Maîtresse et élève ! Une bonne soirée sous la neige de Stockholm [Pv : Rena Sheffield]
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Lun 19 Sep - 17:15
Une française à Stockholm Dame Sheffield me voici !
Voyageant depuis plusieurs semaines, Katherine se rendit en Suède afin de trouver une demeure d'attachement dans ce pays. Son père le lui avait demandé de s'y rendre, il aurait bien pu envoyer Jeanne le faire, mais elle avait autre chose à s'occuper. De plus, la marquise avait une connaissance dans ce pays et cela pourrait être très utile pour son travail. Loin de la milice et l'autorité du Roi Charles, la blonde n'avait pas à chasser les vampires ni les lycans. Or, c'était ce que pouvait croire son père, mais être une milicienne resterait à jamais gravé dans son esprit. Qu'elle soit en France ou à l'étranger, la belle noble ne pouvait pas renoncer à les pourchasser et à les tuer, c'était plus fort qu'elle. Rongée par la vengeance, elle ne laissait jamais l'occasion lui échapper si elle pouvait en tuer un ou deux sur son chemin. Son carrosse avait des pièces secrètes où la marquise de Flandre cachait ses armes et sa tenue de milicienne.
Avant de partir pour la Suède, Katherine s'était tout de même assuré d'envoyer une missive à Rena Sheffield pour sa venue dans son pays. Il était clair que la blonde allait dormir dans l'une des chambres de la femme. Cette fois-ci, Kathy allait tout de même s'assurer de ne plus faire la même erreur qu'à sa première visite. Faire croire à l'une des filles de Sheffield qu'elle voulait passer du bon temps avec elles, la dernière fois, elle avait été un peu choquée. Heureusement, la brune était au courant que la marquise était vierge et inexpérimenté dans ce genre de pratique. La blonde ne voulait pas décevoir quelqu'un et ne plus être attirante pour sa future partenaire ou futur partenaire, tout dépendra de son avenir. Pour le moment, la patronne de la maison close l'aidait à devenir plus digne et attirante pour son âme soeur si elle le rencontrera d'ici là, car ce n'était pas encore gagné.
C'était un long voyage et ennuyant la plupart du temps, elle se sentait seule malgré la présence du cocher. Katherine avait pris des livres afin de nourrir sa culture générale et passer le temps. Son arrivée à Stockholm allait se faire dans la soirée, du coup, la recherche d'une résidence n'allait pas se faire le jour même. Le domestique qui conduisait le carrosse savait où se rendre et protéger le véhicule, du coup, Kathy n'avait rien à craindre de cela. Son arrivée en Suède s'était bien passé, après tout, selon les rumeurs au palais royal en France, les deux Rois semblaient bien s'entendre. Loin de la Flandre et de son pays, la blondinette pouvait être soi-même, c'est-à-dire un mélange de la marquise et de la milicienne dans sa personnalité. Or, étrangement, elle n'arrivait pas à faire ressortir son côté dur et sévère en la présence de Rena et des filles. Une chose que la noble n'arrivait pas à s'expliquer ni même lorsqu'elle en parle à Jeanne.
Il faisait déjà nuit et les rues du quartier où se trouvait la maison close de son ami étaient sombres. La blonde descendit du carrosse par elle-même, après tout, la marquise n'aimait pas se faire assister par qui ce soit. Son père l'avait éduqué pour être une femme forte et débrouillarde pour ne pas ressembler à ses femmes nobles qui ont toujours besoin de leur domestique pour tout faire. Le carrosse partit en lieu sûr, tandis que la jeune femme entra dans le bâtiment de Rena afin de la rencontrer. Pas d'accueille de sa part, ce qui était normal, la brune ne pouvait guère deviner l'heure de son arrivée dans le bâtiment. Du coup, Katherine s'avança vers l'une des filles de son amie. Cet endroit semblait toujours aussi animé par ces bourges dégoûtants voulant profiter du corps de jolies femmes au lieu de celui de leurs épouses. Un soupir et s'adressa à une femme en tenue des plus indécents.
« Bonsoir, je suis la marquise de Flandre et j'ai envoyé une missive à Dame Sheffield pour prévenir de mon arrivée. »
« Bonsoir demoiselle Flandre. Oui, elle l'a reçue, je vous y conduis immédiatement à son bureau comme prévu. Avez-vous fait bon voyage ? »
« Ce fut un long voyage et il a été ennuyé, j'étais seule et personne pour me distraire ou pour parler. »
« Je comprends, Demoiselle Flandre. »
La fille accompagna Katherine jusqu'au bureau de la patronne des lieux. En marchant, Kathy avait pu remarquer que les hommes semblaient être surveillés pour éviter toute violence inappropriée envers la gent féminine. La blonde comprenait parfaitement la sécurité autour des filles, les hommes étaient également des bêtes lorsque leur pulsion ressortait et ce n'était pas beau à voir. En général, c'était ceux s'aventurant dans ce genre de lieu et il était sûr que certains hommes pouvaient être bon en ayant pas besoin d'être infidèle à leur épouse. C'était pour cela que la marquise de Flandre n'était pas encore mariée non plus à part son problème d'expérience sexuelle. Elle voulait quelqu'un de fidèle à ses côtés et de tendre envers sa personne. Devant le bureau, la fille de joie toqua à la porte avant d'entrée pour annoncer la venue de Katherine.
« Dame Sheffield, la Marquise de Flandre est présente et à mes côtés. » Elle se tourne vers Katherine avec un sourire. « Vous pouvez entrer, Demoiselle Flandre. »
La fille partit alors que Katherine entre dans le bureau de son amie avec un léger sourire. Heureusement de la revoir après tout ce temps, elle espérait passer un bon moment à ses côtés.
« Bonsoir, Dame Sheffield. Heureuse de voir revoir après tout ce temps à être loin de vous. » Dit-elle en la saluant avec respect et admiration.
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Lun 19 Sep - 18:22
Maîtresse et élève ! Une bonne soirée sous la neige de Stockholm
Featuring Katherine de Flandre
Ah les nuits froides de Suède ! Le vent soufflant et secouant les branches des sapins verts. Leur odeur venant titiller l'odorat développé de la demoiselle Sheffield. C'était une sensation des plus agréable, l'odeur des pins mêlée à celle de la neige tombant sur la ville. Une odeur des plus revigorante, rafraîchissante qui a le don de vous ragaillardir. Rena appréciait laisser la fenêtre de son bureau entre-ouverte pour en profiter pleinement. Mais il y avait aussi l'odeur de la cire chaude fondant le long des bougies et gouttant sur les pieds des chandeliers, là, à l'intérieur il faisait chaud, c'était l'opposé de la température au dehors. Le feu dans l'âtre faisait craquer les bûches épaisses et réchauffait autant la pièce que les cœurs.
Sa maison est un lieu où l'on apprécie de venir autant l'été que l'hiver, mais étrangement bien plus lors des saisons fraîches. L'être a besoin de chaleur humaine, de réconfort et c'est exactement ce que propose son bâtiment avec bien évidemment certaines choses comme le plaisir, la joie, les mots doux et les soupires de bien être en plus. Il suffit de venir se perdre une fois dans la Maison pour avoir l'envie d'y revenir et de s'y laisser aller. Ici, tout est fait pour vous plaire et vous complaire. C'est un petit royaume qui vous accueille tous, autant femmes qu'hommes. On y est pour oublier ses soucis, cette bulle de luxure est appropriée pour vous faire oublier l'espace d'un instant votre vie triste et vos obligations. Et ce soir, elle accueille une personne chère au cœur de la patronne.
Dans son bureau entre le chaud et le froid, la gérante rédige quelques missives faisant réponses à quelques demandes de prestations de ses enfants, autant ses filles que ses garçons. C'est toujours un plaisir pour la bourgeoise de répondre à ses demandes. Elle ne s'en sent que plus flatter encore. De sa place, derrière le large bureau en bois de chênes elle entend l’approche d'un carrosse, puis sa halte, la respiration saccadée de l'animal le tirant, les pas lourd du cocher descendant de son siège pour ouvrir la porte. Un don magnifique qu'elle possède, du moins une partie de ce don est superbe. En respirant à plein poumons, la patronne se met à sourire doucement, presque tendrement. L'odeur fraîche d'une milicienne arrivant d'un long voyage. Elle connaît bien ce parfum et elle sait à qui il appartient. Dame de Flandre est enfin arrivée.
Rena était au courant de la venue de la demoiselle. Cette dernière lui avait envoyé une missive à laquelle elle vait répondu positivement, lui précisant qu'elle attendait avec une certaine hâte son arrivée en son « palais des plaisirs secrets ». La jeune louve termina de rédiger son billet le temps que l'une de ses filles accompagne son amie et cliente particulière. Lorsqu'elle entendit leurs pas dans le couloir, elle plia ses lettres et les rangea dans les enveloppe afin de pouvoir ensuite les sceller plus tard. Elle les disposa dans son tiroir qu'elle referma en hochant la tête en réponse aux mots prononcés par sa fille de joie.
Comme toute bonne ôte face à une personne d'une caste au dessus de la sienne, la gérante se leva et fit le tour de son bureau pour venir saluer son amie, un léger sourire illuminant son visage fin. Elle lui adressa une révérence puis s'approcha d'elle pour lui prendre délicatement la main.
« Ma chère Demoiselle de Flandre ! J'espère que le voyage vous fut agréable, et que le froid ne vous a pas encore donner le mal. »
D'une démarche chaloupée, légère et naturelle, Rena guida son amie vers les larges fauteuils en bois et aux assises rembourrées et recouverte de velours vert d'eau. D'un geste de la main, elle l'invita à prendre place là afin de se réchauffer auprès du feu. Miss Sheffield fit de même, prenant place en face de la jolie et timide blonde. La maîtresse de Maison gardait son sourire au lèvres et s'humecta les lèvres de la pointe de sa langue avant de reprendre la parole.
« Cela me fait grandement plaisir de vous revoir. Je ne pensais pas que vous reviendriez parmi nous de si tôt, mais j'en suis fort aise. Comment vous portez vous, et désirez vous grignoter et boire quelque chose ? »
L'anglaise d'origine, se montrait attentionnée envers ses invités et ses clients, mais encore plus lorsqu'il s'agissait de ses clients à elle. Ceux là avaient le droit à un traitement bien plus particulier et la jeune femme se débrouillait toujours pour répondre à leurs attente. D'ailleurs, pour demoiselle de Flandre, il en allait de son éducation sexuelle. Et Rena était prête à lui inculquer tout son savoir sur le romantisme, la façon de se comporter, les mots à employés et les gestes à promulguer. Oui, la brune avait complètement accepter cette mission et elle s'en donner à cœur joie, et encore plus pour une amie telle que Katherine.
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Mar 20 Sep - 19:06
Devant la cheminée La danse des flammes !
Revoir Dame Sheffield était un sentiment de joie et de plaisir, cette femme méritait un grand respect à son égard. En effet, Katherine admirait et vouait un respect loyal vis-à-vis de la brune. Certains penseront que c'est exagéré comme comportement, mais Rena était différente de tous. Elle était charismatique, respecté par tout le monde, admirable, gentille et forte. Il était connu que la blonde aimait les femmes avec du caractère et qui ne se laissaient pas intimider par n'importe qui. La marquise de Flandre connaissait aussi une femme avec cette prestance, Avalone de Morteuille, mais elle était aussi à cas à part dans la vie de la jeune femme. Pour le moment, Kathy était en compagnie de la patronne de la Maison Close de Stockholm parmi tant d'autres qui pouvaient exister dans cette ville. Cependant, la milicienne n'aimait pas venir dans ces bâtiments remplit d'homme pervers et humiliant parfois les filles pour leur fantasme. Heureusement que celui-là appartenait à Dame Sheffield et que la blonde ne craignait rien en y allant de son plein gré.
Comme d'habitude, c'était l'une des filles de Rena qui accompagnait Katherine jusqu'au bureau de son amie. Après tout, la femme de vingt-six ans avait pour réputation de sortir rarement de sa salle même pour accueillir une invité spéciale. Cela ne gênait aucunement la blonde, après tout, la compagnie des filles de ce lieu était des plus agréables surtout au vu de leur tenue. Kathy regrettait amèrement d'être si naïve et inexpérimentée dans le domaine du plaisir charnel ainsi que du romantisme pour prendre du plaisir. Heureusement, Dame Sheffield s'était désigné pour l'aider à travailler sur certains points importants lui manquant. Vivre comme un garçon au côté de son père, car elle était l'héritière, ça n'aidait pas pour charmer de futurs prétendants. Dans son bureau, la marquise saluait respectueusement la femme et vice-versa. La courtoisie était importante pour une lady selon Rena, chose que la blondie avait retenue.
Toujours si élégante, courtoise, charismatique et intrigante, Katherine se sentait toujours un peu mal à l'aise en sa compagnie pour toutes ses qualités. La marquise ne connaissait pas les défauts ni même quand Rena était en colère, mais elle savait que ça ne devait pas être amusant du tout. Cependant, Kathie voulait toujours la voir sourire et être de bonne humeur. Physiquement, Dame Sheffield est si parfaite et délicieuse, la blondie se sentait un peu complexée en la regardant. Contrairement à elle, la milicienne avait une faible poitrine, un corps un peu musclé à cause de ses entraînements militaires et miliciens. Parfois, la blonde se demandait si elle avait vraiment les atouts pour plaire à quelqu'un, mais elle gardait ses questions pour elle seule. Retournant vers Rena, cette dernière lui demandait si le voyage a été agréable et si le froid ne lui était pas insupportable. Un léger sourire avant de lui répondre avec un ton léger et aimable.
« Mon voyage jusqu'à Stockholm s'est bien déroulé, Dame Sheffield. Il était certes ennuyant vu que j'étais la seule passagère dans mon carrosse, mais j'ai pris le temps de lire mes livres. Pour ce qui est du froid, je commence à m'habituer petit à petit, Dame Sheffield. »
Suite à cela, Katherine se laissait guider par sa tendre amie jusqu'à des larges fauteuils en bois et aux assises rembourrées ainsi recouvertes de velours vert d'eau. Là-dessus, la blonde allait se sentir à l'aise et détendue. Ça se voyait que Rena était une bourgeoise pour s'acheter ces fauteuils et de plus, elle avait du goût pour les avoir pris. D'un geste de la main, Kathy se faisait inviter à s'asseoir sur l'un d'eux et d'un remerciement gestuel, la blonde s'assit sans hésitation et en souriant. Et de plus, il n'y avait rien de plus agréables que d'être en face d'une cheminée en feu afin de se réchauffer un peu plus. La blondie commençait certes à s'habituer un peu au froid de la Suède, mais cela ne l'empêcherait pas de tomber malade en ne se réchauffant pas devant un bon feu de cheminée. Les flammes dansaient avec élégance et synchronisation, une valse si romantique et magnifique à admirer. Le feu pouvait être dangereux, mais si resplendissant lorsqu'on prenait le temps de le regarder.
Soudain, Katherine sortit de cette admiration en entendant que Dame Sheffield lui adressait la parole. La brune était très ravie de la revoir et la blonde l'était également. De plus, Rena était tout de même étonnée de la revoir de nouveau à Stockholm si tôt. Il était vrai que la blondie avait quitté le pays où résidait Rena, il y avait plus de deux mois. En général, la marquise s'y rendait en Suède cinq voire même six mois après l'avoir quitté. Or, Kathy ne s'attendait pas non plus à y revenir aussi vite et surtout pas avec son autre occupation. De toute façon, elle n'allait pas s'en plaindre, car la marquise se plaisait vraiment bien dans cette Maison Close en compagnie des filles et de Dame Sheffield. Ensuite, les questions habituelles se faisaient entendre de la magnifique bouche de la maîtresse de maison, savoir si Kathy allait bien et si elle avait faim ou soif. Rena a toujours été quelqu'un d'attentionné envers elle et également envers ses clients. Une qualité que la milicienne appréciait grandement chez la bourgeoise, il était difficile de lui trouver un défaut.
« Je me porte plutôt bien, Dame Sheffield. Le froid ne m'effraie pas et ça change du temps en France. Et merci de vos propositions, mais...» Soudain, son ventre gargouille et se sentit gêner. « Pardon, je veux bien grignoter quelque chose et boire l'une de vos bonnes breuvage, si vous me permettez d'en boire juste un peu, Dame Sheffield. »
Juste un peu du breuvage venant de la cave de Dame Sheffield si cette dernière accepte. En effet, Katherine évite de boire trop sauf en cas de fête et encore, faut qu'il y ait beaucoup de garde. Pourquoi ? Elle a juste peur que des monstres l'attaque alors qu'elle n'est plus dans l'état de se battre correctement. Un autre point à soulever, Kathy ne tient pas trop l'alcool et elle aimerait éviter de nuire à son image devant son amie Suédoise. Rien que son ventre qui gargouille, c'était déjà gênant alors, être ivre, c'était bien pire. Le voyage avait été long et épuisant, la faim et la soif l'avaient gagné. Du coup, la blonde avait besoin de reprendre des forces et rien de tel que de se nourrir après un tel voyage. Croisant ses jambes comme un homme le ferait alors qu'elle avait une robe, elle posa ensuite son coude de son bras gauche sur l'accotoir pour y poser sa tête sur sa main. Fixant Rena avec ses magnifiques yeux bleus, Katherine lui sourit tendrement pour reprendre la parole.
« Et vous, ma Dame. Comment vous vous portez ? Tout se passe bien dans la Maison ? Les filles m'ont beaucoup manqué, je les aime bien et ça me briserait le coeur si un sauvage leur fait du mal. » Dit-elle avec un air sérieux avant de reprendre un léger sourire. « Dame Sheffield, aimeriez-vous grignoter quelque chose avec moi ? Je me sentirai mal à l'aise d'être la seule à manger dans votre bureau. »
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Mer 21 Sep - 3:54
Maîtresse et élève ! Une bonne soirée sous la neige de Stockholm
Featuring Katherine de Flandre
La jeune anglaise observa son hôte un instant elle apprciait son joli minois et ses expressions de visage. La jeune blonde possédait quelque chse de précieux que Rena avait su déceler en la regardant : le charme. Oui on dit bien souvent que ceux qui possède du charme sont ainsi car ils ne sont pas si beau que cela. C'est faux ! Le charme est rare, alors n'allait pas faire croire à une femme telle que Rena qu'être beau est exceptionnel, elle n'en croira pas un mot. Mais avoir du charme, là oui elle vous croira soyez en sûr. Mais en cet instant, elle ne voyait que le charme encore inexploité de cette française peu sûre de sa féminité et la tenancière des lieux était justement là pour l'aider à développer ses atouts.
Tout en s'installant sur l'un de ses fauteuil elle ne put s'empêcher de remarquer la façon dont la milicienne l'observait, c'était ce genre de regard qui flattait la jeune femme, et qui pourtant n'avait rien à voir avec ces regards emplit de désirs fantasques et de fantasmes. Non, il était admiratif. Elle avait l'impression d'être une mère à ses yeux. Une personne en qui on a toute confiance, qui nous soutien, nous conseille, nous aide et nous remonte le moral. Rena se voyait ainsi dans les yeux de la demoiselle de Flandre. Elle connaissait l'histoire de cette dernière et savait que contrairement à elle, Miss Katherine n'avait pas eut d'image maternelle. Rena, elle n'avait pas eut d'image paternelle, alors de façon inconsciente elle voyait aussi dans les récits de Katherine un père, une personne forte et ça la rassurait.
Miss Sheffield écouta son invitée particulière et lui sourit soulagée que le froid de la Suède ne lui ait pas encore mordu la gorge et les poumons, car bien des gens attrapaient le mal en venant en ces terres fraîches mais ô combien magnifique lorsque le soleil faisait briller par mille et un éclat la neige, et que le soir venu, la lune rendait les lieux fortement différent, ils étaient habités d'une toute autre magie. Et c'est ce que la tenancière préférait ici.
Tournant toute son attention vers la Marquise, la petite bourgeoise l'écouta et la regarda avec attention. Mais lorsque l'estomac de cette pauvre Katherine se fit entendre, la brune mit une main devant sa bouche pour retenir un petit rire moqueur mais tout en respect.
« Oui ! Pardonnez-moi, je ne vous ai pas servit à boire ni même à manger ! Vraiment je manque à ma tenue de gardienne de maison ! »
Rena s'excusa et lui fit une révérence sincère tout en lui lançant un regard désolée, Vraiment ! Elle était tellement surprise de voir sa petite élève en ces lieux que cela la rendait quelque peu perturbée qu'elle en oubliait les bonnes manières ! D'une démarche toujours légère et élégante elle alla vers son grand buffet en bois massif sombre et l'ouvrit pour en sortir deux verres en cristal appartenant à un service qu'un client lui avait offert en guise de remerciement pur la location de ses « enfants » le temps d'un séjour en cette contrée glaciale mais ô combien charmante. Elle disposa donc les verres sur un plateau et attrapa une de ses bouteille de vin et alla la présenter à la française,
« Ce vin vous convient-il Mademoiselle de Flandre ? »
Elle attendit sa réponse et retourna chercher le plateau sur le quelle elle disposa une assiette avec quelques biscuits salés à grignoter. Tout en revenant vers la cheminée, elle ne put s'empêcher de remarquer la posture peu féminine de son apprentie.
« Dame Katherine, redressez-vous, seuls les hommes ont le droit de poser leur tête de façon si las, et veuillez correctement croiser vos jambes sinon vos éventuels prétendants prendront la fuite. Si un homme veut un homme il saura où en chercher un, mais si un homme veut une femme il faut qu'elle sache se tenir et comment se porter même si elle est fatiguée. Vous devez vous tenir droite en toute circonstance, fière de vous, le port de tête altier sans être hautain. »
Lui donnant ses explications, la Grande Patronne servit le vin et vint proche de la Marquise de Flandre afin de poser ses doigts sur elle et l'aider à prendre la bonne posture. Elle lui dégagea en douceur les épaules et une fois parfaitement positionnée elle se recula et regarda la jeune femme.
« Vraiment, la posture change l'image d'une femme ! »
Elle marqua une légère pause et lui tendit son verre avec un geste lent et élégant ; avant de reprendre la parole pour répondre à ses interrogations.
« Oui tout va pour le mieux ne vous en faites pas. Mes filles et mes garçons n'ont pas de problèmes. Nous avons d'ailleurs tous un emplois du temps chargé. Étrangement dès que l'hiver commence à pointer le bout de son nez la Maison se remplit d'hommes et de femmes à la recherche de chaleur humaine, de douceur, d'amour mais ils viennent aussi pour combler leur curiosité. Mais en tut cas je vous remercie de vous en inquiéter.»
Elle prit son verre à son tour et le leva vers la blondinette afin de lui faire signe qu'elle trinquait en son honneur, puis elle porta le liquide rouge à ses lèvres et en bu une gorgée. Le vin et sa douceur aigre et fruitée envahirent son palais et glissèrent dans sa gorge avec facilité et délectation. Elle apprécia cette première gorgée puis reposa le verre sur la table en bois en face d'elles.
« Ma douce Katherine, mangez à votre faim, pour ma part je n'ai pas encore faim. Mais dites moi, qu'est-ce qui vous amène de si tôt en Suède ? Rien de grave je l'espère... »
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Ven 23 Sep - 17:44
La bonne posture ! Une nouvelle leçon de Dame Sheffield !
Assise sur un fauteuil digne d'une bourgeoise et si confortable, Katherine se sentait toujours bien accueilli dans la demeure de Rena. Une femme qui savait s'y prendre avec ses invités, en particulier, ses amis et client spécial comme l'est actuellement, la blonde. Katherine admirait énormément Dame Sheffield, c'est une femme courtoise et élégante en plus d'avoir un comportement exemplaire digne d'une Lady. En effet, contrairement à la milicienne qui ressemblait plus à un garçon manquait de par ses faits et gestes qu'à une femme de la noblesse. La blondie n'avait pas reçu une plus grande éducation pour avoir une belle image de soi en tant que femme d'une famille très aisée. Sa mère lui avait appris certaines choses avant que François puisse l'éduquer comme un garçon pour l'héritage du rang de Duc lorsqu'elle sera plus grande. Même après son retour en Flandre après ses quatre années à Paris, Kathy a continué à rester celle que son père voulait avoir.
La jeune femme n'avait pas parfois un comportement digne d'une noble ni même semblable à celle de Rena. Comme là, lorsqu'elle a refusé l'offre de manger quelque chose et que son ventre s'était mise à gargouiller. Ce n'était pas vraiment quelque chose qui donnait une bonne image de la blonde, on le lui avait souvent dit pour l'aider dans sa démarche pour devenir une bonne personne. Malheureusement, certaines habitudes restaient ancrées en elle et ça ne semblait pas partir si facilement qu'elle ne l'aurait cru. Jeanne la disputait parfois à cause de son comportement qui ressemblait à un garçon, mais de manière gentille qu'elle le faisait. Jeanne restait tout de même la cadette et elle devait tout de même un certain respect même si cela ne dérangeait vraiment pas la milicienne. Sheffield en profita alors pour aller chercher de quoi grignoter et boire, tout en s'excusant d'avoir oublié d'aller en chercher plus tôt. Ça mettait la blondie mal à l'aise que sa maîtresse lui demanda pardon pour cette erreur.
En la regardant aller vers son buffet en bois massif, la Française se demandait pourquoi Rena perdait son temps avec elle. Une femme si raffinée, si influente dans son pays, si belle et attentionnée, franchement, parfois Kathy se posait des questions sur la brune. Pour le moment, la jeune fille n'allait pas embêter la maîtresse des lieux avec ses doutes. Il y avait d'autres sujets à aborder même si la blondinette en avait très envie de lui toucher un mot à propos de cela. La marquise voulait profiter d'être en compagnie de son amie, car après tout, la vie était si courte lorsqu'on était un milicien. La mort pouvait frapper à tout moment à cause des missions nocturnes, une embuscade, un lycan ou vampire plus fort que la moyenne et également, tant de possibilité de se faire tuer. C'était aussi pour cela que la blonde ne cherchait pas à s'embêter avec les bonnes manières ou avoir un comportement exemplaire d'une Lady. Or, Rena la changeait petit à petit sur ce point-là.
Dame Sheffield revint alors avec un plateau avec des verres et une bouteille de vin, qu'elle présenta à la blonde. Un léger sourire adressait à la femme avant de lui répondre.
« Ne vous en faites pas, je vous fais confiance pour le choix du vin, Dame Sheffield. »
La voilà repartie pour chercher un autre plateau pour les biscuits, elle était vraiment très serviable envers ses invités. Katherine avait un grand attachement sentimental envers la brune, elle l'aimait beaucoup et rien au monde ne pouvait changer cela. Tout en prenant une position peu féminine, mais plutôt masculin, c'était une habitude quand elle réfléchissait trop en étant assise. Ses sentiments envers Rena n'étaient pas clairs et elle ne savait pas si c'était de l'amitié, de l'amour ou autre chose. En tout cas, Kathy se sentit attirée par la femme de maison et elle ne voulait pas la quitter de sitôt. Soudain, Dame Sheffield revint vers elle avec le plateau bien rempli et remarqua sa position peu noble. La voilà en train de critiquer la position de Kathy, rien qu'en l'écoutant, c'était plutôt amusant. Sa petite soeur lui faisait parfois cette remarque avec un ton désespérer contrairement à la Suédoise. Un sourire s'affichait sur le visage de la blondie.
« Mes excuses, Dame Sheffield. Je ferai de mon mieux pour ne plus avoir ce genre de tenue en votre présence et aux autres personnes. C'est une mauvaise habitude que j'ai et que je corrigerai. »
Après qu'elle ait servi le vin, la brune aida la blonde à avoir une meilleure posture que cela. Chose faite sans trop dégâts, même si Kathy ne se sentait pas à l'aise ainsi, mais elle devra s'y habituer. Suite à cela, la blonde posa des questions à Dame Sheffield afin de savoir certaines choses à propos d'elle et de la Maison. Après l'avoir écouté, il était clair que tout se passait très bien de son côté. Katherine n'avait plus à s'inquiéter de la vie de sa maîtresse et des employeurs de cette maison. La Française avait surtout de bonnes relations avec les filles de la Maison Close, elle avait parfois des propositions, mais elle refusa par manque d'expérience. Un jour, elle ira jouer avec elles et partager de bons moments si tout se passait bien. Pour l'instant, Kathy appartenait à Rena et à personne d'autre pour le moment en tant qu'élève et cliente.
Son verre de vin à la main, la blonde trinqua avec la brune et avec un sourire en guise de remerciement. Katherine posa le bord de verre sur ses lèvres et leva légèrement le bas du verre vers le haut pour y faire glisser le liquide rouge dans sa bouche. La Française but une gorgée du nectar que lui avait servi Dame Sheffield et honnêtement, elle n'a pas été déçue. Ce vin était fruité et agréable, un vrai délice pour le palais, la blonde pourrait ne plus s'en passer. Cependant, ce n'était pas conseillé d'en boire trop et elle n'aimerait pas finir ivre devant Rena. En effet, la blonde avait un comportement plutôt lunatique en étant ivre et cela pourrait choquer la femme à ses côtés. D'un coup, la Suédoise prit à nouveau la parole et lui demandait de ne pas hésiter sur les biscuits puis s'il n'y avait rien de grave. Car elle ne l'attendait pas de la revoir si tôt dans sa demeure. Posant son verre sur la table en face d'elle, Kathy lui répondit avec une voix rassurante.
« Ne vous inquiétez pas, Dame Sheffield. Il n'y a rien de grave et croyez-moi, si c'était le cas, je vous l'aurais signalé dès mon arrivée dans votre bureau avec une accolade. » Dit-elle en prenant un biscuit et de le croquer. « Dame Sheffield, votre vin est d'un délice divine, vous savez choisir vos nectars à la perfection. Et vos biscuits sont délicieux, dommage que vous n'ayez pas faim. »
La blonde ne se priva pas de manger quelques biscuits, le voyage lui avait donné très faim. Ce qui était bien avec Rena, c'était le fait que Kathy pouvait tout lui dire enfin presque. Il était clair que même si elle était en dehors de la France, la blonde ne dira rien sur la Milice. Il suffisait d'un moment d'inattention et le Roi Charles pouvait être au courant. Katherine était beaucoup trop jeune pour mourir, elle avait tellement de choses à connaître et à faire que l'option de mourir ne lui était pas connue. La Française faisait alors attention à ce qu'elle pouvait dire à Rena ou à d'autres personnes comme la Reine Diane ou Mélissande. Cependant, la milicienne n'avait pas à faire attention vu que le sujet allait être par rapport à son retour en Suède. Cela n'allait pas être un secret et honnêtement, Kathy pouvait sans doute rendre son amie heureuse avec cette nouvelle. La marquise but alors une autre gorgée de ce bon vin rouge et après avoir avalé le liquide, elle prit la parole.
« Mon père a remarqué que je faisais beaucoup d'aller-retour entre la France et la Suède, du coup, il m'a demandé d'acheter une demeure dans ce pays. Cela éviterait que j'aille gaspiller mon argent dans une maison close selon ses dires. Il a dit que je devais garder de l'argent pour plus tard et d'invertir dans quelque chose de plus rentables. » Elle mange un autre biscuit et se retrouve avec une tache sur le coin des lèvres. Elle reprit la parole. « Cependant, je suis bien dans votre demeure, Dame Sheffield. Même si j'achète une demeure, je viendrai dormir dans l'une de vos chambres ou en votre compagnie. Je risque de me sentir seule si je ne viens pas me loger dans votre Maison. »
Il ne restait plus que deux biscuits à présent, la blonde avait vraiment fait la gourmande comme dans ses habitudes. Par contre, elle aimerait en laisser pour la brune et même si elle n'avait pas faim, la milicienne allait tenter un truc. Katherine prit un biscuit et alla caresser les lèvres de Rena en souriant. Un bon moyen de la taquiner un peu et de jouer avec elle pour changer un peu de l'ambiance très sérieux du bureau. En caressant le biscuit sur les lèvres de Dame Sheffield, Kathy fixait les yeux de la magnifique femme en face de sa personne.
« Une Dame ne doit pas avoir peur de se nourrir, ma chère Sheffield. Je me sentirai coupable de tout manger sans vous avoir laisser au moins, un biscuit pour vous. » Dit-elle en s'approchant un peu plus de Rena. « Dame Sheffield, désolée si je dois sentir, mais je n'ai pas pris de bain depuis quelques heures à cause de mon empressement de vous voir. »
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Sam 24 Sep - 5:56
Maîtresse et élève ! Une bonne soirée sous la neige de Stockholm
Featuring Katherine de Flandre
Il faut dire que Mademoiselle Sheffield n'avait le statut que d ebourgeoise, mais elle avait éduqué afin d'avoir l'apparence d'une noble, ainsi elle saurait s'en sortir dans la vie grâce à son apparence, son attitude, sa distinction. Cela avait été fortement laborieux, sa mère et les filles travaillant pour cette dernière lui avaient donné énormément de cours de maintien, et ce, depuis sa plus tendre enfance. Alors pour la petite bourgeoise il était devenue tout bonnement naturel de se déplacer avec distinction et élégance. Plusieurs fois on s'était trompé sur sa condition, mais lorsque la petite louve rétablissait la vérité avec le plus grand calme et un sourire doux sur le visage on la félicitait la plupart du temps pour maintenir une telle illusion. Et Rena n'en était pas peu fière mais elle ne le montrait guère en publique. A ce qu'il paraît cela s'appelle être humble ou bien avoir de l'humilité. Deux mots plutôt jolis aux oreilles.
Tout en observant son élève la gérante l'écoute et se tient droite dans son fauteuil. D'ailleurs la donzelle envisage de plus en plus de les changer, ceux là deviennent vieux et manquent de plus en plus d'élégance même s'ils restent fort confortable. Reportant son attention sur la jolie blonde elle sourit en douceur lorsqu'elle s'excuse de sa posture. Ce n'est rien mais elle aime reprendre un peu ses élèves lorsque cela est nécessaire et concernant le cas de Miss de Flandre il faut reprendre bien des choses. Certes elle a surtout eu une éducation de jeune homme, mais elle reste tout de même une femme qui ne demande qu'à s'épanouir, et par chance, du moins c'est ce qu'espère la catin, son chemin à croiser le sien.
De nouveau par chance, lorsqu'elle lui expliqua qu'il n'y avait rien de grave pour sa soudaine venue en ce froid pays, Rena se sentit soulagée, elle n'aurait pas appréciait qu'il y ait un quelconque soucis pour la jeune dame de France.
A l'annonce de sa quête pour trouver une demeure en ces froides contrées, la femme d'affaire ne peut s'empêcher de sourire encore plus et d'avoir les yeux brillant. Rena Sheffield se sent alors fortement ravie à l'idée que sa tendre amie et élève vienne prendre possession d'un habitat en Suède, ainsi elle ne se ruinera plus en frais de nuit et de cours particulier lors de ses visites. Katherine de Flandre n'aura qu'à payer les cours que la brunette lui donne.
« En voilà une bonne nouvelle ! Vous avez déjà une idée de la demeure que vous souhaitez acquérir ? »
Elle marqua une petite pose reprenant une gorgée de vin, puis reposa le contenant sur la table avat de reprendre avec douceur.
« Bien entendu que vous serez toujours la bienvenue ici ma jolie demoiselle. Et puis si vous vous sentez seule, vous n'aurez qu'à venir ici vous réchauffer le corps et l'esprit... Vous savez bien que ma Maison vous sera toujours ouverte. »
Bien évidemment la tenancière évitait scrupuleusement de dire à une milicienne que son établissement était fermé les nuits de pleine lune, car Miss Sheffield ne pouvait résister à l'appelle de la Reine de la nuit...
Tout en la regardant grignoter elle sirotait paisiblement le contenu de son verre, se délectant à chaque gorgée du goût délicat et fruité de la boisson. Rena aimait les bonnes choses et les jolies choses. Alors il était tout à fait normal pour elle de se donner du mal pour avoir ce type de mets à servir à ses clients. Par ailleurs en la voyant manger avec tant de gourmandise, elle se fit la réflexion qu'elle aurait dû en mettre plus dans l'assiette. Mais elle fut d'autant plus surprise en voyant Katherine prendre les devants et venir l'aguicher en douceur avec un biscuit. Certes Rena avait un côté loup, mais les biscuits ne lui faisaient vraiment pas envie. Il faut dire aussi que peu de jours avant la venue de la milicienne elle s'était permise d'aller se transformer en foret et de chasser. Elle avait eu une belle proie qu'elle appréciait manger. Manger... Un bien faible mot pour décrire le massacre qu'elle avait causer sur le pauvre animal sans défense. Quelques jours avant ses chasses, la brune s'affame quasiment afin de pouvoir se régaler une fois la chasse accomplie. Et c'est ce qu'elle avait fait à ce faible chevreuil. Elle l'avait poursuivit dans la neige, grognant, grondant, le regard acéré, les crocs dehors, la truffe froncée. Elle lui avait sauté à la gorge et ne l'avait plus lâché, jusqu'à ce que mort s'en suive.
A ce souvenir elle sourit doucement en coin, l'air presque carnassier avant de cligner des yeux pour se reprendre et revenir parmi les vivants, les pieds sur terre. Elle fixait Dame de Flandre puis repoussa le biscuit pour venir déposer ses lèvres rosées et ourlées sur les siennes tout en douceur avant de chuchoter.
« Merci Ma Dame, mais je n'ai pas faim... Mais un bain vous ferait-il le plus grand bien ? Je vais de ce pas vous en faire préparer un. »
Elle s'excusa auprès de sa cliente et se leva, puis quitta la pièce pour faire sa demande. Elle revint quelques instants plus tard avec toujours autant d'élégance et de douceur dans ses gestes. Elle voyait bien le regard qu'avait Katherine à son égard et l'anglaise trouvait cela fortement appréciable.Revenant à ses côtés elle lui tendit sa main fine et manucurée .
« Venez avec moi ma douce, il est l'heure de votre seconde leçon, mais pour y aller vous allez devoir marcher en faisant tenir en équilibre sur votre tête des livres. Cela fera travailler votre équilibre, votre droiture, votre port de tête et vous devez en toute circonstance rester élégante. »
Rena se permit de laisser échapper un petit rire amusé à l'idée de la faire travailler comme on l'avait fait avec elle plus jeune. Elle alla chercher dans sa bibliothèque quelques livres et en posa deux sur sa propre tête puis avança droite, d'un pas naturel, le regard droit devant elle. Fixer un point bien précis aidait énormément pour ce type d'exercice. Elle marcha un peu dans la pièce puis revint vers Dame de Flandre.
« A vous ! »
Elle lui plaça la tête du bout des doigts et posa un livre sur le sommet du crâne de sa cliente particulière et lui prit la main pour la guider un peu avant de la laisser avancer seule vers la porte.
Code par xLittleRainbow
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Sam 8 Oct - 18:27
Savoir marcher noblement Des lettres et des livres !
Katherine avait dû adapter une nouvelle posture lorsqu'elle était assise grâce à Rena. La blonde s'était montré un peu trop garçon manqué dans sa façon de s'asseoir, du coup, la femme avait dû lui rappeler les bonnes manières. À vrai dire, Kathy était tellement habituée à s'asseoir sans gêne que cela était devenu une habitude de tous les jours. Cependant, elle allait devoir faire de son mieux pour bien se comporter et de se tenir dans une bonne posture digne d'une marquise Française. C'est pour cela que la belle de Flandre apprécia la compagnie et sa relation des plus magnifiques avec la maîtresse de la Maison Close, c'est qu'elle est toujours là pour lui apprendre tant de chose. En effet, Katie n'avait pas eu la chance d'être élevée comme une vraie dame, mais plutôt comme un homme pour être l'héritière digne de son père. De plus, sa mère étant morte alors qu'elle était encore jeune et dans le besoin d'apprendre des choses de femmes. Seul, Jeanne avait eu la chance de suivre des cours sur les bonnes manières d'une femme noble.
Dame Sheffield pensait que la venue de la blonde de sitôt en Suède devait peut-être, être grave. Il était vrai que cela aurait pu être suspect de sa part, vu que Kathy avait l'habitude d'y retourner tous les cinq mois pour rendre visite à la belle brune. Cependant, la jeune femme devait tout de même rassurer l'adulte que cela n'était pas très grave, voire pas du tout. Du coup, Katherine avait expliqué que son père voulait qu'elle s'achète une demeure dans ce pays, car sa fille y allait très souvent. Cela éviterait de toujours payer le logement dans une maison close même si la blondinette n'avait rien dit à propos de la véritable origine de la demeure de Rena. Ce serait plutôt mal vu qu'une Marquise aille dormir dans un tel lieu et fréquente des catins à tout bout de champ voir pire, trouver son âme soeur là-bas. De plus, les rumeurs peuvent aller vite et se diriger dans les mauvaises oreilles dont Kathy n'aimerait pas que ça arrive comme Diane ou Olympe, pire, Mezariel et Anne-Lise.
Rena semblait rassurer de cette nouvelle, il n'y avait plus d'inquiétude à avoir. De plus, elle voulait savoir quelle demeure, la blonde allait choisir pour acheter dans la ville. C'était une bonne question, car le Duc de Flandre ne lui avait rien imposé ni même conseiller. Il fallait le dire, mais son père était un homme très occupé depuis un moment même pour Jeanne. Du coup, la milicienne était venue à Stockholm à l'aveugle sans avoir pu réfléchir sur cette question. Sur le moment, elle ne savait pas quoi répondre à Dame Sheffield. Maintenant qu'elle y pensait, la femme pourrait l'aider à lui en trouver une vu qu'elle connaissait bien les environs. En tout cas, Katherine sera toujours la bienvenue et si elle se sentait seule, la porte de la Maison Close lui sera toujours ouverte ainsi que la compagnie réchauffante à l'intérieure. La blondie adressa alors un sourire à la brune et lui répondit avec joie.
« Oh merci Dame Sheffield, vous avez vraiment un coeur en or ! Je me rappellerai donc de vos paroles. Et pour répondre à votre question, je n'ai pas encore d'idée, mon père m'a pris au dépourvu avec sa demande. Je pense commencer un peu plus tard pour les recherches tout en profitant avec amabilité de votre demeure et des filles. »
Katherine mangea peu à peu les biscuits de la Dame, Rena les avait amenés en même temps que le vin. La blonde se sentait vraiment gâtée de la part de la femme, cependant, elle n'appréciait pas de manger toute seule et devant quelqu'un. Du coup, Kathy avait cherché à rigoler avec la brune et elle avait mis un biscuit près des lèvres de cette dernière. Un bon moyen de la provoquer un peu et de rigoler un peu, elle aimait beaucoup Rena et elle ne cachait pas ses sentiments par des gestes de ce genre. La blonde devait beaucoup à la brune, sans elle, elle ne deviendrait pas une femme correcte et digne des autres nobles de la Cour. Il semblerait que la maîtresse des lieux était perdue dans ses esprits, mais elle revint tout en repoussant le biscuit et offrant un doux baiser. Kath avait rougi légèrement et semblait être surprise sur le coup. Décidément, elle n'avait pas faim de biscuit, mais des lèvres de la blondie. Un bain ? Super, Kate était bien contente d'apprendre cela.
« Oui, un bon bain me fera le plus grand bien, Dame Sheffield. »
La femme partit alors préparer le bain pour la marquise de Flandre, elle était vraiment aux petits soins avec la blonde. Katherine en profita de son absence pour manger le restant des biscuits et de penser à certaines choses de sa vie. Elle voudrait avoir quelqu'un dans sa vie, peut-être qu'à son âge, on pensait à l'amour et former une famille. Un sourire s'afficha alors sur le visage de la Française et pensait à ses amis comme Mezariel ou Anne-Lise ainsi qu'à la Reine et la Princesse. Quelques minutes plus tard, Rena revint alors en étant toujours si d'élégance et de douceur dans sa façon de se déplacer. La milicienne était en pleine admiration et son coeur battit souvent à la chamade à la voyant ainsi. Il était l'heure de prendre son bain, or la blondinette se demandait si la femme allait l'accompagner ou la laisser seule. Laver le corps de Dame Sheffield était un fantasme pour la blonde, elle espéra que cela se réalisera. Par contre, elle était un peu trop timide pour le demander directement. Elle le fera sans doute avec un peu d'hésitation et de timidité.
Avant de prendre son bain, Rena venait de donner une seconde leçon pour la blonde pour la soirée. Il fallait qu'elle se tienne droite et équilibrer dans sa façon de marcher. Une femme noble comme elle, devait savoir se tenir droite et être élégante dans ses déplacements. En gros, Kathy devait marcher comme Dame Sheffield et cela était important. Pour montrer l'exemple, l'adulte montra à Katherine comment cela allait se passer et comment elle devait y arriver. Deux livres sur la tête, Rena allait faire un aller-retour sans les faire tomber montrant ainsi son expertise dans le domaine. La blonde applaudit la femme avant que ce soit son tour à présent. Prenant la main au début de Rena avant de se débrouiller toute seule. Cependant, elle les fit tomber la première fois et se sentait un peu honteuse devant la femme.
« Veuillez m'excuser Dame Sheffield, je vais faire de mon mieux et je ne vous décevrai plus. »
La blonde replaça alors les deux livres sur sa tête, elle semblait motiver à réussir cette épreuve pour devenir une meilleure femme et faire plaisir à la Dame qu'elle respecte le plus au monde. Katherine semblait avoir du mal avec cette leçon, elle échoua au moins sept fois d'affilée. Kath avait l'impression de décevoir grandement la brune, du coup, elle ne lâcha rien jusqu'au moment où elle cogna assez violemment sa cuisse droite contre un meuble et tomba au sol. C'était dur d'y arriver, elle qui avait l'habitude de tout réussir après peu d'essai. Du coup, elle réessaya, mais la douleur à sa jambe lui faisait mal et mentalement, elle se sentait mal à force d'échouer de la sorte. Boitant, la Française se prit le pied droit contre la gauche avant de retomber et d'échouer à nouveau. La colère monta et partit se réfugier dans la salle d'eau. Elle saigna légèrement à la cuisse s'était prise toute de même un coin d'un meuble assez tranchant.
Se posa contre un des murs de la salle d'eau, la blonde se mit à pleurer et à s'asseoir tout en posant sa main sur sa cuisse blessée. Elle se sentait honteuse et pleurer faisait que ruiner son image, mais c'était plus fort qu'elle.
« Je me suis si honteuse et nulle...J'ai l'impression que je n'arriverai jamais à être à la hauteur de vos espérances, Dame Sheffield...Je suis désolée ! » Elle sèche ses larmes, mais d'autres tombent aussitôt. « J'ai mal à ma cuisse...Je n'ai pas vraiment de chance. »
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Mar 11 Oct - 13:48
Maîtresse et élève ! Une bonne soirée sous la neige de Stockholm
Featuring Katherine de Flandre
La soirée était agréable, le feu crépitait dans l'âtre, réchauffant la pièce et les deux femmes en son sein. Il y avait longtemps que la demoiselle de maison n'avait pa eu à être si sérieuse et impasible vis-à-vis 'une personne, mais elle désirait le meilleur pour Miss de Flandre. Elle se devait d'être intranigeante avec elle, Rena sentait bien son regard sur sa simple personne, et cela l'étonnait toujours autant de voir autant d'admiration de la part d'une noble, Elle, petite bourgeoise, vendeuse de plaisir charnel, d'amour, qui sait parfois bien trop de choses, Il est vrai que cela est très pratique, les langue se délient une fois la fatigue et l'extase atteint. Qu'il est bon de connaître des coses que l'on a juré de ne pas colporter. Qu'il est bon de rire de cela quand ses petits lui font les rapports de leurs nuits. Savoir manier, l'amour, la tendresse, les mots doux est un art qu'il faut apprendre et travailler chaque jour qui passe.Un petit relâchement et parfois tout peut tomber, c'est comme une porcelaine écorchée. Tout est fragile.
Dans ce monde, il faut être une personne forte, déerminée, droite. Il faut savoir charmer, et tenter de ne pas succomber à l'appel du péché. Mais lorsqu'on est déjà dans le péché, les choses sont différentes. On peut briser, cajoler, réparer bien des choses. Et là, depuis que Miss Sheffield a rencontré la jeune française, cette dernière ne cesse de vouloir la rendre encore plus jolie qu'elle ne l'est déjà. Banir peu à peu cette image et cette éducation d'homme qu'on a osé lui transmettre. Certes elle est l'aînée, mais tout de même, un peu de respect envers ses enfants, surtout ses filles n'est pas un mal. Rena se sent porteuse d'une mission bien étrange, elle le sait, elle le sent. Son instinct de louve le lui hurle au fond d'elle.
Katherine.... Douce et jolie Katherine, votre mère n'est plus, la brune le sait. Ktherine, douce et jolie Katherine, oui, Rena ne le dit pas vraiment mais c'est insi, elle sait taire ses sentiments, mais Katherine... Douce et jolie Katherine, Miss Sheffield vous ime profondément. Peut-être un jour parviendra t'elle à lui dire ces mots, à lui sourire avec encore plus de douceur.Rena se sent comme sa mère. Elle ne l'a pas mise au monde, mais la demoiselle si garçonne, lui fend le cœur.
Tout en la regardant débuter l'exercice elle lui sourit tendrement, avec un amour maternel. Elle sait que l'exercice est difficile. Et l'apprendre à l'âge adulte l'est encore plus. Enfant, c'est sa mère et quelques unes de ses collègues qui lui avaient appris tout ce qu'elle sait aujourd'hui, Elle se souvient de ses pleurs, de ses chouineries, de ses caprices, de ses réussites. Après l'échec, il faut recommencer, encore et encore. Tant pis si l'on pleure, tant pis si l'on est fatigué, il faut continuer pour progresser et parvenir au meilleur de nous-même.
Entendant et voyant les livres chuter, Rena ne bouge pas, elle observe, son visage et son regard restant doux. Elle ne va ps rproduire tout ce que sa mère lui a fait, oh que non. Elle ne va pas regarder Katherine avec désobligeance lorsqu'elle fait tomber les livres. Non. Non, rena Sheffield ne peux s'autoriser cela, d'ailleurs, elle n'est pas sûre de parvenir à la regarder ainsi un jour. La demoiselle est bien trop calme et douce pour cela.
Elle se montre patiente, rassurante aussi, sa voix est posée, douce, mélodieuse.
« Ma Demoiselle ce n'est point grave, cela m'arrivait lors de mes début, mais à force de pratique, de détermination on y parvient toujours, croyez moi. »
Elle souriait avec simplicité, sans jugement. Elle est maîtresse, Katherine est son élève, elle veut le meilleur pour elle. Mais cela ne sert à rien de dénigrer et d'abattre quelqu'un qui râte par les mots, on ne fit que le briser, lui prouver qu'il est mauvais, qu'il ne sert à rien. Qu'il est un bon à rien. Alors là, la confiance en soi est en cgute libre. Au début on ne le sait pas trop on culpabilise, mais à force d'entendre le même refrain, ces insultes, c'en est terminé. C'est comme si on creusait son propre trou, encore et encore pour enterrer le plus profond possible sa confiance en soi. Et quand enfin on veut remonter, on se demande : Où est l'échelle ? Pourquoi suis-je autant abattue ? C'est alors qu'on est l'ombre de soi-même, que le doute nou habite sans cesse. On est obéissance, sans avis ni jugement, un fant^me de nous même avec un palpitant battant, une cage thoracique se gonflant poru respirer. On est mort sans l'être.
L'anglaise en a déjà croisé quelqus un, elle a vu des hommes humilier des femmes et des hommes. Et à chaque fois elle s'est promis de ne jamais entrer dans ce jeu là. Briser les autres, sauf pour de bonnes raisons justes est faisable.Mais encore faut-il connaître l'exacte jugement.
Rassurante comme une mère elle est présente aux côtés de la blondinette. Lors de sa chute, Rena sursaute et vient près d'elle, dans son regard bleu flotte l'inquiétude. Elle lui prit la main, rassurante, chaude, un tendre sourire aux lèvres. Elle était sotenante. Elle laissa Katherine essayer de nouveau avant de voir celle-ci s'emmêler les pieds et fuir le bureau. Rena resta sns voix un instant. Qu'avait-elle donc fait ? Elle ne voulait pas voir la jeune française s mal. Rena ramassa les livres et se pinça la lèvres. Que faire ? Elle inspira et quitta sa pièce pour aller chercher la marquise. Elle se servit de son odorat développé afin de la trouver. Là, devant la porte close de sa salle de bain, elle soupira et posa ses doigts fins sur le bois. Doucement elle ouvrit la porte et enra, ce qu'elle vit lui brisa le cœur, les mots que prononçait Dame de Flandre, lui fendaient le cœur encore plus.
Avait-elle était trop dure envers son élève ?! Rena, abasourdie et attristée de la voir dans un tel état vint se baisser devant elle, et lentement, avec légèreté elle posa une main sur la sienne.
« Katherine, séchez vos larmes, vous ne devez pas avoir honte. Et je sais que votre détermination naturelle vous permettra de tout réussir. Ma douce... »
Avec son naturel doux et élégant elle approcha son visge de l'humaine et posa ses lèvres sur chacun de ses yeux comme pour sécher ses larmes. Puis elle recula un peu avant de poser ses lèvres roses et ourlées sur les siennes.
« Venez... Déshabillez-vous, je vais regarder votre cuisse, et nous prendrons un bain ensemble. »
C'était tout à fait normal de consoler l jeune petite, elle était si prévenante envers elle et ses « petits ». Elle aimait Dame de Flandre comme si elle en avait été sa fille. Pourtant Rena n'a jamais porté quelconque enfant. Mais avec Katherine c'était différent. Elle se voulait encore plus douce et prévenante avec elle. Rena alla chercher un linge propre et une bouteille d'alcool pour désinfecter la plaie. Elle la regarda se mettre à nue, et pour ne pas la mettre mal à l'aise en restant vetue ; la maîtresse de maison commença à défaire son corset qui étouffait sa cage thoracique et écrasait sa poitrine. Elle posa le corset sur una table à côté puis enreprit d'ôter la robe lourde et aux couleurs pastelles. Une fois moins vetue, elle sourit et défit l'un de ses jupons bouffant, cachant une armature de crinoline lourde qui pesait sur ses hanches. Une fois soulagée de tout ce poids elle leva son regard bleu vers Miss De Flandre.
« Je crois bien que c'est une des première fois que vous me voyez si peu habillée ma chère... »
Elle sourit amusée avant de rire un peu et d'approcher la blonde tout en prenant au passage le linge et la bouteille d'alcool. Elle l'ouvrit et imbiba de liquide le tissu blanc.
« Montrez moi votre blessure s'il vous plaît. »
Doucement et avec précaution elle nettoya autour de l'écorchure, puis alla doucement tapoter cette dernière pour la nettoyer. Elle regarda une nouvelle fois sa cliente et continua son soin de base en douceur.
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