Mezariel D. de SaintLouis

Mon tendre ami,

J'ai reçu votre missive tard dans la soirée, sachez que j'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire. Et avoir de vos nouvelles m'a donné chaud au coeur. Je vous en prie mon cher marquis de Saint-Louis, je n'ai fait que vous aidez à trouver le bon chemin avec quelques conseils. Je dois même vous avouer que j'ai moi-même beaucoup à apprendre en tant que marquise et héritière de la Flandre. Je comprends l'admiration envers votre père et de son dur labeur. Nos rangs ne sont pas si simples qu'on pourrait le croire lorsqu'on l'obtient, mais avec les soutiens d'amis et de la personne qu'on aime, tout nos paraît par la suite, si aisé. Sachez que si vous avez besoin de conseil ou d'une présence à vos côtés, je serais toujours à votre disposition.

J'ai entendu aussi dire qu'un bal est prévu au palais à Paris, ça sera une bonne occasion de se revoir, mon cher marquis. Je veux bien qu'on y aille ensemble, vous ferez de moi, la femme la plus heureuse de ce pays. Je voulais également vous demander quelque chose, c'est un peu gênant, mais ça me tient tout de même à coeur. Pourrait-il que je puisse passer quelques jours à vos côtés dans votre demeure ? Je ne connais pas bien la ville où vous viviez et on pourrait profiter de cela pour discuter librement de plusieurs points. Est-ce que vous êtes d'accord ?

Sur ce, je dois vous laisser mon tendre et doux marquis de SaintLouis.