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In Medias Res • PANDORE

Charles De France
Charles De France
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In Medias Res • PANDORE EmptyMar 16 Mai - 20:09
Bien que la foule demeurait compacte en ce jour saint, le monarque de France n’éprouvait absolument aucune difficulté à avancer dans les rues du Vatican. Sa haute stature alliée à son escorte suffisait à dissuader n’importe quel idiot qui aurait souhaité lui bloquer le passage d’une quelconque manière. De plus, sa venue avait été annoncée bien des jours auparavant, laissant le temps à la nouvelle de se répandre copieusement dans les chairs de pierre du Vatican. Tous et toutes, réunis ici-bas, savait de quoi il retournait dès lors que le nom de ce souverain était prononcé ici. Il était le favori de l’église catholique, un combattant pieu et éloigné de toute forme de corruption. Certes, sa politique était sévère et souvent teintée du carmin sanguin ; mais il n’en était guère moins un fervent défenseur des idées ecclésiastiques, d’où sa position d’enfant préféré d’une pareille institution.

Il se murmurait que même le roi d’Italie ne possédait un tel statut auprès des maîtres de foi. Peut-être était-ce une chose qui permettait de lever un peu le voile sur les relations si tendues entre la France et l’Italie ; ou peut-être qu’il ne s’agissait là que d’un point parmi tant d’autres. A la vérité, Charles de France ne perdait point son temps en palabres inutiles. Ses alliés étaient ses alliés et le reste du monde n’étant rangé à ses côtés était alors membre de son opposition. Le Roi ne s’encombrait guère de notions futiles telles que la neutralité. A quoi bon ? Il était né et avait été éduqué afin de faire rayonner la France, non pas pour l’incarcérer dans un carcan de bonnes pensées morales. A la guerre comme à la guerre. Et pourtant, son tempérament belliqueux, prompt à dresser une armée à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit paraissait s’adoucir quelque peu lorsqu’il se tenait là, fier et droit, afin de faire acte de foi.

Sa fidèle escorte à ses côtés, il ne se sentait en rien menacé.

Les cérémonies d’accueil passées et le Roi de France s’étant docilement plié aux coutumes catholiques devant la foule présente, il put disposer d’un peu de temps avant que les autres messes ne débutent. Charles alla donc se perdre un instant dans les immenses jardins du Vatican, qui n’étaient guère sans lui rappeler le sien. Son regard vert s’arrêta sur une rose blanche, sertie d’épines qui se devinaient aisément comme vivaces. Un sourire en coin, ironique, s’installa pourtant sur le visage de sa majesté.
Pandore
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In Medias Res • PANDORE EmptyVen 16 Juin - 21:22


La cité du Vatican. Somptueuse et mystérieuse. Pour certains elle est le berceau d'une religion. D'une foi. Elle se révèle parfois rédemptrice et réconfortante, parfois passionnée et démesurée. Pour toi, Pandore, elle n'est que la lumière avant l'obscurité. Cette immense richesse n'est présente que pour leurrer les croyants et non-croyants, car enfin personne ne devait savoir. Personne ne devait entrer dans le secrets. Ils n'étaient qu'une poignée et cette situation demeurerait ainsi durant des années, encore et encore, afin de préserver le commun des mortels des maux de ce monde.

Pourtant, toi la sorcière, tu savais. Tourmentée par le vie, violentée par ton enfance, tu étais toi-même une nébuleuse énigme. Un être voilé à la face du monde. Tu étais toi-même une menace, tout autant que tu te savais menacée. Tu n'est pas le bienvenue ici et tu as longtemps fuit cet endroit lorsque tu t'es échappée, cependant une force qui t'es inconnue semble toujours t'attirer. Inlassablement. Horriblement.

Tu as fauté, tu as cru que tu pourrais passer insignifiante aux yeux du monde. Oui, toi, insipide créature. Misérable insecte et il suffisait d'un rien pour t’éliminer. Après tout, tu es à l'article de la mort. Blessée par tes maux, éreintée par ton échappée. Cependant tu t'es lamentablement trompée. Aujourd'hui, alors que tu souhaitais revenir en ville, probablement éprise d'une certaine nostalgie, tu t'es faite remarquée à tes dépends, car après tout ton apparence est bien atypique. Ces cheveux blancs, ce visage marqué par la colère et l'épuisement. Cet être qui manque de vie. Une pensée qui s'amenuise.
Alors, ils t'ont vue. Repérée au cœur de tous. Fugitive qui doit payer. Ils se sont mis à courir, à te courser et aussitôt, tu pris tes jambes à ton cou. Tu le sais, ta vie en dépend. Plus encore, ta survie.

Nul ne comprend aux alentours. On peut vous fendre la foule, bousculant quelques pauvres innocents dans vôtre sillage, vous n'avez pas le même but, mais c'est la même force qui vous entraîne et qui pousse votre adrénaline. Pandore, tu as peur, tu manques d'air et ce peuple qui t'entoure et t’oppresse. Tel l'animal que l'on chasse, tu sens peu à peu que le temps t'échappe. Que la vie te moque. Pourtant, tu refuses de te laisser bernée. Aujourd'hui, tu l'as décidé, cette vie et devenue ta vie. Tu n'es une propriété, tu n'es plus cet enfant que l'on a rejeté. Tu prends les décisions, tu ne les subis plus. Il te faut simplement te révolter.

Le temps n'est pas à la réflexion et pourtant, tu dois réfléchir, mais vite. Alors, rapidement tu fonces un peu plus encore au travers des habitants et autres voyageurs, t'approcher des édifices les plus fréquentés est probablement ta chance. Après tout, malgré l'armure, malgré le nom de l'organisation et tout ce qui en sont à la tête, eux aussi ce doivent d'être discrets. Ils ne peuvent pas délibérément mettre le peuple en danger. Tu n'as qu'à les provoquer, ils savent de quoi tu peux être capable et ne veulent en aucun cas que tout ceci soit dévoilé.
Tu souffres encore quelques instants de ta course, propulsant plusieurs personnes au sol, tu remarques la présence de quelques nobles, mais tu ne peux t'attarder car te voilà acculée contre les murs d'un bâtiment.

Tu ne peux plus reculer. Tes yeux se mettent à se révulser, tu lèves lentement tes bras et ta respiration change lentement, se faisant presque suffocante. Tu entends une voix qui s'élève, on t'intime de t'arrêter. Tu n'iras pas jusqu'au bout, tu le sais mais ces êtres abominables ne peuvent le savoir. Cette incertitude est ta carte à jouer. La carte que tu viens d'abattre.

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In Medias Res • PANDORE EmptyLun 19 Juin - 18:20
Il entendit d’abord l’étonnement de ses soldats avant de sentir, à proprement parler, le contact qui s’était fait avec sa royale unité. Charles fit un pas en arrière, sous l’effet de la surprise et laissa son cou se dévisser quelque peu. Qui avait osé ? Qui avait prétendu pouvoir être en suffisamment bonne grâce aux yeux du divin pour se risquer à bousculer l’enfant favori de l’église catholique, seule gouvernance digne d’intérêt en ce triste monde ; seule lumière parmi les ténèbres assourdissantes qui cerclait l’humanité et qu’il fallait, par conséquence, défendre. Elle et ses dignes et loyaux enfants, à l’instar de Charles, puissant Monarque du plus splendide des pays, la France.

Et là, une épine gênante, une ombre sortie d’un tapis de lumière venait briser cet équilibre, bousculer l’ordre établi ? Le regard de Charles se fit dur et glacial ; du même matériel que ceux qu’il offrait à Diane, son épouse, depuis leur ridicule mariage. Qui que soit l’âme ayant osé s’approcher du soleil tout puissant qu’était Charles, elle allait le payer très cher, sans aucun doute au prix de sa vie, de ses fausses ailes qu’elle avait cru voir s’être poussées dans le dos. Quelle infamie que ceci !

D’un signe de la paume, il défie ses gardes, qui avaient déjà ramenés leurs mains sur leurs armes, d’agir de la sorte. Il était Roi mais guère impotent pour autant, bien au contraire. Il réglerait cette affaire lui-même dans un premier temps. Empruntant donc le chemin par lequel avait filé ce qu’il avait défini comme une silhouette ombrageuse mouvante, le Roi accélère le pas, le rythme. Il était conquérant, celui qui avait ouvert les frontières vers certains grands pays pour le bénéfice de la France, celui qui avait repoussé les limites de son territoire par d’habiles manœuvres militaires. Jamais quiconque ne saurait lever la main sur lui, même de manière infortunée, sans goûter par la suite, en délicieux revers, le goût du sang versé.

L’homme, imposant, magnifique, parvient jusqu’à un renfoncement dans les jardins du Vatican. Là, une scène suffisamment irréaliste pour qu’il décide de s’arrêter un instant afin d’observer. Ce qu’il voit lui fait subitement réviser son jugement. Il entend un murmure, ‘sorcière’. Ces gens ne semblent pas l’avoir vu, ou, tout du moins, ne paraissent guère l’avoir en priorité. C’est une erreur que le souverain s’apprête à leur faire payer très cher. La sorcière, si elle doit être capturée, ne sera pas leur proie. Il connait bien trop la valeur de ces êtres pour laisser cette occasion-ci lui filer entre les doigts.

Sans aucune espèce de retenue, Charles s’avance donc, dépassant sans leur demander leurs avis les indigents qui souhaitaient, apparemment, faire leur cette perle rare. Un sourire naît sur les lèvres du Roi. Réalité au fausseté ? Il n’y a bien que lui pour le savoir. « Catherine, vous voici enfin ! Voici une éternité que je suis à votre recherche ! » Charles s’approche, Charles ment ouvertement, odieusement. Venant poser une main puissante sur la joue de la demoiselle, il feint de la connaître. Puis, enfin, il se retourne vers ses poursuivants, dissimulant donc la jeune femme dans son dos, semblant démesurément grand par rapport à elle. « Merci d’avoir retrouvé ma conseillère, vous pouvez disposer à présent. » Les soldats, armés, rattrapent alors le régent du pouvoir français, s’interposant entre eux et lui. Les barrières sont posées, ils ne peuvent plus rien pour arrêter Charles, à présent.
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In Medias Res • PANDORE EmptyJeu 22 Juin - 23:46


Tout bascule tout à coup. Si la maîtrise de la situation t'as déjà progressivement échappée, ce n'est plus toi qui tiens les rennes désormais. Il a surgit de nulle part, ramenant les choses à la normale. Ou presque. Peu à peu, tes yeux retrouvent leur place, ta peau recouvre sa pâleur maladive et tes bras retombent le long de ton cœur. Tu respires à nouveau, doucement mais sûrement, tu souffres quelques peu comme si jusque là l'air refusait d'entrer en toi et te le faisait désormais savoir.

Qui est-il ? Tu l'ignores et pourtant ce visage ne t'es pas étranger. Tous autour de toi semblent le reconnaître, on se tait, on l'écoute, on boit même ses paroles. Si ses paroles restent polies, tu sais décelés leurs intransigeances. D'ailleurs, très vite, tous s'écartent et les badauds repartent à leur affaires.
Tu prends quelques instants pour le regarder, de long en large, sans retenue aucune. A en juger par son apparence et la richesse de ses biens, il s'agit d'un noble et visiblement de toute autorité. Et puis soudain, c'est la révélation. Tu l'avais croisé il y a quelques années, au sein même de cette cité. Il est le roi de droit divin. Mais que fait donc le souverain de France face à toi, te portant secours ?
Catherine ? Réellement ? Même pour lui, ça te parais assez ridicule. Il aurait certainement pu trouvé plus plausible. Pour cette fois, pourtant, tu veux bien te prénommer ainsi.

Tu es mal à l'aise. Tout ceci n'est pas normal. Il doit savoir. Ou peut-être est-ce une alliance avec l'Italie, il te semble pourtant en cherchant loin, bien loin, dans tes souvenirs que jamais les ententes entre ces deux pays n'ont été très cordiaux. Il doit te manquer un fait, après tout la politique n'est pas fort et comment aurait-il pu en être autrement alors que ton quotidien a longtemps été rythmé par l'obscurité et la moisissure.
Tu tentes de reculer, mais encore une fois le mur derrière toi te retiens. Tu l'avais oublié celui-ci.
« Que voulez-vous ? »
Beaucoup de choses t'échappent, un peu trop à ton goût. Tu n'arrives pas à te rassurer, tout semble être bien trop beau pour être vrai. Et puis, tu le sais, dans cette vie rien n'est gratuit. On a toujours quelque chose à donner, un prix qu'il faut payer. N'est-ce pas là tout ce que l'on t'avait enseigné jusque là ? Une quelconque forme de bonté ? Non, une telle réalité t'était bien trop étrangère. Désormais, tu te méfies. Ignoble souris, rebut de société nullement capable de prononcer ne serait-ce qu'un simple merci et cependant prête à tout pour que sa vie lui appartienne dorénavant. Tu ne laisserais plus personne mettre la main sur toi. personne, plus jamais.

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In Medias Res • PANDORE EmptySam 24 Juin - 0:24
Son intervention avait porté les fruits qu’il s’attendait à récolter sans réelle surprise. Charles avait eu une confiance entière et totale en l’aura qu’il savait être en mesure de dégager. Il était Roi, après tout et n’était pas Roi qui voulait avec quelques mots et autres cajoleries mal placées. Un sourire sombre orna ensuite ses lèvres. Tout se déroulait comme il l’avait souhaité. Il songea à la suite des événements, brièvement. Qu’allait-il devoir faire par la suite ? Il balaya ces interrogations pour l’heure et acta se concentrer sur son premier objectif.

La sorcière.

Terme qui la plupart de la population dénigrait car péjoratif de par ses racines et ce à quoi il renvoyait – à raison. Tout du moins, pour la plupart de la population non éduquée aux réalités du monde, de la vie. En tant que sommet de la pyramide du pouvoir de France, Charles voyait en ces symboles romains bien plus qu’une simple malédiction, bien plus qu’une bête condamnation à l’hérésie et au bûcher. Et pour les obtenir, faire pencher la balance de son côté, de son avantage, il était prêt à se plier à un exercice mental de stratégie. Cela lui convenait. Les défis de cette substance l’attiraient bien plus que tout le reste – à quelques exceptions près.

Il se retourna donc vers la jeune femme, la fille bénie. Son regard était dur mais non menaçant pour autant. Prenant une profonde inspiration, c’est dans un calme étrangement olympien qu’il répondit aux mots venant de lui être offert. « Ce que je veux ? » Un rire léger s’évada de ses lèvres. Il congédia ses gardes et patienta une poignée de secondes afin de s’assurer qu’il était désormais seul à seul avec sa compagne improvisé. Enfin, seulement, il consenti poursuivre et laisser couler un flux de paroles calculées. « La même chose que vous. Votre liberté. »

Il ne mentait pas. Si Charles ne savait pas ce que ce pays italien pouvait receler vis-à-vis des sorciers et sorcières –si ce n’est les bûchers mais cela il en avait également par chez lui – il sentait néanmoins que ces derniers représentants de l’espoir contre les vermines lycanes et vampiriques seraient bien plus en sécurité au sein de son pays tout puissant. Et puis… « Mais aussi donner un sens à votre vie, si toutefois vous vous estimez assez pour désirer pareil atour. » Il était désormais bien plus important de comprendre les motivations de cette jeune femme.
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In Medias Res • PANDORE EmptyMer 26 Juil - 0:04


La même chose que toi. Tu aurais bien envie de lui rire au nez, tu te dis cependant qu'il serait plus sage de ne pas te moquer ouvertement de l'homme qui venait de te la mise, si ce n'est la vie. Tu ne le crois pas et comment le pourrais-tu ? On t'avait fait miroiter tant de choses, on t'avait juré que tout allait changer, mais c'était encore et toujours la même rengaine. Il ne s'agissait que de te duper pour que tu obéisses, de te faire espérer pour que tu agisses. La vérité est bien souvent cruelle.

Tu n'arrivais pas à déterminer ce que pouvait transmettre de le regard de cet inconnu. Tu ne comprenais pas ce rire. Tu ne pouvais pas déterminer sa nature, était-il bon ? Tout du moins sincère. Qui pouvait-il être pour s'attarder sur ta personne, prendre effrontément ta défense en ces lieux qui ne semblaient pas être les siens. Tant d’informations, trop. Il te fallait des réponses à ses questions. Tu ne pouvais encore y voir assez clair pour comprendre quel comportement tu te devais d'adopter. L’animal farouche n'était pas encore apprivoisé.
« Ma liberté ? Comment pourrais-je vous croire ? »
Tes sourcils se froncèrent et tes mains se joignirent, ton corps semblait lui aussi se fermer à la personne qui se trouver face à toi. Pourtant, tu avais la très forte impression qu'il te restait des choses à découvrir à l'instant même, que toute la vérité ne t'étais pas encore dévoilée.

« Rien ne se fait sans arrières pensées en ce monde. Personne n'aide une inconnue  par simple bonté d'âme. Encore moins une roturière quand on est une homme tel que vous.   »
Bien évidemment que tu te jugeais digne d'une telle vie. Tu ne désirais pas grand chose, simplement une existence de plus décente. L'argent n'était pas ton principal désir, tu en voulais juste assez pour vivre paisiblement, honorablement. Tu te disais qu'au fond, tu le méritais un peu. Sûrement beaucoup. Et tu n'étais probablement pas la seule dans cette situation à travers les villes et les pays. Pour une fois, néanmoins, tu décidais d'oublier tout ça. D'agir égoïstement.
« Comment pouvez-vous penser que je pourrais vous donner ma confiance ainsi ? Vous confier ma liberté ? Vous n'être le premier à promettre. Cependant les paroles ne suffisent pas. »
Une silence s'éleva, faisant peser le poids de tes paroles l'espace d'un instant. Il te restait une question à poser. Un mystère à élucider. Probablement le plus important de tous.
« J'ose poser une question qui ne devrait peut-être pas l'être, mais...Qui êtes-vous ?»

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In Medias Res • PANDORE EmptyMer 16 Aoû - 1:30
La première pensée que Charles eut en écoutant cette demoiselle était qu’elle était bien bavarde, tout à coup. Il eut un sourire satisfait ; pour passer d’un état similaire à celui dans lequel il l’avait trouvé à l’actuel, c’était qu’il devait l’avoir au moins un peu sécurisé. Et qu’elle avait retrouvé un peu de santé, chose plutôt positive ; il ne se serait pas imaginé pouvoir ramener un corps décharné en France, il n’y aurait eu aucun intérêt à agir de la sorte, après tout. Il lui reconnaissait cependant une certaine verve et une méfiance qu’il respectait. Seuls les imbéciles se jettent dans la gueule du loup potentiel sans se poser la moindre question à ce propos.

Bien, les choses devenaient de plus en plus intéressantes. « Vous avez raison, vous n’avez aucune preuve de ce que j’avance, et c’est bien pour cela que je me permet de vous proposer votre liberté. » Il fit un mouvement d’épaule vers le chemin emprunté par les fuyards qui, auparavant, paraissaient être après la jeune femme, à l’image d’une biche coursée par des loups… Ou une courtisane de basse vertu coincée par deux indigents. « Votre sens de la logique et du pragmatisme vous honore…. Ceci étant dit j’ai du mal à me figurer l’idée que vos poursuivants s’apprêtaient à vous donner quelque chose en échange de vos services, je me trompe ? Ils m’avaient plutôt l’air de ces espèces de maraudeurs qui prennent ce qu’ils désirent sans demander le moindre avis à qui que ce soit, n’est-ce pas ? »

Car si Charles avait une qualité, c’était qu’il parvenait assez bien à cerner autrui. Surtout les individus dangereux, tels que lui. Après tout, qui mieux qu’un prédateur peut reconnaître avec certitude un autre prédateur ? Rien, bien entendu.

Il laissa cependant échapper un rire discret tout en statuant toute sa hauteur devant la susnommée. « D’autres sont morts pour moins d’ignorance que cela. Mais soit, je vais faire une entorse à ma ligne de conduite ordinaire pour vous. » Déployant ensuite sa lourde cape de velours où étaient cousues ses armoiries, il reprit. « Charles de France, Souverain de la France, se trouve présentement devant vous. » Mais cela n’était pas non plus un jeu dans lequel il se laissait embourber sans rien attendre en retour de la part de son adversaire. « Et quel est le vôtre, de nom ? Je vous ai donné le mien, j’imagine qu’en demandant cela, je reste dans un principe d’échange équivalent, n’est-ce pas ? »
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