Mémoire de vie Race: Humain Métier/Rang: Comtesse Statut amoureux: Célibataire
Jeu 22 Sep - 14:31
C’était une de ces journées ennuyeuse. Une de celles qui la rendait lasse. Si certains trouvent que la vie des Nobles est bien remplie, Melissande la trouvait routinière. Répétitive. Non, il n’y avait rien en ce jour qui n’aurait su la passionner ou l’intéresser. Pas même les livres ne surent trouver grâce à ses yeux, eux ses amis si fidèles et si silencieux. Et pourtant, elle était bien là, au cœur de la bibliothèque, le cœur vide et les yeux perdus au loin. Quelques personnes entrèrent, d’autres dames de la cour, elles chuchotaient. Rien n’aurez plus l’énervée davantage que d’entendre ces mégères bavarder de sujets toujours plus futiles.
Trop. Cela en était trop. Dans une vivacité impressionnante, elle se leva et traversa la pièce, puis quitta les lieux dans cet élan qui fut bien remarqué. Curieusement, ce qu’on pourrait bien dire d’elle en cet instant lui importait peu. Elle qui d’ordinaire voulait se faire petite, elle qui voulait ce faire oublier. Et bien aujourd’hui, rien de tout cela ne pouvait l’atteindre. Il y avait décidément un bien grand fossé entre Melissande et les autres Nobles, plus le temps passait et plus il s’élargissait.
Un jour viendrait où elle exploserait, laissant derrière elle toute cette mascarade et tout son dégoût. Mais ce jour n’était pas encore arrivé. Un jour, Melissande allait changer, mais elle n’ouvrait pas assez les yeux pour voir que son évolution avait déjà commencé. Elle demeurerait encore ici pour un temps, souffrant de cet univers gangrené par le péché, dans ces lieux maudits qui ne cessaient de lui rappeler son passé et sa condition. Ici, elle croisait encore un de ces tortionnaires, peut-être en rencontrerait-elle encore. Nul ne savait. Elle fit tout de même le choix de fuir tout cela pour une petite journée et pris une voiture, engageant un cocher, pour être déposée à l’orée d’une forêt.
Une fois que la voiture fut éloignée, elle pénétra dans la forêt. Elle rentrerait par ses propres moyens, elle se savait au moins assez débrouillarde pour cela. La paix régnait ici. Le silence n’était brisé que pas les bruissements des feuilles secouées par le vent, le son des pas des bêtes qui vivaient dans les environs. C’était le genre d’atmosphère qu’elle chérissait. Ici, tout n’était que tranquillité et l’âme en paix, elle pouvait agir en toute sérénité. Ici, elle ne craignait pas d’être surveillée ou jugée. Elle était seule en ce lieu. Elle était elle-même.
Melissande marcha longtemps. Très longtemps. Elle vagabonda dans ses bois, l’esprit et le cœur légers. C’était de ces bonheurs simples qui pouvait encore la rendre heureuse, comme si seule la solitude avait du bon pour elle et cependant, elle savait très bien que non. Après avoir errait, elle s’assit également un peu, observant ce qui l’entourait. Elle eut même la chance d’entre-apercevoir une biche et ses s’écarquillèrent, brillants et émerveillés. La Blonde la suivit un peu, avec toute la discrétion dont elle pouvait faire preuve. Soudain, un bruit sourd retentit. Tout se passa très vite. Melissande sursauta et elle vit la biche partir en courant. Le danger n’était pas loin.
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Jeu 22 Sep - 20:23
Take your silver spoon
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And dig your grave
Son arc sur l’épaule, Loras se trouvait l’allure de ces nobles qu’il pensait si vaniteux, ainsi perché sur son cheval. La chasse n’était pas une activité qu’il affectionnait beaucoup, mais un chevalier digne de ce nom devait savoir tirer à l’arc, et c’était là l’une de ses plus grandes lacunes. D’abord, il s’était entraîné sur des cibles en paille. Mais bien vite, il réalisait que les ennemis qu’il devrait tôt ou tard affronter ne se tiendrait pas bien droit et immobile devant sa flèche. Alors il décida de se rendre dans la profondeur des bois pour s’exercer sur de véritables adversaires, doués d’instinct et de réflexes.
Il regretta vite cette décision, une fois son carquois vide, son orgueil blessé, et son tableau de chasse encore vierge, malgré deux longues heures passées à traquer les bêtes. Maintenant qu’il n’avait plus rien à tirer, Loras se décida à repartir, et tira doucement sur les rênes de sa jument pour l’orienter. D’un petit coup de talon, il fit avancer celle-ci vers la sortie des bois, qui s’annonçait distante. Il garda le silence le plus absolu tout au long du voyage, ne risquant même pas un sifflement, de peur de prévenir autre chose d’un petit faisan ou un lièvre agile de sa présence. Maintes fois, on lui avait parlé des sangliers de cette région et, tout valeureux que Loras était, il ne tenait pas à s’y frotter aujourd’hui. Pour se distraire, il regarda plutôt les alentours, admirant le tapis de feuille au sol, qui donnait des airs de palais au bois, puis les troncs d’arbre noueux.
Puis il entendit un bruit, et arrêta immédiatement sa monture. Il parcourut les alentours d’un œil perçant, à l’affût de la moindre étrangeté. Et bientôt, il en trouva une sous la forme d’une figure qui lui était familière. N’était-ce pas Mélissande ? Il chercha son escorte du regard, et s’étonna de n’en trouver aucune. Alors qu’il s’apprêtait à la saluer, et s’enquérir de son état, il discerna un craquement dans les sons confus de la forêt. Levant des yeux alertes, il vit une branche se pencher, et se pencher encore, jusqu’à tomber dans le vide. Dans le vide ? Non, c’était vers Mélissande qu’elle tombait.
Poussant un cri pour la prévenir, sa main se joint à sa voix dans un geste incontrôlé : Et d’un mouvement de la main, il empêcha la chute du bois, qui restait suspendu dans les airs. Il mit quelques secondes à réaliser toute la portée de son acte, et considéra la fuite. Peut-être que Mélissande ne l’avait pas vu, ou entendu ? Quel genre de sorcier utilisait sa magie devant les yeux d’une jeune fille humaine ?
Il posa ses yeux sur elle, et croisa son regard. Alors il comprit que la fuite serait inutile. Avec un soupir, il finit par jeter le branchage au sol, en prenant le soin d’éviter la jeune noble. Puis avant qu’il puisse tenter la moindre explication, Loras sentit le goût âpre du sang lui monter dans le gorge, et il en cracha dans ses mains gantées. Certes, il savait qu’il était un sorcier peu expérimenté, que le moindre tour épuisait, mais il ne s’était pas attendu à un retour de bâton si immédiat. Après quelques instants, qui lui semblèrent éternité, il finit par s’approcher de Mélissande, qu’il espérait sincèrement de pas avoir effrayé avec sa sorcellerie. Il ne l’en blâmerait pas, cependant : Quiconque serait effrayé par une chose aussi terrible.
« Noble dame », commença-t-il. Que diable pouvait-il dire dans une telle situation ? « Êtes-vous… Blessée ? » Il préféra s’attacher à l’espoir ridicule que la jeune femme n’ait rien vu, et ne fit pas mention de ce qui venait de se passer dans sa question.
Mémoire de vie Race: Humain Métier/Rang: Comtesse Statut amoureux: Célibataire
Ven 23 Sep - 14:37
Tout se passa bien trop vite. D’abord, il avait eu ce cri, une voix masculine qui venait de plus loin dans son dos et puis, il y avait la branche. Le temps que la Comtesse ne réalise ce qui se produisait alors, elle se rapprochait dangereusement de sa tête et son ombre donna l’impression à la blonde qu’une énorme créature allait l’importer et enfin, plus rien. Ou presque. Car Loras avait eu ce geste, un mouvement instinctif de la main et qui sauva la vie de Melissande. La branche s’était éloignée pour atterrir un peu plus loin derrière.
Lentement, elle reprit ses esprit tandis que son cœur battait à tour rompre, étrange mélange de peur et d’adrénaline. Elle leva les yeux vers son sauveur. Elle le connaissait un peu, Loras. Ils s’étaient croisés quelques fois à la cour et s’étaient permis quelques échanges. Bien qu’étant un homme, il ne lui paraissait pas si inquiétant et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de se méfier. Une fois encore, cette douce crainte lui était bien cruelle à percevoir. Toutefois, ce n’était pas la peur qui se cramponnait à elle en cet instant, non. Pas le moins du monde. Melissande était piquée au vif dans sa curiosité.
Elle le savait, elle n’avait pas rêvé. Un évènement à la fois impressionnant et extraordinaire venait de se dérouler sous ses yeux. Le jeune homme venait de contrôler la chute du bois, elle ne pouvait être qu’émerveillée. Son regard laissait transparaitre sa curiosité. En cet instant, elle oubliait tout. La peur, la méfiance, il n’y avait plus qu’elle et Loras. Loras et sa…capacité.
Le destin lui était décidemment bine favorable ces derniers temps, elle n’avait qu’à ouvrir les yeux. Ouvrir son cœur. On lui avait offert bien des cadeaux. Beaucoup de découvertes avaient chamboulé ce qui était jusqu’alors sa vie et cependant, elle n’avait jamais été plus épanouie. Et ici, encore une fois, elle avait trouvé une nouvelle source de passion. Le monde était bien différent, bien moins secret et elle avait pourtant ce pressentiment qu’elle aurait encore son lot de révélation.
A cet instant, il lui fallait avant tout revenir à elle. Elle tenta de chasser ce fourmillement de pensées et de se focaliser sur cette main que la destinée tendait vers elle. Elle vit le jeune noble se rapprocher et son regard suivit sa démarche. Les secondes semblaient être une éternité.
« Noble dame. Êtes-vous… Blessée ?»
Melissande se releva, s’agrippant à l’écorce de l’arbre pour s’aider. Elle frotta ses vêtements poussiéreux. Il y eut un silence, marquant la gêne qui régnait. Elle ne savait que dire. Peut-être, pouvait-elle déjà commencer par quelques banalités. Il fallait bien qu’elle gratifie Loras pour ce qu’il venait de faire.
« Je…Oui. Grâce à vous. Et je vous en remercie. »
Et maintenant, devait-elle poursuivre en lui signifiant ce qu’elle avait vu ? Elle ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise idée. Une chose était certaine, elle n’aurait pu dû voir. Elle n’aurait pas dû savoir. Tout à coup, la crainte revint au grand galop et elle eut l’impression que l’air lui manquait. Melissande se crispa doucement, joignant ses mains et les serrant avec forces jusqu’à ce qu’elles soient douloureuses. Etrange confusion qui s’opérait en elle, corrosif mélange et malgré tout, elle devait s’exprimer.
« Je…n’ai rien vu. Tout ce qui s’est déroulé ici restera en ces bois…Je…»
Ne me faites pas de mal…
« Je suis perdue. »
Peut-être allait-elle le regretter.
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Sam 1 Oct - 17:47
Take your silver spoon
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And dig your grave
« Je…Oui. Grâce à vous. Et je vous en remercie. » Voilà des mots qui n’arrangeaient pas les affaires du chevalier. Avec un soupir gêné, il finit par descendre gracieusement de son cheval pour arriver à la hauteur de Mélissande. Il veilla cependant à garder une distance de sécurité entre eux, afin de ne pas l’effrayer.
Il lui fallait réfléchir. Prendre position. Se protéger.
Il considéra sa situation, et se trouva plutôt chanceux : par la grâce de dieu, c’était Mélissande, une jeune femme qu’il connaissait et estimait, qui était la témoin de sa sorcellerie. C’était infiniment préférable à un noble vaniteux, ou à un ennemi qui le dénoncerait sur le champs. Mais un malheur restait un malheur, tout comme un humain n’était que cela : Compatissant, sensible, et d’une beauté… Mais aussi gouverné par la peur, qui les rendaient sourds à toute raison.
Et Mélissande était humaine. C’était d’une perfection à la fois si problématique.
« Noble dame, comme vous le savez, je n’ai rien fait. » Et il sourit doucement, pour ne pas que son affirmation ne devienne une menace à la lumière de la crainte. Alors que Loras était décidé à s’en tenir à ces mots teintés de mensonges, Mélissande ajouta « Je…n’ai rien vu. Tout ce qui s’est déroulé ici restera en ces bois…Je… ». Il ne sut retenir un froncement de sourcil agacé.
Pas par la jeune fille, non Par lui-même Il sentait déjà sa bienveillance prendre le pas sur sa prudence Et son bon sens
Il s’entendit penser Voilà, Loras. Voilà ce qui va te conduire sous les épées des chasseurs de sorciers. On n’a pas idée d’aimer ceux qui veulent ta mort. Mais il s’entendit dire : « Par pitié, Mélissande. » Il hésita, conscient que sa vie prendrait une toute autre direction selon la suite de sa phrase. Il finit par dire : « Arrêtons de se parler aussi froidement. Je suis un sorcier, pas un assassin. » Il laissa donc ses bonnes manières et son hypocrisie pour parler avec sa franchise habituelle, peu regardant des origines nobles de son interlocutrice. Avant d’être une classe sociale, elle était son amie.
« Je suis perdue. - Pas autant que moi, je pense. Toute cette situation n’arrange pas mes affaires. Et ses affaires, voyez-vous, Loras mettait un point d’honneur à les ordonner. Il n’avait pas besoin qu’un accident comme celui-ci vienne les désordonner. Bon… Commençons par le commencement : Que faites vous ici ? Et sans escorte, qui plus est ? »
Mémoire de vie Race: Humain Métier/Rang: Comtesse Statut amoureux: Célibataire
Lun 10 Oct - 21:12
Une tension terrible flottait dans l'air. Melissande n'aura su dire s'il s'agissait davantage d'une gêne ou d'une inquiétude. Elle avait tendance à penser que la vérité se trouvait là où les deux se réunissait. Leur malaise était vraisemblablement partagé et cette sensation intimait à la jeune blonde que l'avenir de cette situation allait reposer sur les prochaines aproles qui seraient prononcées. Son esprit était perdu dans tumultes de pensées toujours plus saugrenues, elles suffisaient néanmoins à lui faire perdre pied. A ne plus avoir quoi penser, elle se sentait d'autant plus confuse face à cette situation sans pareille.
« Par pitié, Mélissande. »
Elle releva lentement la tête vers lui. Elle sentait que l'intonnation de sa voix avait changée, il y avait un semblant d'hésitation lorsqu'il avait prononcé ces mots. Peut-être n'était-elle pas la plus touchée par cet incident.
« Arrêtons de se parler aussi froidement. Je suis un sorcier, pas un assassin. »
Elle était absourdie par ce qu'elle venait d'entendre. Elle ne s'attendait pas à telles paroles, si soudainement et si abruptement. Melissande s'imagunait qu'il devait falloir beaucoup de courage pour employer ces mots, car s'ils n'étaient pas des inconnus, ils n'avaient jamais été plus que des connaissances. Toutefois, elle réalisa en cet instant qu'elle avait pu blesser Loras par ses réticences, elle se trouvait bien maladroite. Si sa méfiance était bien relle, elle ne découlait aucune des origines de jeune homme ou de sa race. Bien au contraire. Néanmoins, elle était bel et bien dérangée par le sexe de son interlocuteur. Tout était tellement plus simple lorsqu'elle se retrouvait face à une femme.
« Jamais une telle idée ne m'a traversé l'esprit. Si par mes propos j'ai pu vous ofusquer, ce n'était pas mon intention. »
Cette situation était terriblement délicate. Elle se mordit la lèvre, elle ne voulait pas en dire trop à son sujet. Elle avait bien trop peur que cela lui soit préjudiable. Melissande le savait, elle ne devait pas trop en dire et ce, pour sa propre sécurité. Pour son bien être et sa santé. Cependant, il y avait un point qui la perturbait, Loras était bien plus atteint qu'elle et il lui confirma cette impression. Après tout, il était bien plus concerné par les dangers éventuels que des paroles prononcés en cet instant pourraient provoquer. L'embarras emprourpra ses pommettes, lui donnant un air des plus juvéniles.
« Je comprends votre embarras et je suis confuse, peut-être aurais-je dû être moins sotte en choisissant le lieu où je me suis assise. »
Melissande voulait qu'il comprenne ses ressetiment, elle voulait qu'il sâche qu'elle avait de l'empathie pour lui. Elle aurait aimé pouvoir en dire plus, elle aurait voulu lui faire comprendre, mais elle était incapable de faire face à sa propre personne. A ses propres maux. Elle ne voulait pas qu'ils s'étalent ainsi, il fallait préserver ce secret. Un secret qui était sans aucun doute moins lourd à porter que l'essence de toute une vie. C'était ce dont elle essayait de se convaincre à présent, peut-être voyait-elle là une forme de réconfort. Une consolation des plus austères.
« Bon… Commençons par le commencement : Que faites vous ici ? Et sans escorte, qui plus est ? »
Un silence plana. Il marquait l'incompréhension de la jeune femme face à ces questions. Comment ces informations pourraient-elles changer quelque chose? Il n'y voyait aucun intétert, tout comme elle ne voyait aucun intérêt dans tout ce qui pouvait la concerner de manière générale.
« Je trouve cette question quelque peu intrusive...Toutefois, je vais y répondre. Je pense que la siutation ne pourra pas être plus étrange qu'à cet instant. » Elle hésita, puis enchaîna avec un certaine lenteur. « J'aime m'évader. M'isoler. La solitude m'est parfois d'un réconfort. Je...»
Toujours en réalité. Parce qu'il n'y avait de plus facile que la fuite pour elle. Parce qu'elle agissait ainsi depuis trop longtemps, que c'était devenue une facilité. Une habitude. Cette vie était des plus routières. Cette existence la rendait lasse et cette discussion lui faisait prendre conscience de cette tristesse qui dormait en elle.
Elle avait choisi ses mots. D'abord, il ne s'agissait pas, ou plus, d'une rencontre dérangeante pour elle. Melissande ne voulait pas offenser Loras. C'était quelqu'un qu'elle estimait. Elle l'avait toujours trouvé agréable et discret. Elle savait que dans d'autres circonstances, ils auraient pu être amis, comme des personnes ordainaires. Le destin s'était pourtant joué d'eux et c'est le coeur serré, corrumpu par les cachotteries et autres confidentialités sussurées.
« Ecoutez, je ne me permettrais de juger ce que vous êtes. Je ne suis pas de ceux qui le peuvent. »
Cette phrase lui avait échappé. Elle pouvait paraître comme une banalité échangé, elle portait néanmoins en elle des bribes de faits avérés et qu'il fallait garder dissimuler. C'était rapide, instinctif, Melissande y avait tout juste pensé et déjà, elle continuait.
« Mon opinion vous concernant ne sera altérée. Vous pouvez me faire confiance...au moins pour cela. »
La comtesse se doutait qu'il ne lui donnerai pas sa confiance avec facilité, mais elle voulait qu'il sache qu'elle était sincère. Elle ne l'aurait pas fait, pourquoi devrait-il le faire en retour? Alors, comme pour le rassurer, elle esquissa un sourire à la fois honnête et doux.
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