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A native help ••• Rena

Mezariel D. de SaintLouis
Mezariel D. de SaintLouis
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Messages : 608

Mémoire de vie
Race: Infant
Métier/Rang: Marquis
Statut amoureux: En couple
Profil Académie Waverly
A native help ••• Rena EmptyMer 14 Juin - 23:03
La douleur. C’était là ce qui lui avait fait perdre connaissance et c’était cette même alchimie étrange qui le faisait de nouveau émerger d’u brouillard dans lequel il se trouvait présentement.

Mezariel avait l’impression d’avoir l’épaule en feu, à raison. En essayant de bouger quelque peu, il remarqua qu’il était torse nu, allongé sur ce qui semblait être un lit de fortune. En se tournant un peu à s’en dévisser presque le cou, le jeune homme croisa le regard d’un individu qu’il ne connaissait pas. Ce dernier, en dépit d’avoir des tâches de sang partout sur une blouse claire, lui rendit un sourire aimable. « Je me suis permis de suturer votre vilaine blessure. Une plaie à l’épée ne peut être laissée ainsi, alors j’ai pris l’initiative de vous sauver la vie, j’espère que cela ne vous dérange point ? »
Il fut un signe négatif de la tête. Comment pourrait-il remettre en question le fait d’être en vie. Une pensée soudaine lui vint alors et ses doigts se dirigèrent d’instinct sur son cache-œil ; lequel était toujours en place. L’inconnu reprit alors la parole. « Pas d’inquiétude, il était si serré que je n’ai pas eut le cœur de vous le retirer. Quoi que vous souhaitez garder dissimuler, cela vous regarde. Je suis médecin, pas soldat du Roi. Mon rôle est de soigner et non d’espionner autrui, quand bien même vous étiez de l’armée française. » Oui. Il se souvenait.

Ils avaient essuyé une bien cuisante défaite. Et désormais il était prisonnier, s’il comprenait bien. Magnifique. Mezariel se demanda alors s’il allait devoir passer devant une cour martiale ou non. Son avenir pourrait dépendre des prochaines heures. Il regretta alors son manque d’intelligence et de présence d’esprit pour ne pas avoir penser un instant à protéger son dos pour sauver l’humain près de lui. Quel imbécile ! Il payait désormais le prix fort de ses écarts ; tant pis pour lui songea-t-il.

Le médecin resta avec lui un moment, vérifiant le bandage qu’il venait de lui appliquer et l’aidant même à mettre une veste de fortune, faites en lin. Enfin, deux individus en uniforme militaire vinrent le chercher et l’empoignèrent par les épaules afin qu’il les suit, lui arrachant un gémissement de mal-être impossible à canaliser. Le médecin tenta bien de faire entendre sa voix mais ce fut peine perdue et ce fut sans ménagement que Mezariel fut trainée dans les rues de Londres. Sans doute allait-il être désormais transféré ailleurs, maintenant qu’il était réveillé et –presque – en état de tenir quelques palabres. Il réfléchit au moyen le plus sûr d’éviter la prison – son statut de noble ne semblait pas peser grand-chose présentement, sans doute dû au fait qu’il était un noble français et non britannique, ce qui aurait expliqué bien des choses – mais ne trouva rien. A part se faire protéger momentanément par un membre de la noblesse britannique, Mezariel ne voyait pas comment se sortir de ce mauvais par-ci. La guerre l’avait réellement jeté dans les bras du désespoir.
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A native help ••• Rena EmptyMar 20 Juin - 12:15





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Le bourdonnent incessant et angoissant de la guerre avait cessé, elle pouvait respirer de nouveau, la France avait payé le due de son offense à l'Angleterre. Rena, elle ne savait réellement dans quel camp elle se trouvait, elle était humaine, profondément humaine, mais la louve en elle avait soif de sang, alors elle avait gardé ses distances avec ce qu'il pouvait bien se dérouler par de là de Londres. Rena avait fait ce qu’elle avait eu à faire, mais la jeune courtisane avait bien évidemment quelques petits sbires qui lui rapportaient bien nombre de faits et gestes. De par son apparence calme, pure, le port altier, son air de jouvencelle; la louve était une femme de réflexion.

Elle sait mener son petit monde à la baguette, mais si elle est ici, en Angleterre, c'est aussi pour des raisons familiales, sa mère étant malade, la brune s'en occupe du mieux qu'elle le peut, mais elle le sait, la maladie chez les humains est bien souvent mortelle. Mais pour l'instant, ce triste tableau n'est pas encore à l'ordre du jour. Un autre est bien plaisant pour la catin. Rena a eut ouïe dire qu'un petit noble avait été fait prisonnier après une blessure. Un de ses petits avait travaillé dans cette infirmerie et avait repéré ce français. Il avait décrit à la jeune femme comment il était et avait apprit son transfert, tel jour et connaissait aussi le chemin que devrait emprunter les soldats. Tout cela était ben intéressant et intriguant pour la native. De plus si elle pouvait avoir quelconque petite emprise sur la cours de France, elle pourrait s'élever un peu plus. En Suède elle possédait désormais la Maison Close de Stockholm, la maison qui pourrait bien faire de l'ombre à celle de passe que tient cette vieille Loredana. Il serait bien temps que cette bique se mette en péril et qu'elle puisse laisser la place au plus jeune, à ceux qui savent mieux diriger et qui ont bien plus d'ambition.
Mais de là à dire que la demoiselle serait prête à commettre un meurtre, c'est bien faux. Les femmes sont plus subtiles, surtout en matière de coups bas. Et c'est bien à la descente aux Enfers que se prépare Rena, afin de remonter encore plus jolie et fière. Et pour cela elle serait prête à bien des chses pour y parvenir, dont, sauver le museau d'un Marquis de France. Un pied en terre ennemi, quoi de plus normal lorsque le dicton dit bien "soit proche de tes amis mais soit encore plus proche de tes ennemis". Et c'est bien ce que la belle compte faire.

C'est donc accompagnée de plusieurs de ses "petites" que sa tenancière de mère fait travailler que la jolie Dame marche vers la route qu'emprunte les gardes afin d'intercepter leur colis. Beau colis soit dit en passant et qui doit bien valoir son pesant d'or aussi. Mais cela est une toute autre affaire. Vêtue presque sobrement et portant un capuchon afin de masquer son visage c'est au tournant de cette rue pavée qu'elle aperçoit ce trio face à elle. Un simple geste vers ses "enfants de chœur" et les voilà qui remonte lentement leurs jarretelles avant que Rena, avec une subtile mise en scène ne les bouscule et s'en suit ainsi donc une prise de tête, un crêpe chignon de prostituées contre une innocente bourgeoise. Bien évidemment une petite guerre de femme ça alerte un peu la garde surtout si une jolie bourgeoise s'en trouve de la partie. Malicieuse qu'est la gérante, elle connaît les hommes.
Voyant donc ces deux idiots s'empresser vers elles tout en tenant encore leur paquet, elle glisse un geste rapide à deux autres de ses petits sbires, afin d'emmener le paquetage loin de là. Deux petits sbires portant eux aussi le costume d'officier du roi. Les manigances sont bien souvent amusantes...
Tout en se débattant en vain, et se plaignant, elle laissa ses mignons se charger du paquet.

"Hé ! Chargez vous de la dispute, on se charge de lui, on a eu l'ordre de vous venir en aide pour renfort mais vous étiez déjà parti, le docteur nous a dit par où vous étiez. Laissez nous le français. On l'emmène à bon port, le juge a hâte de le voir, il n'aime pas les retards et on connaît un détour rapide."

Quelque peu surprit les deux autres, croyant les mots et la bataille idiote des femmes continuant sous leur nez et bloquant le passage, les fait obtempérer et ces deux types viennent donc s'occuper de séparer les  dames. Rena jouant la comédie de la bourgeoise tremblotante, pleurniche pour détourner l'attention sur elle. Tandis que ses deux mignons tiennent le frenchie.

"Ne dites rien et suivez nous, notre maîtresse veut vos voir..."

Ce fut simplement ce qu'ils disent sachant bien que la brune ne tarderait pas à les rejoindre après avoir gracieusement payé ces hommes en uniformes et que les deux autres courtisanes ne décident de leur faire oublier leur tracas par le plaisir de la chair.
C'est d'ailleurs ce qu'il se passa, Rena pu rentrer rapidement à la Maison Close de sa mère et y retrouver les complices de son acte.

Toujours cachée sous sa capuche elle avança vers l'ennemi et darda son regard dissimulé sur lui afin de le détailler, tout en mettant son odorat fin à son service. Étrange odeur, odeur presque commune... Un léger sourire se dessina sur son visage et elle finit par ôter son capuchon tout en révélant son faciès de "jeune femme intacte".

"Bonjour et bienvenue chez Nous petit français."

Dit elle tout en agrémentant ses mots d'une légère révérence, avant de faire signe à ses affiliés de la suivre vers le petit salon, qui par chance, était vide. Elle invita d'un geste l'homme à s'installer sur un canapé, tout en prenant place dans un fauteuil et terminant d'ôter sa cape tandis que les portes du lieu se referme.


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A native help ••• Rena EmptyMar 20 Juin - 17:24
Se faire escorter de cette bien brusque manière n’était guère pour plaire au marquis français… toutefois, il se savait loin d’être en position de dire quoi que ce soit, aussi se résigna-t-il au silence le plus total. Ou l’emmenaient-ils, déjà ? Il ne se souvenait plus si ce détail lui avait déjà été donné où s’il était encore dans l’inconnu et la brume à ce niveau-là. La France avait perdue la guerre et l’Infant était prisonnier, c’était une règle du ‘jeu’ et il ne chercherait pas à s’y soustraire… pas immédiatement, tout du moins. Il devait d’abord recouvrer ses forces avant de faire n’importe quoi et d’agir bêtement. Enfin, plus qu’il ne l’avait déjà fait, bien évidemment. Il s’insultait encore mentalement de son attitude qui n’était en rien digne de son rang et de ses obligations. Non mais quel idiot il avait été !

… Et pourtant, il devait bien admettre que peu importait combien il essayait de se convaincre qu’il avait mal agit il n’y parvenait pas vraiment. Il ne regrettait pas d’avoir aidé cet humain à s’enfuir, peu importe combien il essayait. Ce fut donc plongé dans ses pensées qu’il se laissait emmener il ne savait trop où, peut-être chez son bourreau ou une tierce personne au rôle semblable. Il n’en fut extrait que par des piaillements féminins, apparemment issus d’un crêpage de chignons dans les règles de l’art. Même lui, en tant que gentilhomme, en fut impressionné. La violence de cette toile vivante le laissait un peu… sans voix ? Le contexte alentour aurait dû le ramener à la réalité.

Ce n’est qu’en se sentant transféré à d’autres bras que le demi-loup eut un sursaut de panique. Ces deux nouveaux individus semblaient être des gardes des pieds à la tête, il est vrai, mais cela ne disait rien qui vaille à Mezariel, lequel se braqua dés lorsqu’il fut entre leurs mains. Les premiers gardes, chargés de régler le souci des prises de bec, l’abandonnèrent donc à leurs apparents collègues.

Partant de là, Mezariel fut conduit à l’abri des regards, à l’écart. Il se doutait bien que son sort venait de changer. Pour combien de temps, il l’ignorait encore, mais il ne comptait pas non plus appeler à l’aide les mauvaises personnes. Il n’était pas assez fou – en dépit de ses actions récentes – pour oser pareille stupidité. Ceci étant dit, il était tout de même au fait de ses possibilités d’échappées… qui se révélaient nulles, dans le meilleur des cas.

Une jeune femme vint à sa rencontre, faisant tomber du sommet de son crâne une capuche qui dévoila un visage de porcelaine, sublime. Une odeur presque familière émanait d’elle, comme si Mezariel n’osait pas se méfier de trop non plus. Ceci étant dit, sa lucidité le gardait bien de faire confiance trop vite à cette inconnue. « J’imagine que je dois vous remercier pour cela, milady. » engagea-t-il. « Mais je suis également certain que vous êtes la mieux placée pour savoir qu’ils ne me laisseront pas indéfiniment dans la nature, hors de leur contrôle, alors… que puis-je faire pour vous ? Car vous ne m’avez pas tirez de ces griffes-ci sans aucune sorte de motivation, n’est-ce pas ? » Son intelligence allait lui servir, il le savait.
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A native help ••• Rena EmptyMar 20 Juin - 23:35





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Tout en étant confortablement installer dans un fauteuil, la jeune femme se tenait droite, élégante, les jambes croisées sous sa robe longue de couleur pâle. Elle gardait un port de tête altier, comme si elle valait bien mieux que la petite bourgeoise et tenancière de maison de plaisirs. Et c'état bien vrai, Rena se savait bien plus valable que cela, elle possédait quelque chose d'inestimable : l'intelligence. Sa beauté comptait elle le savait, elle la vendait bien, mais elle excellait bien plus das l'art de vendre ses petits, de gérer une Maison de Passe, et de se faire bien voir, tout en réussissant à se faire une place non négligeable dans la société. Les on-dit, les rumeurs, il y en avait à son sujet, mais elle n'y prêtait guère attention, se montrant à chaque fois digne, le menton relevé et les yeux regardant vers l'avant, comme si un avenir proche lui souriait. Et c'était peut-être bien le cas.

Mais en cet instant précis elle avait bien d'autre chose en tête, et surtout elle avait un hôte d'une certaine qualité, qu'elle avait certes quelque peu kidnappé, mais au moins elle lui empêchait la potence. Il lui devra une dette à vie se dit-elle tout en écoutant le jeune homme lui parler. Son anglais était bon, mais avec cette charmante pointe d'accent français qui faisait bien souvent balancer les cœurs de certaines dames, mais hélas, ce n'était as son cas. Rena appréciait d'autres sortes d'accents. Comme l'accent nordique par exemple.
Une fois que l'homme eut terminé de parler, elle lui sourit tout en douceur et en coin, le regard brillant de malice et de charme. Il n'était pas stupide non plus, le petit marquis marquait donc un point en sa faveur. Douce petite proie qu'elle venait d'emmener dans un de ses petits royaumes. Tout en penchant légèrement la tête sur le côté, elle fit signe à ses sbires de les laisser d'un signe de la main, avant de se redresser un peu dans ce fauteuil et répondre avec son ton toujours doux, comme s'il était la caresse d'une plume ou d'un morceaux de soie que l'on fait glisser sur la peau.

"En effet, vous devriez, mais je pense que vous ne me remercierez pas immédiatement."

La demoiselle marqua une pause avant de reprendre en inspirant un peu et changeant avec élégance et souplesse le croisement de ses jambes sous les tissus de sa robe.

"Vous me semblez bien lucide sur certains points, mais sachez que vous serez en sécurité ici, et croyez le ou non, personne ne viendra vous chercher là."

Rena disait vrai, elle avait arrangé les choses à sa manière. Une manière bien moins noble que ne l'était sa façon de parer, ou bien sa façon de se tenir, mais au moins avec cela elle avait de bons résultats.
Tout en gardant un instant le silence, elle finit par se lever pour aller prendre dans un buffet deux verres et sortir une bouteille de vin qui y était entreposée. Elle la débouchonna et versa le liquide rouge dans les coupes, avant de lui en emmener et le lui tendre tout en répondant à ses questions en plongeant son regard bleu dans le sien tout aussi clair.

"Ce que j'attends de vous ? Mh. Bonne question que vous me posez là, mais je n'ai guère envie de vous y répondre tout de suite. Un peu de patience ne vous ferait pas de mal, surtout avec cette plaie."

La catin marqua une nouvelle pose et se pencha vers l'homme, approchant son visage du sien avant de le glisser vers son oreille. Rena savait bien que ce genre de comportement pouvait prêter à confusion et c'est bien ce qu'elle désirait y trouver en cet instant : de la confusion. Alors elle souffla.

"Ne voyez pas votre venue ici comme une captivité My Lord. Voyez cela comme une chance de vous en sortir vivant, et si vous y consentez je vous offrirais bien des choses..."

Mutine, et un tantinet provocatrice, elle lui mordilla le lobe de l'oreille en douceur, avant de se reculer et de revenir prendre place dans le fauteuil face à son invité.

"Pour démarrer sur de bonnes bases, je tiens à me présenter, Je suis Rena Sheffield, fille de putain, et tenancière de maison close. Et vous adorable français ?"


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A native help ••• Rena EmptyMer 21 Juin - 21:56
Il sentait chez cette femme une audace particulière et une envie de plaire qui transparaissait dans chacun de ses gestes, chacun de ses regards. Mezariel ne fit cependant aucune remarques, ce n’aurait guère état dans son intérêt que de se risquer à dire quelque chose qui aurait pu être mal interprété par sa camarade. Lui mieux que personne savait qu’entre ce que ce que l’on voulait dire et ce que l’on disait existait parfois une faille immense, une dissonance qu’il n’aurait pas été de bon augure de franchir si l’on souhaitait l’image renvoyée de notre personne être conservée telle qu’elle.

Il n’était point en position de force, ni même en position de faire quoi que ce soit pour l’heure. Il écouta la demoiselle lui parler avec une certaine attention, son seul œil libre voguant sur les courbes affriolantes de cette dernière. Il ne se laissa pour autant guère corrompre par ces charmes-ci. Pas pour l’heure, pas avec cette plaie dans son dos et le contexte alentours. Il reconnut cependant, volontiers, qu’elle était très belle, c’était un fait presque… irréel. Car si Mezariel appréciait les femmes humaines pour les petits défauts qui faisaient leurs beautés toutes plus diverses et variées les unes que les autres, il savait également reconnaître l’essence du mystique lorsqu’il les voyait. Il y avait été confronté depuis sa naissance après tout.

La laissant s’approcher, il frissonna au contact avec son oreille mais ne perdit pas le peu de concentration qu’il avait pu rassembler pour tenter d’identifier le parfum qui émanait de la chaire de son homologue féminine. C’est là que la vérité fit escale sur le voilier de son âme, de son esprit. Cette fragrance unique était on ne pouvait plus similaire à la sienne. Cette femme était une Infant louve. Mezariel se sentit soudain renvoyé plus de dix ans en arrière, avec sa défunte cousine Stella.

Sa gorge se serra un instant bien qu’il tâcha de n’en rien montrer. Un être exactement comme lui, taillé dans le même matériel et façonné à la beauté de l’Enfer. Comment n’avait-il pas pu s’en apercevoir plus tôt ? Et puis… Il devait bien reconnaître que l’opportunité de rencontrer une camarade faite des mêmes fibres que lui avait de quoi lui plaire plus que de simple mesure.

Reprenant brusquement pied avec la réalité, Mezariel leva alors ses deux poignets, encore prisonniers d’une paire d’entraves faites de métal. « Loin de moi l’envie d’insulter le nectar de votre vin, milady, mais je pense qu’il serait plus pratique pour moi de l’honorer en étant libéré de mes chaînes. » Pour le moment, tout du moins.

Le marquis observa un instant l’endroit où il se trouvait. Il n’était point dupe et se doutait bien de l’usage fait de ces murs-là. Il ne releva pourtant en aucun cas. « Je tiens tout de même à vous remercier pour votre intervention, quand bien même elle me semble encore plutôt complexe à comprendre… Je me doute que vous n’avez guère agit en simple courtoisie car sans vous insulter en aucun cas, vous ne me semblez guère être du bois des bons samaritains volontaires. » Il poursuivit, confrontant leurs pupilles claires. « En tous les cas, mes hommages, demoiselle Sheffield. Je suis le Marquis de SaintLouis. Mezariel Denovan de SaintLouis. » Il était de commune correction que de calquer le ton de la conversation sur celui de l’hôte, en général. De l’hôtesse, présentement.
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