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Il n'y a plus beau son que celui de deux pièces qui s'entrechoquent.

Anonymous
InvitéInvité
Profil Académie Waverly
Il n'y a plus beau son que celui de deux pièces qui s'entrechoquent.  EmptySam 24 Sep - 17:32

Raphaël G. Löfgren

ÂGE ─ 29
ANNIVERSAIRE ─ 15 mars
OCCUPATION ─ Patron de l'entreprise familiale
ORIENTATION SEXUELLE ─ 100% Hétéro
CLASSE SOCIALE ─ Bourgeois
PAYS ─ Suède
RACE ─ Humain
AVATAR ─ Benjamin by Fragmented

Profil Psychologique

Alors que dehors le soleil achevait sa course dans le ciel, laissant dans son sillage une trainée de couleur orangée, un bureau s'éclairait. Dans cette pièce, une silhouette se démarquait du mobilier aux tons clairs, lumineux. Un homme s'installait à sa table de travail avec du matériel d'écriture. Un soupir et il se mit à tracer de belles lettres sur le papier.

"
Arthur,

Tu te demandes certainement pourquoi tu tiens cette missive entre tes doigts alors que cela fait des années que nous n'avons point eu de conversations.

Laisse moi avant tout t'ouvrir les yeux sur ce que je suis, mon ami.

A une époque, je croyais fortement aux principes que nos parents nous inculquaient. Les devoirs que nous avions comme le fait de toujours faire honneur à notre famille, la politesse, la droiture de cœur, de corps et d'esprit. Ils nous demandaient d'etre vertueux, d'être meilleurs qu'eux. Supérieurs, si j'osais le penser... Ne t'es-tu jamais demandé, mon frère, ce que tu deviendrais si tu décidais, maintenant, d'oublier notre éducation ?

Là est le sujet de mes écrits.

En ce jour,  frère, je t'annonce que je renonce à la gentillesse qui était autrefois mienne. Désormais, je ne serais plus l'aîné que tu as connu, jadis, du moins, plus totalement. Sais-tu combien d'hommes suivent la voie du "Bien" sans que cela paye ? Oh je ne prétend pas vendre mon âme au démon afin d'atteindre mon but. Je vais préciser ma pensée.

Vois-tu, je considère que notre vie en ce monde est une pièce, une divine comédie à laquelle chacun de nous participe. Il y a bien évidemment les acteurs principaux mais  aussi les figurants. Mon orgueil est tel que je me plais à dire que mes répliques sont celles d'un des personnages importants. Je refuse de devenir un de ces moins que rien, la Plèbe n'étant qu'une main d'oeuvre. Comprends-tu, Arthur, l'ampleur de mon entreprise ? J'ai pour ambition d'agrandir le territoire commercial de notre famille. Père a pu redresser notre courbe financière mais moi, je désire un empire. Un empire reconnu de tous nos pairs, que notre nom résonne comme un symbole de réussite. Te souviens-tu de ma comparaison juste avant ? Je serai un acteur, je me perdrai dans mes rôles, me laisserai absorber par les faux sourires, par la manipulation. J'ai déjà commencé. Tu sais, je suis devenu un homme différent.

De mon premier masque, en société, je suis un homme calme, passif. Je suis agréable, souriant et séducteur. J'use de paroles, de gestes, toujours calculés. J'apprend à évoluer dans les sphères élitistes auxquels appartiennent les nobles, ceux-là même que j'abuse et jalouse alors même que mes mots ne sont que flatteries et mensonges. La courtoisie et la philosophie ouvrent bien des portes, Arthur. Peut-être devrais-tu y penser, sans doute que cela t'ouvrirait quelques portes.

Toujours dans l'optique d'offrir aux nôtres une renommée sans équivoque, quand il s'agit d'affaires, je revêts mon second masque. Cet accoutrement est celui d'un homme d'affaires, d'un fin stratège. Pour tout te dire, j'oblige presque mes alliés économiques à dépendre de moi. Les fournisseurs de cuirs, de tissus, ne serait-ce qu'eux. Notre entreprise à besoin d'eux mais ils ont bien plus besoin de moi car je détiens l'argent dont ils ont besoin, pour nourrir leur famille. J'admet que par moment, il m'arrive de sournoisement briser un concurrent mais n'est-ce pas là, la normalité de la chose ? Vaincre ou se faire vaincre. Il s'agit d'une bataille, à défaut de faire des morts, elle fait des humiliés et, à nouveau, il est hors de question que les Löfgren soient la risée du beau monde.

Je me doute qu'en lisant ces lignes, mon frère, tu constates que j'ai recouvré mes idées mégalomanes, cependant et malgré tout, je reste ce frère qui t'a aimé durant notre enfance. En retrouvant mon vrai visage, que seul toi peut encore apercevoir, je puis t'assurer que je n'ai pas totalement disparu. La bienveillance que j'éprouve pour toi, l'amitié et toujours cet amour fraternel, resteront toujours ancré en mon coeur. Je doute pouvoir offrir mes bons côtés, un jour, à quelqu'un mais là n'est pas la question, peu importe mes états sentimentaux ou mon état moral. Probablement que ton jeune âge ne t'aide pas encore à différencier les bons ou mauvais jugements mais en tout cas, n'aie crainte, je serai éternellement à tes côtés, même si tu restes vivre en France.


Bien à toi,
Ton frère aîné,
Raphaël



Histoire

Alors que la nuit est totalement installée, que les ténèbres dévorent l'espace extérieur, l'homme aux cheveux ébènes se redresse et s'étire longuement, laissant à son dos le plaisir de craquer. Suite à cela, il se leva pour s'étirer un peu plus et surtout dans le but d'alimenter l'éclairage qui s'affaiblissait à mesure que le temps passait. Il n'avait pas terminé, estimant qu'il se devait de raconter l'ascension future qu'obtiendrait cette filière à son nom.

La pause n'avait durée que quelques minutes mais c'était amplement suffisant puisque Raphaël savait exactement quoi écrire. Dans une douce tranquillité, l'homme revint à sa place et se remit à rédiger.

""
Cher lecteur, ou lectrice


Si tes yeux s'attardent sur ces mots c'est que le sang des Löfgren coule dans tes veines. Si tu lis mes phrases, c'est que tu souhaites connaître l'histoire de ton  ascendance.

Pour commencer, remontons dans le temps.

L'histoire des Löfgren débute réellement lorsque Ulrik Löfgren, un suédois de souche, décide de changer de vie. Mon grand-père en avait assez d'être un minable tailleur de quartier, sans richesse, sans renommée. Ce qu'il désirait, c'était offrir à sa famille une chance de s'élever au-delà de la misère dans laquelle on l'avait entravé, lui. Alors, pour parvenir à son but, Ulrik s'était rendu en France afin de négocier pour obtenir de belles étoffes et de riches teintures dans ce pays de bons goût. Ulrik avait alors travaillé avec de bons couturiers, apprenant de nouvelles façons de créer, étendant ainsi son savoir. Au cours de son apprentissage, il fit la connaissance d'un cordonnier, Albert Dumont. C'est cet homme, petit bourgeois, qui offrit à Ulrik une avance conséquente afin qu'il puisse se fournir en matériel de qualité lorsqu'il retournerait en Suède. Seulement, il y avait une contrepartie a ce prêt. Une fois en âge de se marier, Gustav, mon père et donc fils d'Ulrik, devrait épouser Marlène Dumont, fille d'Albert. Accord fût signé.

Des années plus tard, après un dur labeur, Ulrik pu percer en tant que tailleur en Suède. Bien loin d'être le favori des hautes sphères, il parvint, cependant, à attirer quelques bourgeoises familles, en faisant de fidèles clients. Le mariage de Marlène et Gustav eut lieu, pour le grand plaisir des pères. Avec Marlène dans la famille, les Löfgren purent ajouter une corde à leur arc. La cordonnerie. Pouvait-on espérer mieux ? Un commerce multi-usages, de qualité. Quand Ulrik décéda, l'entreprise revint à Gustav, mon père. Ce dernier prit le temps de travailler, d'affiner ses techniques de couture, d'améliorer ses les parures pour finalement prendre une grande décision. Le sur-mesure. La création d'habits à la demande d'un client particulier. Privatiser ce genre de service attisait toujours la curiosité de ceux qui pouvaient se l'offrir, d'autant que le tailleur s'engageait à faire une piece unique, semblable à aucune autre. C'est grâce à mon père qu'aujourd'hui, nous pouvons nous vanter d'avoir percé dans le monde de la bourgeoisie. Il est vrai que nous n'avions pas encore la renommée de maintenant mais il avait déjà fait le plus gros.

Quand Mère annonça sa grossesse, de nombreux "amis" vinrent les féliciter, tous souhaitant un garçon qui prendrait la suite du patriarche. Je me souviens qu'il racontait souvent que les ventes n'avaient jamais été aussi fructueuses que ce moment-là. De ma naissance à mes quinze printemps, je n'ai manqué de rien. De l'attention et de l'amour, une forte éducation et surtout, j'étais déjà intégré au beau monde. Dès mon plus jeune âge, Père m'inculquait les secrets de son père, m'instruisant ainsi les différentes façons de faire afin que nos articles puissent être toujours parfaitement réalisés. L'année de mes treize ans, Marlène quitta ce monde. La tristesse dans l'âme, je refusais d'aider Père. De mon point de vue, il se fichait bien que sa compagne ne soit plus, c'est pourquoi je m'enfermais, à longueur de journée, dans la chambre qu'elle occupait, jadis. S'il n'y avait guère de réel amour entre eux, une profonde affection les avait liés durant les longues années de mariage. Du moins je le croyais. Cette dépression, si l'on peut nommer cela ainsi, dura une année entière. A l'aboutissement de cette passe, Père me fit comprendre l'importance de mon rôle dans la famille, il m'expliquait le besoin qu'il avait de faire de moi son digne successeur. C'est ce moment qu'il choisit pour m'annoncer qu'il se remarirait sous peu. Une anglaise, Victoria, fille de tailleur, d'une vingtaine d'années plus jeune que lui, alors qu'il était déjà bien dans la quarantaine. De cette union naquit Arthur, mon cadet. Si au début, je prenais sa naissance comme une trahison, il s'est avéré que j'ai bien vite appris à aimer ce frère. Durant ses jeunes années, il s'est avéré que j'étais devenu un modèle et bien souvent je le voyais marcher à mon pas, se forger un caractère semblable au mien. D'une douceur infinie et d'une grande docilité, je pouvais faire de lui ce que je désirais. Au lieu de ça, j'ai préféré plaider auprès de nôtre père, la cause de cet anglo-suedois. Arthur souhaitait aller en France pour y étudier et devenir de ces hommes de savoir. Devenir un précepteur, tel était son désir. Il se fichait bien de l'entreprise familiale et me la laissait sans conditions, arguant que j'étais le seul à pouvoir la diriger. Il était âgé d'une dizaine d'années quand il quitta notre Suède pour cette France qu'il admirait.

Alors qu'Arthur vivait de son côté, du mien, Père finissait de m'offrir toutes les connaissances qu'il avait aquit de son propre père. J'accumulais toutes ces données et m'évertuais à les appliquer autant qu'à les améliorer, quitte à passer des nuits entières à l'atelier du commerce.

Finalement, à ce jour, Père est épuisé, ses yeux sont las, ses mains tremblent bien trop. Enfin, il me laisse le contrôle de la firme et je compte bien faire de mon mieux pour améliorer notre situation. Je ne cherche absolument pas à dominer le monde, si ce n'est celui de la finance.
Je ne m'étendrais pas sur les moyens dont je ferai usage ni même sur les épisodes privées de ma vie de tous les jours. Je me contenterai juste de faire des comptes rendus de ce que j'apporterai à ce monde. Qui sait, en plus d'être reconnu comme un homme riche, je pourrai glaner un titre ou deux.

Pour le moment, mon objectif reste simple. Agrandir mon territoire commercial. D'abord la Suède puis le reste de l'Europe. Peut-être devrais-je ajouter une nouvelle spécialité. La joaillerie ? Entreprendre des actions dans la vigne ? Il ne serait pas difficile de trouver un terrain compatible aux vignobles. J'y réfléchirai sans doute prochainement.
"

L'homme se redresse un fois de plus, à bout de force. La fatigue se ressentait et ses yeux se fermaient sans qu'il n'ait plus de contrôle sur les clignements. Le jeune patron se passa la main dans les cheveux, soupira et quitta sa table d'écriture. Il avait raconté l'essentiel de son histoire et soulignait son intention d'ouvrir de nouvelles portes, d'accéder à un nouveau monde. Ne plus être un simple bourgeois. Sur ces pensées, Raphaël se mit à sourire pour lui même. Demain serait le moment de mettre toutes ses idées en place. Venait donc son moment de gloire.
Questionnaire

ÊTES VOUS SATISFAIT(E) DE VOTRE VIE ACTUELLE? ─ Absolument pas.
SI NON, QUE VOUDRIEZ-VOUS CHANGER? ─ La bourgeoisie ne me sied point. J'aurais aimé naître noble pour ne pas avoir à me battre, ma place en ce bas monde serait déjà assurée. Mais puisque je suis joueur et obligé de prouver ma valeur... Alors je prend le pari et m'en sortirai afin d'atteindre le pied d'estale que l'on offre qu'à l'Élite.
VOTRE POINT DE VUE SUR LE MONDE CONNU? ─ Le monde est une scène où chacun est acteur. Certains ont des répliques importantes tandis que d'autres ne sont là que pour servir de décor. Il va de soi que je ferai tout pour être héros de cette comédie.

Joueur

PSEUDO ─ Flo
ÂGE ─ 22
SEXE ─ M
LA COULEUR DE TON PYJAMA ─ J'en met pas, ça facilite les choses
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Mezariel D. de SaintLouis
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Il n'y a plus beau son que celui de deux pièces qui s'entrechoquent.  EmptySam 24 Sep - 17:49
BIENVENUE ICI ♥
Belladona E. Thorn
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Âge du personnage : On ne demande pas son âge à une -vieille- femme..

Mémoire de vie
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Il n'y a plus beau son que celui de deux pièces qui s'entrechoquent.  EmptyDim 25 Sep - 21:19
••• Bienvenue parmi nous


Bonsoir Raphaël,
Je trouve la rédaction de ton caractère très originale, ça change des éternelles descriptions basiques, et ça intrigue rapidement l'oeil. Et que dire de l'histoire, il n'y a pas mieux que le père en fils pour perpétuer le savoir faire familial, même si ton personnage semble avoir bien d'autres ambitions encore !

Soit je te valide tout est en ordre.
Le test d'entrée passé, te voilà désormais un BOURGEOIS.
Tu peux dés à présent aller recenser ton avatar, chercher des partenaires de rp et poster une fiches récapitulative de tes relations que nous te conseillons d'aller consulter pour une intégration rapide.

N'hésites pas, également, à apporter ta pierre à l'édifice d'Ex-Cathedra, nous comptons sur toi.  Bon séjour parmi nous et n'hésite pas à nous solliciter si le besoin en est.
Belladona.
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