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Ante mortem ••• Pandore

Pandore
Pandore
♕ • Nécromancie • ♕
Messages : 66
Âge du personnage : 26 ans

Mémoire de vie
Race: Sorcier
Métier/Rang: Fugitive de l'Ordre
Statut amoureux: Célibataire
Profil Académie Waverly
Ante mortem ••• Pandore EmptyDim 9 Oct - 21:43

Pandore

ÂGE ─ 26 ans
ANNIVERSAIRE ─ Tu es née dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Symbole de la fin de l'hiver.
OCCUPATION ─ Tu as été cette arme utilisée par l'Ordre, mais aujourd'hui...Tu as fui.
ORIENTATION SEXUELLE ─ Les sentiments et autres plaisirs charnels te sont bien étrangers. Tu les découvrira peut-être un jour.
CLASSE SOCIALE ─ Tu n'es rien chère Pandore. Tu fais partie de la plèbe, celle qui fourmille chaque jour. Luttant encore et toujours.
PAYS ─ Italie.
RACE ─ Sorcière.
POUVOIRNecromancia;
Ce pouvoir aspire la vie pour la redonner. Ainsi, n'importe quel mort peut revivre entre les mains de Pandore. Toutefois, il ne s'agit que de son corps, son âme est quant à elle perdue à jamais. Le cadavre n'est ainsi qu'un pantin entre les mains de sa marionnettiste. Ce don a cependant un prix. C'est une malédiction. En effet, Pandore est malade et se meurt. A chaque corps réanimé, elle perd peu à peu la vie. Si elle a autrefois absorbé la vie de sa mère, elle n'est plus capable d'accomplir un tel acte aujourd'hui et ne sait donc pas faire basculer son pouvoir dans l'autre sens afin de récupérer sa vie. Elle sait qu'elle n'est pas arrivée à découvrir tout le potentiel de cette capacité, mais les étapes à franchir pourraient lui coûter la vie.
AVATAR ─ OC de Pivix

Profil Psychologique

Ô Pandore.
Douce Gangrène.
Exquise colère.

Tu es ce cœur corrompu, ce joli mensonge. Cachée à la face du monde, tu as en toi ce goût amer de la rancœur. Indomptable nature, tu as tout de même pour toi cette force de caractère. Celle qui te rend parfois arrogante ou violente. Tu es ce flot incessant d’émotions que se mêlent et s’entremêlent, comme si tu étais sans cesse au bord de l’implosion. Tu es cet étrangement mélange de vivacité et de froideur, les échanges ne sont pas ton fort car enfin, tu n’y as jamais vraiment été habituée. Tu es toute aussi inconstante que caractérielle.

Tu es cette pernicieuse créature qui nous ronge. Tu existes. Tu subsistes. Tu vis à travers cette colère malsaine. Ton désir de vengeance est si grand qu’il t’a poussée dans tes retranchements, ainsi tes actes et tes mots prennent parfois des mesures disproportionnées, repoussant les limites de ta rage et de ton mal être.  Pandore, tu inquiètes, tu effraies, mais tu n’en reste pas moins apeurée quelques fois. Tu as cette rage de vaincre, ce désir de vengeance qui t’anime et t’agite.

Il y a en toi ce tourbillon de sensations qui bouillonnent, laissant transparaître de ton impétuosité. Tu as caché en ton sein cette tempête, cette nébuleuse noirceur qui répand la confusion. L’intensité qui résonne parfois à l’excès, témoignant de cette âme en émoi, l’accompagnant de cette ivresse sournoise. Pandore, tu es aussi instable qu’insaisissable. Tu es troublée.
Ô Pandore, tu es ce mirage artificieux.

Venimeuse mais toujours sincère. Tout n’est pas que part d’ombre en toi, il subsiste un semblant d’éclat. Celle de l’espoir qui se traduit parfois sous la forme d’une certaine générosité. Ton cœur se serre et lentement, avec méfiance et patience, il s’attache parfois. Quoi que l’on n’en dise, il n’a jamais été fait de pierre bien qu’il fut longtemps blessé. Si toujours tu es la haine, alors parfois tu es la tristesse. Il y a cette certaine innocence en toi, celle dont les larmes parlaient et perlent encore. Et puis, soudainement un sourire qui grandit sur ton visage pâle. Une lueur, comme un petit bonheur.

Tu es comme piégée avec cette fragilité en toi, bien souvent méconnue. Tu es vulnérable. Il s’agit là d’un lourd secret que tu tentes de conserver. Tu es triste, Pandore. Tu te trouves parfois vide, comme si l’on t’avait autrefois tout ôté. Ton est âme torturée. Consumée. Elle s’éteint peu à peu et garde cependant un semblant de vie. Tu es mourante Pandore et tu l’es chaque jour un peu plus encore. Il sommeille en toi ce curieux passage entre la vie te la mort.

Pandore tu es complexe. Énigmatique personnalité. Tu es cette fusion troublante à la fois suave et sournoise. Cet être doucereux, aussi tendre que méprisable. Tu excelles à feindre l’indifférence quand rien dans ce monde ne tend à te rendre impassible. Avide désir, maudite convoitise qui dort au plus profond de toi. Pandore, tu es cette entité damnée, une réprouvée. Dire de toi que tu es mauvaise serait bien erroné. Tu es prédisposée pour les ténèbres, toutefois il demeure en toi comme une dernière lueur. Celle dans la lune dans la plus obscure des nuits.

Ô Pandore.
Infernale apocalypse.
Divine comédie.
Histoire

Te souviens-tu, Pandore, de cette obscurité qui t’entourait ? Te souviens-tu de ces pierres si froides, de cette humidité glaçante et de ce silence presque étouffant. Oui, bien sûr que t’en souviens. Tu revois encore cette porte faite de bois massif, celle qui te séparait d’une vie pleine de libertés. Libre, tu ne l’as jamais été. Tu as vécu la plupart du temps dissimulée aux yeux de tous, on ne te sortait de ton trou qu’en de rares occasions et aussi grand fut-il, il n’en restait pas moins une geôle.

C’est ainsi que tu as grandi, changé et même évolué. A l’origine, tu n’étais que cette enfant frêle et indésirable. Tu es née de cette union entre deux chaires, de cet adultère. De cet interdit. Si noble tu aurais dû être, il en fut tout autrement. Tu as été déchue, une bannie. Nul n’a appris ton naissance, pour le royaume, tu n’as jamais existé. Car enfin, ton père le roi avait péché et pour les bienfaits de la couronne, seules les personnes de confiance devaient faire parties du secret.

La Naissance
Cela aurait dû être une nuit comme les autres, une naissance comme les autres. Pourtant, rien ne s’était déroulé comme cela aurait dû. L’amante du roi souffrait, elle hurlait. Le lieu de la naissance avait été dissimilé pour que personne ne puisse apprendre la venue au monde de cet enfant. Après tout, n’était-il pas le fruit d’une union non déclarée. L’actuelle reine d’Italie aurait probablement été anéantie en l’apprenant, elle qui n’avait toujours pas réussie à mettre au monde un enfant. Et dans cette pièce de tous les secrets, cette femme était là, transpirante et haletante. La douleur crispait son visage et le tordait.

Nul n’avait besoin d’être médecin pour comprendre. Il y avait un problème avec cet accouchement. La mère d’ordinaire si belle avec ses pommettes rosies, devenait peu à peu d’une pâleur affolante. Presque cadavérique. Elle semblait mourir à petit à feu, perdant ses forces et sa vitalité. Bientôt, ses cris s’atténuaient et elle devint silencieuse bien que toujours souffrante, sa respiration se faisant rauque. C’était comme sa vie s’évanouissait, comme si on lui aspirait l’âme. Soudain, son corps s’efface et son regard resta fixé dans le vide. Eteint. Elle était morte.

Très vite, on s’activa. Il fallait sauver l’enfant. Bien qu’il soit non désiré,  le Roi ne pouvait se résigner à le laisser mourir. Malgré ses traits de caractères, il estimait que prendre cette décision était bien inhumain. Tant bien que mal, on ouvrit le ventre de la mère pour extirper l’enfant. Il s’agissait d’être assez délicat pour ne pas le blesser et ce fut une réussite. Il fallut ensuite redoubler d’effort pour que l’enfant se mette à respirer, mais au bout de quelques secondes, des cris résonnèrent. L’enfant vivait.  


Règles. Obéissance. Dès ton plus jeune âge, tout autour de toi n’était qu’autorité. Tu as appris dans la plus grande discipline, tu n’avais pas le droit à l’erreur. Elevée comme une machine de guerre, comme une prise de guerre. Tu n’étais que cette chose impie aux pouvoirs blasphématoires. Pourtant…Pourtant. Ils se servaient de toi pour répondre à leur souhait, au nom d’un Dieu dont tu n’étais pas digne. On avait jugé que tu étais anormale. On avait décidé que ta différence était une erreur et que tout devait être contrôlé. D’abord, il avait été question de la couleur de tes cheveux. Ce blanc si peu commun. Bientôt, alors qu’on te violentait, tu avais fait du mal autour de toi. Une fois encore, tu avais vidé une âme.  Ainsi, tu avais été envoyée ici, afin de servir le royaume. Telle était la décision tordue qu’avait prise ton père. En te reniant, il avait choisi de t’abandonner au profit de  l’Ordre. Toi, l’abomination.

Affamée. Accablée. Tu as en toi ces images de torture journalière. Tel était ton quotidien. Te rappelles-tu de cet anneau de fer autour de ta cheville. Si ton esprit pouvait s’évadait, il était toujours là pour te ramener à la réalité. Son poids t’entamait la peau, toujours un peu plus à chaque mouvement. Toujours plus profondément. Tu étais imprégnée par l’odeur du sang et de la moisissure. Il te semblait parfois que la plaie s’infectait, que la chair enflait. Toutefois, il te fallait passer outre les blessures du corps et de l’âme.

Tout t’avait été enseigné et tu avais eu pour instructeur le Cardinal. C’était à lui que le Comte Rouge t’avait confié. Histoire et maniement des armes, lecture et écriture, rien ne faisait défaut à ton apprentissage. Néanmoins, tu ne demeurais rien de plus qu’une expérience, une mise à profit. Une opportunité. Lorsque tu n’étais pas enchainée, tu apprenais. Chaque jour, on te poussait dans ses retranchements, cherchant à te rendre parfaitement obéissante. On en venait à te faire douter de ta propre existence. De ta propre humanité. Un simple cobaye voilà ce que tu étais. Pourtant, ce n’était pas le monstre qui était en cage.

Il y avait les coups. Il y avait les mots. On voulait t’obliger à agir. Tu avais beau te battre et te débattre, rien n’y faisait. La peur avait refermé ses bras autour de toi. Glaçante et oppressante. Tu tremblais lorsqu’on te chercher, tu frissonnais à ton retour. L’idée qui avait été évoquée, était celle de se servir de la terreur comme un moteur.  Et puis, ils devaient comprendre. Alors tous les jours, on te mettait face à ta mort.
Le Pouvoir
Un cadavre, voilà ce qui se présentait à elle en ce jour sombre. Les menaces fusaient dans son dos. Leur demande était simple, il lui fallait agir. Il avait besoin de voir. Ils avaient de savoir. Il était question des limites des capacités. Si bien des fois elle avait été confrontée à de défunte bête, il s’agissait aujourd’hui d’un homme.

A l’odeur qui se dégageait, elle ne put s’empêcher d’avoir des hauts le cœur. Elle ne voulait pas et pourtant, elle savait qu’elle n’avait pas le choix. Si elle ne passait pas à l’acte, elle retournerait bien vite dans l’ombre, prostrée pur plusieurs jours. Malgré tout, elle ne pouvait s’empêchait de le fixer, le dégoût ancré sur son visage. Pourquoi elle ? Pourquoi ça ?

On frappa dans son dos et elle sursauta. Elle entendit des pas et enfin, il était là devant elle. Il était si grand et impressionnant avec son regard dur, dénué de tout sentiment. Le Cardinal posa ses mains sur ses épaules, comme pour l’attendrir. Comme pour gagner sa confiance. Et puis, il avait ses mots, prononcés avec fermeté, témoignant de toute l’emprise qu’il pouvait avoir. Personne n’aurait osé lui tenir tête. Personne. Il lui avait intimé d’agir, car au fond, elle était bien placée pour savoir ce qu’elle risquait. Il lui avait dit qu’il ne souhaitait pas en arriver et que tout pouvait très bien se passer. Après cela, il était reparti à sa place, sa démarche solennelle la laissant peu à peu seule avec elle-même.

A nouveau, elle l’avait regardé. Lui, ce mort. Elle allait agir. Elle releva lentement les bras et se cambre en arrière. Sa tête fut comme projetée dans l’élan et ses yeux se révulsèrent. Elle n’avait besoin d’aucune incantation, il lui suffisait juste d’y penser.
D’insuffler la vie. Avec une extrême lenteur, le cadavre se mit à se mouvoir. Les yeux qui observaient la scène aux alentours avaient l’impression de voir le spectacle d’un marionnettiste. Il semblait que des fils relevaient le corps, bientôt, il était debout.


Ton esprit s’assombrissait, bientôt corrompu par le supplice. Tu continuais de lutter, autant que tu le pouvais, mais tu ne pouvais pas tous les affronter. Tu ne pourras jamais l’oublier. Tu avais parfois eu l’innocence, comme si ton esprit t’invitait à espérer toujours un peu plus. Encore et encore. Cependant, il t’avait fallu te résigner. Jamais oh grand jamais, tu ne serais comme les autres. Tu aurais toujours en toi cette part d’inattendu et d’inconnu. Tu étais née sorcière et sorcière tu mourrais, figée dans la solitude.

Souvent, tu leur avais pardonné. Parfois, tu t’étais dit que c’était pour ton bien. Tu avais envisagé que l’idée que cela puisse être une façon d’éduquer et bientôt, tu avais réalisé. Tu avais compris que tout n’était qu’injustice Que tu étais à part et qu’aucune autre personne en ces lieux n’avait à subir de telles atrocités. Sournoisement, la colère te gagnait.
Le Meurtre
Et puis, ce jour arriva. Celui qui allait tout faire basculer pour cette misérable enchaînée. Cette âme damnée. Depuis quelques temps déjà, on avait cerné la nature du pouvoir de Pandore et bien que l’on ne connaissait pas encore totalement son étendue, il était tout à fait possible de se faire une idée de ce dont elle était capable. A présent, ils le savaient, ils pouvaient se servir d’elle afin d’accomplir les basses besognes. Et c’est ce qu’ils firent.

Bientôt, elle fut amenée sur le champ de bataille. Bien qu’il ne s’agissait pas d’une guerre à probablement parler, le conflit bien que dissimulé aux novices, n’en était pas moins existant. Cet affrontement de l’ombre était si symboliquement, si simplement manichéen. Chaque partie s’obstinait, obnubilée par ses propres revendications. Là où chacun ne voyait que le noir et le blanc, le bien et le mal, la sorcière ne voyait qu’une simple folie. Une de ces barbaries qu’elle avait subie. Personne ne souhaitait comprendre ce qu’elle pouvait ressentir. Elle n’était que le pion que l’on avance sur l’échiquier.

Elle avait été envoyée en mission dans un groupe qui bien que restreint, était des plus expérimentés. On la surveillait de près. Chacun de ses mouvements étaient épiés, rien n’était laissé au hasard et aucune initiative de sa part ne pouvait être prise. Elle se devait d’obéir au doigt et l’œil. Cette liberté soudainement n’était qu’illusoire, son esprit demeuré brimé, son être cantonnait  e qui pouvait lui être indiqué. Toutefois, elle ne se plaignait pas. Bien au contraire. Si les autres ne s’attardaient pas sur ce détail, ou ne réalisaient tout simplement pas, c’était pourtant sa première découverte de l’extérieur.

Ici, dans ce nouveau monde, ses yeux pétillaient d’une lueur nouvelle. Il y avait tout coup une forme de candeur dans ses pensées. Elle semblait s’émerveiller d’un rien, mais comment aurait-il pu en être autrement quand on ne connait que la pierre et bois. Malheureusement pour Pandore, son émerveillement ne fut que de courte durée. Elle fut très vite ramenée à la dure réalité de la vie. Celle d’une vie qui n’est pas éternelle. Celle qui est parsemée de danger.

Ils arrivèrent au sommet d’un vallon, apercevant une bicoque en contre bas. Elle paraissait très isolée de toute forme de vie. Seule une faible lumière trahissait la vie qui s’y trouvait. Dans la plus grande discrétion, ils s’approchèrent de la maison, le voile nocturne état à leur avantage. Soudain, ils furent assaillis de tous côtés. Ils avaient visiblement été trahis, leurs cibles avaient été prévenues de leur arrivée.

Tout se passa très vite. Deux des membres qui avaient suivi le groupe, n’étaient en réalité rien de plus que des prisonniers. Des hommes destinés à l’abattoir. On leur trancha la gorge et leurs corps s’effondrèrent sur le sol. Peu à peu, ils reprirent vie sous l’influence de Pandore et de son don, devant de véritables marionnettes, avant s’attaquer à leurs ennemis. Les morts ne souffrant pas de la douleur, l’Ordre prit rapidement l’avantage. Ce fut un véritable carnage. Si Pandore avait été habituée depuis toujours a redonné la vie, elle ne l’avait jamais pris. Cette horreur provoqua en elle un déséquilibre. Elle s’était égarée sur des chemins qu’elle ne pourrait jamais quitter. C’est en faisant basculer ces êtres dans la mort, qu’elle bascula elle-même dans cette sombre fureur.


Vile tentatrice. Délectable perceptrice. Ta rage se développait, elle était telle le serpent, s’insinuant à travers à toi. Il était désormais trop tard. Plus ton cœur s’assécher, plus ton âme se perdait. L’espoir était perdu. Seulement digne des fous. Cet évènement avait eu l’effet d’un déclic. Étrangement, tu ne le considérais pas comme une erreur. Bien au contraire. Il t’avait fait prendre conscience de ce que tu étais. De ce que tu pouvais accomplir avec ce pouvoir sans pareille. Tout aussi effrayant que fascinant.

Il était la mort. Tu étais la mort. Tu déployais ton ombre et son emprise. Il y avait en toi ce fabuleux désir de revanche. Si t’évader de ces lieux t’obsédait désormais quotidiennement, c’était cette puissante envie de vengeance qui te donnait tant d’ardeur. Tu prenais conscience de toute la puissance qui résidait en toi. Jamais. Plus Jamais tu ne laisserais une tierce personne te manipuler. Tu étais la seule à même de jouer avec les fils de l’être. Impériale décadente de la manipulation. Souveraine des patins.  

Ta décision était prise. Irrévocable. Plus rien ne serait laissé au hasard. Ton heure arrivait à grand pas, tu le savais. Tu pouvais le sentir à mesure que ton pouvoir grandissait. Tu étais résigné. Tes idéaux étaient tombés. Rien ne serait plus jamais pareil. Tu avais sournoisement été transformée. Tu avais profondément changé.
L’Evasion
Pandore avait tout préparé. Tout réfléchi. Elle savait parfaitement ce qu’elle avait à faire. Elle devait attendre, patienter jusqu’au moment opportun. On devait venir te chercher pour une nouvelle sortie. Alors, sagement, tu attendais. Tu savais qu’il te faudrait puiser dans ton être pour accomplir ce nouvel objectif que tu t’étais donné, c’était risqué, mais tu n’avais pas le choix. Tu n’avais pas le droit à l’erreur.

Au cours du voyage, la troupe devait traverser les eaux profondes afin de rejoindre l’île Tibérine. Elle savait que plus jamais elle ne rencontrerait pareille occasion. A bord du navire, personne ne  pourrait venir en aide à ses futures victimes. Elle n’allait pas attendre la nuit. Elle n’allait pas attendre que tous s’assoupissent. Elle voulait voir la vie s’éteindre dans leur regard. Elle voulait qu’ils aient conscience de ce qu’ils avaient créé. Pandore souhaitait qu’ils subissent les mêmes atrocités qu’elle avait dû affronter. Encore et encore.

Elle s’était faite discrète, elle ne s’était pas débattue, elle n’avait pas lutté. Pourtant, personne ne semblait étonné de ce comportement. Elle avait bien reçu quelques œillades méfiantes, mais personne n’avait remis quoi que ce soit en doute.

Une ouverture se présenta rapidement. Les corps avaient été mis de côtés et elle n’avait plus qu’à entrer en scène. Elle n’eut aucune pitié, elle ne silla à aucun moment face aux supplications de ses bourreaux. Pire encore, elle avait pris du plaisir à les voir mourir à petit feu, le visage crispé par la douleur. Elle avait orchestré chaque coup et entaille, tout avait été pensé pour que la torture dure. Elle avait pris le temps. Elle avait savouré chaque instant. Et puis, elle avait jeté les corps par-dessus bord, reprenant la direction opposée. Elle allait partie vers les contrées éloignées de l’Italie.  


Pauvre Pandore. Tu te retrouvais seule, encore et toujours. Seule face à toi-même. Toi, cet être tout aussi répugnant qu'éphémère. Eternellement seule. Horriblement seule. Tu le savais, tu ne serais pas de ceux qui marquent le monde. Tu avais passé une grande partie de ta vie à croupir au fond d'une cellule et à présent tu te retrouvais à fuir tout ce que tu avais connu jusque-là. Autrement dit, rien. Tu ne connaissais rien ni personne. Tu allais disparaitre de la même façon que tu étais venue au monde, dans le plus grand secret. Dans le silence d'un monde écrasant et suffoquant.

Pourtant, le temps était venu pour toi. Celui de la vendetta. C'était désormais la seule idée qui te tenait en haleine. Ils devaient payer pour tout ce qu'ils avaient fait et tu étais bien décidée à mettre un terme à cette entreprise inhumaine et dégradante. Tu étais la mieux placée pour le faire, tu n'en doutais pas. Après tout, chaque année passée sur place t'avais permis d'emmagasiner un nombre d'informations impressionnant. Tu les détruirais de l'intérieur et ce, à n'importe quel prix. Tu étais prête à tout.
La Vie
L’errance, tel était ce nouveau fardeau qui pesait sur son dos. Elle avait marché sur de longues distances, ne prenant que peu de temps pour se reposer. Son objectif premier était de s’éloigner le plus possible de cet antre des supplices. Seulement, où pouvait-elle se rendre ? Elle ne possédait rien. Alors elle avait marché. Encore et encore. L’esprit vide et le corps engourdi. Fort heureusement pour elle, la tenue qui lui avait été fournie pour la mission était assez chaude. On était bien loin de haillons qui lui servaient de vêtement dans sa cellule. Ainsi, elle avait pu affronter la morsure du froid, la fraicheur de la brume du matin englobe l’espace et l’horizon.

Après plusieurs jours de déambulation, elle avait affronté le manque de sommeil, la faim et les intempéries. Elle avait puisé dans ses dernières ressources, se reposant sur ses dernières forces. Elle était à bout. Une idée saugrenue lui traversa l’esprit : peut-être avait-elle fait une erreur en échappant à ses bourreaux. Il y avait de bons côtés à la captivité. Nul ne pouvait rêver d’une telle vie, mais lorsque la vie ne vous offre que cela…vous pouvez parfois y trouer quelque réconfort. Et puis, comme un signe du destin, on avait mis une occasion sur son chemin.

Là, droit devant elle, se dressait une maison abandonnée. C’était une bicoque qui n’avait rien de reluisant et son état était plus que déplorable, cependant il s’agissait d’une occasion non négligeable. Personne ne penserait à venir la chercher ici. Il s’agissait probablement d’un lieu oublié de tous. Un abri contre le froid et un lieu pour s’établir. Elle vit là un foyer à son image.

D’abord, elle prit le temps d’inspecter les lieux, fouinant dans les alentours pour s’assurer que la demeure était bel et bien abandonnée. Enfin, lorsqu’elle fut sûre d’elle, elle prit le temps de toquer à la porte, implorant ses éventuels hôtes. Suppliant qu’on lui offre gîte et couvert. Rien. Personne. Alors, elle entra sans plus atteindre. A l’intérieur, elle découvrit un paysage fait de poussière. Des débris jonchaient le sol, de vieilles cendres dormaient dans l’âtre de la cheminée et les seuls meubles présents étaient une table et son unique chaise. Dans un coin, un tas de pailles séchées et affaissées devait sans aucun doute servir de lit. Ce n’était pas glorieux, mais ce serait suffisant. Elle avait là ce qui lui serait nécessaire et certains éléments représentaient même un confort qu’elle n’avait connu qu’à de rares occasions.

Peu à peu, elle apprit à vivre ici, entrant dans un nouveau quotidien. Elle devait chasser pour se nourrir, couper le bois pour se chauffer, mais rien de toute cela ne lui paraissait insurmontable. Chaque jour, elle sortait et s’entrainer sur quelques animaux qu’elle pouvait croiser. Pour la première fois de sa vie, elle agissait comme le voulait. Elle vivait pour elle, n’obéissant à aucune règle. Elle avait cette impression revigorante de trouver peu à peu sa voie, comme si elle avait enfin découvert ce qu’elle était vraiment.

Si cette nouvelle vie semblait lui convenir, elle n’avait pourtant rien oublié de tout ce qui s’était produit auparavant. Son désir représailles était constant, si ce n’est croissant. Elle ressemblait ses forces, elle devait agir avec une extrême précaution et ne pas se lancer à l’aveugle. Elle se mit à réflexion pendant sa tâche quotidienne, envisageant de multiples solutions. Durant un temps, elle pensa qu’il lui fallait trouver quelques richesses, l’argent lui serait utile afin de s’équiper et puis, elle réalisa que seul son don pourrait lui être d’une véritable utilité. Elle n’avait pas de talent particulier pour le maniement des armes, elle se débrouillait certes, toutefois elle n’était pas une fine lame. Tout reposerait donc sur sa capacité et sa maîtrise, car nul allier ne serait dans son ombre pour la protéger. Cette idée ne l’effrayait pas pour autant. Elle était presque trop sûre d’elle. Bientôt, elle reviendrait à la ville telle la main vengeresse de la faucheuse.

Un soir, alors qu’elle tisonnait le feu afin qu’il ne meure au cours de la nuit, un bruit retentit. Sous l’effet de surprise, elle s’arrêta net et tandis l’oreille. Ses pires craintes allaient peut-être se réaliser. Aurait-on vraiment pu la retrouver ? Elle tenta de se précipiter vers la porte pour la bloquer mais déjà on rentrait. C’était un homme dont lui visage lui était totalement inconnu. Néanmoins, il n’était pas là par bienveillance. Elle le savait parfaitement.

Il se précipita sur elle et Pandore évita de justesse un premier coup qu’il avait tenté de lui asséner. Un second arriva sur sa gauche la frappa dans le ventre. Elle encaissa tant bien que mal.  Il s’en suivit une lutte qui dura plusieurs minutes. La chaise vola à travers la pièce et le bois explosa contre un mur. Elle était encore frêle, elle savait que le temps jouait contre elle. Soudain, elle sut ce qu’il qui restait à faire. Pandore traversa la pièce dans une vitesse impressionnant, à l’aide d’un des morceaux de bois qui était au sol, elle donna un coup à son adversaire. Il ne fit que tituber, mais c’était l’ouverture d’elle attendait et planta son arme de fortune dans son torse. Le coup ne fut pas suffisant pour ui autant la vie et les mains de l’homme se mirent à serrer sa gorge. Elle enfonça le morceau de bois, s’appuyant de tout son poids pour qu’il pénètre la chair encore et encore. Les mains lâchèrent leur prise et la tête de l’étranger retomba sur le sol. Il était mort.

Curieusement, cet acte ne la chagrinait pas. Pire encore, il lui paraissait presque anodin. Elle n’y avait pris aucun plaisir, mais elle ne put réfrénait une certaine forme de contentement. Elle était rassurée de voir qu’elle pouvait se défendre seule et on lui offrait l’occasion d’abuser de son pouvoir sur un corps humain. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas eu d’emprise sur un cadavre d’homme, il lui fallait savoir si elle en était toujours capable.

Elle passa presque une heure entièrement à manipuler chaque parcelle du corps. Elle ne devait rien laisser au hasard et elle savait qu’elle ne pourrait en profiter indéfiniment. Elle se poussa dans ses retranchements, s’entrainant, manipulant…Elle tentait de savoir si elle était à l’apogée de son art, ce ne fut toutefois pas ce qu’elle découvrit alors. Une douleur la saisit au creux de son être et une quinte de toux la fit relâcher toute son attention. Le corps s’écroula au sol, inerte. Tel qu’il aurait dû demeurer. Elle regarda sa main qu’elle sentait humide et sale. Pandore y découvrit du sang. Elle reprit les rênes du cadavre et ce, jusqu’à ce que l’incident se reproduise.

La vérité, c’est que Pandore était malade. Souffrante. Pire encore, elle était mourante. Son propre don l’avait depuis toujours condamnée à mort. A mesure qu’elle redonnait la vie, toujours plus, toujours plus longtemps, elle perdait la sienne. A chaque occasion, elle avait donné un peu de ce qui lui permettait de vivre. C’était le prix à payer pour une capacité contre nature. Plus encore que n’importe quel être humain, elle se devait d'économiser son énergie. Un jour, l'air allait lui manquait et son cœur s’arrêterait. C'était le danger qui planait sans cesse au-dessus d'elle, son épée de Damoclès.


Pandore, tu le savais à présent...Chaque jour, chaque maudite heure t’était comptée. Un jour, tu allais mourir, comme tout un chacun. Comme chaque être humain, mais encore fallait-il que tu en sois réellement un et au fond de toi, tu en doutais toujours autant. Face à cette idée, tu étais bien décidée. Le temps ne manquerait pas et tu en aurais assez pour accomplir ce que tu souhaitais.

Aujourd’hui encore, tu vis isolée sur l’île Tibérine. Parfois, tu retournes à la ville et tu observes, tu prends note et tu apprends. De temps à autre, tu prends le temps d’aller communiquer avec quelques passants, tenant d’apprendre à converser pour mieux te fondre dans la masse, bien que les têtes se retournent sur toi. Chaque jour, tu t’entraines tout en ayant conscience que cela pourrait te coûter la vie. Cependant, tu acceptes ton sort. Tu l’affrontes, plus déterminée que jamais. La noirceur qui est en toi ne cesse de s'accroître, accentuant ton dégoût de ce monde.

On te croit probablement morte et tu te félicites de cette idée. La plus grande ruse du Diable n’est-elle pas d’avoir fait croire qu’il n’existe pas ? Tu as devant toi un avenir incertain. Tu n’es qu’une silhouette qui passe discrètement à travers les rues, un visage sur lequel on ne peut mettre de nom. Tu es l’ombre forgée dans la colère. Etre fantomatique et mystérieux. Tu n’es que le pâle reflet d’une existence.
Tu es Pandore, prête à déverser la mort sur le monde.
Porteuse des maux.
Questionnaire


QUE PENSEZ-VOUS DES LYCANS/VAMPIRES ─ Rien. Tout ces notions lui sont indifférentes. Elle incarne certes, l'objet de la punition pour eux, mais elle n'accorde pas d'importance à cette fonction. Elle n'a tué que parce qu'elle y a été contrainte. Elle ne laissera toutefois plus personnes prendre une quelconque emprise sur elle, personne ne devra se mettre en travers de sa route.
ÊTES VOUS SATISFAIT(E) DE VOTRE VIE ACTUELLE? ─ La réponse est bien évidente. Non. Sa véritable vie ne fait que commencer. Comment peut-on apprendre à vivre et être satisfait par cette sombre idée? Comment peut-on apprécier la vie lorsque la mort frappe à la porte?
SI NON, QUE VOUDRIEZ-VOUS CHANGER? ─ La vengeance. Elle seule saura lui donner satisfaction dans l'avenir sombre qui se profile devant elle.
VOTRE POINT DE VUE SUR LE MONDE CONNU? ─ Déplorable.

Joueur

PSEUDO ─ Trinity (Melissande & Victoria)
ÂGE ─ 23 ans
SEXE ─ boobs
LA COULEUR DE TON PYJAMA ─ bleu
Belladona E. Thorn
Belladona E. Thorn
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Âge du personnage : On ne demande pas son âge à une -vieille- femme..

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Ante mortem ••• Pandore EmptyDim 9 Oct - 21:52
Re-Bienvenue parmi nous !
Ma précieuse. T'as déjà ta place de réservée dans mes liens, ton premier verre il sera avec moi.... =u= ON IRA LOIN ENSEMBLE.
Mezariel D. de SaintLouis
Mezariel D. de SaintLouis
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Mémoire de vie
Race: Infant
Métier/Rang: Marquis
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Ante mortem ••• Pandore EmptyLun 10 Oct - 11:18
••• Bienvenue parmi nous


J'ai vraiment besoin de recommencer mes éloges après Skype? 8DDDDDD
PANDORE EST TROP COOL OMG JE VEUX LA VOIR ÉVOLUER LA PETITE ♥
Tu es donc validée! ♥

Le test d'entrée passé, te voilà désormais une CITOYENNE SORCIERE.
Tu peux dés à présent aller recenser ton avatar, chercher des partenaires de rp et poster une fiches récapitulative de tes relations que nous te conseillons d'aller consulter pour une intégration rapide.

N'hésites pas, également, à apporter ta pierre à l'édifice d'Ex-Cathedra, nous comptons sur toi.  Bon séjour parmi nous et n'hésite pas à nous solliciter si le besoin en est.
Mezariel.
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