda t-il. Wolfyiel tentait de ne pas céder à la tentation, mais il était nerveux et son rythme cardiaque semblait s'emballer un peu. Depuis combien de jours n'avait-il pas goûté au sang de vampire … ? Il se le demandait à présent tandis qu'il observait Alexander, presque détaché des paroles qu'il pouvait bien prononcer. Mais la tentation était bien trop forte … le peu de sang qui s'écoulait de la petite plaie semblait appeler son corps en manque depuis maintenant plus d'une semaine. Alors il recouvrit les quelques mètres qui les séparaient d'un pas décidé, puis il s'arrêta face à lui, fasciné par ce sang qui s'échappait doucement. Il passa ensuite doucement son pouce droit sur les fines gouttelettes qui provenaient de la blessure pour en recueillir quelques unes, et il le porta à sa bouche pour s'en délecter du goût. Un goût si subtil, si addictif, que son corps en réclamait plus. Les deux billes hivernales que formaient ses yeux virèrent doucement au jaune sauvage. Il en avait besoin … tellement besoin, qu'il ne pouvait s'empêcher d'en vouloir plus. Et il se rendait pourtant compte à quel point son geste s'était voulu déplacé à l'égard de celui qui l'avait sauvé. - Toutes mes excuses, Sir Ghelal. » commença t-il par répondre, lui même perturbé. « Que disons-nous déjà ? » Mais il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une terrible envie d'en boire plus, de laisser aller ses instincts les plus sauvages. Que pouvait-il seulement faire contre ce désir irrépressible qui rongeait son corps, si ce n'était d'essayer de se concentrer sur les événements récents qui étaient survenus ? | | InvitéInvité | Mar 1 Nov - 11:44 Le Vampire observa toujours le vide devant eux.
"Un détail Sir Sweihtter, la garde royal semble avoir été informé de la fuite d'un terrible prisonnier ayant vos traits. Mon vendeur a dut changer d'avis..."
Le regard ne bougea pas jusqu'à ce qu'il sente le pouce du Loup sur sa peau récolté le sang de sa blessure. Un regard sur le loup, ses yeux qui étaient d'un jaune intense.
"Ne le faite plus..." fit le Vampire dont le regard prit une teinte rouge écarlate. "Le sang de Vampire est très nocif pour les Loups, addiction, dépendance, pulsions sauvages... Il est aussi nocif de l'un pour l'autre."
Mais au regard du Loup, celui ci devait avoir déjà gouter à ce fruit défendu par le passé.
"Depuis quand n'en avez vous pas consommer ?..." demanda t il alors tel un juge froid. "Ce genre de dépendance vous conduira à une mort brutale. Surtout si vous essayez encore avec le mien sans mon accord." Il s'écarta de lui sans lui tourner le dos et vint s'adosser au bord du bateau.
"Alors ?... quand ?" | | InvitéInvité | Mar 1 Nov - 22:58 "Ne le faites plus... Le sang de Vampire est très nocif pour les Loups, addiction, dépendance, pulsions sauvages... Il est aussi nocif de l'un pour l'autre." Le Loup fixait les yeux du vampire devenus rouges et semblables à de magnifiques rubis qui luisaient dans la pénombre de la nuit. Ses paroles, aussi avisées étaient-elles, raisonnaient à présent à ses oreilles telles un écho, assourdies par ce goût métallique qu'il avait encore sur la langue. "Depuis quand n'en avez-vous pas consommé … ?" demanda Alexander d'une voix aussi froide que l'était son regard. Wolfyiel réajusta la couverture qu'il avait sur ses épaules sans quitter ces yeux rouges qui le fixaient. Il frissonnait à nouveau, mais ce n'était ni la fatigue, ni le froid nocturne qui venaient refroidir son corps en état de manque évident. Ces quelques gouttes de sang avaient éveillé quelque chose en lui, et son organisme en réclamait davantage, tel un enfant capricieux qui le menait doucement vers la douleur, la colère, la violence. Depuis combien de jours n'avait-il pas consommé de sang vampirique ? Il se le demandait tandis qu'il luttait contre cette envie qui le tiraillait corps et âme. Mais plus il luttait et plus la tension montait en lui, telle une jauge prête à faire exploser cette rage infinie que les Loups possédaient en eux et jusqu'au plus profond de leur être. "Ce genre de dépendance vous conduira à une mort brutale. Surtout si vous essayez encore avec le mien sans mon accord." L'avertissement était aussi clair que de l'eau de roche. Ce geste déplacé n'avait pas lieu de se reproduire de quelque façon, et le prussien le savait. Il regrettait ce geste envers Alexander, cette faiblesse dont il avait fait preuve à son propre égard … mais il maudissait davantage cette année qu'il avait passée dans les arènes et qui l'avait rendu dépendant du sang vampirique. Le noble suivit le conseiller du regard tandis que ce dernier se dirigeait vers le bord du bateau pour s'y adosser, puis il prit place sur le remontoir en bois près duquel il se tenait pour préserver sa chaleur corporelle qui semblait s'échapper bien plus vite qu'il ne parvenait à la retenir. "Alors ?... Quand ?" A présent assit à seulement quelque pas d'Alexander, le regard fuyant ces yeux rouges qui le fixaient et ce sang qui semblait l'appeler, le Loup rassembla ses idées pour répondre à la question qui lui était posée. Depuis quand ? Son souffle irrégulier produisait de petits nuages de brume. Il ferma les yeux un instant. Les torches accrochées à l'extérieur des cages dans lesquelles les combattants étaient retenus n'étaient jamais éteintes, ils ignoraient ainsi l'heure, le jour, et pour certains l'année. Mais le repas était toujours distribué le matin et faisait office d'excellent repère. Il se souvenait encore du combat qu'il avait mené contre ce malheureux vampire, un humain devenu créature de la nuit et envoyé pour distraire des humains avides de ces jeux malsains sur lesquels ils affectionnaient de parier d'importantes sommes. - Sept jours … peut-être plus ... » répondit-il, quelques peu désorienté. Son cœur martelait sa poitrine, ses muscles commençaient à se tendre. La proximité du vampire le rendait nerveux, et s'il semblait faire de terribles efforts pour ne pas aggraver la situation, l'atmosphère devenait malgré lui de plus en plus tendue … Sa jambe se mit à bouger nerveusement, ses mains se serrèrent autour de la couverture sous le regard inquiet du plaisancier dont le rythme cardiaque s'affolait. - Sir Ghelal … » commença t-il tout en songeant qu'ils devraient éliminer l'humain à la fin de leur voyage. « Faisons une halte ... Je ne peux rester davantage à bord de ce bateau sans craindre pour l'intégrité de votre personne. » Le prussien refusait l'idée même d'en venir à s'en prendre à celui qui l'avait libéré des arènes, et pourtant il ne pouvait s'empêcher de vouloir le mordre, de vouloir laper le sang qui s'échapperait d'une malencontreuse blessure. | | InvitéInvité | Ven 4 Nov - 0:27 Le Vampire observait l'homme qui semblait effectivement très en manque. Venait il de lui imposer une condition ?... depuis quand posait il des conditions sur SA propre libération ?... Alexander eut un léger mouvement du nez de désappointement.
"Personne ne me donne d'ordre Wolfyiel, nous avons un horaire à respecter et je ne peux nous permettre une halte autre que celles prévu dans notre trajet." Il leva son bras et remonta sa manche, une griffe se posa au niveau de l'avant-bras et s'ouvrit la jusqu'à la moitié en suivant le tracé de la veine, il pointa son bras vers le bas laissant coulé son sang.
"Vous vous rabaissez à boire du sang de Vampire et je n'aime pas cela... si vous buvez ça, ce sera par terre ou sur mon bras, mais n'espérez rien d'autre..."
Le Vampire eut un regard rougeoyant, sa main libre attrapa le cuir de sa ceinture nerveusement et glissa jusqu'à la sangle de son fleuret. Il sentait déjà les problèmes arrivés avec ce genre d'individu... il l'attacherai bien dans un lieu plus adapté.
"Et si vous refusez ce sang, sachez que vous avez pénétré sur un chemin dangereux... aucun vampire ne donnant son sang volontairement, je vais en conclure que vous les avez tué. Et bien que j'ai que faire de mes semblables, cela signifie que je risque ma vie à rester à vos cotés... ma prestation va devoir monter en tarif et je vais devoir informé madame la Duchesse de vos mauvais penchants..." | | InvitéInvité | Ven 4 Nov - 16:36 Le bateau de plaisance naviguait doucement sur les eaux calmes de la Seine, mais une tension venait de s'installer à bord. L'état dans lequel se trouvait le duc de Schleswig était préoccupant, à la limite du dangereux pour le passager avec lequel il voyageait ainsi que pour leur navigateur. "Personne ne me donne d'ordre Wolfyiel, nous avons un horaire à respecter et je ne peux nous permettre une halte autre que celles prévues dans notre trajet." Les yeux du Loup se mirent à vagabonder par-ci-et-là. Ils semblaient étudier une autre solution que celle d'une éventuelle halte qui venait de lui être refusée par Alexander tandis que le malaise ne cessait de grandir chez le plaisancier, lorsqu'ils se figèrent soudainement sur un pot de fleurs hivernales en pleine floraison. L'odeur métallique se fit plus intense, plus proche. Elle flottait malicieusement dans l'air, mais elle imprégnait surtout le vampire dont le bras portait à présent une entaille bien nette de laquelle s'écoulait un important flot de sang. Les prunelles jaunes du Loup se tournèrent vers lui, elles se posèrent sur cette plaie puis dans les yeux rougeoyants d'Alexander. L'incompréhension, l'envie, la colère. Une once de honte qui se soulevait derrière une vérité qu'il se refusait à réaliser. Tant de sentiments qui se mêlaient dans son esprit embrumé, qu'il ne parvenait pas à comprendre le geste du vampire. - Que faites-vous … ? » "Vous vous rabaissez à boire du sang de Vampire et je n'aime pas cela... si vous buvez ça, ce sera par terre ou sur mon bras, mais n'espérez rien d'autre..." Wolfyiel l'observait, silencieux et tremblotant sous la couverture qu'il gardait au plus près de lui. Son dégoût pour les vampires et leur dépendance au sang, cruelle ironie qui se jouait maintenant de lui, Loup piégé dans cet attrait qui le faisait maintenant et psychologiquement souffrir. Depuis quand était-il tombé aussi bas, lui qui vénérait plus que quiconque la liberté ? Une fois de plus, la colère, celle qu'il éprouvait envers lui même. La frustration, le refus qu'il s'imposait devant ce sang qui coulait inlassablement sur le bois du bateau. "Et si vous refusez ce sang, sachez que vous avez pénétré sur un chemin dangereux... aucun vampire ne donnant son sang volontairement, je vais en conclure que vous les avez tués. Et bien que j'ai que faire de mes semblables, cela signifie que je risque ma vie à rester à vos cotés... ma prestation va devoir monter en tarif et je vais devoir informer madame la Duchesse de vos mauvais penchants..." - Pensez-vous seulement que j'y prenne plaisir … ? » siffla t-il, offensé par son interlocuteur. Il se leva du remontoir en bois devant lequel un gland, échappé d'une petite corbeille en osier, se mit à rouler pour terminer sa course dans le fleuve. - Les organisateurs des arènes ne vous offrent ni le loisir de choisir vos adversaires ni même la façon dont vous allez les combattre. Ils vous imposent des handicaps, ils parient sur votre tête pour amasser de l'argent, car à leurs yeux nous n'êtes qu'une créature sans âme prête à les dévorer à la moindre occasion. » ajouta t-il froidement. Debout face au vampire, tendu comme il ne l'avait pas été depuis bien longtemps, il le fixait avec tant de sauvagerie qu'il était aisé de deviner que ses propos n'étaient que vrais et que ceux du vampire avaient touché sa raison et sa fierté. « Alors ne me dites pas que je me rabaisse à cela, n'évoquez pas même l'idée que je puisse m'y complaire, car il n'en est rien, Sir Ghelal. » continua t-il. « Je déteste profondément ce qu'ils ont fait de moi, et il est absolument hors de question que je boive votre sang.» Le Loup se détourna de lui non sans une once de difficulté. Son rythme cardiaque était rapide, ses muscles étaient contractés, il avait besoin de se calmer, de se réchauffer, de se reposer. Il emboîta donc le pas en direction des escaliers afin de regagner l'intérieur du bateau. | | InvitéInvité | Ven 4 Nov - 20:58 "Bonne réponse"
Le Vampire sourit et d'un mouvement brusque et sec éjecta le sang à l'eau et sortie un mouchoir qu'il noua pour couvrir la majorité de la plaie.
"C'est déjà un bon début si vous comprenez votre problème. Je n'aimerai pas que votre vie se complique par cette dépendance bien trop mauvaise. Vous êtes précieux à votre mère et ce que votre mère me demande, dans l'intérêt commun de nos relations, je ferais en sorte que ce soit exécuter."
Alexander Ghelal se retourna vers l'eau devant eux. "Pour moi, ce trajet signifie que je ne chasserai pas jusqu'à notre arrêt où nous changerons de bateau, ce sera de même pour vous, nous aurons une journée tranquille. Mais vous devrez être là avant le lever du soleil... je serais fortement désappointé de devoir avoir venir vous chercher... "
Il s'étira les bras et s'approcha de lui. "Sachez néanmoins" fit il à voix basse. "Si vous me mettez en danger... je vous abandonne ou je vous tue. Selon comment vous m'aurez ... agacé et considérez cela comme une menace, je n'ai pas confiance dans un loup habituellement, mais plus facilement quand celui ci m'est redevable, mais étonnament, j'ai moins confiance quand je sais que celui ci sur un coup de folie pourrait s'en prendre à moi pendant que je dors..."
Le regard rouge dans celui du loup, il passa alors à coté de lui et pénétra dans l'intérieur du bateaux pour reprendre sa nuit. | | InvitéInvité | Lun 7 Nov - 0:48 Le prussien s'apprêtait à regagner l'intérieur du bateau, seul un petit mètre le séparait des escaliers qui le mèneraient vers la chaleur et le confort dont son corps et son esprit avaient besoin. Pourtant, il n'y descendit pas immédiatement, non, il écouta attentivement les paroles du vampires vers lequel il s'était à nouveau tourné. "Pour moi, ce trajet signifie que je ne chasserai pas jusqu'à notre arrêt où nous changerons de bateau, ce sera de même pour vous, nous aurons une journée tranquille. Mais vous devrez être là avant le lever du soleil... je serais fortement désappointé de devoir avoir à venir vous chercher ... " Il demeurait silencieux bien que son sang battait plus que fortement dans ses veines. Ni l'un ni l'autre n'aurait le loisir de chasser, de nourrir leur faim de façon plus appropriée jusqu'à la halte qui avait été prévue pour leur trajet … C'était une situation délicate, peu appréciable pour les deux nobles, mais elle s'avérait être nécessaire et il le savait. - Vous n'aurez pas ce déplaisir. » Il ne quitta ainsi pas le vampire des yeux lorsque ce dernier s'approcha de lui, et ils semblèrent se toiser l'espace d'un instant. Qu'en était-il vraiment ? "Si vous me mettez en danger... je vous abandonne ou je vous tue. Selon comment vous m'aurez ... agacé et considérez cela comme une menace, je n'ai pas confiance dans un loup habituellement, mais plus facilement quand celui ci m'est redevable, mais étonnamment, j'ai moins confiance quand je sais que celui ci sur un coup de folie pourrait s'en prendre à moi pendant que je dors..." Une menace, voilà qui s'avérait maintenant bien plus clair pour le Loup qui venait de laisser entrer son interlocuteur. Un flot de paroles qui n'arrangeait en rien la tension déjà présente, qui n'allégeaient en rien l'atmosphère déjà pesante et qui faisait vaciller le plaisancier. Ses yeux jaunes brûlaient de colère, de frustration. Depuis quand était-il mâle à se laisser impressionner, à se laisser menacer aussi aisément ? Non, il n'était aucunement question de faiblesse, de lâcheté ou de soumission. Alexander venait de le libérer et sa vie était à présent menacée par l'instinct de prédation et la dépendance de celui qu'il était venu chercher. N'était-ce pas compréhensible de sa part ? Wolfyiel inspira profondément, puis il expira doucement pour tenter de calmer ses idées. Peut-être que la fraîcheur et le calme nocturne l'aideraient à faire le vide, à apparaître plus serein face au vampire qui serait très sûrement déjà couché lors de son retour. Une heure passa ainsi, puis il décida de rejoindre à son tour l'intérieur du bateau. Il avait froid, mais il était plus calme. Il descendit donc silencieusement les escaliers, il ouvrit la porte de la pièce dans laquelle il pénétra, puis il la referma doucement et il rejoignit son lit. Le vampire dormait déjà, et si l'odeur du sang flottait encore dans la pièce, elle ne semblait plus déranger le Loup qui emmitoufla dans sa couverture lorsqu'il fut allongé sur son propre matelas. Et lorsqu'il fut confortablement installé et réchauffé, ses yeux se fermèrent en quelques instants seulement. | | InvitéInvité | Ven 11 Nov - 0:58 Le Vampire se rendormie et son sommeil se fit plus lourd. Si bien qu'il ne se réveilla qu'aux alentours de 9h00 du matin, après que leur conducteur leur indique qu'ils arrivaient à leur premier arrêt. Ils avaient bien avancé. L'homme toujours habillé léger monta sur le pont, autour d'eux, ce n'était que village et champs l'appétit s'ouvrit. Il rentra à l'intérieur et prépara une petit déjeuner. Il en profita pour saluer le loup et mettre la table pour un repas bien mérité. Ils s'arrêteraient vers 14h pour permettre une pause de quelques heures le temps de passer l'écluse, ce qui permettraient aux voyageurs d'aller passer un peu de temps jusqu'à ce que l'écluse soit passable. Ces procédés duraient environs 4 et 5h le temps de passer complètement. Il en profiterait pour ne repartir que lendemain, maintenant qu'ils étaient loin de la capitale.
"Vous tâcherez de ne pas faire de vague, et je vous veux ici avant l'Aurore, ne m'obligez pas à venir vous chercher" répéter le vampire au loup pour lui expliquer comment devait se passer l'après midi relaxation et détente qui les attendait. Pas question qu'il tue des gens inutilement.
Malgré tout, il n'était toujours pas en confiance pour l'homme et se méfiait fortement d'une attaque de celui ci. Pourvu qu'il le ramène rapidement, la Duchesse était bien plus agréable à vivre et plus charmante aussi... | | InvitéInvité | Sam 19 Nov - 22:59 C'est peu après le réveil silencieux d'Alexander que les yeux du Loup s'ouvrirent timidement sur la pièce encore assombrie. Quelle heure était-il ? Il s'étira longuement, encore tout engourdi par cette chaleur qui l'avait regagné durant la nuit, puis son regard se posa sur le lit vide de son compagnon de voyage déjà levé qui fit par ailleurs son apparition dans l'encadrement de la porte puis dans la pièce. Bien plus reposés, les deux hommes se saluèrent mutuellement, puis Wolfyiel se leva et s'habilla tandis que le vampire se chargeait de préparer un petit déjeuner. "Vous tâcherez de ne pas faire de vague, et je vous veux ici avant l'aurore, ne m'obligez pas à venir vous chercher." A présent vêtu et mieux réveillé, il inspecta la cicatrice qu'était devenue sa blessure. Elle était encore un peu rouge, mais elle n'était presque plus douloureuse et elle ne serait bientôt plus qu'une marque supplémentaire sur sa peau blanche. S'en serait-il seulement sorti avec une telle plaie si ce vampire n'était pas venu le chercher dans cette arène ? Satisfait de voir qu'il se remettait plutôt bien, il leva ses yeux clairs sur son interlocuteur qui déjeunait face à lui. - Vous n'aurez pas ce déplaisir, rassurez-vous. » répondit-il, plutôt direct d'aussi bon réveil. Le Loup sentait qu'Alexander n'avait pas confiance en lui, qu'il était devenu -à ces yeux carmins qui l'observaient- un potentiel danger. Quelle hâte devait-il avoir d'arriver en Prusse pour le déposer auprès de sa mère sur ces terres qui l'avaient vu grandir. Quel prédateur était incapable de comprendre ce ressenti ? Le prussien s'étira à nouveau, quelques os craquèrent autour de ses muscles encore légèrement engourdis. Il n'avait pas faim, alors il préféra une sortie sur le pont. Le bateau naviguait toujours calmement sur les eaux du fleuve sous le commandement du plaisancier à qui Wolfyiel adressa un signe de la tête en guise de salutations. La température se voulait agréable pour un début d'hiver, le soleil brillait fièrement et aucun nuage ne venait se mêler à la brise pour voiler son intense clarté. Il inspira pleinement, il expira longuement, puis en observant autour de lui, le Loup pu distinguer de petites maisonnettes qui formaient de charmants villages de campagne. La vie simple et insouciante d'une populace dénuée de noblesse dont les principales préoccupations se résumaient aux récoltes et à l'élevage des bêtes. La journée s'annonçait bonne, une halte allait lui faire du bien. - Quand accosterons-nous ? » demanda t-il au plaisancier. « Dans quelques heures, messire. » Quelques heures le séparaient maintenant de leur première halte. Il avait besoin de se dégourdir un peu les jambes, d'apprécier à nouveau cette liberté, de chasser quelque chose avant de reprendre la route. Cette après-midi ne se refusait pas. | | InvitéInvité | Sam 28 Jan - 1:57 Les heures passèrent bien plus vite après le petit déjeuner et un peu de lecture, 14h tapait dans le ciel, l'heure de déjeuner tardive également, mais le noble avait préféré privilégié un repas en dehors du bateau afin de profiter du plaisir d'une table et d'une terrasse et puis, il n'aimait pas trop l'intérieur.
Lorsque le bateau s'immobilisa complètement, un regard se posa sur le loup. "Allez y, je vous attend pour demain matin ici même." Ses deux bras s'étirèrent dans le ciel et son dos craqua. Le coin était un joli petit village monter autour de l'écluse et qui profitait du passage des touristes de la capitale pour apporter de l'argent. Evidemment, il y avait une forte garde qui se méfiait des étrangers, les tensions avec l'étranger étant ce qu'elle était, il était compliqué pour un touriste de ne pas subir une petite fouille par la garde. Marchand ou noble diplomate. Ce fut d'ailleurs la première chose que dut subir le bateau quelques minutes après le passage, Alexander noble et diplomate Russe de son état resta calme à la fouille du bateau, les ennemis devaient être arrêter. La garde semblait chercher quelques choses ou quelqu'un dans tout le bateau.
"Vous cherchez quelques choses en particulier messire ?" fit le noble. "A la recherche d'un homme qui a fuit Paris la veille, la garde le recherche." - "Diantre, j'espère qu'il n'est pas dangereux" - "Où vous dirigez vous Monsieur ?" - "Je me rend chez ma Tsarine, en Russie, j'étais en visite diplomatique et je rentre en passant par la Prusse, deuxième étape de ma visite. J'ai préféré commencé par un véritable allié militaire potentielle, votre efficacité fait foi" Le Soldat sourit . "C'est vrai qu'on est plutôt efficace" - "De parfaits soldats" fit le Vampire à l'homme. La fouille se termina et les hommes partirent suivit du Noble. Il avait faim. Il partit rejoindre une auberge rapidement, le soleil était haut... ce n'était pas agréable et pu réclamer un repas auprès d'une tenancière et de son mari cuisinier. Un charmant couple qui profitait des lieux pour proposer des plats qui remplissent aux matelots et voyageurs réguliers. Parfait.
"Donnez moi un repas complet du jour avec un vin je vous prie" Quelques minutes suffirent pour un plat servit et un regard charmeur à la tenancière qui le servait. "Merci pour ce charmant repas par la plus charmante tenancière de France" Un léger sourire et son regard se reportait sur le plat qu'il mangea avec appétit. | | InvitéInvité | Sam 11 Mar - 1:03 L'astre solaire brillait fièrement dans ce ciel d'un magnifique bleu azur, lorsque le bateau de plaisance s'immobilisa entièrement. Plus aucun remoud, la fin d'une navigation de plusieurs jours qui cessait à présent de bercer le Loup, lassé et assoupi sur le pont sous les rayons qui réchauffaient sa peau. Etait-il déjà l'heure d'accoster ? Ses yeux s'ouvrirent timidement, éblouis par la clarté soudaine. Combien de temps s'était-il encore assoupi ? Wolfyiel se redressa. Son corps était encore engourdi, il se passa machinalement une main sur sa nuque puis il se leva pour mieux s'étirer. "Allez y, je vous attend pour demain matin ici même." - Sans faute. » répondit-il au vampire. Le Loup enjamba sans plus tarder le bateau de plaisance qu'il avait grand hâte de quitter, puis il se fondit parmi les habitants et les touristes qui vagabondaient par-ci-et-là tandis que des gardes se rapprochaient de leur moyen de transport. Il valait mieux ne pas trop traîner dans les parages tant que ces soldats patrouillaient … Peut-être étaient-ils, tout comme leurs défunts prédécesseurs, à sa maudite recherche ? Cette simple pensée suffit à le hérisser. Marchant entre les passants qui flânaient près d'étalages, il ignora quelques regards méfiants qui le dévisageaient, et il s'éloigna du village pour s'en aller explorer les environs moins peuplés et plus verdoyants. Sans argent et si mal vêtu, il allait être difficile de passer inaperçu … s'enfoncer dans la partie boisée faisait montre de sécurité. Les heures défilaient ainsi, calmes et solitaires, et le soleil commençait déjà à décliner sa présence. Combien d'heures le prussien avait-il passé à flâner sur ces terres ? Jusqu'où était-il allé ? Sa peau commençait à frissonner à l'ombre des arbres tandis qu'il empruntait le chemin du retour. Ses pas étaient incertains, ses yeux semblaient perdus, mais ses sens étaient terriblement éveillés. Le prédateur qu'il était avait faim de chair frémissante, de sang encore chaud, tandis que l'obscurité enveloppait cette belle journée … Quels efforts ne faisait-il pas pour préserver le peu d'humanité qui restait en lui ? Quels efforts vains … ? Car la biche qui gisait au sol, morte et méconnaissable au milieu des feuillages, témoignait de la férocité de la bête qui sommeillait en lui. Ses mains et le bas de son visage étaient couverts du sang frais de l'animal. Quand avait-il … ? Wolfyiel se leva, confus, troublé par ce souvenir qui ne lui revenait pas. Quel danger ne représentait-il pas ? Il devait rejoindre le bateau, quitter cet endroit avant de commettre l'irréparable. Il était presque arrivé au village lorsqu'il dû s'appuyer d'une main contre un arbre, tiraillé par les douleurs spasmodiques qu'il éprouvait dans l'estomac. Ce fut une première vague de douleurs, puis une autre, et encore une autre avant que ses derniers repas ne refassent leur apparition. Epuisé par cet épisode, le prussien s'approcha d'une bassine d'eau qui se trouvait dans l'enclos d'un troupeau de bétail, et il se rinça grossièrement le visage pour se débarrasser du sang qui le tâchait avant de regagner le bateau de plaisance amarré. Lorsqu'il arriva sur le bateau, le Loup descendit les escaliers pour rejoindre ses appartements de fortune. La chambre avait été nettoyée, l'eau sale avait été vidée, et la literie avait été changée. Il y faisait une chaleur agréable et de l'eau chaude se trouvait même dans une bassine assez grande pour y accueillir un homme. Wolfyiel se débarrassa donc de son pantalon, puis il s'y glissa un moment pour se détendre et se réchauffer. Mais il n'y avait rien à faire … lorsqu'il quitta le bain et qu'il commença à se sécher, sa peau pourtant brûlante frissonnait toujours autant. Il rejoignit donc son propre lit, et il se glissa nu sous l'épaisse couverture doublée d'un drap qui se trouvaient sur le matelas. Demain serait un autre jour … Mais c'est peu avant l'aube que le prussien se réveilla brusquement de son sommeil. En sursaut, le cœur battant à vive allure et le souffle court, il se redressa dans son lit tandis que la silhouette du vampire se dessinait dans l'encadrement de la porte. Etait-ce un mauvais rêve ou tout simplement son instinct qui l'avait ainsi tiré de son repos ? Leurs regards se croisèrent un instant. L'ambre de ses yeux percuta les deux rubis qui l'observaient tandis que son estomac se nouait à nouveau. De l'air, il avait besoin d'air. Il quitta soudainement son lit en emportant le drap avec lui, faisant tomber la couverture sur le sol en bois, et, bousculant le vampire sur son passage, il remonta sur le pont du bateau duquel il vida le restant du contenu de son estomac par dessus bord. La journée commençait bien … - C'est pas vrai ... » siffla t-il faiblement. Son corps tremblait de plus belle, ses jambes se dérobaient, et ses yeux, cernés par une fatigue évidente, fixaient l'eau calme sur laquelle le bateau patientait. Que lui arrivait-il ? | | InvitéInvité | Mar 14 Mar - 21:20 La journée s'était pourtant si bien passé, à peine avait il quitté le bateau qu'il s'était dirigé rapidement jusqu'au couvert de l'auberge où il avait commandé chambre et à boire. De quoi calmer son estomac pour pouvoir calmer ensuite sa faim... surtout quand il aperçu la jolie servante, corps de rêves, jolie sourire, des hanches fermes. Boire de l'eau le désaltéra, boire à la gorge de la gourgandine le nourrirait. Que du bonheur...
Alexander s'approcha de la servante qui lui servit son eau qu'il but avec soif, son regard noir brillait de reflet rouge, il ne fallut pas longtemps pour que l'invitation passe à l'oreille de la femme qui bien que la compagne du tenancier ne trouve l'envie de venir soulager toutes les soifs du Vampire. Une fois à midi, une fois au soupé, à priori, cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas occupé d'elle.
Ghelal se reposa ainsi pour la nuit et repartie au bateau à l'aurore. Il trouva le Loup dans l'encadrure de la porte et le vit vomir par dessus bord. Pauvre homme... il souffrait du manque de sang... Alexander fronça les sourcils, ses yeux se durcirent, il n'aimait pas ça. Profitant de la faiblesse du loup, son bras vint saisir la gorge de l'homme et lui bloqua la mâchoire, un ongle glissât sur le bras et ouvrit une entaille profonde. « Bois » Il bloqua la blessure sur la bouche du loup et lui maintint celui ci avec son bras libre, immobilisant l'homme contre lui et le forçant à boire. « Tu es à moi... » fit il froid. « Je te rationne, tu entends ? Si tu tentes de me doubler, je te tue et tant pis pour ta mère... » Il se décala sur le coté et repoussa le loup en arrière, retirant le bras dans le même temps. « Maintenant rentre et va dormir, on va repartir d'ici quelques heures. » Il laissa la loup rentrer dans la chambre et se concentra sur le ciel. La journée serait clair, peut être arriverait il à bon port ce soir... ça le rassurait...
Il entra ensuite derrière Wolfyiel et reprit sa lecture. | | InvitéInvité | Jeu 23 Mar - 0:12 Les eaux étaient calmes, de même que le village encore endormi qui surplombait le port de fortune auquel le bateau était amarré. Il n'y avait pas un bruit, pas même celui des pas du vampire qui remontait pourtant les escaliers en bois pour rejoindre le pont de leur embarcation. Le corps légèrement penché par dessus bord et ses mains en appuis sur le rebord du bateau, le Loup épuisé par cet épisode s'apprêtait à se redresser, lorsqu'il se retrouva soudainement saisit par la gorge. La prise était ferme, elle lui bloquait la mâchoire de telle sorte qu'il ne pouvait bouger la tête. Vulnérable sous la main du vampire, l'une des siennes s'agrippa instinctivement au bras qui le saisissait tandis que l'odeur du sang affolait ses sens. Allait-il être tué ce soir, sur ce bateau et par la main du vampire qui l'avait pourtant libéré des arènes ? Ce n'était pas le froid, il trembla pour la première fois. « Bois.», ordonna le vampire. Le goût du sang, celui que son corps réclamait si ardemment. Immobilisé contre l'homme à la chevelure sombre et au regard écarlate, il ne lui fallu qu'un instant pour mordre la chair sanguinolente qui se présentait à lui, pour déverser ce liquide carmin dans sa gorge encore maintenue. « Tu es à moi... » poursuivait Alexander. La main du Loup serrait toujours le bras du vampire. Elle se relâchait à présent doucement à mesure qu'il buvait ces longues gorgées qui s'imposaient à lui, comme si ce sang l'apaisait, comme s'il détendait chaque muscle contracté. Son corps en avait besoin, tellement besoin que ses efforts pour résister à son appel avaient en réalité été vains. « Je te rationne, tu entends ? Si tu tentes de me doubler, je te tue et tant pis pour ta mère... » Quel piètre Loup faisait-il, lui, dépendant du sang de son libérateur ? Libéré de la présence oppressante du vampire derrière lui, ce fut une simple poussée en arrière qui le fit chanceler et qui lui fit lâcher prise. Soudainement déséquilibré, il marcha même sur le drap qu'il avait précipitamment noué autour de sa taille, et il manqua de peu de chuter sur son propre fessier. Fort heureusement pour lui, c'est dos à l'encadrement de l'escalier qu'il termina sa maladresse. Wolfyiel adressait au vampire un regard où l'incompréhension et la gratitude se mêlaient. Il n'avait plus de nausées, plus de vertiges. L'adrénaline redescendait doucement tandis que la voix d'Alexander raisonnait dans ses oreilles. « Maintenant rentre et vas dormir, on va repartir d'ici quelques heures. » Le diplomate russe avait raison, il le savait. Ce besoin irrépressible de sang vampirique étanché, Wolfyiel avait maintenant besoin de dormir, de se reposer réellement. Alors il s'exécuta sans réfléchir. Il fit demi-tour, il descendit doucement les escaliers menant vers l'intérieur du bateau, il abandonna le drap avec lequel il venait de se nettoyer le visage, et il rejoignit son lit qu'il avait quitté quelques instants plus tôt pour s'emmitoufler dans sa couverture encore chaude. Il était d'ailleurs si fatigué, que lorsque Alexander descendit à son tour, le Loup dormait déjà d'un sommeil profond. Si profond qu'il ne se réveilla qu'à l'heure du départ, lorsque le bateau se mit à bouger et qu'il le tira de son repos. Ses yeux s'ouvrirent timidement. Il avait chaud, vraiment très chaud. Il découvrit alors d'une main la couverture qui recouvrait son buste et il expira longuement. Son corps était engourdi et terriblement détendu, à l'exception d'une zone qui semblait quant à elle bien plus réveillée qu'il ne l'était lui même. Le Loup soupira à nouveau, encore à moitié endormi. Puis il s'étira de tout son long en roulant sur le côté vers le mur pour s'allonger sur le ventre. De là, il passa ses bras sous son oreiller, et il s'efforça de penser à autre chose. Son cœur battait à tout rompre mais cela lui passerait, il avait juste besoin de se changer les idées. Peut-être qu'un brin de conversation l'y aiderait. Alors il observa le vampire de ses prunelles d'un magnifique bleu glacé devant lesquelles quelques mèches blanches rebelles retombaient. - Que lisez-vous … ? » demanda t-il après un moment d'hésitation. | | InvitéInvité | Jeu 23 Mar - 0:54 Le regard rouge se posa sur le Loup. "C'est une histoire, une épopée, sur un Vampire millénaire." Il faisait des annotations dans le texte à de nombreux endroit "Mon Histoire, Wolfyiel" L'homme sourit. "Vous devriez vous habiller, nous avons repris notre trajet et nous devrions arrivé à notre première destination d'ici ce soir. Nous changerons alors de bateau, enfin, une petite course à calèche entre les deux et ensuite nous reprendrons notre route au niveau du Rhin pour atteindre la Prusse.
Il soupira et adressa un nouveau regard. "Votre coeur bat fort, vous êtes en plein choc dut à la ration sanguine. Je vous suggère de rester coucher et si le besoin de vous satisfaire vous fait pressant, je vous laisserai la chambre à vous seul... vous tâcherez néanmoins de nettoyer une fois terminé."
toujours planté dans le sien, le regard du vampire se détacha finalement et celui ci se leva, laissant le loup seul dans la chambre et rejoignit leur pilote.
"Tâchez de ne pas faire de halte supplémentaire, nous sommes en retard" fit il en se positionnant à l'avant du navire et observer le fleuve passer.
Ainsi, le soir arriva vite et le port fut atteint. La Calèche nocturne les attendait. C'était parfait. L'homme alla chercher Wolfyiel pour lui indiquer de se préparer, ils étaient presque arrivé. "Nous arrivons, soyez prêt, nous n'allons pas tarder. Une calèche nous attend" Un dernier œil sur leur capitaine, lui était prêt, il avaient encore de quoi tenir tout les deux pour un moment."Merci pour le trajet capitaine. Merci de votre efficacité." Pas de réponse de l'homme, simple hochement de la tête, il voulait éviter de mourir avec un mot de travers, et préféra simplement laisser partir les deux hommes une fois le navire accosté. Plus qu'à rejoindre le Rhin. | | Contenu sponsorisé | | |
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