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Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel]

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Profil Académie Waverly
Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyDim 23 Sep - 12:57
Martin était plutôt fier de lui. Elliot avait reconnu sa valeur en tant que voleur et lui avait donner une mission un peu plus difficile que d'habitude.

Un noble, venu tout droit de France, venait de s'installer pas très loin de leurs terres. D'habitude, la population ne s'approchait pas de cet endroit à cause d'une vieille légende païenne comme quoi les terres étaient maudites. C'était évidemment ridicule mais ça les arrangeaient plutôt bien lui et sa meute.

Mais le noble franchouillard ne semblait pas au courant et il avait fait construire une grande maison à quelques kilomètres de la leur et ça ne les arrangeaient évidemment pas du tout.

Du coup, Elliot lui avait demander de se rendre discrètement sur les lieux en reconnaissance et essayer de voir s'il pourrait le chasser d'une façon ou d'une autre.

Évidemment si tout ce qu'il entreprenait pour l'éloigner ne fonctionnait pas, il faudrait sans aucun doute employer la méthode forte.

Ne voulant pas décevoir Elliot, il avait accepter la mission et comptait bien l'exécuter correctement. Il ne reviendrait pas chez lui tant que ce français ne serait pas loin. Ou mort.

C'est donc sous sa forme de loup qu'il se rendit discrètement sur les lieux. Ne voulant pas attirer l'attention, il se cacha dans un bosquet et observa les alentours.

Ce type était vraiment un riche de chez riche. Il avait même des serviteurs. Tout ce que détestait Martin. Il les regardaient aller et venir à leurs tâches. Il finit même par repérer le maître des lieux.

Malgré son ouïe fine il ne comprenait pas un traître mot de ce que ces gens se racontaient étant donné que ce n'était pas de l'anglais. Il huma l'air pour bien retenir l'odeur de leur maître et attendit patiemment que la nuit tombe.

Quand ce fut le cas il entra dans la propriété le plus discrètement du monde et fit le tour de la propriété pour faire un repérage des lieux. Il sentit l'air autour de lui pour trouver la chambre de l'intéressé.

Une fois à côté de cette dernière, il reprit son apparence normale, se rhabilla rapidement (il gardait toujours ses vêtements avec lui en faisant un noeud au manche de sa tunique et des jambes de son pantalon pour pouvoir les porter autour de son cou) et commença à escalader le mur. Heureusement la chambre était au premier étage et il n'eut aucun mal à grimper jusqu'à la fenêtre.

Il jeta un coup d'oeil à la pièce éclairée par une bougie. Les riches pouvaient se permettre de laisser brûler des chandelles même durant la nuit. Quel gaspillage. Mais au moins ça lui permettait de faire un rapide tour des lieux.

Ses yeux s'arrêtèrent sur une boîte rempli de bijoux et d'or. Il n'avait jamais vu autant d'or de sa vie. Et évidemment ça donnait envie. Il se dit qu'après avoir fichu une frousse bleu à ce mec, il pourrait bien partir avec le butin. Avec ça, sa meute aurait de quoi vivre un an au moins !

Alors qu'il détourna enfin les yeux des joyaux, son sang se glaça et il se figea. De l'autre côté de la chambre, en face de lui, il y avait une fenêtre et à cette fenêtre quelqu'un l'observait.
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Profil Académie Waverly
Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyDim 23 Sep - 13:20

Nous y étions, l’automne avait commencé à montrer le bout de son nez, trainant avec lui ce léger souffle venteux et cette pluie froide et désagréable qui s’abattait de ce ciel déprimant. Tout semblait gris et maussade, peu importe où je tournais le regard alors que je cherchais désespérément un peu de chaleur dans ce paysage. J’avais beau me trouver dans un château et le luxe qui s’y accompagnait, la vue n’en était pourtant pas différente de celle que l’on observait partout ailleurs. Elle me rappelait même parfois ce que je voyais jadis par-delà de la fenêtre de cette ferme dans laquelle j’avais grandi et où l’une d’entre-elles révélait la demeure des Canisy en hauteur du village. Il y avait Constance pour me réveiller chaque matin que Dieu faisait, avant que je ne me mette au travail, tournoyant sur moi-même alors que je pensais à ce beau marquis qu’était Lysandre.

Un pincement au cœur me rappela douloureusement à la réalité, plus rien ne m’attendait là-bas omis un tas de cendre que je ne pourrais supporter. A l’époque, peu m’importait le temps, j’étais simplement heureuse d’être en vie alors qu’à présent, je vivais simplement pour la seule chose qui avait encore de l’importance, mon fils. Tant qu’il était en sécurité, je pouvais me perdre et tout donner, pourvu qu’il le reste. Sentant que quelqu’un arrivait, je quittais dès lors la fenêtre pour commencer à sautiller dans le couloir, le sourire aux lèvres, en direction des chambres. J’avais une valise à aller récupérer car après tout, j’avais une mission à accomplir.

C’est ainsi que je fini par traverser la frontière pour m’engouffrer pour la première fois sur le territoire anglais. Je devais bien l’avouer, je n’aimais pas vraiment l’idée cependant, je n’avais pas mon mot à dire quant au voyage. Si Charles me disait d’y aller, je m’exécutais, c’était aussi simple que ca et ca ne changerait pas quand bien même la situation semblait compliquée. Un amnésique, comme si j’avais besoin de cela maintenant … Honnêtement, tout cela ne me disait rien qui vaille cependant je devais faire mon maximum et rester « digne » de mon titre. Digne … rien que cet adjectif m’arracha une légère grimace. Au fond la Baronne Eiffel Rosemonde n’était qu’une vaste blague.

Arrêtée dans l’une des grandes auberges de Londres, je prétextais une semaine de détente et quelque part de tourisme inavoué tout en récupérant les clés de ma chambre. Les gens étaient bien curieux et je le savais, ne pas leur répondre serait pire que tout étant aussi facilement méfiant sur leurs affaires. Je fis donc comme j’avais dit, traversant les rues et quartiers avec un mélange de malaise et de fascination avant de trouver ce pourquoi j’avais fait le déplacement, la demeure de Sir d’Abzac. Voila précisément ce que le roi m’avait demandé de trouver avant ce malheureux accident et par respect, je me devais d’aller au bout quand bien même il en était aujourd’hui complètement inconscient … Peut-être aurais-je la possibilité d’arrêter après cette nuit, serait-ce peut-être la dernière ? Je voulais y croire mais en même temps je devais me préparer à toutes éventualités, j’avais signé à vie et si demain devait recommencer, je suivrais le mouvement.

La nuit tombée, je passais par la fenêtre de ma chambre pour me faufiler à l’extérieur, une capuche recouvrant mon visage telle une voleuse dont j’étais loin d’être. Passer derrière la noble habitation me sembla être la meilleure alternative possible et je m’activais dès lors à contourner le bâtiment jusqu’à me trouver sous la fenêtre me concernant. Je grimpais le mur, jusqu’au première étage, me soutenant en partie à l’aide de lières recouvrant la façade de briques avant de jeter un œil à l’intérieur. C’était la bonne chambre je ne m’étais pas trompée ! J’étais prête à ouvrir les battants quand quelque chose ou plutôt quelqu’un attira mon attention. Là, devant moi, derrière cette vitre opposée se tenait un garçon qui finit par poser les yeux sur moi, tout aussi surpris.

L’étonnement passé, je décidais de sauter au sol sans attendre une seconde de plus. Le pire dans cette histoire n’était pas d’avoir croisé quelqu’un d’autre sur la même cible, le problème était qu’il m’avait vue et c’était réciproque. C’était mauvais de traîner dans le coin ce soir, j’allais donc me retirer prestement. Je m'éloignais dans la nuit.
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Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyDim 23 Sep - 13:38
La boulette. Il s’était fait repérer. Il ne savait pas par qui cela dit. Il l’avait à peine vu. On aurait dit une femme à priori mais c’était même pas sûr.
Une chose, par contre, était sûr, c’est que ce n’était pas une servante ou une domestique. Personne n’irait zieuter à la fenêtre de son maître comme ça si ce n’est u voleur.

Quel était donc le pourcentage de chance qu’il tombe sur un autre voleur, le jour où lui-même ferait du repérage des lieux ? Nul vous me diriez et pourtant… y avait qu’avec lui que ce genre de choses arrivaient.

Très vite, il redescendit de son perchoir et atterrit souplement par terre. Il réfléchit à toute vitesse. Il n’aimait pas trop ça mais il devait s’assurer que cette personne n’avait pas vu son visage humain. Et si c’était le cas, il devait la faire taire. Il n’aimait vraiment pas ça mais sa bourde pouvait mettre sa meute en danger et il devait réparer son erreur.

Il se retransforma en loup, cachant ses fringues dans un buisson (pas le temps de les attacher à son cou) et contourna la demeure au pas de course, humant l’air autour de lui afin de retrouver la trace de son potentiel ennemi.

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Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyDim 23 Sep - 14:20

M’éloigner le plus vite possible, c’est ce que je m’efforçais de faire alors que mon esprit n’était pas tranquille. Depuis que j’avais sauté, cette impression de danger imminent ne me quittait pas et je n’avais en aucun cas prévu de mourir aujourd’hui, ce n’était pas une option envisageable. Mais quelque part, une petite voix me disait que si j’en étais là, c’était entièrement de ma faute et je le savais. C’était la première règle, toujours vérifier les alentours et ne pas être vue. Je devais être trop sûre de moi aujourd’hui, j’avais baissé ma garde et voila ce qui en découlait … Cependant, ca ne pouvait pas se terminer comme ca ! J’étais persuadée qu’en longeant la demeure, il n’y avait personne, il était arrivé réellement sans prévenir. Je me sentais si stupide en ce moment, stupide et angoissée car cette impression de danger ne me quittait pas.

J’essayais de reprendre mes esprits et récupérer une respiration normale et à mesure que je m’y attelais j’avais ce sentiment de plus en plus présent d’être suivie. Je faisais assez confiance à mes sens que pour comprendre qu’il y avait de grandes chances que ce soit réellement le cas. J’étais une cible facile à courir dans ces sentiers et j’étais persuadée que ce voleur ne devait pas être loin. Si seulement nous avions pu seulement nous manquer ne serait-ce que d’une seconde, la situation ne semblerait pas si désespérée …

J’avais sans doute un peu d’avance, mais certainement pas assez que pour le semer tranquillement, je devais faire quelque chose, mais quoi ? j’avoue que le terrain n’était pas à mon avantage quand bien même ces hauts arbres me barraient parfois le chemin, alignés de façon complétement désordonnées à l’entrée de cette foret. Et une lumière de lucidité apparu soudain, je pouvais me cacher si je faisais vite. Comme je le pouvais je me mis à me cramponner au tronc d’un arbre afin de l’escalader le plus rapidement possible. Je m’étais mise face au chemin que je venais d’emprunter, cachée derrière l’imposante circonférence qui me servait bientôt de perchoir. L’épais feuillage me laissait me fondre à l’intérieur me donnant un avantage certain et je l’espérais, pourrait être mon repaire pour quelques heures.

Mes yeux rivés sur les environs, j’essayais de suivre le bruit me me parvinrent rapidement après mon ascension. C’était rapide, désordonné et je fus stupéfaite de voir arriver non pas un homme, mais un loup dans mon champ de vision … Peut-être avait-il pris un chemin opposé en remarquant la bête qui rôdait par ici ?

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Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyDim 30 Sep - 13:08
Martin suivit sans aucun mal la trace de la voleuse. Oui, avec son flaire de loup, il avait reconnu l’odeur d’une femme à n’en point douter. Elle aussi l’avait repérer et elle s’enfuyait en courant mais il n’eut aucun mal à la suivre maintenant qu’il avait son odeur en tête.

Gardant tout de même une certaine distance de sécurité, il constata qu’elle était en train de revenir vers la ville de Londres. Il fallait qu’il l’arrête avant qu’elle mette un pied en ville car il serait désavantager dans ce cas-là.

Il accéléra le pas, pensant qu’il pourrait la prendre à revers mais constata avec surprise qu’elle n’était plus sur le chemin. Fronçant intérieurement les sourcils (ben ouais les loups n’ont pas de sourcils xD) il commença à renifler le sol pour retrouver la trace de sa proie et finit par la retrouver en bas d’un gros arbre.

Pendant une fraction de seconde, son esprit animal ne comprit pas pourquoi l’odeur s’arrêtait à l’arbre et il commença à tourner en rond en bas de ce dernier. Il finit alors par comprendre que l’odeur n’était plus au sol mais dans les airs. L’humaine était monté dans l’arbre.

Il leva le museau pour essayer de la distinguer parmi les branches d’arbre. Il glapit de frustration. Il ne pouvait évidemment pas grimper à l’arbre sous son apparence de loup. Et reprendre son apparence maintenant revenait à révéler l’existence des loups-garous au monde. Et de ce fait, mettre en danger sa meute.

Il décida donc de faire demi-tour et d’aller se cacher dans un buisson pas loin en attendant qu’elle descente de son perchoir. Il n’aura qu’à lui sauter dessus une fois qu’elle aura mit un pied à terre.
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Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyLun 8 Oct - 22:14

J’étais dans une situation inconfortable, cela allait sans dire et je me félicitais silencieusement d’avoir pu grimper cet arbre qui ne me disait trop rien qui vaille à première vue. J’avais manqué de temps et de réflexions avant de m’y atteler cependant, je n’avais guère énormément d’options devant moi à ce moment-là, voire même pas du tout, si ce n’est courir à tue-tête trop à découvert pour mon propre bien. Dorénavant du haut de mon perchoir, j’avais l’impression de retourner à ma douce enfance où j’escaladais les troncs afin de cueillir quelques fruits de notre pommier. Cela me semblait si facile à l’époque, si bien que j’étais heureuse de ne pas avoir tout perdu. Comme quoi, la plus petite des choses peut parfois vous sauver la vie.

Mon regard s’attirant vers le bas, je regardais le sol où se plantait le pied de cet arbre, ne manquant pas l’animal qui guettait ma présence, tournant autour de ma tour de fortune bientôt truffe en l’air. Il savait que j’étais là, et je me demandais combien de temps il s’intéresserait encore à ma personne. Avec de la chance, il retournerait rapidement auprès de sa meute ou courserait n’importe quel animal pourvu qu’il soit plus digne d’intérêt. La situation n’était pas des plus simple j’en avais bien peur, jusqu’à ce que finalement sa forme ne s’éloigne, retournant d’où il était venu.

Un soupir de soulagement s’échappa de mes lèvres et mes muscles raidis par la pression se détendirent un petit peu. Passant distraitement la main à ma ceinture, je touchais la dague que j’avais apportée et remerciais mentalement cette pauvre bête de ne pas m’avoir forcée à l’utiliser. L’animal ne méritait pas de voir son sang versé juste parce qu’il se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment … Mais je savais aussi que peu ne pensaient comme moi. Je soupirais d’autant plus à la bêtise de la race humaine en réalisant que quelque part, je n’en étais pas bien loin. Après tout, être assassin était déjà une bavure en soi.

Une quinzaine de minutes passèrent avant que je ne me décide à redescendre, jugeant les horizons plus sûrs. Le loup n’avait pas montré de signe de retour et aucun bruit ne laissait présager un danger imminent, tout était calme. Comme si elle était la seule, perdue dans ces rangées de verdures. Je redescendais lentement, empruntant le côté opposé au loup afin de me faire le plus discrète possible et une fois au sol, j’entrepris de rejoindre l’arbre le plus proche, puis le suivant, direction la sortie qui m’attendait depuis trop longtemps maintenant. La nuit s’était faite plus fraîche et le froid lui mordait la peau. Etre restée immobile là-haut n’avait pas eu que des avantages …

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Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyVen 12 Oct - 22:47
Martin s’était tapi dans un buisson pas loin et observa le tronc de l’arbre où la voleuse s’était réfugié. Elle finirait bien assez tôt par descendre de son perchoir.

Pendant un moment, il réfléchit à comment réagir. Il ne pouvait vraisemblablement pas la mordre vu que ça risquait de la transformer en loup à son tour. Il regrettait tout de même de ne pas avoir pris ces vêtements. Il avait réagit au quart de tour sans vraiment réfléchir aux conséquences de ses actes. Cela dit il pouvait aussi bien faire peur à la jeune femme en lui grognant dessus…

Il n’eut pas le temps d’y réfléchir longuement car elle finit par redescendre. L’étrangère s’enfuit dans l’autre sens et il l’a suivit aussi furtivement qu’un ninja. Il la contourna et la dépassa pour apparaître devant elle en grognant. Elle ne devait absolument pas rejoindre la ville.

Grognant de plus belle, il se rapprocha de sa proie doucement d’un air menaçant.
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Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyDim 30 Déc - 22:32

Une fois au sol, je me frictionnais les bras, les mains sur le membre opposé en tentant de me réchauffer comme je le pouvais avant de partir dans demander mon reste. Quelque part, j’avais peur et je n’avais pas envie de rester d’avantage dans le coin où d’autres bêtes pouvaient certainement encore rôder. J’entendais le vent souffler tandis que je m’élançais sans un regard en arrière, comme si ce loup ou d’autres choses pouvaient apparaître comme par magie si je le faisais. Je me retrouvait comme une enfant qui par peur d’un quelconque monstre, ne souhaitait pas éteindre sa lumière lorsqu’était venu le temps de se coucher. Je me retrouvais stupide de me laisser à ce genre de peur irrationnelle mais en ce moment, il ne me restait que ca afin d’espérer avancer encore plus vite.

Mais peut-être aurais-je dû prêter plus attention aux bruits qui m’entouraient afin d’éviter ce qui allait m’arriver. Ces bruissements caractéristiques auraient dû me mettre en alerte cependant ce vent ne m’y avait pas aidé … C’est comme cela que, sortant de nulle part, le loup réapparut devant moi toute babine tremblante. Il grognait, se rapprochant dangereusement de moi alors que je reculais lentement à mesure qu’il s’avançait. J’y allais à tâtons alors que je cherchais une idée qui puisse me sortir de cette situation déroutante mais cependant, rien ne me vint. Cependant, posant prudemment ma main à la ceinture que j’avais à la taille, j’entrepris de récupérer un objet particulier y étant accroché et qui pourrait certainement m’être d’une aide précieuse. Je sentais la lame de ma dague sous mes doigts et une fois ceux-ci posé sur le manche, je m’en saisi pour la pointer devant moi en direction de la bête.

« Et si tu allais chasser ailleurs ? Je ne sais pas, un lapin, quelqu’un d’autre ? Tu ne vas pas me faire croire que tu n’as que moi à embêter dans les environs. »

le sang froid qu’il me restait venait de transparaître dans mes mots alors que je n’avais pas trembler une seule fois. La solution du désespoir … En vérité, je n’avais aucune envie de faire du mal à cette bête qui avait probablement faim. A l'époque, alors que j'étais encore à la ferme, à part quelques poulets, nous n’avions jamais eu de problèmes et j’avoue qu’hier comme aujourd’hui, j’aurais refusé une quelconque battue.

« Ecoute, je n’ai aucune envie de te faire du mal … Mais je n’aurais pas le choix si tu t’approches encore. »

Je parlais à un loup, je devais décidément avoir un problème. Bien qu’à mesure désespérée … Je n’y croyais pas vraiment au fond, mais nul ne pourra me reprocher de ne pas avoir essayé. Je ne pourrais pas me le reprocher.


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Petits crimes entre amis [ft. Rosemonde Eiffel] EmptyMar 8 Jan - 21:20
Martin s’approcha, le poile hérissé, les babines retroussées, il savait pertinemment qu’il ne devait pas la laisser vivre. La laisser partir pouvait être dangereux pour sa meute et il ne voyait qu’une seule solution pour en finir avec cette histoire : lui sauter dessus et lui arracher la carotide pour qu’elle se vide de son sang. S’il arrivait à la tuer directement, elle n’aurait pas le temps de se transformer en loup. Il ne lui ferait aucun cadeau.

Après il n’aurait qu’à enterrer le cadavre loin des terres d’Elliot. Il ne pouvait pas non plus risqué que les humains du coin découvre les restes d’une femme attaqué par un loup. Ca risquerait, également de mettre sa meute en danger.

C’est mû par cette conviction de protéger sa meute qu’il continua à se rapprocher de la jeune femme en grognant de plus belle. Il fixa la nuque de la jeune femme en s’imaginant y planter ses crocs dedans comme l’aurait fait un lion face à une gazelle… sauf qu’une gazelle n’avait pas de dague à la main.

Quand il remarqua l’arme à la main de la demoiselle, il s’arrêta et la fixa en reculant d’un pas, grognant de plus belle. Les loups n’étaient pas de lions. Ils ne chassaient pas en arrachant la carotide de leur victime. Il prenait toujours en chasse des petits animaux ou des animaux faible. En meute, ils courraient après jusqu’à le fatigué et une fois qu’ils étaient sûr que l’animal étaient à leur merci, ils le mordaient jusqu’à ce qu’il meure. C’était comme ça que des loups chassaient et pas autrement. Une humaine, armée de surcroît, était loin d’être un petit animal faible.

L’air de rien, Martin était encore très jeune, assez impressionnable et en plus, même s’il se jouait ‘bad boy’, il n’avait jamais assassiné personne. Du coup, là, pour le coup il commença à douter. Et ça ne s’arrangea pas quand la jeune femme commença à agiter sa dague en lui parlant dans une langue qu'il ne connaissait pas. Nulle doute qu’elle était effrayée et bien embêtée de devoir utiliser son arme contre lui, lui demandait de d'aller jouer plus loin… et étrangement ça le toucha. Un autre humain qu’elle n’aurait eu aucune pitié.

Du coup, comment lui, ne pouvait-il pas ne pas avoir pitié d’elle. Sans s’en rendre vraiment compte, il avait arrêté de grogner et regarda la jeune femme lui parler en désespoir de causes. C’était mort. Il ne pourrait jamais la tuée. Pire, il ne voulait pas la tuée. Et il causerait très certainement la perte de sa meute. Il laissa échappé un jappement de tristesse, les oreilles aplaties se demandant bien ce qu’il allait faire maintenant. A trop être sûr de soi, on fait de belles conneries.

Et dire que ça devait être juste être une mission de reconnaissance. Comment ça avait pu finir comme ça ? Qui aurait pu s’imaginer qu’une autre personne essayerait de s’en prendre à leur victime ?

A cette pensée, Martin eut un flash. Une illumination. Ses oreilles se redressa comme-ci il avait entendu un écureuil. Mais oui ! Elle était sans doute, elle aussi, une voleuse. Ou peut-être un assassin. Il avait donc le même objectif. Peut-être qu’au lieu d’essayer de s’entre-tuer, ils pourraient peut-être s’entraider ? Pourquoi n’y avait-il pas penser à ça plus tôt ? S’il avait pu, il se serait frapper le front en un beau « facepalm » des familles.

Soulagé par cette nouvelle perspective, il se rendit même pas compte qu’il venait de reprendre sa forme initiale devant les yeux de son ancienne proie.
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