Les soirées parisiennes {/4}

Olympe de France, anciennement Olympe de Belle-Joie, est la fille d'une bourgeoise de haut-rang et de l'ancien Roi de France, Henri de France (elle est le fruit d'une aventure d'une nuit, sans plus, ses parents ne s’aimaient pas sincèrement). Elle a été nommée princesse récemment lors de la découverte d'une missive estampillée par l'ancien Souverain stipulant qu'elle aurait le droit de profiter de ses avantages royaux dés lors que son père serait mort et voici plusieurs années maintenant que son géniteur est décédé. C'est une personne douce et agréable, qui a de la conversation et avec qui il est plaisant de converser. Jusqu’à devenir princesse, elle aimait la vie de Cour. Depuis qu'elle a gagné en hiérarchie, elle mesure que le monde qu'elle s'imaginait être n'était peut-être pas si idyllique qu'il n'y parait...

Il ne l'aime pas. Dés l'instant où Olympe est devenue princesse, elle a su que jamais plus Charles ne ferait ne serait-ce que semblant d'être courtois avec elle. Bien sur, elle peut comprendre qu'il se sente trahi, mais regrette ce comportement envers sa personne - d'autant qu'elle ne ménage nullement ses efforts pour se faire agréable auprès de lui. Elle qui, enfant unique au départ, se faisait une joie de se découvrir un ainé a bien vite déchanté. Qui sait si l'avenir sera plus radieux pour elle vis à vis de Charles.

Olympe apprécie beaucoup Diane, qu'elle voit comme un modèle. Les deux jeunes femmes, séparées en âge de seulement deux ans, s'entendent extrêmement bien et passent parfois des heures entières à discuter. L'indifférence de Charles pour elles deux les a fait se trouver. Enfin un peu de positif dans leurs situations respectives.

Ils ont le même âge et portent une responsabilité similaire puisque tout les deux cadets des Rois de leurs patries respectives. Olympe aimerait sincèrement oser lui parler davantage car elle l'admirer énormément, a être si sur de lui sur tout les plans, en tant que prince. Si seulement elle pouvait lui ressembler un peu plus...

Diane est sans doute l'incarnation même de l'élégance naturelle et de la douceur. Sensible, généreuse et lettrée, elle peut toutefois faire montre de son autorité de Reine si cela s'avère réellement nécessaire. Éduquée comme une très grande dame, Diane avait été promise à Charles de France dés sa naissance; il l'a vit la première fois alors qu'elle dormait encore dans son berceau. Toute sa vie gravita autour de ce projet, de cette existence que l'on cousait pour elle, à sa place. Seulement... Lorsqu'à ses treize ans elle rencontre le Roi pour les présentations officielles, elle eut peur de lui, de son regard qui paraissait prompt à la dévorer à tout instant. Cette soirée passée, Diane comprit que rien d'amoureux ne pourrait fleurir entre elle et le Roi de France. Bien qu'elle regrette de l'avoir offensé, elle ne parvient pourtant pas à se faire pardonner auprès de lui. Ils se marient l'année suivante et elle monte sur le trône à ses quatorze ans. Depuis lors, sa relation avec le Roi est, pour tout dire, presque inexistante. Bien qu'elle tâche de se faire agréable, rien de réellement concret ne lui revient. Voici déjà quatre ans qu'ils sont mariés et aucun héritiers n'a encore été donné à la couronne. Des bruits commencent à courir sur Diane, la rendant assez mal à l'aise... Pauvre petite reine à la santé fragile et au cœur si bon.
(Personnage destiné à évoluer!)

Il lui fait peur. Diane sait qu'elle est méprisée de son souverain et ce constat la peine. Bien qu'elle fasse tout pour lui être agréable -nourrissant pour lui une amitié malgré tout sincère -, il ne semble jamais enclin à lui rendre ses sourires ou faire ne serait-ce que semblant de lui accorder de l’intérêt. Aux bals, il ne l'invite jamais à danser et elle n'a jamais eut l'occasion de se balader avec lui dans les jardins, comme elle s'idéalisait pouvoir le faire avec son Roi, plus petite. Depuis ce fameux soir où elle céda à la peur qu'il lui inspirait, elle a comprit que quelque chose s'était rompu entre eux, quelque chose qu'il serait ardu de réparer. Est-ce donc si impossible de comprendre cet homme qui n'a pas une fois partagé sa couche?

{Lien destiné à évoluer!}

Souverain de l'autre côté de la mer, Diane n'a eu que peu souvent l'occasion de converser avec le Roi d'Angleterre, qu'elle trouve malgré tout charmant d'un bout à l'autre de sa personne. Elle aimerait tant que Charles puisse devenir un peu comme lui... De même, elle ne s'explique pas vraiment ce sentiment qui l'envahit dés lors qu'elle pense à lui.

Comme tout le monde, c'est avec une certaine surprise que Diane accueillie la jeune Olympe au sein de la Cour Royale. Elle n'aurait jamais pensé cela possible un jour, que Charles puisse avoir un lien fraternel. Avec Olympe, elle découvre la joie de pouvoir à son tour avoir l'impression d'être une sœur ainée et cela lui plaît. Dans leurs malheurs respectifs vis à vis du Roi, elles s'entendent très bien.

 
Cette demoiselle fait partie du cercle très fermé des Dames d'Atours de sa Majesté la Reine Diane. La marquise est l'une des plus fervente aide de la jeune Reine, qui apprécie grandement son dévouement envers sa personne. Bien sur, Diane ne se doute de rien concernant les pensées d'Anne-Lise envers elle.

Lazare ignore que les personnes l'ayant élevé ne sont pas ses parents biologiques; ils ne le lui ont jamais dit. En réalité, il est le fils d'un lycan noble de France et d'une danseuse immigrée des bas quartiers. Le couple ayant prit Lazare à leur charge a toujours tout fait, en connaissance de cause, pour qu'il ne sache pas qu'il est en réalité à moitié loup. En effet, ils le dérobèrent à sa première famille d'adoption. Un soir, une servante louve de la famille de son père vint apporter l'enfant à des alliés du père de ce dernier, pensant pouvoir leur faire confiance pour prendre soin de lui. Les actuels 'parents' de Lazare, en comprenant de quoi il en retournait, tuèrent les pauvres malheureux choisis pour l'élever et volèrent le petit afin de l'élever en vue de sombres desseins. A chaque pleine lune, ils offrent à Lazare une boisson en réalité infusée de somnifères puissants (depuis tout petit ils l'ont conditionné à voir ce rituel comme une 'réunion familiale' afin qu'il ne soupçonne rien); ainsi, il dort, se transforme pendant son sommeil, mais a de nouveau forme humaine lorsqu'il se réveille. Tout ceci, Lazare ne s'en doute guère. Pour lui, son entrée chez les miliciens n'est autre qu'une chance immense de pouvoir protéger les faibles contre la félonie des loups et des vampires. Lorsqu'il apprendra la vérité, ce jeune homme aux nobles intentions risque bien de tomber de haut.

Lazare connait à peine ce marquis, pour ne lui avoir adressé que peu de fois la parole alors qu'il s'occupait avec soin des plantes du Château Royal. Cependant, le peu de conversations qu'ils eurent furent toujours très agréables. Lazare et Mezariel ignorent, bien entendu, qu'ils sont frères.
{Lien destiné à évoluer!}

La servante qui l'a emmené chez ce couple en qui elle pensait pouvoir avoir confiance mais qui fut trahie. Nao ne l'a plus revu depuis qu'il n'était qu'un petit enfant et Lazare ne semble pas se souvenir d'elle. Parfois, ils se croisent au détour d'un couloir, au château, tout deux ignorants la nature et l’identité de l'autre. Se retrouveront-ils un jour? Tout ce qu'il reste de Nao chez Lazare est une vague mélodie qu'il entonne parfois, sans savoir réellement d'où elle provient (la louve était habituée à la lui chanter pour l'apaiser).
Note : Nao a bien entendu cherché l'enfant un long moment mais son nouvel environnement fit que son odeur naturelle est désormais noyée sous d'autres (de fleurs, de thés, ect)... Ce qui explique pourquoi Nao ne l'a pas encore reconnu malgré son odorat de lycane.

Anne-Lise est née d'une union adultère. Son père, le Marquis d'Orléans, trompa son épouse avec une fille du peuple à plusieurs reprises. Cette dernière finie par tomber enceinte et accoucher d'une petite fille, Anne-Lise. Le Marquis céda un jour sous le poids de la culpabilité et avoua tout a sa femme légitime, qui, à sa plus grande surprise, n'entra point dans une fureur noire. Ne pouvant avoir d'enfants car stérile, elle vit cette annonce d'un bon œil et accepta d'adopter l'enfant et de la faire passer pour sa propre fille si, en contrepartie, le gouderaud faisait en sorte que sa maitresse soit pendue haut et court dés le lendemain. L'homme n'eut d'autre choix que d'accepter. Il fit tuer la mère de sa fille emmena le nourrisson auprès de son épouse.

Elle ne manqua nullement d'amour, bien au contraire. Choyée et aimée, elle ne connait pas encore la vérité quant a sa naissance ( toutefois, il est possible qu'elle l’apprenne en cours de RP).

Il existe cependant une différence qui fait d'Anne-Lise, une personne à part. En effet, vers l'adolescence, en même temps que les premiers émois de l'amour et les prémices des plaisirs interdits de chair, perdue entre l'attirance pour les hommes et celui pour les femmes, la jeune femme obtint un don. Anne-Lise vit dans son sang apparaitre une essence nouvelle, qui pouvait devenir corrosive si tel était son désir (L'apparition de son pouvoir, ses recherches qui la menèrent jusqu’à la sorcellerie et la connaissance qu'elle possède au sujet des lycans et des vampires qu'elle se doit de combattre du fait de sa nature de sorcière - même si ses sentiments vis à vis d'eux sont laissés libre au joueur - sont laissées libres au choix du joueur). Décidée a ne pas révéler son "pouvoir" à sa famille, la belle fit ses bagages et partie pour Paris, sous un prétexte dérisoire mais que nul ne contredit alors.

Anne-Lise fait partie du petit cercle des "Dames D’atours" de Madame la Reine, ce qui signifie qu’elle fait partie des rares privilégiées a être au courant de tout les états d'âmes de sa Seigneurie la Reine Diane et peut jouir du luxe de la côtoyer bien plus souvent que le commun de la Noblesse. Et puis... Il y a ce bourdonnement, au creux des entrailles de la demoiselle, qui s'affirme dés lors que Diane pose ses yeux sur elle. La notable aimerait faire plus que simplement réconforter la Suzeraine, ou passer une main délicate sur la joue de cette dernière; toutefois, elle n'ose se l'avouer encore, c'est trop indécent pour l'heure.
Les faits ayant menés la Marquise a un tel rang sont laissés libres au choix du joueur.